Avis : BlacKkKlansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan - Page 7

"BlacKkKlansman" est une riposte artistique magistrale à la réalité politique des Etats-Unis en 2018.
Merci à Spike Lee d'avoir mis en scène cette passionnante histoire vraie, qui dénonce avec humour et férocité toute la bêtise dont l'humain est capable.
Il n'est JAMAIS inutile de démonter les mécanismes du racisme,et ce film le fait avec beaucoup de classe, avec d'excellents acteurs et une superbe bande originale.

Un sujet sensible traité a la perfection avec beaucoup d'humour et de second degrés , ce qui n'est pas évident , des acteurs au top dans leurs rôles , notamment les deux principaux ... Une infiltration au coeur de la haine excellemment réalisé et une très bonne bande son . la fin montre l'atrocité de la situation actuelle qui n'est pas prêt de s'arrêter .. Ma note : 8,5/10

Très bon film, l’histoire est prenante avec des touches d’humour ! Film historique qui permet d’en savoir plus sur le KKK

Un polar bien ficelé, tiré d'une histoire vraie des années 70, ayant pour sujet le racisme. Un flic noir nommé Ron va avoir une idée ingénieuse pour infiltrer le Ku Klux Klan. Il devra se faire aider par l'un de ses collèues blancs pour mettre ces plans en applications. Les deux compères vont alors réussir à rencontrer les membres de cette organisation aux discours haineux, pour mieux contrer leurs objectifs. Une réalisation aux dialogues remplis d'humour, aux situations qui pour moi restent invraisemblables, mais qui vous captent du début jusqu'à la fin. Une fin faite d'images d'archives glaçantes, sur les rassemblements racistes de Charlottesville.Une bonne enquete sur un sujet grave, mais qui arrive à nous faire sourire grace aux performances des deux acteurs John David Washington et Adam Driver. Un bon polar signé SPIKE LEE

BlacKkKlansman est le deuxième film que je regarde dans la filmographie de Spike Lee après Malcom X que j'avais adoré avec la performance incroyable de Denzel Washington. Pour ce film ce n'est pas Denzel Washington qui est l'acteur principale mais son fils John David et si les deux performances ne sont pas comparables, tel père tel fils j'ai beaucoup apprécier la performance de John David.

Le film est surtout incroyable pour sa réalisation, j'ai vus en critique ici que Spike Lee n'était pas fou cinématographiquement parlant et je suis vraiment en désaccord. Le début du film avec en projection "Birth In The Nation" rends vraiment bien visuellement puis voir l'envers du décors avec l'orateur qui se trompe dans son discours raciste est assez drôle et intéressant, on sent presque le mec n'a pas conscience qu'il est entrain de faire de la propagande anti noir et anti juive, mais s'attarde plutôt sur sa manière de prononcer et de bien passer à l'écran. En voyant ça je sais pas si c'est volontaire mais je pense par exemple a Hitler qui s’entraîner durant des heures avant de faire un discours, j'y vois la donc une manière de montrer les mécanismes de manipulation et d'influence exercer par certains orateurs pour faire parvenir une idée. Bon c'est avant tout de l'ironie puisque ce qui préocuppe ce mec c'est la manière de s'exprimer comme ci il ne se rendait pas compte des répercussion que peuvent un tel discours, comme si il était qu'une marionnette.

Bon je reviendrais plus tard sur la scène de fin mais juste niveau réalisation le plan finale a juste était pour moi une grosse claque.

Bon qu'est ce qui caractérise ce film et que j'ai bien aimé ? Premièrement c'est un film engagé et pour moi un film avec un tel sujet ce serait juste une grosse erreur et inintéressant si ça ne venait pas d'une personne engagée. Le film n'est pas non plus engagé au point d'en être lassant, on a un film qui je trouve un peu à la manière d'un 3 Billboards traite de sujets difficile avec de l’humour, avec notamment la partie ou Ron est au téléphone avec David Duke. Le film sans mauvais jeux de mot est quand même assez noir, en témoigne la scène de fin qui est assez difficile à regarder.
Le discours sur le fait que la culture est d'une grande importance dans les événements historiques est intéressant et s’emboîte parfaitement avec ce que veut faire Spike Lee de ce film tout simplement. Bon l'ambition de faire changer les choses avec un film a ses limites et je pense qu'il le sait mais tout simplement chaque oeuvre avec un engagement comme celui la laisse des traces et a une certaine importance que ce soit de manière positif ou négatif.

Adam Driver détient pour moi la meilleur performance du film, il m'impressionne de plus en plus, je trouve qu'il a un certain charisme et sait faire ressentir des émotions.

