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islander29
859 abonnés
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4,5
Publiée le 6 septembre 2019
Retour gagnant pour Spike Lee….Le film règle des comptes avec le Ku Klux Klan de façon très ironique, alliant premier degré et second degré avec un brio certain….Les dialogues ont beaucoup de rythme et de réalisme…..C'est l'atout majeur du film, mais pas le seul…..La reconstitution historique du film, année 70 ???? frôle la perfection, que ce soit dans les costumes , les voitures élégantes, les intérieurs avec téléphone sans touche, les cabines et les bureaux…...Certes ce sont les gentils contre les méchants, la police contre les blancs racistes , et les dialogues peuvent faire pincer à certains moments, mais ne doit on pas caricaturer le racisme, dans les deux sens (Blancs/ noirs, et noirs/blancs)...c'est un peu la force subtile du long métrage de le démontrer...Personne n'est pur…..Mais après deux ans ? au pouvoir, on peut légitimement se demander, si celui qui est visé par le film, n'est pas le monde, l'Amérique de Donald Trump. Même le film glisse certaines infos comme le recul de la population blanche ( 90% de pourcentage dans les années 50, à peine 50% de nos jours) L'esprit blanc est avec un humour décalé remisé au placard, mais le réalisateur pose la bonne question, y a t-il un esprit blanc ? l' intelligence est demandée au spectateur, il doit spéculer sur lui même et apporter sa problématique, sa vision du racisme au film qu'il regarde….Pour revenir plus simplement au film, le rythme est tel, qu'on ne s'ennuie pas une seconde, mais c'est le rythme de l'humour, des dialogues, des grimaces, des visages ,.....il faut le dire, l'esprit équivoque du film, en fait un film qui fera grince des dents, et je me demande vraiment quel a pu être l'accueil dans le Sud des états unis….Faudra consulter le New York Times…..Pour ceux qui chercheront des références, je dégagerais Tarantino, ( Palm Grier, égérie de deux films) , Clint Eastwood, (l'esprit conquérant des blancs) et un plus ancien Gordon Douglas ? (pour ces films policiers des années 60, ?)….Ce qu'il faut retenir en dernier, c'est le brio de la réalisation parfaitement dans l'esprit des années 70 et la MAGIE qui ressort du jeu des acteurs et des dialogues….Foncez y....
Le grand retour de Spike Lee sur le devant de la scène ! En effet, le Grand Prix que BlacKkKlansman : J’ai infiltré le Ku Klux Klan a reçu au Festival de Cannes est tout à fait mérité. Spike Lee a tiré d’une histoire vraie très forte un excellent film policier mêlant suspense, humour et discours militant. Même s’il se laisse moins aller à de grandes envolées de mise en scène comme cela était régulièrement le cas par le passé, le cinéaste s’autorise par moment des effets de réalisation très osés (split-screen diagonal, acteurs sur un tapis roulant pour se déplacer…) qui montre que Lee n’a toujours pas perdu son talent malgré une carrière moins glorieuse ces dernières années. De plus, son militantisme est moins radical et laisse la place à un discours plus mature empreint d’un humour très régulier (certaines séquences sont proches de la comédie), ce qui ne l’empêche pas de rappeler le discours raciste qui était insufflé dans de nombreux classiques hollywoodiens (en premier lieu, Naissance d’une nation, Autant en emporte le vent et les Tarzan) et de montrer que cette histoire n’a jamais été autant d’actualité (le montage d’images d’actualité de 2017 et notamment le discours très ambigu de Donald Trump suite aux événements de Charlottesville). Spike Lee, très bien servi par d’excellents acteurs particulièrement bien castés (que ce soit dans les rôles principaux ou dans les seconds), signe donc un excellent film qui accumule de grands moments de cinéma et un sujet extrêmement important de nos jours.
Déçu par un film qui présageait beaucoup mieux tant sur le fond que sur la forme. Ridiculiser le KKK en une bande de crétins racistes pendant plus de 2h ne suffit à faire passer un message sur la dangerosité de l'idéologie de la suprématie d'une race sur une autre. Question de crédibilité d'abord, ces gens ont semé la terreur depuis la guerre de sécession et on assiste tout au long du film à un déluge de caricatures et de scènes grotesques rendant ubuesque cette histoire d'infiltration par des agents juifs et noirs. Le discours aussi, Spike Lee ne cesse de légitimer la cause des extrémistes noirs et transforme son film en tribune politique anti Trump. Le film est beaucoup trop long et les quelques moments d'humour vraiment faciles et convenus ne m'ont qu'assez peu fait sourire. Je retiendrai les costumes, la réalisation et une très bonne bande son en lot de consolation.
