Derniers Avis : BlacKkKlansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan - Page 8

Un Spike Lee à nouveau excellent, avec pleins de références à la blackploitation. Très agréable et on rit beaucoup.

BlacKkKlansman est le deuxième film que je regarde dans la filmographie de Spike Lee après Malcom X que j'avais adoré avec la performance incroyable de Denzel Washington. Pour ce film ce n'est pas Denzel Washington qui est l'acteur principale mais son fils John David et si les deux performances ne sont pas comparables, tel père tel fils j'ai beaucoup apprécier la performance de John David.

Le film est surtout incroyable pour sa réalisation, j'ai vus en critique ici que Spike Lee n'était pas fou cinématographiquement parlant et je suis vraiment en désaccord. Le début du film avec en projection "Birth In The Nation" rends vraiment bien visuellement puis voir l'envers du décors avec l'orateur qui se trompe dans son discours raciste est assez drôle et intéressant, on sent presque le mec n'a pas conscience qu'il est entrain de faire de la propagande anti noir et anti juive, mais s'attarde plutôt sur sa manière de prononcer et de bien passer à l'écran. En voyant ça je sais pas si c'est volontaire mais je pense par exemple a Hitler qui s’entraîner durant des heures avant de faire un discours, j'y vois la donc une manière de montrer les mécanismes de manipulation et d'influence exercer par certains orateurs pour faire parvenir une idée. Bon c'est avant tout de l'ironie puisque ce qui préocuppe ce mec c'est la manière de s'exprimer comme ci il ne se rendait pas compte des répercussion que peuvent un tel discours, comme si il était qu'une marionnette.

Bon je reviendrais plus tard sur la scène de fin mais juste niveau réalisation le plan finale a juste était pour moi une grosse claque.

Bon qu'est ce qui caractérise ce film et que j'ai bien aimé ? Premièrement c'est un film engagé et pour moi un film avec un tel sujet ce serait juste une grosse erreur et inintéressant si ça ne venait pas d'une personne engagée. Le film n'est pas non plus engagé au point d'en être lassant, on a un film qui je trouve un peu à la manière d'un 3 Billboards traite de sujets difficile avec de l’humour, avec notamment la partie ou Ron est au téléphone avec David Duke. Le film sans mauvais jeux de mot est quand même assez noir, en témoigne la scène de fin qui est assez difficile à regarder.
Le discours sur le fait que la culture est d'une grande importance dans les événements historiques est intéressant et s’emboîte parfaitement avec ce que veut faire Spike Lee de ce film tout simplement. Bon l'ambition de faire changer les choses avec un film a ses limites et je pense qu'il le sait mais tout simplement chaque oeuvre avec un engagement comme celui la laisse des traces et a une certaine importance que ce soit de manière positif ou négatif.

Adam Driver détient pour moi la meilleur performance du film, il m'impressionne de plus en plus, je trouve qu'il a un certain charisme et sait faire ressentir des émotions.

Le montage m'a parus intéressant à deux moments, déjà durant le discours des Black Panther avec donc les têtes du public dissociés du décors et positionné sur un fond noir. Mais aussi le moment ou on alterne entre la diffusion de Birth In The Nation et le discours énoncé par Harry Belafonte vraiment sombre sur un de ses souvenirs étant jeune ou un noir a été lynché en public et ou on lui a coupait les couilles. SYMPATOCHE. Je trouve que vraiment par le montage ses deux scènes gagnent en élévation et créer une certaine tension chez le spectateur, moi ça été le cas en tout cas.
Ce qui restera le plus marquant pour moi c'est la fin du film
spoiler: Quand Ron et Patrice découvre qu'il y a une croix devant leurs appartement positionné en face de leur fenêtre et qui brûle. Donc voilà c'est assez effroyable parce que le personnage on ressent que tout ce qu'il a voulu faire dans le film pour aider sa communauté tout en étant passifs n'a quasiment servis a rien. L'affaire a été étouffer par le chef de police sur ordre du gouvernement et le Ku Klux Klan continue d'exister et a faire du mal. La mise en scène avec les deux personnages qui avancent vers la fenêtre mais sans bouger ni des pieds ni des bras donnent cette impression qu'ils n'ont finalement rien fait , pas avancer, et appuie le fait que les choses aujourd'hui sont encore dans le même état. Aussi sombre conclusion avec le fait que Trump soit passer au pouvoir, la musique est exceptionnelle je trouve et j'avais vraiment l'impression d'être face à un univers fictif, tellement la scène était dramatique avec enchaînements des vidéos à Charleville et le drapeau américain en noir et blanc c'est vraiment très puissant.

On se dit presque que finalement la solution pour faire avancer les choses serait de ne plus être pacifique, bon c'est pas ce qu'appuie Spike Lee mais en tout cas il est clair qu'il faut faire avancer les choses, les consciences. La question : COMMENT ? Mais c'est pas ce que doit répondre le film, seulement marquer les esprits et donc aider à vouloir changer les choses de mon point de vue je vois ça comme ça.

