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    BlacKkKlansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan
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    611 critiques spectateurs

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    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2018
    Dans les années 70, Ron Stallworth est le premier afro-américain engagé par la police de Colorado Springs. Aidé par son collègue, Flip Zimmermann, blanc et juif, il infiltre le comité local du Klu Klux Klan.

    Inspiré de faits réels, Blakkklansman affiche un ton étrange. Oscillant entre une série Américaine à la Starky et Hutch et une œuvre pamphlétaire, le film peine à convaincre et à séduire.

    Spike Lee adopte des choix esthétiques, dont une musique souvent malvenue, qui contredisent ses intentions. Si on en croit ses propos tenus en interview, le cinéaste présente un film sérieux dénonçant le racisme en Amérique. Ce n'est pas vraiment ce qui ressort de cet ouvrage fourre-tout au final très anecdotique.
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2018
    Une chose au moins est sûre avec ce ‘’BlaKkKlansman’’ de Spike Lee, c’est qu’il sort pile poil au bon moment. Avec tout ce qui arrive à l’heure actuelle, ce film est bien un film dans l’ère du temps : une œuvre qui dénonce les agissements du Ku Klux Klan et son racisme. Une œuvre qui avec l’arrivée au pouvoir d’un certain président aux USA devient un véritable brûlot politique. C’est certainement son sujet qui a permis au film de remporter le prestigieux Grand Prix au festival de Cannes. Et cela ne surprend guère quand on sait à quel point le festival de Cannes est porté sur la politique (il est donc normal que ‘’BlaKkKlansman’’ soit au palmarès). Pourtant, ‘’BlaKkKlansman’’ est-il vraiment un si grand film que ça ?

    A la fin des années 70, l’inspecteur afro-américain Ron Stallworth (John David Washington) décida d’infiltrer le Ku Klux Klan. Mais si Ron parvient à entourlouper ses membres au téléphone, il comprend vite qu’il a besoin d’aide pour mener sa ‘’croisade’’. Un de ses collègue juif, Flip Zimmerman (Adam Driver) accepte de se faire passer pour Ron et de se rendre aux réunions du Klan. Parallèlement à l’enquête, Ron rencontre Patrice Dumas (Laura Harrier), une leader locale d’un mouvement de défense des noirs.

    A Cannes, il y a un prix qu’aurait mérité ‘’BlackkKlansman’’. Plutôt que le Grand prix, le jury aurait dû lui remettre le prix du scénario car la force du film repose essentiellement sur son scénario. L’histoire est évidemment incroyable et pleine d’ironie mordante : comment un afro-américain et un juif parviennent-ils à se faire un nom au sein de l’Organisation (nom dissimulant le Ku Klux Klan). Face à cette situation quasi-burlesque, Spike Lee décide de faire un film ‘’presque’’ comique (‘’presque’’, Spike Lee ayant paraît-il rétorqué à un journaliste qu’il n’avait nullement fait une comédie). Certes, la noirceur afflue de-ci, de-là (comme dans ce montage parallèle entre la cérémonie d’introduction de Ron dans le Klan et le témoignage d’un vieil homme noir de la mort affreuse de Jesse Washington), mais dans son ensemble le film adopte un rythme digne de la comédie. Les dialogues font souvent mouche : voir la scène où David Duke, très sûr de son fait, explique au téléphone à Ron la manière de reconnaître le langage des noirs. Des scènes de ce genre-là, c’est-à-dire drôles et bien senties, il y en a à la pelle. Il serait inutile d’en faire ici une liste. L’autre réussite du film, c’est la représentation du Ku Klux Klan. L’organisation étant officiellement illégale, ses membres se terrent dans de minables bars, semblent avoir une vie bien rangée. Tout comme les mouvements pour les droits des noirs, ils savent que la bataille est dorénavant politique. c’est ici qu’intervient David Duke, le grand sorcier du Klan : presqu’ un homme comme tout le monde, bien sapé, il porte le combat sur le chemin de la légalité (et donc sur le chemin le plus dangereux pour les adversaires du KKK). Spike Lee ne convoque pas toutes les 5 minutes cagoules, bûchers et croix de feu… et on le remercie tant on aurait été dans le cliché total. Une croix de feu, il n’y en a qu’une seule en fin de film : elle sonne comme un avertissement, comme un signe de survivance du KKK. Car si ce dernier a dû se terrer dans l’ombre pendant un certain temps, politiquement, leurs actions semblent avoir porté leurs fruits, compte tenu de la politique de l’actuel président américain.

