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Dora M.
64 abonnés
501 critiques
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3,5
Publiée le 10 novembre 2019
On suit ici l’histoire vraie d’un policier noir, Ron Stallworth, correspondant téléphonique des membres du Ku Klux Klan, dont le but était de faire tomber l’organisation, avec l’aide d’un autre policier (un blanc, juif) qui jouait le rôle de Ron pour les rencontres en direct. Cela amène des scènes humoristiques quand Ron critique et insulte les noirs au téléphone pour être crédible vis à vis des membres du Ku Klux Klan. C’est donc à la fois humoristique à plusieurs reprises, mais également glaçant car il s’agit d’un sujet grave, qui a toujours des répercussions aujourd’hui aux Etats-Unis (le film se termine d’ailleurs sur des images d’archives des derniers drames racistes commis). Les acteurs sont parfaits en particulier les deux principaux : John David Washington et Adam Driver. C’est un bon divertissement.
Oui mais… Oui un film intéressant, très bien réalisé et souvent drôle. Une interprétation solide et un casting remarquable. Mais … un propos volontairement caricatural qui finit par mettre mal à l'aise. La cible est bien évidemment l'électorat de Trump mais à force de le ridiculiser à outrance, le film glisse dans le vaudeville démonstratif. Un peu plus de nuances aurait profiter à cette œuvre, qui reste néanmoins à voir.
Spike Lee a réalisé un bon fil, basé sur des faits réels, sur le racisme en mêlant sérieux et comédie avec un bon casting et une très bonne bande son. Les images d'actualité projetées à la fin "concrétisent" de façon effrayante ce mal hélas toujours d'actualité.
Si l’on pense bien connaître le problème racial des Etats-Unis (lié objectivement à celui de la planète entière) Spike Lee se charge d’une piqûre de rappel insidieuse que les jeunes générations prendront peut-être pour de l’inédit tant le cinéaste gratte jusqu’à l’os un mal qui ronge et qui toujours démange. L’histoire s’appuie sur des faits réels et le scénario profite alors de cette opportunité de faire jouer un même personnage dans la peau de deux comédiens, l’un noir (au téléphone) l’autre blanc, infiltré au cœur du Ku Klux Klan. Adam Driver et John David Washington se complètent dans cette fiction parfaitement réelle comme le réalisateur nous le rappelle par les vidéos des récentes émeutes raciales, et des manifestations d’extrême droite de Charlottesville, dont une fut meurtrière. Comme pour se rattraper de la légèreté de son propos (on sourit assez souvent) Spike Lee rattrape le coup de manière radicale. Un film toujours très utile. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Une incroyable histoire d'infiltration du Ku Klux Klan dans les années 1970, inspirée de faits réels... Spike Lee joue la carte du thriller cool et ironique. Efficacité narrative, montage intéressant, humour. Un peu démonstratif dans l'expression des résonances sociales contemporaines. Mais salutaire.
Comédie noire réalisée par Spike Lee (Do the Right Thing, Malcolm X, Old Boy), Blackkklansman est un film bien étrange se déroulant dans les années 70 en pleine lutte pour les droits civiques aux États-Unis. Inspiré d’une histoire vrai, le film met en scène John David Washington (le fils de Denzel) dans la peau de Ron Stallworth, le premier flic noir américain de l’histoire, décidant d’infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les méfaits. Il est pour cela secondé par un collègue joué par Adam Driver (Star Wars VII et VIII, Silence) et rentre rapidement en contact avec le dirigeant de la secte, interprété par Topher Grace (Spider-Man 3, Predators, Interstellar). Avançant prudemment dans les quartiers de Colorado Springs, il fait la connaissance d’une autre noire afro, jouée par Laura Harrier (Spider-Man Homecoming).
