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Votre avis sur BlacKkKlansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan ?
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Intéressant dans sa lecture, le film est plutôt réussi. Le racisme est dénoncé d'une manière assez ironique. La toute dernière partie était cependant dispensable car elle est en totale contradiction avec l'ambiance générale (et son parallèle un peu facile).
Je ne comprends pas trop pourquoi Spike Lee vient conclure son film avec cet épilogue sans aucune subtilité à l'adresse de Trump alors qu'il pouvait sans doute faire autrement, remarque ça me rappelle celle de Malcolm X où il prend position tandis qu'il apportait précédemment de justes nuances à ce leader controversé. Mais bon, je n'arrive pas à lui en tenir véritablement rigueur car j'ai aimé le ton du film, ce côté thriller étouffant avec l'infiltration du personnage de Adam Driver mêlé à l'humour où celui de John David Washington fait tourner en bourrique les membres du KKK. C'est tellement caricatural que s'en est drôle, mais le tour de force c'est qu'il arrive à en même temps être terrifiant, comme par exemple renvoyer Flip à son statut de juif alors qu'il n'en avait pas conscience, de forcer les gens à se communautariser, idem pour l'activiste qui veut pousser Ron à se radicaliser, le racialisme/racisme exacerbé en devient pesant et participe au climat du film. Pensant, à terme, que ça allait être agaçant j'ai finalement passé un très bon moment, car tout du long, hormis la conclusion donc, la modération est de mise concernant le parcours de ces deux héros placés au même niveau face à une facette sombre de l'Amérique.
bsalvert
Entre comédie et biopic, l'histoire de ce flic américain noir qui s'est introduit dans le KKK.
PLV : bien filmée, l'histoire tient la route
PLV : bien filmée, l'histoire tient la route
Clémentine K.
Historique, satyrique et comique. Sous des tons très sérieux malgré quelques légèretés bien placées, on se trouve complètement immergé dans ce monde tout simplement absurde mais malheureusement réaliste.
Bon film mais décevant par rapport à la BA et à l'affiche...L'infiltration en question n'est pas si originale que ça et ne concerne pas directement le personnage principal du film. Ce qui lui fait perdre de sa superbe d'un revers net.
Ceci étant, les dialogues et acteurs sont bons, le décor est cool et l'époque est toujours intéressante et importante à rappeler.
Ceci étant, les dialogues et acteurs sont bons, le décor est cool et l'époque est toujours intéressante et importante à rappeler.
Napoléon
Un film engagé mené par de bons acteurs et qui joue avec une grande efficacité la carte de l'humour et de la satire mais sans jamais oublier les fondamentaux.
Drôle de film. Sur un sujet grave, Spike Lee opte pour le ton de la comédie policière avec un sous texte politique et de belles idées, avant de plomber l'ambiance avec une opposition entre le KKK et le Black Power. Le 2nd est loué, légitimé et sérieux tandis que les Blancs deviennent des idiots racistes. Les vieilles lubbies de Lee reviennent.
Et puis le rythme.
Dommage.
Et puis le rythme.
Dommage.
Du suspens, de la bonne musique, la patte originale de Spike Lee, un film très (trop) engagé, c'est pas mal , mais on aurait pu s'attendre à mieux. Adam Driver surpasse l'acteur principal.
Le film a énormément de qualités a commencé par un propos de départ des plus alléchants. Efficace,on se fait rapidement entrainer dans ce qui se veut une plongée dans une Amérique en proie aux conflits communautaires, sur fond d'enquête policière. Mais voila, j'ai eu beau vouloir adorer ce film quelque chose n'a pas pris. Probablement le fait que Spike Lee ne semble pas avoir tranché sur ce que ce devait être son film. Le propos se veut tantôt léger, comique, tantôt sérieux et deconciateur. On navigue entre fiction, documentaire, film militant (?) si bien qu'on en perd l'enjeu. Un seul exemple, le duo d'enquêteur dont le rôle et les motivations semble s'effacer au fur et à mesure des 2 h que composent ce film. Personnages principaux? Simples vecteurs du message du réalisateur ? Là encore il faut choisir. Spike Lee est concerné par son sujet c'est indéniable, on ne peut nier la sincérité de ses revendications sur l'Amérique d'aujourd'hui et qui s'inscrit légitimement dans sa filmographie. Mais la dualité fiction/ réalité empêche le film d'être aussi puissant qu'il aurait pu l'être.