    Le film avec ses retours enthousiastes est donc fort bien accueilli. Un sujet puissant qui n’exclut pas, tout de même, des maladresses. Plusieurs fois, Spike Lee dénonce deux films : ‘’Naissance d’une nation’’ (D. W. Griffith, 1915) et ‘’Autant en emporte le vent’’ (Victor Fleming, 1939). Politiquement, la colère de Spike Lee concernant ces deux films est justifiée. En revanche, pour le Cinéma, ces deux films sont des monuments (le film de Griffith est l’une des premières superproductions de l’histoire du cinéma ; son montage était novateur). Et c’est là où, hélas, Spike Lee montre qu’il s’intéresse plus à la politique qu’au cinéma. Car ‘’BlaKkKlansman’’ est en tout point l’extrême opposé des films de Griffith et de Fleming (où de Curtiz, ce dernier aurait pu avoir tourné des scènes d’ ‘’Autant en emporte le vent)’’. Le film de Spike Lee est doté d’un édifiant (et important) message politique, mais au contraire de ‘’Naissance d’une nation’’ et d’ ‘’Autant en emporte le vent’’ n’a rien de bien enthousiasmant en terme de mise en scène. A part se donner l’air cool avec de la bonne musique, ‘’BlacKkKlansman’’ ne propose presque rien visuellement (mis à part le montage parallèle évoqué ci-dessus et ce plan de la rétine d’un des membres du KKK où se reflète une croix en feu). Et c’est sûr ce point que le film est embarrassant. Tu veux répondre à des monuments tels que ‘’Naissance d’une nation’’ et ‘’Autant en emporte le vent’’ ? C’est tout naturel et tu as raison de le faire. Mais dans ce cas, il faut te donner les moyens de ton ambition. Ton film doit être une réponse politique, mais aussi cinématographique. Il faut par conséquent que ton film soit doté d’une ampleur visuelle inoubliable, et pas simplement scénaristique. Qu’est-ce qui a fait que ‘’Naissance d’une nation’’ et ‘’Autant en emporte le vent’’ deviennent des chefs-d’oeuvre du cinéma, tout en étant dotés d’un fond nauséux ? La réponse est : le souffle épique, une dimension titanesque, une impression de renouvellement total… Tout ce que n’a pas ‘’BlacKkKlansman’’ de Spike Lee. Et le fait que le film de Spike Lee ne soit pas une superproduction au budget ronflant n’est pas une excuse : on peut avec trois bouts de ficelle réaliser des plans inouïs, qu’on est pas prêt d’oublier. Dans ‘’BlacKkKlansman’’, à part les acteurs, il n’y a pas grand-chose à regarder (dernière pique envers le film : si Adam Driver s’en tire bien, John David Washington pour compenser son manque de charisme est obligé de cabotiner un max ; Vous cherchez un charisme naturel ? Allez voir le paternel de l’acteur : Denzel Washington ).

    Spike Lee a comme toujours la main un peu lourde. Mais, justement, on aurait aimé que cette main un peu lourde le soit aussi avec la réalisation du film, trop anonyme. En effet, pourquoi faire grand cas de ce film là, quand des centaines d’autres films dénoncent le racisme avec plus de subtilité et de mise en scène ? Rien que ‘’Mississippi Burning’’ d’Alan Parker, est deux fois supérieur à ce ‘’BlacKkKlansman’’ car doté de vrais partis-pris de réalisation. Toutefois, après avoir écrit toutes ces méchancetés, il faut aussi ajouter que l’oeuvre est susceptible de conquérir un large public. Il faut en conclusion aller voir le film, à condition de ne pas être trop regardant sur la pauvreté visuelle du film.
    Julien C.
    Julien C.

    8 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2018
    J’ai jamais autant détesté un film. J’étais à deux doigts de partir avant la moitié du film mais je me suis endormi donc bon .. lol
    Le film au début montre le clan des blacks et des whites avec chacun de leurs propos racistes mais après le réalisateur ( sûrement gros démocrate en puissance ) a basculé tout le film contre le KKK ce qui était ennuyant car il fait passer le clan des blacks pour les gentils. Attention je ne dis pas que le KKK est gentil, loin de là, mais bon la comparaison du KKK avec Trump à la fin, était la goute d’eau de trop ! Je suis dégoûté d’avoir vue ce film et fait monter le nombre d’entrée pour ce film nul et archi nul !
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2018
    Depuis le fabuleux "Inside Man", le réalisateur Spike Lee a traversé une décennie sans réel succès public. Son adaptation d’un livre sur le premier homme noir qui a infiltré le Ku Klux Klan dans les années soixante-dix lui permet de retrouver ce succès indéniablement. Une fois n’est pas coutume, le réalisateur new-yorkais fait bon usage d’un humour féroce dans ce buddy-movie débordant d’énergie. Car il sait que le rire est la meilleure arme pour se moquer des pires ordures. De plus, son film est très chargé de clins d’œil cinéphiles et parfaitement porté par l’interprétation exemplaire de John David Washington et Adam Driver, tous deux excellents dans le double rôle de Ron Stallworth, l’homme noir qui infiltra le KKK. Enfin, la bande son de "BlackKklansman" est simplement exceptionnelle. Comme toujours son complice Terence Blanchard est aux commandes pour un thème lancinant et envoutant. Pour autant et malgré cet humour parfois excessif et souvent caricatural, Spike Lee sait faire surgir l’émotion puis faire naitre l’inquiétude chez le spectateur en nous ramenant à une actualité tragique. Une réussite incontestable donc.
    Ip Man S
    Ip Man S

