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ned123
156 abonnés
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4,0
Publiée le 22 décembre 2021
J'ai vu un film... qui est une sacrée histoire vraie d'un policier noir qui infiltre, par hasard, le KKK, avec l'aide de son collègue, un policier juif... ça semble être une histoire drôle, et pourtant, on a quelques moments de tensions qui montent crescendo... ça démarre comme une comédie, légère, même si le sujet de la ségrégation aux Etats-Unis, dans les années, 60, est posée, avec un White power bête et revendicatif... Et petit-à-petit, ce qui semble être une comédie avec des moments clairement tordant se tourne vers les codes du thrillers politique qui porte une réflexion forte de ce qui sépare les gens (leurs couleurs de peau, leur histoire, leur ressenti...) plutôt que de ce qui pourrait les rapprocher... La fin n'est pas particulièrement réussie, et c'est dommage car on est carrément du côté de la farce... Par contre, la conclusion du film est glaçante, car la dénonciation des groupuscules néonazis, des suprémacistes blancs et autres KKKmen est là... Comme une verrue au coeur d'un pays démocratique... et la charge contre Trump est forte, appuyée par des images d'archives qui font froid dans le dos...
Commençons par le scénario, il tient la route sans être transcendant, il ne révolutionne pas le genre (agent infiltré). J'ai pas trop compris pourquoi prendre le risque de garder la voix de Ron par téléphone et Philip sur le terrain. Au risque de compromettre la mission (voix très différentes) D'ailleurs son interlocuteur y fait une brève allusion, un moment donné dans le film. Ron lui donne une excuse bidon, qui suffit à les berner tout le long du film. Le rythme est assez lent, il ne se passe pas grand chose... Les personnages du kkk sont de vrais caricatures. Il est compliqué de savoir si le réalisateur veut rendre le film sérieux ou non. La moyenne suffit pour moi !
"Blackkklansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan" de Spike Lee retrace l'histoire de Ron Stallworth et comment cet officier Noir a réussi à infiltrer le groupe extrémiste. Evidemment, ce n'est pas vraiment lui qui a infiltré le Klan mais son collaborateur Flip Zimmerman, incarné par Adam Driver. John David Washington est assez moyen dans le rôle principal, interprétant un personnage finalement assez peu attachant. Pour le reste, le film est très bien mis en scène par Lee, montrant avec force une Amérique assez divisée par le racisme et le communautarisme. Le rythme est assez bon avec quelques moments de tension, et des séquences un peu plus décalées et humoristiques. "Blackkklansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan" vaut le détour pour son scénario et pour son message.
B.O 1 305 781 Spike Lee nous livre un film dont il a le secret...l'histoire vrai d'un flic noir qui infiltre (enfin par son collègue blanc!) le KKK (des sous humaine quoi). Alors malgré le ton et le sujet sérieux il y a tout de même de l'humour qui décontracte quand même car tout le long voir ces grosses m....déblatérer leur immondices j'avais juste envie de les flinguer. Après il y a cette tension de peur de les voir ce faire démasquer qui joue aussi, les acteurs sont juste au top et à la fin les scènes tirés de la réalité font froid dans le dos...c'est ici dans ces regroupements de ces m...(oui compris que je partage pas leur idée!lol) ben une ptite bombinette et pouf des centaines et plus en moins... NOTE: 8/10
Basé sur une histoire (malheureusement) vraie. Ron, policier black et son collègue juif ("Ron" aussi en infiltration) intègrent simultanément les 2 mouvements extrémistes de l'époque (KKK vs Black Power). L'angle est intéressant pour un film puisqu'il permet de montrer les 2 côtés dans une même histoire.
J'ai du mal avec les films de Spike Lee et malheureusement celui-ci ne déroge pas à la règle
C'est vrai l'idée de ce film est plutôt originale et cocasse. Les acteurs sont dans l'ensemble convaincants
Oui mais voilà , malgré la gravité des faits , l'humour pourtant présent qui amène un regard différent sur le racisme et fait en sorte de dédramatiser la chose , impossible de rentrer dans ce film
J'avais l'impression d'être ailleurs , de ne pas être touché par les protagonistes , être complètement extérieur au film et au propos
Il y a des bonnes idées de réalisation mais je sais pas impossible d'adhérer au délire , c'est souvent gros , pataud , manichéen à outrance et surtout le film en devient vite long , très long.
Pour finir je n'ai pas apprécier ce long métrage de Lee malgré des qualités certaines
Je me sens un peu coupable de ne pas avoir aimé ce film . Bien que tout soit réuni pour que j apprécie je suis tombé dans un profond ennui. J en avais sans doute trop entendu mais c est pour moi du sous Tarantino mal exploité. Bien sûr le scénario est solide et fait froid dans le dos c est indiscutable mais la réalisation de Spike Lee frise la figure de style non nécessaire. Le rythme est trop découpé et les comédiens sont pas tous très bons . Désolé encore de ne pas me ranger aux côtés de ceux qui en parle comme un film important.
Je ressent toujours cette impression patriotique contre le racisme de Spike Lee dans chacun de ses films où l'esprit Malcolm X qui plane toujours dans son air. Même si l'humour est bien présent, surtout sur les dialogues, le sujet est, lui, dramatique. C'est ça qui fait sa force, passé de la légèreté sur la lourdeur de l'ambiance. Adam Driver, que je connais que par kylo Ren, arrive à faire l'ouvrier, sans problème. John David Washington, fait souligner le combat qu'il livre. Très bonne reconstitution de l'Amérique des années 70. Je retrouve, Ryan Eggold, de Blacklist, toujours très convaincant. Une très bonne bande. Un finale qui donne des frissons avec ce mini documentaire. Un film au message fort toujours d'actualité !
