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    BlacKkKlansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan
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    611 critiques spectateurs

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    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2018
    étrangement tenté par l'alliance du genre comédie et en même temps biopic... surtout au vu du sujet en lisant le fil de l'histoire. venant de Spike Lee la violence il en a comme on pourrait le penser au vu du sujet mais à cela il a réussi à intégrer un humour mais en laissant le sujet des noirs et des blancs aux États-Unis aussi sérieux. le film comme beaucoup de biopic mets un temps à poser les bases avant que cela commence en allant crescendo au fil des péripéties et de certaines situations. qui aurait pu croire car réalisateur com Spike Lee nous réaliserais un biopic où l'on se doute quelle heure as-tu contact mais qui apporterait un sujet aussi douloureux que plus ou moins toujours d'actualité et surtout avec une touche d'humour qui rend un je-ne-sais-quoi à l'ensemble du film. agréable surprise je ne m'attendais pas du tout à cela
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2018
    Blackkklansman est, par plusieurs aspects, un film très réussi. C'est une comédie souvent très drôle qui s'apparente à un buddy movie servi par des dialogues de qualité, une reconstitution réussie des seventies et un film d'espionnage passionnant. Mais Spike Lee a la main lourde. Ses personnages, surtout les méchants, manquent de subtilités et de nuances, la question raciste est abordée de manière schématique et le film hésite trop entre le film à thèse et la comédie policière. Et que dire des images d'archives de fin qui en appellent aux affects et à la conscience des spectateurs d'une manière pour le moins didactique. Bref, un film sympathique mais qui n'évite pas toujours les pièges tendues par son sujet.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    58 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2018
    Le film manie l’humour, l’émotion et les références de cinéma.
    Il s’ouvre sur un extrait d’ « Autant en emporte le vent », qui rétrospectivement donne froid dans le dos.
    Le passage du film avec Harry Belafonte racontant ce qui s’était passé aux alentours de 1915 lors de la sortie du film « naissance d’une nation » est bouleversant, la sortie du film avait provoqué la renaissance du KKK à l’époque.
    Enfin l’émotion provoquée par les images de 2017 et de Donald Trump de la fin du film est en effet proche de la nausée.
    Ce film est parfois déroutant mais il me semble intéressant et utile, il montre que la haine est toujours vivante.
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2018
    La première surprise est la performance de John David Washington, il est bien le fils de son père et on se demande où est-il passé toutes ces années ?! (l'acteur a déjà 34 ans, était footballeur US pro)... Le plus gros soucis reste Spike Lee lui-même, car quand il veux faire passer un message il est rarement subtil et/ou inventif. C'est un excellent film, mais le message politique est tellement omniprésent et si peu ludique (car sans aucune nuance) qu'il plombe un peu le récit. Quel dommage... Néanmoins Spike Lee signe un très bon film, militant et très dirigé, mais diablement efficace et une partie "polar" très intéressante. A voir.
    Site : Selenie
    reymi586
    reymi586

    479 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Avec BlacKkKlansman, Spike Lee jongle habilement entre la comédie et le drame. Son film tient très bien la route et on s’ennuie pas. On retrouve le Spike Lee hyper engagé avec la scène finale qui nous fout une grosse claque et nous remet les pieds sur terres. Un très bon film.
    andika
    andika

    107 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2018
    Quel est le meilleur moyen de parler de l'Amérique d'aujourd'hui présidée par Donald Trump ? Il s'agit peut-être bien de retourner en arrière, pointer le rétroviseur vers 1978 comme vient de le faire Spike Lee dans son dernier film, Blackkklansman, primé du Grand Prix au dernier festival de Cannes.

    Le cinéma de Spike Lee est souvent politique, comme son discours, et dans le contexte actuel des USA, il ne pouvait pas se priver de s'exprimer. Prendre un certain recul pour le faire en retournant dans les seventies permet de bien expliquer certaines choses qui ont court de nos jours. Bien resituer la Guerre de sécession, le mouvement des droits civiques, l'émergence, le déclin puis le retour du Klan. Reconstituer méticuleusement les années 70 avec une photographie aux couleurs vives mais atténuées qui représentent bien le passé. Des costumes qui font vraiment authentiques, des looks inimitables. Une fois bien retourné en arrière, on peut savourer tous ces anachronismes qui n'en sont pas réellement. Comme par exemple, OJ Simpson, le noir héros des blancs, ou plus pernicieux, tous ces membres de l'Organisation qui ne cessent de dire America first, ou encore Make America great again...

    C'est une histoire simple pourtant, un jeune homme noir est embauché par la police d'une ville du Colorado, il est affecté à un service d'enquête qui fait de l'infiltration et contacte par conséquent le KKK et se retrouve en contact avec le président de l'organisation, David Duke (excellent Topher Grace). Le policier noir, Ron (John David Washigton), est remplacé, lors des rencontres IRL par son collègue juif , Flip, interprété par Adam Driver.