    7 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2018
    Le film est plutôt agréable mais il y’a trop de longueurs... parler d’un chef d œuvre est totalement exagéré. Il s’agit simplement d’un film plus proche du documentaire que de la comédie. Le sujet est profond mais traité beaucoup trop en longueur... 2:15...my God! Trop long !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2018
    Très belle surprise que ce film choisi un peu au hasard devant une salle Gaumont. Spike Lee a su mettre en lumière un biopic alliant humour, suspens dans un polar vintage servi par un casting efficace. Le message anti Trump du cinéaste fait mouche. Merci...
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2018
    Un pamphlet brûlant traité avec grande intelligence, sous le ton d'un humour corrosif, et qui rabaisse les beaufs à leurs instincts les plus primaires... Remarquable et quelle B.O !
    Nyns
    Nyns

    214 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2018
    La tendance est amorcée, elle fonctionne et continue d'inspirer. À vrai dire quand on voit ce qu'il se passait aux États-Unis il a moins d'un demi siècle, on comprend bien pourquoi cette ségrégation fait encore couler beaucoup d'encre... Et Spike Lee le rappelle subtilement. Il se veut volontairement dur dans ces propos même si son personnage est modéré et plutôt Lutherien que Malcomien, il n'en demeure pas moins que l'on a au moins le sentiment de parler d'une époque révolue. Que nenni, l'héritage de l'Amérique raciste est tristement toujours là, il le rappelle de façon certes bien peu subtile, mais réaliste, à la fin. D'emblée la sauce prend car n'ayant jamais entendu parlé de cette histoire, on ne peut qu'être intrigué par cet afro-américain s'implantant bien comme il faut dans la secte la plus revendicatrice et violente de l'Amérique blanche, le KKK. Le rythme est soutenu, ponctué de moments dramatiques et d'autres comiques. Côté casting je ne suis pas fan d'Adam Drider, et le petit nouveau John David Washington ne m'a pas non plus comblé dans son jeu que j'ai trouvé un peu facile. Laura Harrier en symbole de la lutte Black Panther est beaucoup plus intense naturellement. Pas inoubliable, Spike Lee raconte de façon attrayante cette aventure un peu exceptionnelle qui a bien mérité son biopic. Pas un grand film pour autant, d'ailleurs je trouve l'intro bof bof. Inutile non ? Là où le film est sympa, c'est dans sa mise en scène, les plans ont une utilité à chaque fois. L'alternance entre le black power et le KKK au travers de naissance d'une nation à la fin est très bien mené. Pour finir, je dirais pas dingue mais à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 août 2018
    très beau film traitant du racisme, parfois un peu technique mais magnifiquement réalisé étant inspiré d'une histoire vrai.
    Attention à la fin du film, des images peuvent être choquantes pour les plus jeunes (Charlottesville)
    didine91380
    didine91380

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2018
    Ce film nous rappelle la triste réalité avec humour et fait un lien aveces événements récents. Du grand Spike Lee. A aller voir absolument, on rigole et on en apprend plus sur l'histoire du KKK.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2018
    Une claque !
    Jeux d’acteurs au top
    Rires, larmes...
    Mon film de l’année
    Le public de la salle était emballé
    Koalahama
    Koalahama

    7 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2018
    Drôle et intelligent à la fois. Je regrette son côté très manichéen... La fin tire trop sur l'émotion et tant de details n'était peut être pas utile.
    Anoikis
    Anoikis

    28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2018
    Blackkklansman est un film excellent ! Inspiré d'une histoire vraie, ce film relate avec justesse l'histoire du Ku Klux Klan et de cette infiltration aussi surréelle qu'incroyable. Spike Lee en maître d'orchestre nous offre un film exceptionnel et nous délivre un message fort : ces discriminations anti-black, bien que 40 ans plus tard, existent toujours, et l'histoire semble recommencer sans cesse. Je connaissais peu ce mouvement, les black panthers, et tous les enjeux, et j'en suis sorti bouleversé par cette tragique réalité. Et heureusement, il ressort un message général de paix avec son prochain, qui, je l'espère, sera le futur de l'humanité !
    Jean-Pierre G.
    Jean-Pierre G.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2018
    Un film ultra pédagogique où on répète jusqu'à plus soif que les racistes sont très racistes et c'est mal.
    Merci, on savait déjà.
    Et aussi que Trump n'est pas très gentil non plus.
    On savait aussi.
    Où a donc disparu la richesse et l'ambiguïté envoûtante de Do the right Thing?
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2018
    Je peux me tromper mais j'ai l'impression que depuis Inside Man peu de films de Spike Lee ont été distribués en France, j'ai juste le souvenir du remake d'Oldboy qui souffrait... ben d'être un remake d'Oldboy... En tous cas c'est une bonne chose que Blackkklansman arrive jusque chez nous, puisque c'est vraiment pas mal du tout.

