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Un visiteur
2,0
Publiée le 25 janvier 2019
Pas terrible, rien de jamais vu, je l’ai trouvé plutôt ennuyeux pour ma part. Mais surtout, ils accentuent bien sur le fait que ça soit un noir qui s’infiltre au sein du klu klux klan, mais il ne me semble pas qu’on puisse appeler de l’infiltration, un black qui se fait passer pour un blanc au téléphone. C’est adam driver qui a infiltré le kkk, alors c’est l’arnaque que j’ai senti en voyant ce film surtout. Ils auraient marqué « un juif infiltre le kkk » sur l’affiche, ç’aurait au moins eu le mérite d’être vrai. Bon je vous laisse je vais faire quelques canulars téléphoniques, ah non pardon je vais m’infiltrer excusez-moi faut le temps pour que la logique monte.
J'avais rarement pris autant de plaisir et de satisfaction depuis longtemps dans un cinéma. Spike Lee joue avec la caméra, avec la narration, avec les codes, avec la morale. Un film "cool" mais plus que cool, un cinéaste engagé comme Spike Lee se devait d'envoyer un gros doigt d'honneur à l'investiture Trump, et de quelle manière, c'est jouissif, attrayant et follement drôle. Petite déception qu'il soit reparti bredouille aux Golden Globes.
Spike Lee, de retour sur grand écran avec une histoire inspirée d’événements réels, évoque à nouveau son thème prédominant toute sa filmographie, la lutte des noirs pour une reconnaissance de leurs droits fondamentaux. Cette étonnante histoire vraie d’un policier noir infiltrant le KKK est filmée par Spike Lee de façon très classique mais aussi très efficace, le cinéaste ayant compris que le scénario suffisait à lui-même pour captiver le spectateur. Ajoutons à cette mise en scène classique mais solide, une distribution tout aussi convaincante dominée par un John David Washington tout à fait convaincant. Cette histoire se situe au début des années 70 mais ce qui fait froid dans le dos, c’est que l’on sent bien que les thèmes abordés font écho à la situation actuelle en Amérique bien sûr mais pas seulement. 30 ans après « Do the right thing » ou «le biopic “Malcolm X�, le combat est donc loin d’être fini, un constat dont Spike Lee, certes moins arrogant et moins audacieux, continue de mener.
J'avait essayer une premiére fois de le voir pas accroche puis réesayer une secode fois pas decu un peu marrant dans son approche quelque scéne rigolote franchement super film a reccomander et regarder les yeux fermé .
Un film assez lent, avec un faux rythme, mais qui maintient éveillé par la justesse des acteurs, des dialogues intenses et l’histoire joliment scénarisée. On me l’avait vendu comme une claque à voir, je suis quelque peu déçu et m’attendais à voir plus d’impact. Malgré tout, c’est un très bon film qu’il faut voir.
Spike Lee a toujours été militant et signe un chef d'oeuvre excellent sur une histoire vraie avec le fils de Denzel qui fait le travail. L'hsitoire de Jesse Washington assasiné lynché par le Klan est terrible, la participation de Harry Belafonte est exceptionnel avec une interprétation faisant froid dans le dos. Merci Spike qui nous rappelle que l'histoire contre l'extrémisme est toujours en lutte. La fin avec les images vraies et le drapeau de l'amérique qui devient noir et blanc ( noirs contre blancs ) est superbe.
Inutile de tourner autour de la question puisque la réponse semble évidente. Oui, on pense fréquemment à Donald Trump pendant la projection de Blackkklansman. L'apparition d'Alec Baldwin d'entrée de jeu, interprétant une caricature "d'intellectuel" raciste, est un rappel assez cocasse au Saturday Night Live, émission satirique où le même Baldwin passe à la sulfateuse le 45ème président des États-Unis. spoiler: Puis les dix dernières minutes du long-métrage, qui saisissent tel un coup de poing à l'estomac et agissent comme une douloureuse piqure de rappel avant le retour à la réalité.