Histoire original, quelques longueurs sauvées par le bon jeu d'acteurs notamment de john David Washington.
Décevant pour un sujet intéressant. Ni nul, ni chef d'oeuvre. Un peu trop long (comme certaines critiques de spectateurs !). Très bons acteurs. Pas trop crédible. Bonne distraction sans plus.
Fin inutile... tribune politique un peu poussée.
Fin inutile... tribune politique un peu poussée.
Il n'y a pas à dire ça fait réfléchir! Et je pense sincérement que ce film fait partis de ceux qui réussice le mieux à faire véhiculer leurs messages. Et cette leçon se renforce avec les dernières images du film qui sont des images rééls des événement du mois d'août dernier (gare aux âmes sensibles). L'interpretation de Adam Driver reste toujours époustouflante et nous montre encore sa large variété de jeu. Mention honorable à la musique qui ajoute une ambiamce propre à ce long-métrage. On peut tout de même relever des mauvais points comme le montage qui est affreux et qui fait sortir du film par moment que ça soit certaines conversations téléphoniques, des plans mals enchainés ou encore des grosses images de personnes ou d'affiches de films qui arrivent aux milieu de l'écran dès qu'un personnage y fait référence (vous imaginez si dans Je Suis Une Légende une énorme image de Bob Marley apparaissait sur l'écran quand Robert Neville en parle) ils refont le même coup quand un personnage tient une carte ou un papier en main: ils te montre une photo de l'objet... Pourquoi? Vous auriez pu tout simplement filmer, mais bon. Le tout est tout de même bien dirigé par Spike Lee, le film vaut le coup d'œil.
La bande annonce suggère beaucoup plus d'humour ! Il y en a du bon, mais pas autant qu'il semble. Le sujet est aussi sérieux que le film. Film très soft mais avec quelques anecdotes à la fois terrifiantes et vraies. Le final hors film est choquant mais le degré du film est parfait entre les relations de flic blanc à flic noir. Surtout au sein de la section d'infiltration de Ron. L'Amérique connaît un véritable élan de violence montré surtout sans la fiction dans le final. C'est un bon film mais qui ne m'a pas paru aller assez loin, trop soft et tourné de façon ultra classique, comme si toute l'infiltration était aussi simple.
spoiler:
Un gars se pointe, il est accepté et presque fait leader de groupe tout de suite !
. En cela, le film m'a déçu. Mais le final avec les voitures béliers... Fait vraiment peur sur l'état de haine de beaucoup d'américains entre eux.
. En cela, le film m'a déçu. Mais le final avec les voitures béliers... Fait vraiment peur sur l'état de haine de beaucoup d'américains entre eux.
Le cinéaste Spike Lee (et j'insiste sur le mot cinéaste car je fais une différence entre l'homme et l'artiste, vous allez le voir) sort de sa traversée du désert pour adapter une histoire qui était taillée pour lui : l'histoire vraie d'un homme noir qui a infiltré le Klu Klux Klan.
On sent que le film est parfaitement documenté. Spike Lee sait de quoi il parle : le film "Birth of a Nation", les symboles des suprématistes blancs et leur organisation, l'histoire des oppressions, etc ... L'équipe du film semble avoir fait énormément de recherches pour être au plus près de la réalité et éviter les erreurs.
D'ailleurs, c'est presque trop : par exemple, lorsque deux personnages parlent de la Blaxpoitation (un courant cinématographique des années 70 composé de films adressés à un public afro-américain, grosso modo), la scène tourne au name dropping. Sauf que pour un européen, c'est du charabia car aucun nom n'est connu. Donc on a une scène auquel un énorme pan du public ne va strictement rien comprendre. C'est dommage.
En revanche, on pourra se consoler avec les performances de John David Washington (fils de Denzel) et d'Adam Driver qui sont impeccables dans leurs rôles respectifs.
Ils évoluent au milieu d'une oeuvre très dynamique, drôle, impertinente et à l'ambiance sonore et visuelle marquée. C'est là où le cinéaste Spike Lee apporte tout son talent et en fait un bon film.
Malheureusement, il y a d'un côté le cinéaste Spike Lee mais il y a aussi, de l'autre côté, l'homme Spike Lee. Et l'homme est bourré de défauts. A commencer par le fait qu'il est rempli de colère. Or, un homme en colère est rarement mesuré.
