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Hammerstorm
75 abonnés
601 critiques
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1,0
Publiée le 6 octobre 2018
1 étoile. Voilà la note que ce film mérite. Pourquoi une telle note alors que les critiques générales sont élogieuses ? Simplement parce que derrière le vernis se cache un film malsain, un film politique complètement partisan qui cherche à nous forcer à adhérer à une certaine idéologie politique. Pour se faire, le réalisateur utilise le prétexte de l'histoire "inspirée de faits réels" en prenant bien soin de ne présenter que les éléments qui servent son discours mais qui sont pas représentatifs de la réalité. Tout les personnages sont extrêmement caricaturaux, on a aucune nuance, c'est très manichéen donc aucune profondeur au niveau des personnages. Pourtant sur le plan technique le film est bon, la mise en scène est bonne avec plein de plans intéressants visuellement et surtout une excellente bande son mais ça s'arrête là. BlackKklansman est un film malhonnête et moralisateur.
Pour cette nouvelle réalisation, Spike Lee renoue une fois de suite avec la retranscription d'une période historique américaine encore d'actualité : la lutte pour les droits civiques, et contre le racisme. Pour cela il s'inspire une nouvelle fois de faits réels, en l' occurence celle d'un policier noir qui intègre la police d'une petite ville, et qui grâce à son bagoo va infiltrer le Ku Klux Klan par téléphone, un officier blanc prenant sa place lors des rencontres en directes. L'histoire est plutôt bien adapté sur le papier, même si l'on aurait apprécié une exploitation plus profonde des trois protagonistes : l'agent Stallworth, Filip Zimmerman et David Duke. D'ailleurs Spike Lee, lors de sa réalisation ne s'attarde que sur la relation entre les deux policiers : l'un noir, l'autre juif. On sent d'ailleurs que c'est un parti pris affirmé, et l'on sent alors la portée politique de ce film surtout dans le contexte américain actuel. Cependant, ce sont les deux acteurs principaux, John David Washington et Adam Driver qui font de ce film l'un des meilleurs de l'année. En effet leurs performances est puissante et toute en finesse, avec d'un côté l'exubérance et d'un autre la réserve. Deux performances, deux caractères bien distincts mais qui se complètent et s'entre-mèlent tout au long du film. Deux très grands acteurs pour un grand film qui restera dans le haut du classement parmi toutes les réalisations de Spike Lee.
Un film assez lent, avec un faux rythme, mais qui maintient éveillé par la justesse des acteurs, des dialogues intenses et l’histoire joliment scénarisée. On me l’avait vendu comme une claque à voir, je suis quelque peu déçu et m’attendais à voir plus d’impact. Malgré tout, c’est un très bon film qu’il faut voir.
Spike Lee encore et toujours défend la cause des afro-américains avec ce nouveau film ! Des acteurs flamboyants, certaines prises de risque picturales qui ponctuent parfaitement le film, auquel on ajoute des éléments comiques pour donner lieu à une comédie policière engagée des plus excellentes !
Une publicité importante en ce début de rentrée a été faite sur ce film, qui au fond est bien décevant. En effet, le réalisateur hésite entre la comédie (cette scène peu drôle, entre autres, et peu crédible où les spoiler: policiers s'esclaffent en se moquant du leader du KKK... ) , entre la farce pure et simple et le thriller. Et de basculer à la fin dans le documentaire qui est censé apporter quelque crédit à son film. Or Le KKK y apparaît davantage comme une bande de Pieds nickelés. Peut-être est-ce vrai, qu'ils sont des Pieds nickelés ces sales types... mais nous sommes loin de l'épouvante, du réalisme de "Mississippi Burning" d'Alan Parker. Spike lee a préféré s'engager dans plusieurs voies et notamment celle de la comédie qui lui tient à cœur. Mais était-ce vraiment nécessaire en l'occurrence ?