« Pas de place pour la haine. » Spike Lee est un cinéaste polémiste et véritablement engagé, son nouveau film a fait beaucoup parler de lui lors du dernier Festival de Cannes - ayant reçu le Grand Prix du jury - mais aussi lors de sa sortie en Amérique avec l'effet Anti-Trump ! Pire, le moment d'une interview où Lee transmettait un message trash au Président d'Amérique, entièrement assumé de sa part. BlacKkKlansman se base sur d'incroyables faits réels : l'infiltration policière du Ku Klux Klan effectuée par Ron Stallworth ! Le premier détective afro-américain à être recruté par le service de police de la ville de Colorado Springs, il va appeler le KKK au téléphone ayant pour but de rejoindre cette organisation. Il sera alors épaulé par un camarade juif (qui lui sera sur le terrain) ! Ces deux personnes ne vont en former qu'une : Ron Stallworth ! Pas étonnant que Jordan Peele soit producteur du projet (Get Out) ! Spike Lee démontre la radicalisation des noirs et des blancs dans les années 70 sur une histoire loufoque et autrement dit, réaliste dont le spectateur suit attentivement les faits et gestes de ces personnages dont lequel ils se sont embarqués... La durée du film (2h19) ne dérange guère, bien au contraire il aurait fallu rajouter une trentaine de minutes afin qu'on puisse développer spoiler: une certaine fin à l'ensemble de l'intrigue parce que celle-ci se veut assez bâclée et facile, Lee nous met à la place des images d'archives de l'année passée très violentes à Charlottesville sur cette manifestation « Unite the Right ». C'est le seul reproche ! Sinon, la reconstitution s'avère impeccable avec voitures de l'époque, costumes chics, musiques entraînantes et coupes de cheveux très disco ! L'humour (noir) y est bien dosé devant certaines situations et pas mal de dialogues disent une vérité qui nous laisse sans voix, provenant du passé mais aussi actuellement en Amérique. Cela a été raconté de manière pertinente, sans jamais être lourd ! Le réalisateur a choisit une distribution d'acteurs formidable ! Après avoir formé Denzel Washington dans Malcolm X et Inside Man, il recrute son fils John David Washington. Révélé son talent comique dans la très bonne série Ballers, J.D. Washington est tout bonnement excellent dans BlacKkKlansman ! Le fils de Denzel crève l'écran dans chaque entrée sur grand écran et rend son personnage crédible et attachant, sous les traits d'un détective respectant les codes de l'honneur. Avec lui, Adam Driver interprétant un collègue juif qui va lui aussi être impliqué dans l'affaire du KKK. Notre Kylo Ren est épatant ! Topher Grace est très respectable en David Duke, militant de la suprématie blanche. Et Laura Harrier, méconnaissable et bien plus mature comparé au Marvel Homecoming ! Cette jeune actrice ira loin grâce à ce long-métrage. BlacKkKlansman a du suspense à revendre avec cette infiltration judicieusement préparée et une tension palpable qui contribue à quelques séquences d'espionnage. La composition sonore de Terence Blanchard - fidèle collaborateur de Spike Lee - s'avère démente dont un morceau de jazz (Blut Und Boden) nous reste en tête après la projection du film. Donc, BlacKkKlansman est une oeuvre historique importante aux yeux de tous et nous fait réagir car malheureusement, la bataille continue ! Nommez-le pour les prochains Oscars !
Blackkklansman est une film d’une très grande qualité, qui arrive à nous raconter l’histoire (vraie) de Ron Stallworth en utilisant un ton comique, non pas pour raconter cette histoire avec légèreté, mais plus pour souligner l’absurdité du racisme et de la haine. Spike Lee se sert de sa maitrise du divertissement pour faire passer un message, pour lui le cinéma sert à dénoncer et réparer les injustice. Le film connaît parfois quelques longueur, mais le bo est le talent de John David Washington et Adam Driver vous feront passer un bon moment devant ce thriller « décontracté » façon années 70. Un métrage encore une fois mené par une main de maitre de la part de Monsieur Lee. Alors n’hésitez pas et foncez au cinéma voir ce film barré, subversif et follement génial.