La narration est proche de celle d’un Tarantino, avec de nombreux dialogues sous une ambiance particulière, ici parfois assez austère, avec un humour à la fois cru et ponctuel pouvant mettre mal à l’aise. Le film sait tenir en haleine mais fait preuve d’une crédibilité particulière, entre David Duke qui croit dur comme fer à l’engagement de Ron et toutes les insultes portées çà et là à l’encontre de nombreuses ethnies. On pourrait même y voir un clin d’œil comique au Réveil de la Force alors qu’Adam Driver enlève sa capuche lors de la cérémonie du clan. La fin se veut un peu plus marquante avec spoiler: l’explosion de la voiture sous une musique intense , l’extrait de la manifestation de Charlottesville d’août 2017 et les débats contemporains de l’Amérique de Donald Trump.
Un excellent film souffrant tout de même de 20-25 minutes de trop à mon goût le rendant long. Déjà je suis surpris que Spike Lee réalise un tel film, lui qui avait fustigé Tarantino trouvant un manque de respect dans son "Django" sur la traite des noirs dans les champs de cotons. Ok le sien se range plus du côté des noirs que des blancs mais dans l'idée général tout le monde prend chère également. On a donc le droit a un scénario plus que jouissif nous faisant principalement rire par les situation scocasses et extrêmes qu'il rencontre. Si l'on doit croire que l'on s'est inspiré ici d'une histoire vrai, alors le film n'en est que meilleur. Bravo Spike Lee
Un sujet grave mais un film dont le ton reste léger et complément décalé parfois, on sourit même et pourtant on se dit "quand je pense que c'est une histoire vraie" et la, ça nous fait mal au bide (même si sans doute un peu "romancée" pour le cinéma, je pense). La mise en scène est superbe, notamment à la fin, quand un parallèle est fait entre les deux mouvements (qui sont pour moi extrêmes tous les deux), et je dois dire que la toute fin du film m'a serré la gorge. Les acteurs sont brillants, le héro justement essaye de se placer au centre et de faire bouger les choses à sa façon (contrairement à sa copine dont les idéologies sont plus extrêmes) sans avoir recours à la haine et à l'affrontement mais en faisant évoluer les mentalités de l'intérieur, c'est tout à son honneur. Un film à voir !
Sympa pour la mise en scène, bande son et l'univers des années 80.. l'histoire orginale aussi ! Même si ça paraît vraiment improbable tant les situations paraissent l'être en tout cas - Très sympa de retrouver "ricky Jerret" (de "Ballers"), le fils du grand DENZEL... sur un premier rôle qu'il incarne avec beaucoup de talent déjà..
un bon Sujet Lee, avec quelques effets visuels, il raconte une histoire datée 40 ans avec un humour grinçant pour critiquer la situation des afro américain .Le rôle du flic noir est un peu exagéré , Adam driver est très bon , c'est pas un chef d'œuvre mais on ne s'ennui pas et parfois surpris .
Malgré un manichéisme lourdingue type "live black matter", un très bon film, bien réalisé, belle photo, musique super. Spike Lee signe ici une de ses meilleures oeuvres.
La force de Spike Lee est sa facilité à décrire des situations complexe de façon simpliste (un peu trop). Mais une piqure de rappel sur le racisme ne fait pas de mal.
Si le film de Spike Lee est sans doute un peu trop long et qu’il a tendance à se répéter, il est sans aucun doute son œuvre la plus forte depuis très très longtemps. Visiblement ulcéré par la situation des Noirs aux Etats-Unis sous l’ère Trump, Spike Lee reprend sa croisade contre tous les suprématistes et dénonce par le biais d’une comédie cinglante la bêtise humaine sous toutes ses formes. Il se fait plaisir en évoquant cette période de lutte que représentent les années 60 et il le fait avec talent. Il est aidé en cela par d’excellents acteurs et quelques belles idées narratives. Toutefois, ce qui donne toute la force et la pertinence du propos vient de cinq dernières minutes traumatisantes où Spike Lee démontre que ce qu’il dénonce est toujours d’actualité. Ces quelques plans documentaires dans l’Amérique de Trump font vraiment froid dans le dos et apportent enfin une puissance qui manque un peu durant la projection.