Le montage m'a parus intéressant à deux moments, déjà durant le discours des Black Panther avec donc les têtes du public dissociés du décors et positionné sur un fond noir. Mais aussi le moment ou on alterne entre la diffusion de Birth In The Nation et le discours énoncé par Harry Belafonte vraiment sombre sur un de ses souvenirs étant jeune ou un noir a été lynché en public et ou on lui a coupait les couilles. SYMPATOCHE. Je trouve que vraiment par le montage ses deux scènes gagnent en élévation et créer une certaine tension chez le spectateur, moi ça été le cas en tout cas.
Ce qui restera le plus marquant pour moi c'est la fin du film
spoiler: Quand Ron et Patrice découvre qu'il y a une croix devant leurs appartement positionné en face de leur fenêtre et qui brûle. Donc voilà c'est assez effroyable parce que le personnage on ressent que tout ce qu'il a voulu faire dans le film pour aider sa communauté tout en étant passifs n'a quasiment servis a rien. L'affaire a été étouffer par le chef de police sur ordre du gouvernement et le Ku Klux Klan continue d'exister et a faire du mal. La mise en scène avec les deux personnages qui avancent vers la fenêtre mais sans bouger ni des pieds ni des bras donnent cette impression qu'ils n'ont finalement rien fait , pas avancer, et appuie le fait que les choses aujourd'hui sont encore dans le même état. Aussi sombre conclusion avec le fait que Trump soit passer au pouvoir, la musique est exceptionnelle je trouve et j'avais vraiment l'impression d'être face à un univers fictif, tellement la scène était dramatique avec enchaînements des vidéos à Charleville et le drapeau américain en noir et blanc c'est vraiment très puissant.

On se dit presque que finalement la solution pour faire avancer les choses serait de ne plus être pacifique, bon c'est pas ce qu'appuie Spike Lee mais en tout cas il est clair qu'il faut faire avancer les choses, les consciences. La question : COMMENT ? Mais c'est pas ce que doit répondre le film, seulement marquer les esprits et donc aider à vouloir changer les choses de mon point de vue je vois ça comme ça.

Le film est donc assez intéressant et puis la partie infiltration avec des personnages vraiment loufoques fait rire même si on se dit qu'au finale c'est tout sauf drôle puisque représentatif d'une partie de la population. On ressent de la tension notamment pour le personnage d'Adam Driver à plusieurs moments, nan vraiment malgré peut être quelques longueurs de trop dans le film je vous conseille énormément d'aller le voir. DANS MON TOP 5 DES FILMS DE L’ANNÉE.

un film jubilatoire du début à la fin, 2h10 qui passent en un éclair.
ou comment un policier noir infiltre en même temps le KKK et les
black panthers.
traitant du racisme de façon objective Spike Lee nous offre une véritable ode à la tolérance.
sans parti pris aucun il dénonce et prouve la stupidité des situations.
les acteurs impliqués sont merveilleux.

Voilà un film qu’il faut regarder pour sa fin éminemment pamphlétaire. Car, si le cinéma américain est souvent accusé de patriotisme absolu et de simplisme, il faut le dire à tort, le nouvel opus de Spike Lee est politiquement très inspiré. Il faut oser que de s’infiltrer au sein du Ku Klux Klan quand soi-même on est black ou de confession juive. Il faut oser que d’entendre ces tourbillons d’insultes raciales dans le seul but de rendre justice à ces millions de personnes discriminées sur le sol américain pour leur couleur de peau ou leur pays d’origine. Il faut oser défier dans un pays comme les Etats-Unis la règle implicite que l’Homme Blanc est le centre du monde.

Le cinéaste gratifié à Cannes d’un Grand Prix amplement mérité, choisit le ton du policier léger pour raconter ce qui constitue encore l’un des plus grands scandales américains, à savoir l’institutionnalisation du racisme par la fameuse organisation du KKK. Un tel film est impératif à l’heure de la montée des nationalismes en tout genre et de la banalisation des discours racistes. Justement la mise en scène soignée, l’humour, la restitution parfaite des rues des années 70, donnent raison à un film qui dénonce la barbarie sans jamais verser dans la démagogie et la brutalité. Même le rapport à la discrimination féminine est dénoncé, mettant en scène plus des godiches que des épouses militantes et dévouées à leur cause immorale.