    A cette occasion on remarque que l'antisémitisme du Klan est tout aussi fort que son racisme. La tension est omniprésente, tout comme l'humour et les deux cohabitent dans les mêmes scènes, tant la bêtise des racistes suinte de toutes les parties de l'écran. Notamment le personnage de Ivanohe qui est clairement attardé. Lee ne manque jamais une opportunité de tourner ces gens en ridicule. Comme lorsque l'un d'entre eux dit pouvoir reconnaitre un noir à la voix, sans même se rendre compte qu'il se fait duper.

    Mais même si Lee parvient à rire du racisme, il montre aussi à quel point il est profondément enraciné dans cette société. Notamment parmi les collègues policiers de Ron. Et pire que cela, il montre surtout à quel point ce fléau est toujours d'une triste actualité. Car si le racisme ne s'en tenait qu'aux mots, il ferait un peu moins de dégâts. Mais malheureusement, la violence n'est jamais loin du racisme. Que ce soit en 2018 ou en 1978. Alors quelle réponse apporter ? La politique ? Oui, mais ce n'est que partiel. La réponse vient de chaque individu qui doit pouvoir reconnaitre son frère parmi les personnes différentes sans toutefois sentir le besoin de se renier. Vaste programme. Mais savoir qui on est aide beaucoup pour savoir où l'on va et avec qui. Cela passe parfois par la dissimulation, l'infiltration, pour enfin se révéler.
    Stéphane C
    Stéphane C

    63 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2018
    Un pamphlet brûlant traité avec grande intelligence, sous le ton d'un humour corrosif, et qui rabaisse les beaufs à leurs instincts les plus primaires... Remarquable et quelle B.O !
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2018
    Un petit budget pour un Spike Lee inspiré et en pleine forme (ce qui n'a pas toujours été le cas ces dernières années). Mise en scène de derrière les fagots pour cette "fiction" étalant la bêtise humaine dans toute sa splendeur.

    "La bête est toujours tapie", c'est le message de cette tragi-comédie. Message reçu 5 sur 5 malgré le fait, j'en suis persuadé, que l'on parle en définitive d'une infime minorité alors que les dernières images du film nous feraient plutôt penser à un raz de marrée probable.

    Rien à jeter dans cette oeuvre aux interprétations jubilatoires et particulièrement réussies. John David Washington, fils à papa, est un vrai pro qui connait son métier. Accompagné d'Adam Driver qui confirme sa carrure en tant que comédien, ce qui ne gâche rien.
    Sam L.
    Sam L.