Le film est donc assez intéressant et puis la partie infiltration avec des personnages vraiment loufoques fait rire même si on se dit qu'au finale c'est tout sauf drôle puisque représentatif d'une partie de la population. On ressent de la tension notamment pour le personnage d'Adam Driver à plusieurs moments, nan vraiment malgré peut être quelques longueurs de trop dans le film je vous conseille énormément d'aller le voir. DANS MON TOP 5 DES FILMS DE L’ANNÉE.

BlacKkKlansman n’a de la comédie que l’enrobage et du pamphlet politique que la haine sourde et navrante. Car on ne rit jamais devant ce triste spectacle mis en scène avec un je-m’en-foutisme désarmant, n’ayant pour se tirer d’embarras que la prestation de ses acteurs, elle tout à fait convaincante. La caricature ne fonctionne pas et ne restitue jamais à l’époque traitée son souffle si particulier où âpreté et élans libertaires se mêlaient de façon étroite. Adopter une approche farcesque, non loin de la pochade pure et dure, apparaît comme le contre-sens ultime, la preuve que Spike Lee privilégie bassesses et vulgarités pour aborder les bassesses et les vulgarités des antagonistes représentés. Cet extrémisme a même le défaut de rendre inoffensifs les monstres qu’il dénonce, petits pantins pas futés et que l’on manipule avec une aisance incroyable. La compilation d’images d’archives en guise de clausule achève le ridicule d’une œuvre aussi maladroite que haineuse, récompensée dans les festivals davantage par conformisme idéologique que pour ses qualités intrinsèques. Quand le racisme d’une époque devient prétexte au contre-racisme d’une autre. Une honte.

Les dernières images du film sont chocs, le reste du film quant à lui est malheureusement beaucoup trop partisan et cliché pour être intéressant. La faute n'est pas à la technique ou bien aux acteurs, qui tienne tous plutôt bien leurs rôles, mais malheureusement à la vision très manichéenne du réalisateur, qui nous délivre un film sans nuances qui vident de toute substance un sujet pourtant prometteur.

J'aurais aimé lui mettre 3 étoiles, mais la partisanerie politique qui est faite du sujet me pousse à être très sévère sur ma note.

Un bon Spike Lee, plus grand public que ses précédents. Le duo des acteurs fonctionnent très bien. Parfois la réalité est plus invraisemblable que la fiction...

Tout le film oscille entre film policier sérieux dénonçant les travers sociétaux des eua et film pseudo comique. Ça permet à spike Lee de nous servir des clichés fades en prétextant l'humour et le second degré, sauf que ces mêmes clichés constituent toute la dimension critique du film à l'égard du white supremacism. Finalement on tombe dans de la dénonciation bas étage de Trump, que ce soit par des allusions tout au long du film (ce qui a le mérite de rendre l'histoire de départ encore plus accessoire), ou carrément par des extraits vidéo de l'actualité à la fin du film. Aucune finesse, aucune analyse, on se contente d'une bien-pensance nauséabonde parce que complètement superficielle, se limitant à dénoncer le racisme des rednecks américains sans chercher à les comprendre. En bref quelques scènes assez cocasses, mais tout le scénario n'est qu'un prétexte pour Spike Lee dont le seul but est de feinter l'engagement politique en dénonçant ce que tout le monde peut et a déja dénoncé; le racisme aux états-unis. Film complètement surcôté, qui ne réussit ni dans l'humour, ni dans le policier, ni dans son message politique.

Histoire original, quelques longueurs sauvées par le bon jeu d'acteurs notamment de john David Washington.

En plus d'être vraiment très bon, Blackkklansman est très fort et poignant. Je le recommande bien évidemment.

Excellente comédie douce amère de Spike Lee inspirée d'une histoire vraie sur ses thèmes de prédilection concernant la communauté afro-américaine. John David Washington promet une bonne relève de son prestigieux papa mais c'est vraiment Adam Driver qui est épatant pour parvenir à jouer ce double rôle sans faillir. Beaucoup d'humour grace aux dialogues finement écrits qui fleurtent toujours avec les limites du politiquement correct. Une jolie mise en scène sur la belle musique de Terence Blanchard, comme souvent, Spike Lee fait mouche...

Blackkkklansman permet à Spike Lee de décrocher de multiples récompenses : Oscar , Cannes , Bafta .
Et c'est bien mérité.

Le film est tiré d une histoire vraie d un policier black qui a infiltré le Ku Klux Klan pour le faire tomber et éviter les actes terroristes. Le rôle principal est tenu par le fils de Denzel Washington, déjà acteur fétiche de Spike Lee, excellent dans le rôle du flic.

Ça commence au début par une immersion dans la communauté afro-américaine dans les années 70.
Le réalisateur veut certainement passer des messages .

Puis rapidement on part sur le Ku Klux Klan ou l'organisation comme ils disent .
Le rythme semi lent et la musique funk permet de mettre en place les personnages en leur donnant une dimension réelle.

Un juif et un black forment une équipe improbable de choc pour infiltrer le KKK.

