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Un visiteur
2,0
Publiée le 15 septembre 2018
divertissant sans plus. le film n'est pas a la hauteur des enjeux. on s'attend toujours à une montée de tension qui n'arrive pas. beaucoup de bruit pour pas grand chose.
Ce film vaut la peine d'être vu rien que pour la fin! Le film commence doucement et franchement dans la salle je craignais le pire. En effet, je trouvais le film assez lent et pas forcement fun. Mais plus le film avançait plus il était violent, drôle et les situations devenaient très intéressantes. Dès que les protagonistes se mettent dans des situations compliqués, le film devient vraiment excellent! Les acteurs n'en font jamais trop et dans un film aussi important que celui-ci c'est très bien. Pour moi dans cette salle j'ai vu plus qu'un film, j'ai surtout vu une expérience du racisme! Et c'est surtout la fin qui mettra un terme avec ce feu d'artifice. Jamais, au bien jamais, après une séance de cinéma je n'avais entendu un tel silence, pour vous expliquer la violence de la fin! Bref, allez le voir, ce n'est pas un conseil mais un devoir.
un peu déçu. j'ai pas trop aimé le mélange comique dramatique. pas très réaliste, pas très drôle. Donc je me suis limite ennuyé. J'avais hâte que cela se termine.
Spike Lee fait là un excellent film. Si tous les faits sont réels - et a priori ce l'est - le scénario est stupéfiant. Filmer le Klan de cette manière ne leur a pas plu. C'est certain. Mais le parallèle avec les mouvements noirs est très intéressant. Un parallèle parfois troublant … voire inquiétant. Film excellent, remarquablement bien joué, bien tourné, bien accompagné en musique, décors au top …. A voir
Spike Lee délivre sa propre ode anti-trump et anti-racisme avec un grand talent qui rappelle celui de ses plus grandes œuvres. BlacKkKklansman raconte l'histoire vraie d'un policier noir ayant réussi à infiltré le Ku Klux Klan. Dès le début, le film nous plonge dans son ambiance particulière, sombre et parfois terriblement humoristique. On accroche directement à l'histoire pour ne jamais la lâcher. Le scénario est écrit avec brio, prenant le soin de détailler chaque personnage, même si tous les choix faits ne sont pas forcément les meilleurs, mais surtout distillant par touches subtiles ou directes des parallèles inquiétants quant au racisme ambiant des Etats-Unis et dans le monde. Le long-métrage créé d'ailleurs une ambiance de fin étrange en présentant une scène très drôle pour ensuite faire une présentation de Charlotesville qui met toute la salle sous tension incapable de respirer. John David Washington et Adam Driver sont impeccables dans leurs partitions, un jeu tout en subtilité demandant de changer de nombreuses fois de personnalités. Cependant, il ne faut pas passer outre les seconds rôles incroyables que sont Topher Grace, Laura Harrier, Jasper Pääkkönen. Néanmoins, l'acteur le plus transcendant est surement Ryan Eggold absolument terrifiant, incarnant jusqu'au bout des ongles ce leader de la cellule du KKK. La reconstruction de l'Amérique des années 80 est vraiment faite avec attention, chaque détail nous replonge dans l'ambiance si caractéristique de cette période des Etats-Unis. La composition de Terence Blanchard est magnifique, nous emmenant toujours plus loin dans son histoire, nous faisant ressentir de nombreuses émotions à chaque instant sans jamais virer dans le pathos. La réalisation de Spike Lee est parfaite, jamais trop en douceur, cherchant toujours à faire vivre son spectateur. Le réalisateur nous fait revivre ses plus belles heures de cinéma et nous offre une belle leçon via ce nouveau film. Justement primé à Cannes, BlacKkKlansman s'intègre parfaitement dans l'ère du temps et nous offre une belle leçon d'histoire nous emmenant plus subtilement que Detroit explorer les rivalités raciales des Etats-Unis et du monde.
Un scénario, une mise en scene et un casting au top ! Avec son nouveau film " BlackKlansMan", Spike Lee retrace parfaitement par cette histoire-vraie la triste période de ségrégation aux Etats-Unis, mais ce veut aussi dénoncer les mouvements extremistes toujours présents aux USA.
Au début j’étais très septique par rapport à la bande annonce, j’avais peur que ça soit avec un humour à deux balles, et finalement j’ai été agréablement surprise sans parler de la fin qui laisse beaucoup à réfléchir et qui met un peu mal à l’aise, car malheureusement c’est la réalité.
Excellent film de Spike Lee, basé sur des faits réels. Une fois de plus nous touchons du doigts le racisme de toute une partie de l'Amérique. Excellents acteurs, notamment Adam Driver dans le rôle d'un flic qui, au détour de cette enquête, prend conscience de la réalité sa judéité. C'est à voir...