    21 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2018
    Excellent .. Un peu d’humour par moment pour un sujet pourtant très préoccupant aux US, bien sombre avec la montée des supremacistes.... À ne pas rater !!
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    40 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2018
    comme toujours Spike Lee trempe sa plume dans le vitriol pour nous dépeindre une Amérique raciste mais qui possède toujours en elle l'étrange et surprenante capacité de se régénérer et de regarder son histoire en face, debout. formidable! surtout les images d'aujourd'hui a la fin ...
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2018
    N’étant pas forcément emballé par un nouveau film sur la lutte contre la ségrégation raciale, d’autant plus que je considérais que certains avaient traité le sujet avec brio (je pense notamment à "Mississippi burning", "Selma"…), je n’étais pas parti pour voir ce film au cinéma. Et puis pour une fois, je me suis montré curieux et ai vu (en diagonale) les commentaires élogieux. Il n’en fallait pas plus pour me décider. Alors qu’en est-il ? Assurément c’est un bon film. Un très bon film même. A croire que Spike Lee a fait de ce thème son cheval de bataille tant il semble à l’aise avec. On a tous encore en mémoire son fameux "Malcolm X" (1992). Et cette fois encore il s’est « inspiré de p****** de faits réels » comme il s’est plus à le revendiquer. Et pour cela, quoi de mieux que de s’inspirer de l’œuvre autobiographique du personnage lui-même en personne ? J’ignore si le film respecte à la lettre le bouquin, mais l’histoire n’a pas fini de nous étonner tout au long de son récit. Traité avec le plus grand sérieux comme il se doit, nous avons affaire à un cinéma bavard, très bavard, mais néanmoins imprimé sur un rythme soutenu. L’ennui ne se montre donc jamais, d’autant plus qu’une petite dose d’humour a été incorporée, ce qui ne fait d’ailleurs jamais de mal, surtout quand elle a été utilisée à bon escient comme c’est le cas ici. Ce qui frappe avant tout, c’est la maîtrise de Spike Lee dans ses plans caméras (la croix qui brûle, son reflet dans les yeux de ceux qui la regardent…), dans la précision de sa mise en scène, mais aussi dans la direction des artistes. Mais ce qui frappe aussi, c’est le fiston Denzel Washington. Il est brillant ! Se peut-il que le talent soit une affaire de gênes ? Malgré tout, j’ai noté de ci de là quelques (rares, très rares) petits défauts dans son jeu car j’ai trouvé certaines de ses réactions inappropriées par rapport à telle ou telle chose. Mais comme on dit, personne n’est parfait, et ma foi chacun a sa réaction propre. Alors pourquoi pas ? Dans tous les cas, il tient admirablement sa place, et il le fallait puisque l’intrigue est principalement centrée sur lui. Cependant, rien n’aurait été possible sans les autres. Je pense d’abord à Adam Driver, excellent dans le rôle du binôme. Il met du temps à s’imposer, mais parvient peu à peu à se dresser au même niveau que John David Washington. Je pense ensuite à Jasper Pääkkönen. Lui par contre apporte une sacrée opposition et, doté d’une redoutable perspicacité, constitue le personnage le plus inquiétant. L’histoire a beau être intéressante et rocambolesque par l’ascension fulgurante de Ron Stallworth (John David Washington) et sa prise de contact avec le Klu Klux Klan, je me dois de vous avertir que certains propos peuvent heurter, voire choquer certains d’entre vous, spectateurs. Bon au vu du sujet, on s’attend quand même à entendre du langage fleuri. Et de ce point de vue-là, nous sommes servis ! D’ailleurs le ton est donné d’entrée lors de l’allocution donnée par Alec Baldwin au cours de sa courte apparition en vraie fausse image d’archives. Mais ça va beaucoup plus loin que ça. On connait la puissance du racisme, le pouvoir de l’endoctrinement, cette épouvantable haine qui vous transforme n’importe quelle personne en bête sauvage, il n’y a rien de comparable (ou presque) avec ces gens qui sont tout heureux rien qu’à l’idée qu’ils vont tuer leurs premiers noirs, que les haineux soient des hommes… ou des femmes ! Et même si "Blackkklansmann – J’ai infiltré le Klu Klux Klan" n’égale jamais le niveau émotionnel de "Mississippi burning", le long métrage de Spike Lee a le mérite d’être bien construit et de monter en puissance par paliers au gré d’une superbe bande originale, jusqu’au dénouement final qui se passe en 3 temps : d’abord particulièrement savoureux, ensuite choquant devant l’obligation du discours politiquement correct, puis à nouveau savoureux devant un pied de nez ressemblant somme toute à la réalisation d’une petite satisfaction quelque peu personnelle. Un dénouement qui se passe en trois étapes, avouez que c’est tout de même rare ! Mais ce n’est pas tout. Spike Lee a jugé bon de dire que tout n’est pas réglé pour autant par le biais d’images d’archives bien réelles. Effectivement, il a raison : il y a tant à faire encore…
    Min S
    Min S

    59 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2018
    Ce film à un super ritme, tt est bien dosé, chic et vrai, les acteurs sympathiques, même les méchants ont l’air sympa !
    Ça raconte du vrai et sujet encore d’actualité !
    Film à ne pas rater ! 🌟🌟🌟🌟
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2018
    Dans les années 70, Ron Stallworth est le premier afro-américain engagé par la police de Colorado Springs. Aidé par son collègue, Flip Zimmermann, blanc et juif, il infiltre le comité local du Klu Klux Klan.

    Inspiré de faits réels, Blakkklansman affiche un ton étrange. Oscillant entre une série Américaine à la Starky et Hutch et une œuvre pamphlétaire, le film peine à convaincre et à séduire.

    Spike Lee adopte des choix esthétiques, dont une musique souvent malvenue, qui contredisent ses intentions. Si on en croit ses propos tenus en interview, le cinéaste présente un film sérieux dénonçant le racisme en Amérique. Ce n'est pas vraiment ce qui ressort de cet ouvrage fourre-tout au final très anecdotique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 août 2018
    Spike Lee sur un chef d'oeuvre...impossible q decrire emotionellement. Entre le rire et le tragique, je pense que l'on ne sort pas indemne de ce film.. un des tournants les plus fort de l'histoire des états unis. Personnellement j'en ai réellement pleuré à la fin. Mais je pense qu'il est surtout important de voir ce film-là en anglais sous-titré... un film de cette ampleur ne serait pas vraiment appréciable en étant doublé
    PaulGe G
    PaulGe G

    112 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2018
    un film populaire, drôle et intelligent, c'est ça un grand film . sur un sujet extrêmement grave, le racisme poussé a l'extrême mais dénoncé sans excès, avec des scènes qui font mouche. Non la bête n'est pas morte, seulement en hibernation, quand dans les années 70 un "super blanc arien jusqu'au bout des cheveux" décide de la réveiller et avec sa légion de damnés la bête sort pour accomplir sa mission de mort. mais un noir veille au grain. joué avec un humour grinçant les comédiens sont excellents dans une mise en scène éblouissante,
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