Par conséquent, le message est noble (le racisme ne mène à rien), même si c'est enfoncer des portes ouvertes, mais la façon de le délivrer le décrédibilise. En effet, en exagérant un message, peu importe qu'il soit juste ou faux, il ratera sa cible. C'est ce que fait Spike Lee avec "BlacKkKlansman" : en dépeignant les suprématistes blancs du Klu Klux Klan comme des attardés mentaux, il cherche à les ridiculiser. Mauvaise idée : en faisant cela, non seulement il les sous-estime (ce qui est rarement une bonne chose) mais en plus il se ridiculise en montrant qu'il a une vision manichéenne de la vie. C'est infiniment plus compliqué que ça et les ridiculiser n'aidera pas à les "faire revenir à la raison". Au contraire, cela va accentuer leur repli identitaire ...
Pourquoi gâcher un si noble combat en tombant dans de tels travers qui étaient évitables ? Parce que Spike Lee est un homme en colère et que c'est son seul moteur. C'est aussi, selon moi, son pire défaut. Car c'est un cinéaste talentueux et il le montre encore avec "BlacKkKlansman" qui reste un très bon film.
On sent que le film est parfaitement documenté. Spike Lee sait de quoi il parle : le film "Birth of a Nation", les symboles des suprématistes blancs et leur organisation, l'histoire des oppressions, etc ... L'équipe du film semble avoir fait énormément de recherches pour être au plus près de la réalité et éviter les erreurs.
D'ailleurs, c'est presque trop : par exemple, lorsque deux personnages parlent de la Blaxpoitation (un courant cinématographique des années 70 composé de films adressés à un public afro-américain, grosso modo), la scène tourne au name dropping. Sauf que pour un européen, c'est du charabia car aucun nom n'est connu. Donc on a une scène auquel un énorme pan du public ne va strictement rien comprendre. C'est dommage.
En revanche, on pourra se consoler avec les performances de John David Washington (fils de Denzel) et d'Adam Driver qui sont impeccables dans leurs rôles respectifs.
Ils évoluent au milieu d'une oeuvre très dynamique, drôle, impertinente et à l'ambiance sonore et visuelle marquée. C'est là où le cinéaste Spike Lee apporte tout son talent et en fait un bon film.
Malheureusement, il y a d'un côté le cinéaste Spike Lee mais il y a aussi, de l'autre côté, l'homme Spike Lee. Et l'homme est bourré de défauts. A commencer par le fait qu'il est rempli de colère. Or, un homme en colère est rarement mesuré.
Par conséquent, le message est noble (le racisme ne mène à rien), même si c'est enfoncer des portes ouvertes, mais la façon de le délivrer le décrédibilise. En effet, en exagérant un message, peu importe qu'il soit juste ou faux, il ratera sa cible. C'est ce que fait Spike Lee avec "BlacKkKlansman" : en dépeignant les suprématistes blancs du Klu Klux Klan comme des attardés mentaux, il cherche à les ridiculiser. Mauvaise idée : en faisant cela, non seulement il les sous-estime (ce qui est rarement une bonne chose) mais en plus il se ridiculise en montrant qu'il a une vision manichéenne de la vie. C'est infiniment plus compliqué que ça et les ridiculiser n'aidera pas à les "faire revenir à la raison". Au contraire, cela va accentuer leur repli identitaire ...
Pourquoi gâcher un si noble combat en tombant dans de tels travers qui étaient évitables ? Parce que Spike Lee est un homme en colère et que c'est son seul moteur. C'est aussi, selon moi, son pire défaut. Car c'est un cinéaste talentueux et il le montre encore avec "BlacKkKlansman" qui reste un très bon film.
T-Tiff
"Blackkklansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan" de Spike Lee retrace l'histoire de Ron Stallworth et comment cet officier Noir a réussi à infiltrer le groupe extrémiste. Evidemment, ce n'est pas vraiment lui qui a infiltré le Klan mais son collaborateur Flip Zimmerman, incarné par Adam Driver. John David Washington est assez moyen dans le rôle principal, interprétant un personnage finalement assez peu attachant. Pour le reste, le film est très bien mis en scène par Lee, montrant avec force une Amérique assez divisée par le racisme et le communautarisme. Le rythme est assez bon avec quelques moments de tension, et des séquences un peu plus décalées et humoristiques. "Blackkklansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan" vaut le détour pour son scénario et pour son message.
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