Je l'ai trouvé bien, mais sans plus, l'histoire est pas mal mais longuette, plus court aurait fait l'affaire, quelques approximation au niveau de certains détails de l'histoire, mais quelques passages jouissif , spoiler: avec la mort de Felix et Ivanhoe , j'adore Spike Lee, mais la ce n’était pas tellement a sa hauteur.
Mine de rien, cela faisait douze ans que je n'avais pas vu de film de Spike Lee au cinéma. Ba oui, à première vue rien de particulièrement immanquable depuis, jusqu'à ce « BlacKkKlansman », inspiré, comme on dit, d'une incroyable histoire vraie. Si vous avez vu la bande-annonce, il ne devrait pas y avoir énormément de surprises : on voit en partie ce que l'on s'attend à voir. Mais on en voit aussi un peu plus et c'est là que l'œuvre est assez réussie. D'abord, c'est très pro : Spike Lee maîtrise, avec un vrai sens de l'image et beaucoup d'efficacité, à l'image d'un montage assez exemplaire. Décors, costumes, musique, atmosphère très 70's : c'est vraiment du bon boulot et permet une réelle immersion dans le récit, notamment à l'intérieur du Klan, où se trouve quasiment toutes les meilleures scènes. Ensuite, si l'on pouvait être inquiet du manichéisme dont allait faire preuve le réalisateur, on est plutôt rassuré. Je ne vais pas vous mentir non plus : ça n'est pas très subtil, mais au moins y a t-il un minimum de recul, montrant des Black Panthers parfois sans nuances et capables de tenir un discours plus que limite : le militant Lee s'est assagi et on ne peut que s'en féliciter. Même à l'intérieur du Klu Klux Klan, bien que d'une intelligence souvent fort limitée, certains apparaissent presque bons gars, à l'image du chef de la section, interprété par l'excellent Ryan Eggold. Le casting donne, d'ailleurs, dans l'ensemble belle satisfaction : John David Washington succède avec une belle présence à son papa Denzel, malgré son légendaire manque d'expressivité Adam Driver n'est pas mal non plus et Topher Grace interprète avec une certaine subtilité David Duke, l'un des leaders suprémacistes de l'époque. Il y a bien quelques longueurs, lourdeurs (notamment « l'avènement » des membres du KKK raconté en alternance avec le récit atroce des violences faites aux noirs encore peu de temps auparavant), Spike Lee prenant un malin plaisir à faire le lien avec ce qui se passe sous la présidence Trump, mais il y a du panache, de l'humour et surtout un vrai sens de la mise en scène pour que l'on prenne plaisir à suivre ce récit assez dingue : comme quoi, c'est parfois vrai que les meilleures histoires sont celles ayant réellement existé.
Pour la rentrée scolaire, je m’étais fixé un objectif, celui de retourner dans les salles obscures au moins une fois par semaine. Avec l’arrivée de mon fils, c’est devenu un peu compliqué d’aller au cinéma autant que je le souhaite mais maintenant qu’il a un an, je pense que cet objectif est jouable. Pour inaugurer le bal, mon choix s’est porté sur « Blackkklansman – J’ai infiltré le Ku Klux Klan ». La séance collait à mon planning, j’en avais eu de bons échos et son sujet faisait que j’étais très curieux de voir le résultat donc tout était fait pour que je passe un bon moment.
Je ne connais pas spécialement le cinéma de Spike Lee mais ce long métrage m’a en tout cas beaucoup plu. Plongeant en plein cœur des années 70, on assiste à cette guerre raciale avec autant d’étonnement sur cette infiltration que d’écœurement sur le racisme en général. Faisant tragiquement échos à notre société actuelle comme ci rien n’avait beaucoup changé en 40 ans, le film ne nous laisse pas indifférent et nous interroge sur la bêtise humaine. Peu importe le côté où il se trouve (anti-noirs, anti-blancs, anti-juifs…), le racisme se voit mis à découvert avec ses contradictions et ses fausses excuses appelant à la violence. Au milieu de tout ça, on retrouve le personnage de Ron Stallworth qui fera un peu bouger les choses à sa façon avec son travail et sa détermination. Tragique dans sa façon de viser juste et dramatique sur ce que cela nous dit de la nature humaine qui n’hésite pas à se trouver des excuses (religieuses ou autres), le scénario a la bonne idée de glisser quelques touches d’humour qui apporte un peu de fraîcheur et nous empêche d’étouffer dans toute cette tension.