Il devait rester quoi… dix minutes de film. Ça faisait déjà un petit moment que je m’ennuyais face à ce « BlacKkKlansman » et que je cherchais à occuper mon esprit pour éviter de sombrer. Ainsi, pendant que l’intrigue se déroulait péniblement jusqu’à sa conclusion, moi je pensais déjà à la critique que j’allais écrire. La note était déjà acquise depuis un certain temps : « une étoile ». Une étoile pour un film qui met vingt-cinq minutes pour amener ce moment où le héros prend contact avec le KKK, alors que c’est quand même le pitch du film. Une prise de contact qui, d’ailleurs, n’avait même pas besoin de vingt-cinq minutes d’introduction puisqu’elle tombe comme ça, comme un cheveu sur la soupe. Une étoile pour un film qui se vend comme un film transgressif et corrosif mais qui n’est jamais capable, à un seul instant, de jouer d’un humour du décalage ou de l’absurde. Tout est très sérieux. Très démonstratif. Sans nuance. Une étoile pour cette caricature poussée à l’extrême. Non pas que je prétende que des gusses pareils n’existent pas au KKK, mais quitte à nous présenter des buses, autant savoir en rire. Or là ce n’est pas le cas. Une étoile pour toutes ces injonctions paradoxales tenues dans le propos. D’un côté on a l’air de nous montrer au travers du parcours du héros que la solution est dans une sorte d’apaisement et de rapprochement mais où on ne cesse d’un autre côté de glorifier la figure de héros adeptes de la ségrégation pro-noire tels que Stokely Carmichael. Une étoile pour cette démarche malsaine qui consiste à passer son temps à user d’un discours de combat avec toutes les bassesses rhétoriques que cela implique : indignation systématique par l’émotion, glorification d’un camp au détriment d’un autre, biaisement du regard permanent. Une étoile pour les raccourcis réguliers qui cherchent à confondre le Klan et l’Amérique pro-Trump. Encore une fois, loin de moi l’envie de défendre les pro-Trump, mais vouloir confondre les deux dans une lecture binaire en allant jusqu’à faire crier par tout le Klan « America First », moi ça m’horripile. Une étoile pour tous ces personnages qui ne sont au final que de banales coquilles vides ; juste des réceptacles qui ne sont là que pour réciter ou incarner un discours… Bref, une étoile pour un banal film militant bas du front qui n’a même pas su avoir l’intelligence de faire preuve d’ingéniosité et d’inspiration dans son intrigue tout comme dans sa forme. En somme, un film bien plus proche du Spike Lee de « Malcolm X » ou de « Girl 6 » plutôt que de celui de « Do The Right Thing » ou d’« Inside Man ». Mais ça, c’était dix minutes avant la fin du film. Parce qu’il a fallu qu’entre temps je vois la conclusion de ce « BlacKkKlansman ». Et là, de la lassitude et l’aigreur d’avoir assisté à un film bête et parfois malsain, je suis passé à une colère noire en assistant à cette pure démonstration d’instrumentalisation politique et de propagande dangereuse. spoiler: Après avoir bien chauffé à blanc le public pendant plus de deux heures, rappelant sans cesse les crimes, les injustices et les exactions, voilà que Spike Lee affiche sa cible et son champ de bataille. Charlotteville. Deux camps. D’un côté des bourreaux qui crient « l’Amérique est blanche » avec des drapeaux sudistes et nazis aux bras. De l’autre des victimes qui crient « l’Amérique est noire » (sic) et qu’on frappe injustement. Ils sont non-violents et ils subissent les exactions de l’ennemi. On passe et on repasse l’attaque de la voiture-bélier afin qu’on n’en rate rien. Il faut qu’on voie ces hommes et ces femmes qui crient, qui pleurent et qui saignent leur souffrance. Impuissants. Que faire pour eux ? Que nous invite à faire « BlacKkKlansman » quand après deux heures de militantisme de combat à peine noyé au milieu de quelques sous-entendus plus consensuels, il nous placarde cette violence là, encore à vif, qu’il conclut par – excusez du peu – une dédicace à la victime de l’attaque et le drapeau américain renversé qu’il vire progressivement au noir et blanc ? C’est quoi le message ? Qu’est-ce qui peut ressortir de bon