Une réussite , pour film qui s’inspire très fortement de différents faits historiques sur la cause des noirs aux USA, pour monter un scénario tout fait intéressant. Années 70's très bien reconstituée. Le film n'est pas didactique et la vision de Spike Lee, mesurée mais militant , arrive à prendre de la hauteur. Pas de manichéisme , pour un film nous tient en haleine comme un polar . Très bon jeu d'acteurs.
Un excellent film qui ne plaira certainement pas aux affreux d'extrême droite, mais c'est normal puisqu'il parle d'un policier noir infiltré dans le KKK aux détours des années 1960. Un épisode de la guerre qui sévit aux Etats-Unis depuis l'arrivée des premiers noirs. Ce film fait donc réfléchir parce qu'il met en avant des événements encore présents, propulsés par une montée de haine qu'il faudrait arriver à surmonter un jour. On est surpris de voir comment les tolérances sont si réduites, comment le dialogue reste impossible pour bien des gens, et cette réflexion se prolonge sur toutes les couleurs et toutes les cultures. La Terre mérite-t-elle ça ? Bande son de Terence Blanchard, excusez du peu, le frère Buscemi (on croirait voir Steve lui-même), et Adam Driver, excellent. La musique accroche dès le début.
Un film coup de poing dirigé avec une certaine maestria. En effet, là où on aurait pu s'attendre de la part de Spike Lee à un film limite caricatural entre les bons noirs et les méchants blancs, BLACKKKLANSMAN s'avère particulièrement attentionné pour montrer que toute forme de propagande peut s'avérer nauséabonde (le pouvoir aux blancs v. le pouvoir aux noirs : simple mais efficace). La fin laisse toutefois un goût étrange en recentrant le message sur le présent dans une dénonciation des actes de l'administration Trump. Cela en résulte un film qui passera le temps moins facilement peut être même si, malheureusement, le monde, surtout les USA dans le cas présent, n'ont pas fini avec le problème entre les hommes de différentes couleurs
Les productions historiques contemporaines semblent avoir définitivement décidé de célébrer les héros oubliés plutôt que les figures historiques établies, tel ce combattant de l’ombre que fut Gareth Jones, un journaliste gallois qui découvrit le premier la réalité de l’Holodomor, la grande famine ukrainienne des années 30 qui fit plusieurs millions de victimes et fut causée par un mélange d’incompétence et d’opportunisme cynique de la part du régime soviétique, désireux de briser les reins de la société ukrainienne. En dépit de la gravité du sujet, ‘L’ombre de Staline’ demeure une production historique assez scolaire, légèrement romancée, et dont la seul spécificité est de voir ses couleurs passer au noir et blanc lorsque Jones traverse l’Ukraine, terre désertée peuplée d’ombre fuyantes et de paysans silencieux et faméliques. Si en apprendre un peu plus sur un événement historique longtemps relégué aux marges de la mémoire collective européenne n’est jamais à négliger, ‘Dans l’ombre de Staline’ présente surtout de l’intérêt en ce qui concerne les intentions qu’on peut lui prêter en 2020. Si les recherches historiques sur l’Holodomor ont réellement débuté avec la chute de l’URSS, on peut trouver singulier qu’il ait fallu plus d’un quart de siècle pour qu’une grosse production l’aborde frontalement...et qu’il s’agisse justement d’une co-production entre la Pologne, la Grande-Bretagne et l’Ukraine, trois pays qui entretiennent les plus mauvaises relations possibles avec la Russie. D’autre part, si le scénario relate évidemment le danger encouru par Jones lorsque les Soviétiques mirent la main sur lui après sa petite escapade, il s’attarde aussi sur l’aveuglement des pays occidentaux sur la véritable nature du régime communiste : lorsque Jones commence à raconter ce qu’il a vu et devient source de gêne pour un gouvernement soucieux de conserver de bonnes relations avec l’Union soviétique, la manière dont ses affirmations seront ridiculisées et sa carrière brisée par d’autres journalistes, parfaitement conscients de la situation réelle, laisse songeur. Critique d’une presse aux ordres ou d’une impossible objectivité ? On prendra le temps d’y réfléchir, et c’est déjà quelque chose.
Enfin un Spike Lee que j'ai aimé ! Je n'ai pas vu tous ses films, mais à chaque fois que j'en voyais un je me disais bof ou même bof bof... et là c'était bien du début à la fin. L'histoire est excellente et aborde le sujet du racisme et du KKK sur un ton bien plus léger que celui des films qui traitent des sujets similaires, c'est assez surprenant, on est à la limite de la comédie (mais la fin faite d'images réelles et récentes nous rappelle tout le sérieux du sujet). En plus la réalisation est impeccable, alors oui Spike Lee peut faire des films qui me plaisent.
J’ai aimé la plongée dans les années 70 : les décors, les costumes et surtout les façons de faire dans cet état du sud des Etats-Unis que je ne pensais pas si raciste. J’ai aimé les références aux films et les incrustations des affiches. Des personnages certes caricaturaux mais crédibles et bien campés. J’ai aimé l’humour au milieu de toute cette haine. Mais certains passages mettent mal à l'aise. Un film qui parle de pouvoir, souvent invoqué, jamais exercé, comme une incantation vaine, ou hors de portée. Le monde est plus que blanc et noir.