Bien que les deux heures qui les ont précédées faisaient aussi partie de l'Histoire, elles paraissent tout aussi incongrue que le fut l'élection de l'homme d'affaires hautement controversé. Heureusement, l'histoire que raconte le nouveau film de Spike Lee est bien plus plaisante à observer, à savoir l'infiltration d'un policier afro-américain dans le Ku Klux Klan. Le réalisateur engagé a manifestement retrouvé l'inspiration, après dix ans de films maladroits voire insipides (le fâcheux remake d'Old Boy). Il met les pieds dans le plat, quitte à brusquer ou gêner. Le plus souvent, ça fait mouche et éparpille façon puzzle les divers larrons qui représentent l'organisation suprémaciste blanche. Néanmoins, le cinéaste se garde bien de donner des sermons sur les solutions à apporter face à ce "mouvement de pensée". Il glisse même une petite réflexion vertigineuse, par le biais du personnage de Flip Zimmerman (interprété avec brio par Adam Driver). Flic intègre et ami du héros Ron Stallworth (épatant John David Washington), il est rapidement décontenancé quand il s'aperçoit qu'en infiltrant le Ku Klux Klan, son origine ethnique devient la source d'un questionnement qu'il n'avait jamais eu alors qu'il pensait déjà en savoir long sur le racisme. Derrière l'histoire rocambolesque de Stallworth, Spike Lee signe une charge d'autant plus forte que l'un de ces angles d'attaque est le cinéma lui-même. Et plus précisément deux films emblématiques qui font partie des plus cités dans les livres sur le médium même. Autant en emporte le vent d'abord, qui reste le recordman au BO américain (avec plus de 200 millions d'entrées), mais également une œuvre problématique au vu des relents racistes qu'elle pourrait contenir. Puis évidemment Naissance d'une Nation (1915), le temps d'une scène en montage parallèle implacable. D'un côté, le film-pamphlet-pro-esclavagiste (qui fut d'abord titré The Clansman à sa sortie, d'où la référence directe au film) est utilisé pour attiser les xénophobes. De l'autre, c'est l'acteur et figure des droits civiques Harry Belafonte qui conte l'histoire authentique du lynchage de Jesse Washington un an après la sortie du film. Le cinéma, Spike Lee l'envisage comme un geste artistique et politique, ça on le sait depuis longtemps. Voilà donc sa profession de foi renouvelée : le cinéma comme moyen d'aider à la prise de conscience par le partage et l'acceptation, et non par la haine et la violence. Et ce même s'il devait les évoquer. En dépit de son sujet éminemment difficile, Blackkklansman est très plaisant à suivre, tant il manie le sous-texte politique et l'humour avec soin. Il se montre un peu plus bancal dans sa dernière partie. Soucieux de montrer le racisme dans ses manifestations, il néglige la piste ouverte par le biais du policier raciste (et collègue de Stallworth). Trop brûlant? Difficilement compréhensible, car la plupart des personnages de flics entourant le héros sont montrés sous un jour favorable. spoiler: Je regrette également que la résolution de l'enquête soit très légère en termes de suspense.
Il y avait manifestement beaucoup à dire, et les 130 minutes ne peuvent malheureusement pas tout couvrir. Cela étant dit, Blackkklansman remplit haut la main son pari. Il divertit, interpelle et invite à la réflexion. Si en plus, il permet à Spike Lee de retrouver de sa superbe, alors ça fait déjà beaucoup de raisons pour s'y intéresser.
Phénomène de société encore d'actualité aujourd'hui,le racisme est un fléau qui touche encore beaucoup de personnes,comme le montre les images qui précèdent le générique de fin.C'est donc d'une manière incroyable,avec brio que ce film traite ce sujet là. C'est avec un humour fin et une dose de thriller que nous est racontée l'histoire de Ron Stallworth,policier afro-américain qui réussi à infiltrer le ku klux klan,aidé sur le terrain de son collègue Flipp Zimmerman,qui lui est juif. Tout est bien géré,notamment l'auto critique des personnages,à part peut être la fin où je m'attendais à un peu plus spectaculaire,mais tout ça est confus. La romance est je sais nécessaire à l'histoire,mais peut être pas utile de trop la développer.Bon c'est des détails mais le film est de qualité.
Un film très, voir trop pro-"black love matter". Scénario juste à charge, rien de neutre... à croire que tous les blanc du monde (non juif) veulent tuer des personnes de couleur noires.
Historiquement le film est très intéressant, et c'est un moment de cinéma qui vaut le coup d'être vécu, néanmoins les clichés, les caractères exacerbés de certains rôles amènent à douter un peu du réalisme de l'histoire.
Très très bon film. Une bonne intrigue, on veut écouter, on veut voir ce qu'il va se passer. Sachez que c'est inspiré d'une histoire vrai, alors c'est encore plus intrigant et il y a des spoiler:
le film est vraiment très bien réaliser ( en même temps c'est Spike Lee) les acteurs sont tous bon et le film nous montre bien l'horreur de la ségrégation aux États-Unis c'est une très bonne surprise et je pense qu'il y aurait plus mériter l'Oscar du meilleur film que Green book à voir absolument!!