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Punisher.223
7 abonnés
68 critiques
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2,5
Publiée le 16 septembre 2018
Le scénario est prometteur : un flic noir infiltre le Ku Klux Klan par téléphone, puis appelle à l’aide un collègue qui sera sa doublure physique. John David Washington, la voix, est aussi bon que le laisse présager la bande-annonce, même si sa prestation est plus théâtrale que cinématographique. Adam Driver est la partie physique. Je l’avais trouvé passable en Kilo Ren dans Star-Wars, mais là, il est la bonne révélation de ce casting. Je termine avec Laura Harrier qui semble réellement sortie des années 70. Côté Klan, Ryan Eggold est moins impressionnant que dans la série « The Blacklist » et le vrai badass du Klan est Jasper Pääkkönen – Felix – déjà vu en viking, incarne un inquiétant psychopathe. Les problèmes de ce film sont nombreux. Le début est beaucoup trop long, entraînant une durée totale de 2h16. Le film manque d’émotion à l’exception de deux moments : la description du lynchage d’un Noir par Harry Belafonte, magnifique du haut de ses 91 ans, et après la fin, quatre extraits de reportages de 2017 dont celui de la voiture qui fonce sur la foule à Charlottesville. Au final, j’ai passé plus de deux heures à ne pas savoir ce que je voyais : une comédie comme le laisse penser la bande-annonce? Le nouveau Starsky et Hutch? Un docu-reportage façon Mickael Moore, poignant mais déjà vu sur YouTube… Bref, ce film se laisse regarder, mais sur le sujet des violences policières aux Etats-Unis dans les années 70, je conseille plutôt de voir l’excellent « Detroit » de Katerine Bigelow.
Très bon film, un sujet sérieux traité sur un ton léger, pour ne pas dire badin, comme Quentin Tarantino aurait pu le faire (même si la fin nous ramène brutalement à la réalité et nous montre bien que son film n'était pas une comédie). L'oeuvre de Spike Lee a le mérite de bien dépeindre les tensions raciales au Etats-Unis sans épargner ni ses personnages, ni les spectateurs. Driver et Washinton sont tous les deux très bons dans leur rôles policiers infiltrés dans le KuKluxKlan, de même que Laura Harrier, dans son rôle de pasionaria de la cause noire. Bref, un bon film, tragi-comique, qui ne peut laisser personne indifférent, tant sur le fond que la forme.
Avec Spike Lee, c'est sûr, un film n'est jamais anodin. Au-delà de l'histoire assez incroyable racontée ici, Spike Lee dénonce et fait des parallèles qui donnent à réfléchir avec l'actualité. Reste à espérer qu'il ne prêche pas uniquement des convertis, car ceux qui ont besoin d'être convaincus verront-ils réellement le film ? Sur le plan strictement cinématographique, c'est dynamique et sans longueur, avec un bon humour et des acteurs au top. Adam Driver a ici un rôle plus profond que son rôle d'énervé de Kylo Ren.
Comédie noire réalisée par Spike Lee (Do the Right Thing, Malcolm X, Old Boy), Blackkklansman est un film bien étrange se déroulant dans les années 70 en pleine lutte pour les droits civiques aux États-Unis. Inspiré d’une histoire vrai, le film met en scène John David Washington (le fils de Denzel) dans la peau de Ron Stallworth, le premier flic noir américain de l’histoire, décidant d’infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les méfaits. Il est pour cela secondé par un collègue joué par Adam Driver (Star Wars VII et VIII, Silence) et rentre rapidement en contact avec le dirigeant de la secte, interprété par Topher Grace (Spider-Man 3, Predators, Interstellar). Avançant prudemment dans les quartiers de Colorado Springs, il fait la connaissance d’une autre noire afro, jouée par Laura Harrier (Spider-Man Homecoming).
La narration est proche de celle d’un Tarantino, avec de nombreux dialogues sous une ambiance particulière, ici parfois assez austère, avec un humour à la fois cru et ponctuel pouvant mettre mal à l’aise. Le film sait tenir en haleine mais fait preuve d’une crédibilité particulière, entre David Duke qui croit dur comme fer à l’engagement de Ron et toutes les insultes portées çà et là à l’encontre de nombreuses ethnies. On pourrait même y voir un clin d’œil comique au Réveil de la Force alors qu’Adam Driver enlève sa capuche lors de la cérémonie du clan. La fin se veut un peu plus marquante avec spoiler: l’explosion de la voiture sous une musique intense , l’extrait de la manifestation de Charlottesville d’août 2017 et les débats contemporains de l’Amérique de Donald Trump.