En ce sens, « BalcKkKlansman » est une œuvre résolument atemporelle. Elle raconte une histoire incroyable qui aurait du mal à exister aujourd’hui. Le conformisme de masse et l’individualisme capitaliste étant les normes dominantes du moment, il n’est pas certain que des policiers aient le courage d’engager toute leur administration pour mettre à mal une organisation aussi solide que le KKK. Toujours est-il que le film fonctionne parfaitement bien. La mise en scène est diablement efficace, les comédiens nagent comme des poissons dans cette eau des années 70, et la musique accompagne avec brio ce qui s’avère être une bonne comédie policière.

Le prolifique Spike Lee signe ici une œuvre militante qui reste toutefois une excellente comédie tanguant entre le rire et l’émotion avec quelques embardées déstabilisantes et des séquences nous rappelant régulièrement la difficulté de résister au cancer du racisme. Le scénario d’abord improbable prend peu à peu corps et l’on se prend à espérer naïvement que les bons vont l’emporter sur les méchants, d’autant que ceux-ci sont un poil caricaturés, enfin peut-être...Une belle histoire qui nous oblige à prendre au sérieux les gesticulations des suprémacistes américains (on a sans doute les mêmes en Europe). Les « subtils » rapprochements avec le trumpisme ne sont pas inutiles pour nous aider à comprendre les électeurs « red necks » qui ont porté à la présidence des USA leur représentant le plus éminent. Bons acteurs, bonne musique.

J'ai vu un film... qui est une sacrée histoire vraie d'un policier noir qui infiltre, par hasard, le KKK, avec l'aide de son collègue, un policier juif... ça semble être une histoire drôle, et pourtant, on a quelques moments de tensions qui montent crescendo... ça démarre comme une comédie, légère, même si le sujet de la ségrégation aux Etats-Unis, dans les années, 60, est posée, avec un White power bête et revendicatif... Et petit-à-petit, ce qui semble être une comédie avec des moments clairement tordant se tourne vers les codes du thrillers politique qui porte une réflexion forte de ce qui sépare les gens (leurs couleurs de peau, leur histoire, leur ressenti...) plutôt que de ce qui pourrait les rapprocher... La fin n'est pas particulièrement réussie, et c'est dommage car on est carrément du côté de la farce... Par contre, la conclusion du film est glaçante, car la dénonciation des groupuscules néonazis, des suprémacistes blancs et autres KKKmen est là... Comme une verrue au coeur d'un pays démocratique... et la charge contre Trump est forte, appuyée par des images d'archives qui font froid dans le dos...

Film captivant, et d'autant plus étonnant, que l'intrigue est en grande partie authentique. Les acteurs sont excellents. Reste ce petit brin de folie, de fantaisie dans la mise en scène, chez Spile Lee, présent dans "Do The Right Thing", qu'on ne retrouve plus depuis des années. Le maître s'est assagi.

Le film est d'une intensité incroyable, il louvoie en permanence entre la farce et le drame pour retracer cette histoire vraie dans un film pop à la bande son implacable pour finalement se terminer dans un feu d'artifice tonitruant. Une déclaration d'amour au cinéma et une démonstration dans la maitrise du style. Spike Lee signe un des films de l'année.

Enfin un Spike Lee que j'ai aimé ! Je n'ai pas vu tous ses films, mais à chaque fois que j'en voyais un je me disais bof ou même bof bof... et là c'était bien du début à la fin. L'histoire est excellente et aborde le sujet du racisme et du KKK sur un ton bien plus léger que celui des films qui traitent des sujets similaires, c'est assez surprenant, on est à la limite de la comédie (mais la fin faite d'images réelles et récentes nous rappelle tout le sérieux du sujet). En plus la réalisation est impeccable, alors oui Spike Lee peut faire des films qui me plaisent.

Spike Lee revient avec son film politique sous fond de dénonciation à la politique de Trump et on peut dire qu’il le fait avec mon de velléité ou devrait-on dire plus de subtilité et un brin d’humour piquant. Basée sur une histoire vraie et hallucinante, S.Lee utilise le ton parfait pour remettre en évidence une réalité encore présente dans les Etats-Unis de 2018. Du beau cinéma.

Ancré dans la réalité socio-historique de l'époque, Spike Lee y ajoute une dénonciation politique contemporaine. Alternant entre humour, codes du genre policier et tonalité désabusée, il nous interroge également sur l'identité (tant spirituelle que civile) et l'embrigadement. Interprété sans fioriture (malgré certains costumes et coiffures!), ce film vaut aussi pour son absence de manichéisme ou de simplisme. Une vraie réussite!

bien donne à rire et à réfléchir mais j'aurais aimé voir un film plus grinçant plus choquant. j'ai ressenti bcp plus d'émotions en voyant les images d'archives. a voir pr ne pas fermer les yeux sur la situation des noirs aux usa