    Plus je vois de films de Spike Lee plus je me suis qu'en dépit de ses idées politiques qui sont ce qu'elles sont, le gars est surtout un sacré metteur en scène. Il s'amuse ici avec le montage, les effets de style. J'apprécie particulièrement son gimmick de montage qui consiste à revenir une seconde en arrière lorsqu'il change d'angle de vue afin qu'on revoit la même scène sous un autre angle lui donnant plus d'importance.

    Bien rythmé, le film arrive à alterner les moments plus comiques avec des éléments plus dramatiques, ce qui permet de tenir en haleine le spectateur alors qu'en réalité dans leur enquête il ne se passe pas grand chose. Je ne sais pas si c'est pareil dans la véritable histoire, mais d'après les infos que j'ai pu glaner le héros avait un rôle beaucoup plus important alors que là il fait jeu égal quasiment avec Adam Driver (qui se révèle vraiment bon), ce qui permet d'alterner les scènes au téléphone avec John David Washington et celles où Adam Driver se rend en personne au KKK. S'attarder sur le personnage, juif, d'Adam Driver permet de cibler autant le racisme que l'antisémitisme et montre bien que son personnage qui n'est pas particulièrement pratiquant à force de fréquenter des gens antisémites se retrouve obligé en réaction à se « communautariser », à questionner son identité juive et à vouloir plus l'affirmer. En gros le discours du KKK est contre productif puisqu'en prenant pour cible les noirs, les juifs, il leur renie leur statut d'Américain et donc créé un mouvement contre eux en parallèle.

    D'ailleurs c'est très bien montré dans une séquence où les Black Power se réunissent en même temps que les White Power, les noirs écoutent un témoignage, tandis que les KKK regardent naissance d'une nation, un film qui a causé le malheur des noirs à l'époque. En gros le racisme engendre la résistance noire.

    Cependant j'avoue que le début m'a laissé un peu perplexe, on ouvre avec une scène avec Alec Baldwin que l'on ne reverra plus plus tard dans le film, qui enchaîne les discours racistes devant des images de Naissance d'une Nation. Je ne sais pas trop ce que cherchais à faire Spike Lee. Après c'est assez drôle puisque le personnage a du mal à débiter son texte et esthétiquement c'est réussi avec le film qui s'imprime sur le visage grimé de Baldwin. Peut-être était-ce juste une manière de montrer le type de discours qui est dit au KKK afin que le spectateur se rende compte de leur ridicule... enfin je ne sais pas...
    Reste que la séquence est drôle, mais son but m'échappe.

    Idem pour la fin où Spike Lee joue avec des symboles que je ne maîtrise pas forcément, comme le drapeau ricain renversé que je suppose signifier sa désapprobation de la politique de Trump (comme ça pouvait être le cas avec Obama où certains types qui le détestaient retournaient leur drapeau).
    Mais surtout le problème de la fin c'est qu'elle n'est pas subtile pour un sous. Durant tout le film Lee s'attarde sur son personnage de policier noir plutôt modéré, qui désire à la fois aider les noirs, mais également être américain, là où son amie, elle veut assumer pleinement son côté noir et renier l'Amérique qu'elle estime être raciste.

    En réalité l'intelligence de Spike Lee est d'avoir pris un personnage plus modéré que lui ce qui permet au spectateur de s'identifier et de l’apprécier. Mais cette fin qui vise Trump particulièrement au travers des événements de Charlotteville fait perdre au film son côté modéré pour finalement en faire un brûlot anti-Trump et plaçant le film plus du côté de Patrice, l'amie du héros, militante pour les droits de noirs, montrant que l'Amérique est raciste par essence. Le fait de parler et de montrer plusieurs fois des morceaux de Naissance d'une nation va dans ce sens vu que le film montre la naissance de l'Amérique sur des actes racistes.

    J'avoue ne pas adhérer à ce discours, mais cependant difficile de bouder son plaisir.
    Notons par ailleurs que ici les membres du KKK sont quasiment tous caricaturaux, ce qui est assez drôle, mais qu'un, Walter, celui qui est à la tête de la division régionale est assez modéré finalement et semble normal. Ce qui montre à la fois que n'importe qui peut être raciste, mais surtout ça évite de les faire tous passer pour des attardés finis, le rendant plus humain et donc plus ambigüe.
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