Il appartient aux Américains de décider de tourner la page de ce racisme abject profondément ancré dans une partie de la population. L'élection de Trump, fumier ouvertement suprémaciste ne ratant jamais une occasion pour accabler les mexicains, les noirs ou toute autre minorité n'est malheureusement pas un signal positif. Spike Lee nous montre sans détour le long chemin qu'il reste à parcourir à travers ce documentaire qui nous plonge dans la face sombre des états sudistes. A voir sans hésitation.
La bande-annonce était sacrément alléchante : l'histoire d'un noir qui a infiltré le kkk ! Malheureusement, le ton de la bande-annonce n'est pas celui du film. S'il commence par de l'humour et du second degré, l'engagement politique de Spike Lee semble reprendre lentement le dessus et le film devient imperceptiblement sérieux (voire académique) pour finalement s'achever en documentaire. Quel dommage. Il y avait matière à réaliser un chef d'oeuvre. La grande leçon d'histoire est de trop et les personnages sont souvent caricaturaux (les membres du kkk ne sont malheureusement pas tous des rednex décérébrés). Cela reste toutefois un très bon film dont les dernières images nous rappellent que, malgré les années, la plaie raciale est loin d'avoir cicatrisé dans l'Amérique de Trump.
Spike Lee a sans doute écrit son film sous les cocotiers. Pour un activiste des droits civiques, il semble avoir épuisé le fond de sa contestation. Cette pantalonnade ne rend ni service ni justice à la cause des noirs. Spike Lee ne sait pas utiliser l’humour comme force politique. C’est gras, brut de décoffrage, naïvement moral comme une fable du CP, genre : « Tel est pris qui croyait prendre ». Ça manque de niaque, de férocité, d’intelligence. Le film nous sert tous les poncifs habituels à propos du Klu Klux Klan, qui trouve là une tribune providentielle pour défendre ses idées. Ceux qui hésitaient encore à les rejoindre ont probablement couru prendre leur carte de membre. Car dans le film, le Klu Klux Klan, par la voix de ses sbires ou de ses dirigeants politiques, n’exprime guère autre chose qu’un discours radical de politique générale que beaucoup aujourd’hui ont envie d’entendre. Vous êtes trop gentil monsieur Spike Lee, vos inspecteurs sont les guignols d’une farce qui délivre un message brouillé. Je n’aimerais pas être défendu par vous.
Survendu. Scénario qui aurait pu être intéressant mais qui reste superficiel. Trop de partie pris, on ne voit à aucun moment les images des black panthers qui sont aussi violents et haineux que le KKK. Ce film se veut drôle mais ce n’est pas le cas. Le scénario est survolé et rend l’histoire sans intérêt alors que ça aurait pu être un très bon film !
Attention cet avis des spoilers tel que : spoiler: Jesse Washington 1899 - 1916. Trouver un noir cool est-il l'antichambre du racisme? Est-ce déjà le réduire à un stéréotype? Faut-il mettre une majuscule à noir? Ecrire "Noir" ne serait-il pas déjà une forme d'essentialisation? Alors que le noir en question est surtout afro-américain? Oh la la, elle ne va pas être facile à écrire cette critique....Bref Spike Lee signe un film très cool avec des dialogues très cools, un héros très cool et des personnages secondaires très cools même quand ils sont blancs, hétérosexuels, non juifs, complètement haineux et flippants. A défaut d'une proposition neuve dans le discours, le réal replonge dans une époque pas si lointaine. Il trouve au passage un juste équilibre entre engagement politique, comédie et genre policier. Mais qui croira à cette histoire pourtant authentique dans les grandes lignes? Tout cela n'est il pas un peu trop cool (smooth? J'ai droit ?) pour être pris avec le sérieux que le sujet mérite comme en témoignent les vraies images d'émeutes vraiment récentes? PS : spoiler: je n'ai pas vu la bombe changer d'emplacement. Je me suis endormi ou c'est plus grave que ça?