Fils de Denzel Washington (ça n’apporte rien à mon avis mais ça me fait plaisir d’apprendre des choses), c’est la première fois que je voyais à l’écran l’acteur John David Washington (L’Inspecteur Ron Stallworth). Je l’ai trouvé parfait dans son rôle. Charismatique tout en mettant de la naïveté et de l’innocence dans son combat, on a tout de suite de l’empathie à son égard. Son duo avec Adam Driver (Flip Zimmerman) est excellent, ce dernier n’hésitant pas une nouvelle fois à nous prouver qu’il fait parti des meilleurs acteurs de sa génération. Le reste de la distribution est également efficace. Topher Grace (David Duke) est saisissant dans son interprétation tandis que Laura Harrier (Patrice Dumas) incarne de très belle façon son rôle de militante combative même si on n’échappe pas à quelques stéréotypes. Ryan Eggold (Walter Breachway) montre un visage intéressant de son personnage et du danger que l’aseptisation d’une image peut représenter.Quand à Jasper Pääkkönen (Félix Kendrickson), il est plus dans la caricature (et je ne parle même pas du personnage de sa femme) mais cela fonctionne bien malgré tout. Parfois, les traits sont un peu grossiers chez certains personnages mais dans l’ensemble de toute façon, cela reste réussi.
De Spike Lee, je n’avais vu à ce jour que « She hate me » qui m’a laissé un souvenir tellement magnifique que je me souviens juste m’être ennuyé durant ma séance (je serais bien incapable d’en parler aujourd’hui). Fort heureusement pour moi, ici c’est différent. Je ne sais pas si je me souviendrais de tout dans le temps mais mon ressenti à la sortie de mon cinéma est bien meilleur. J’ai trouvé que la mise en scène du réalisateur était rythmé et forte. Il exploite très bien les années 70 à travers ses décors et ses costumes tout en jouant bien avec la musique composée par Terrence Blanchard sans pour autant trop alourdir son récit. Certains plans sont très fort et cela reste plaisant à regarder même si je trouve le long métrage par moment un poil trop bavard. Les images de fin qui donne encore plus de force à son sujet sont également une très bonne idée. On n’est pas dans le voyeurisme gratuit mais on ne peut pas rester indifférent. Spike Lee réussit à nous montrer que la guerre est toujours présente, qu’il ne faut pas la banaliser et qu’il est important de combattre le racisme sous toutes ses formes.
« Blackkklansman – J’ai infiltré le Ku Klux Klan » est un film intéressant qui vaut indéniablement le coup d’œil. Sur le fond et sur la forme, il n’est pas novateur. Spike Lee diffuse un message prévisible et connu mais cela reste un message qu’il est quand même important de faire passer. Porté par un John David Washington excellent et un Adam Driver tout aussi bon, je ne regrette vraiment pas mon visionnage en tout cas. Le film est parfois un peu trop propre sur lui, un peu trop prévisible et joue parfois un peu trop avec les codes du genre mais il n’en demeure pas moins un vrai coup de poing à découvrir.
Film chiant, monotone, bande son mou malgré un thème violent et censé être stimulant.. Le casting est bien mais la réalisation est affreuse.. Je n'ai ressenti ni stress, ni empathie, ni colère, ni rien du tout.. Film à gros potentiel gâché par son avarie en émotion et sensations.. Superbe bande d'annonces en revanche ! Si vous voulez un film sur le thème de la suprématie blanche et le racisme je vous invite à regarder "American X history" "Imperium" "Twelve years a slave".. Là vous allez ressentir quelque chose je vous le garantis.
C'es un film intense et léger à la fois. Une caricature subtile de chaque personnage qui donne une histoire captivante et très bien synchronisée entre la partie lutte contre la ségrégation assez agressive, et de l'autre l'idéologie criminelle du KKK. C'est une histoire terrifiante abordée de façon très distrayante mais à la fin du film la dure réalité sans artifice replonge le spectateur dans la gravité du sujet. Très bon moment.
Filmé comme à l’époque des grands cinéastes vivants en 1978, c’est le plus beau film jusqu’à présent de Spike Lee, il y a mis tout son coeur et son talent. Passionnant et stressant de bout en bout, Spike Lee à réussit à dégager une extrême violence sans jamais tomber dans le racolage et la facilité qui consiste à la montrer. Il n’y aura aucun mort dans le film : une véritable rareté pour un tel sujet. En dehors de l’infiltration de ‘’l’organisation’’ quasiment historique car autobiographique, Lee ajoute une autre histoire fictive mais romantique qui augmente le plaisir des spectateurs avant tout cinéphiles. L’immense mérite de ce grand film est de renvoyer dos à dos les deux groupes extrémistes. Le racisme est une excuse ou un prétexte pour ne pas corriger les défauts naturels des hommes. C’est une sorte d’addiction qui ne lâche pas facilement prise, elle peut toucher tout le monde à n’importe quel âge, se guérit par des grâces (l’amour dans le film) et se prévient par le développement de l’intelligence, des connaissances et de l’éducation. J’ai rarement vu un film aussi utile pour le bien de tous ceux qui cherchent à comprendre les diverses manipulations subies ou infligées. Nous sommes tous concernés.