Depuis sa présentation au dernier festival de Cannes, j'avais vraiment hâte de découvrir ce film. L'idée d'un policier noir qui infiltre le Ku Klux Klan, j'étais déjà conquise ! même si ma représentation du film, à été bien différente de ce que j'ai visionné, j'ai tout de même été captivée du début à la fin. J'ai découvert John David Washington qui m'a largement convaincu dans le rôle de Ron Stallworth, un afro-américain rêvant d'être policier et souhaitant faire bouger les représentations. Merci à Adam Driver, qui m'a permis de le découvrir vraiment, et il est bien meilleur que dans son rôle de Kylo Ren. Spyke Lee nous offre une réalisation aux petits oignons, malgré la lourdeur du sujet, de cette replongé dans la lutte pour les droits civiques, des tensions subsistants, on oublie presque pendant deux heures que tout cela à vraiment exister. Et le tour du maître, à été de nous enfoncer dans notre siège en nous rappelant que non seulement cela à exister mais que cela existe encore en faisant un parallèle avec les événements de Charlottesville. Le ton est léger et pourtant les éléments relatés sont lourds, je pense notamment à la séquence où Harry Belafonte raconte le lynchage de Jesse Washington quand parallèlement le Klu Klux Klan regarde le film "La naissance d'une nation" ayant fortement conduit à ce lynchage. Selon moi, la portée du film ne se fait pas sentir sur l'instant, l'humour et la critique de Trump aidant. Mais la dernière scène nous scotche et la prise de recule nous fait prendre conscience de la portée du film. Ses récompenses sont amplement méritées ! Une pensée également pour la bande originale de Terrence Blanchard, qui sublime l'ensemble, avec un coup de cœur pour la musique thème de Ron Stallworth. Une très belle découverte pour moi, un très bon moment passé devant ce film et une portée qui me scotche encore à mon siège.
Une vraie déception. J'attendais beaucoup de ce nouveau Spike Lee compte tenu de la réputation du réalisateur, du thème abordé, et de la couverture médiatique. Si les acteurs jouent plutôt bien et le scénario se tient, je ne suis pas sorti particulièrement grandi de ce film. J'ai trouvé la profondeur du film très faible, que ça soit dans l'analyse sociétale ou la psychologie des personnages. Un film assez superficiel finalement.
Ce film est excellent, il dénonce tellement de chose. Il est la mémoire de ce qui s'est passé a cet époque là et surtout il nous rappelle que ce n'est pas totalement fini. Une belle façon de nous rappeler, et nous rendre compte les horreurs que c'est gens on du vivre et que certains doivent vivre encore.
L'histoire est captivante jusqu'aux dernières minutes, et tout ça grâce aux acteurs qui sont excellent.
J'espère juste que les acteurs ayant joué les membres du Ku Klux Klan n'ont pas été harcelé et menacé pour seule raison d'avoir joué des personnages raciste et antisémite (en sachant que les acteurs avaient sûrement comme but de dénoncer le racisme et l'antisémitisme). Je dis ça en pensant a l'acteur qui joue Negan (twd) qui a reçu des menaces par ce qu'il joue un personnages pour le moins détestable.
Excellent film avec la touche de comédie qui allège le côté thriller du film. Adam Driver et John David Washington jouent parfaitement bien leur rôle. Un film qui instruit et qui montre la dangerosité des groupes extrémistes.
une bonne brochette de comédiens. Mention spéciale aux acteurs qui incarnent Flip et Félix pour leur charisme. J'ai aimé la photographie du film. Le rythme du film est assez bon pour planter le décor, mais il y'a un truc qui manque à ce film c'est l'action et l'émotion que l'on retrouve malheureusement au générique de film. J'ai envie de dire c'est la partie la plus touchante du film. Au final, un film qui promettait beaucoup, mais en fin de compte mièvre.
Spike Lee signe un thriller aux situations humoristiques. L'ensemble manque pas mal de subtilités mais Lee a dit des choses à dire et sait les dire. Son discours s'est un peu assagi et sa dénonciation du racisme n'en est que meilleure. Celui-ci se construit sur les préjugés, les généralités, la peur et la colère des hommes. La réunification des hommes est possible mais demande de la compréhension de "l'autre"et des situations, plus d'amour et moins de discours. Spike Lee croit au cinéma et au pouvoir de son message en évoquant la porté néfaste d'Autant en Emporte Le Vent et de Naissance d'une Nation. Certaines oeuvres marquent durablement les esprit en bien comme en mal. Coté artistique, l'interprétation est brillante et la bande originale puissante (magnifique cette chanson lors de la rencontre du héros avec sa petite amie militante).
Un film qui met du temps à se lancer. Et qui reste tout de même très long. Pour ce qui est des 10 dernières minutes. L'effet de choc était certes au rendez-vous, mais peut-être pas de la meilleur des façons. Il n'y a aucuns avertissements pour les images à la fin. Je pense qu'au vu de la catégorie dans lesquelles le film est mit, ça n'aurait pas été négligeable
La bande-annonce se suffisait à elle-même, car le film n'apporte absolument rien de plus. Le rythme est mou, les personnages caricaturaux au possible, les vilains blancs stupides et les gentils noirs, et heureusement quelques policiers honnêtes et qui font leur métier honorablement. Sinon certaines situations sont réussies et le duo d'acteurs John David Washington/Adam Driver fonctionne bien. Film finalement assez anecdotique de Spike Lee !