BlacKkKlansman avait reçu un accueil assez mitigé lors de sa présentation au festival de Cannes et aux Oscars, BlacKkKlansman est l'un des films les plus réussis de l'année 2018.
Avec son histoire vraie et sa réalisation parfaite, on est vite embarqué dans cette histoire dirigée par main de maître par Spike Lee qui arrive à retranscrire l'atmosphère de cette époque. Entre film historique et enquête policière, Spike Lee nous démontre qu'il est l'un des meilleurs réalisateurs afro-américains de sa génération.
Je milite et je militerais pour que des réalisateurs prennent autant position que Spike Lee. BlacKkKlansman est un vrai bijour.
Spike Lee sort d'une période jonchée de coups de mou et crée à nouveau l'événement grâce son acclamé BlacKkKlansman, film on ne peut plus raccord avec le côté engagé du cinéaste et avisé dans le message à transmettre aux nouvelles générations. L'épilogue anti-Trump est un peu trop rentre-dedans (même si on l'avouera, il paraît essentiel au vu de la situation alarmante aux États-Unis) mais le reste est d'un équilibre épatant. Le mélange de tons était d'un risque élevé avec un sujet pareil et BlacKkKlansman s'en sort pourtant systématiquement avec brio, Spike Lee ne traite pas uniquement du Ku Klux Klan, il met en parallèle les mouvements en faveur du "Black Power" et, à l'image des deux officiers qui doivent alterner entre leurs différentes identités, varie entre comédie, policier et drame avec toujours un arrière-goût cruel qui fluidifie la construction du film. John David Washington et Adam Driver sont fantastiques, modulant subtilement leurs voix et ne nous laissant jamais savoir vers quelle limite la mission les poussera, l'humour noir est apposé dès que cela se révèle utile et le cadre de discrimination accentue l'absurdité des dialogues tout en parlant avec justesse de l'égalité raciale. Parmi le meilleur de l'année 2018 au cinéma.
Blackkklansman est un film parfait ou pas loin, car finalement rien n'est jamais parfait. Enfin finalement peut-être que si. D'abord la réalisation est parfaite et les acteurs sont tous excellents, je pense qu'on ne peut pas faire plus juste. Personnellement, je ne connaissais pas John David Washington, mais il m'a donné envie de voir tout ce qu'il a fait, tellement il est bon en flic black infiltré. Adam Driver montre aussi l'étendue de son talent et prouve qu'il n'a pas besoin d'être porté par des effets spéciaux pour être excellent. C'est un duo magique, gagnant et fort. L'histoire, vraie, est drôle, parce que le plan est absurde et audacieux en même temps. Mais c'est aussi violent, comme l'est le racisme. Et les images de fin sont choquantes. Moi je suis toujours estomaquée par tant de haine, pour un motif aussi absurde que la couleur de la peau. Je ne suis pas toujours en phase avec Cannes, mais là, j'applaudis ;-).
Comment vous dire, je n'ai été très sensible au mode "divertissement" dans lequel Sipke Lee a inscrit son travail et j'ai assez souvent décroché tant ça m'a paru bien trop long .. le propos tourne en boucle, rien n'enrichit l'histoire et même le jeu subtile d'Adam Driver (extra ce type) n'a pas été suffisant pour ranimer la flamme parfois vacillante de mon intérêt. Que Spike Lee ait cherché à nous sensibiliser, à nous alerter sur l'ère Trumpienne et le retour de la pensée suprémaciste "blanche", Ok. Mais le chemin qu'il a emprunté n'est pas parfaitement convaincant sur la longueur.
" blackkklansman " grand prix du dernier festival de cannes du réalisateur spike Lee m'a clairement déçu. En effet je m'attendais beaucoup de ce film hélas le récit manque cruellement d'émotions, il ne décolle quasiment jamais heureusement que les acteurs, le sujet de l'histoire et dénouement toujours actualité malheuresement sauve le film de la médiocrité.