On est au cœur d un des mouvements les plus racistes des États Unis , structurés et déterminés .
Ça donne des frissons quand on pense que ça doit exister et que ça perdure.
La fin du film sert pour une attaque envers Trump et dénature un peu le message du film.

Au final Spike Lee réussit un très bon film entre le thriller et le pamphlet où l'humour est distillée à bon escient.
Un must qui fera date dans la filmographie du réalisateur.

Au sortir du film, que retenir ? Que Spike Lee nous sert certainement un film pour jeunes militants. Qu'à aucun moment, il n'est subtil dans son approche, Que son film divise plus qu'il ne rapproche. Basé sur l'histoire vraie d'un policier noir qui s'engage dans la police au milieu des années 70 et va infiltrer l'organisation locale du Ku Klux Klan. Beau projet, reste à voir comment en faire un bon film. Honnêtement, le trailer m'annonçait une comédie (c'est du moins ainsi que je l'ai interprété), pas de celles qui ne font pas rire mais plutôt une satire. Il n'en est rien, le film se veut on ne peut plus sérieux et traite en parallèle les rassemblements "Black Panthers" et ceux du KKK local. D'un côté les élocutions d'un leader
charismatique et de l'autre une bande de "redneck" qui semblent totalement abrutis dans leur schéma de pensée. Blackkklansman passe de l'un à l'autre sans réelle volonté de provoquer une réflexion sur les événements. Dans cette optique, il eut été préférable de confronter les idées plus que les personnes, d'appréhender la vie d'un policier noir dans une Amérique en pleine mutation plutôt que de bêtement nous confronter aux insultes de collègues à la profonde bêtise affichée à l'écran. Le problème du film réside justement dans la stupidité trop affichée des personnages. Comme si tous étaient de parfaits idiots incapables du moindre raisonnement cérébral. Approche qui aurait tenu dans une satire justement comme on en a vu une kyrielle sur des sujets aussi sérieux. Mais à trop vouloir montrer ce décalage, Lee perd inévitablement un combat (puisque c'est de cela qu'il s'agit tout au long du film) cinématographique. En réalisant un film qui le touche profondément, Spike Lee dresse le portrait d'un Amérique déclinante et ose un parallèle maladroit
(ce n'est pas le sujet du film) avec son Amérique actuelle au risque de tout mélanger. Spike Lee choisit de relater son histoire dans la division et la confrontation mais le fait maladroitement. L'histoire souffre aussi d'un casting bien trop moyen et d'un BO inexistante.

Spike Lee oscille souvent entre un humour décalé et le sérieux du propos. Malgré quelques beaux plans, des acteurs convaincants et un message important à passer, on reste un peu sur notre faim.

Voilà l'exemple-type de l’œuvre qu'il est interdit convenu de ne pas aimer. De par son sujet alertant sur l'existence prégnante d'une menace répondant aux lettres KKK nous nous trouvons dans la difficulté de l'analyser d'un point de vue artistique. Toute convenance mise à part, comment qualifier ce dernier opus de Spike Lee ? Grand film ? Certainement pas. Bon film instructif ? Même pas. Non seulement l'immersion au sein de ces nostalgiques du IIIe Reich se réalise de façon totalement superficielle, mais on regrette aussi toute la peine à retracer à une époque. Nous ne nous plongeons jamais dans le contexte politique et sociale des années 1970, nous contentant d'un jeu du chat et de la souris entre un infiltré dans la plus grande improvisation et une bande de dégénérés dépeints grossièrement. Quand Do the right thing ou Jungle fever validaient leur propos via un savant équilibre dans la dénonciation du racisme, égratignant au passage les blancs comme les noirs, ce nouveau pamphlet appuie trop lourdement pour éviter le ridicule. D'autant que le public se retrouve exclu du trip. En témoigne ces séquences de conversations téléphoniques entre Ron et le grand manitou du KKK, David Duke, hilarantes et jubilatoires pour les collègues policiers tandis que le malaise domine de l'autre côté de l'écran. Même le renvoi final à des événements tragiques de 2017 loupe le coche, car totalement décontextualisé et à seule fin de forcer un parallèle entre l'Amérique « blanche » de Donald Trump et le groupe extrémiste. Aucune astuce de mise en scène pour sauver ce qui se voulait la transposition d'une histoire vraie et se révèle une pâle attaque. Triste de voir Spike Lee peu inspiré au point de se vautrer dans le créneau d'un Michael Moore.

Film résolument anti-Trump sur un sujet toujours d'actualité (surtout aux USA) hyper-sérieux et traité d'une manière parfois trop légère ce qui l'empêche probablement de se classer comme une référence du genre. Malgré ce problème de ton, le film reste très plaisant, les dialogues sont très réussis et les acteurs tous très bons.

Un film déroutant qui surfe sur tous les styles. Du film policier au film politique, de l'horreur mais aussi de l'humour. C'est un véritable pamphlet que nous livre ici Spike Lee. La mise en scène est soignée, la photo superbe et la BO est top! A voir !!