d’une simple effusion d’émotion et d’indignation qu’on se décide de conclure par un étendard à la signification aussi ambiguë ? Alors OK, j’ai bien vu que Spike Lee n’était pas en train de chercher à nous rallier au New Black Panther Party en affichant le drapeau rouge noir et vert. Il ne s’agit pas de monter les noirs contre les blancs. Mais par contre il y a encore ce discours binaire et martial. Il y a le camp du bien et le camp du mal. Certes on montre que des blancs peuvent rejoindre la cause des noirs (Flip, Jimmy ou bien encore la victime Heather Heyer), mais cela reste dans le discours la cause des noirs, et surtout cela reste une démarche de combat. C’est tout le problème de ces sémantiques qui reposent sur de l’émotion plutôt que sur des raisonnements. L’émotion ce n’est bon que pour chauffer les foules avant de partir à l’assaut derrière une bannière. Si certains espéraient qu’au travers de ce film on les inviterait à déconstruire une vision ou bien à rire un bon coup, eh bah pour le coup c’est « niet ». On laisse les gens avec leur indignation. Qu’ils se démerdent avec ça ! A part crisper les positions et jeter de l’huile sur le feu, ça n’apporte rien. C’est juste irresponsable. Pire, c’est dangereux. Et c’est donc pour cela qu’en fin de compte je me suis bouffé deux heures de presque-non-film ? C’est pour cela qu’on m’a brodé cette intrigue plate qui enchaîne des scènes aussi attendues que peu inspirées ? Le but c’était juste que je me bouffe cinq minutes du discours de Stokely Carmichael sans broncher ? Et le tout avec ces incrustations ridicules de visages qui s’éveillent soudain face à la parole du saint homme en plus de cela ? Le but c’était que j’assiste à cette opposition malsaine entre d’un côté l’indignation des noirs qui écoutent les massacres narrés par Harry Belafonte et de l’autre ces blancs racistes qui se délectent des chasses aux noirs magnifiées dans « The Birth of a Nation » ? Eh bah désolé Spike, mais si tu avais fait des sciences sociales, tu aurais appris que les clips de propagande les plus efficaces sont ceux qui savent aller au plus direct, sans fioriture ni temps mort. Alors la prochaine fois que tu veux nous vomir tes vieux relents de militantisme identitaire – s’il te plait fais moi plaisir : fais plus court. Comme ça au moins je ne perdrai pas mon temps à attendre vainement le cinéaste très inspiré que tu sais (as su) être parfois être. A bon entendeur j’espère… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Malgré une réalisation dynamique je me suis pas mal ennuyé car le scénario est finalement bien plat. Mais à cela s'ajoute un effet tellement subjectif qu'il finit par tomber à plat. Les racistes sont des gros benêts complètement débiles et très très méchants. Les autres sont des types cools. S.Lee utilise un ton détaché dans la narration et le mêle avec des faits d'actualité réels. On a un effet brouillon au final qui rappelle le pire de ce que fait parfois Mickael Moore. J 'ai quand même souri lors des piques à D.trump. Sur la lutte des droits civiques "Detroit" avait fait bien mieux.
La tendance est amorcée, elle fonctionne et continue d'inspirer. À vrai dire quand on voit ce qu'il se passait aux États-Unis il a moins d'un demi siècle, on comprend bien pourquoi cette ségrégation fait encore couler beaucoup d'encre... Et Spike Lee le rappelle subtilement. Il se veut volontairement dur dans ces propos même si son personnage est modéré et plutôt Lutherien que Malcomien, il n'en demeure pas moins que l'on a au moins le sentiment de parler d'une époque révolue. Que nenni, l'héritage de l'Amérique raciste est tristement toujours là, il le rappelle de façon certes bien peu subtile, mais réaliste, à la fin. D'emblée la sauce prend car n'ayant jamais entendu parlé de cette histoire, on ne peut qu'être intrigué par cet afro-américain s'implantant bien comme il faut dans la secte la plus revendicatrice et violente de l'Amérique blanche, le KKK. Le rythme est soutenu, ponctué de moments dramatiques et d'autres comiques. Côté casting je ne suis pas fan d'Adam Drider, et le petit nouveau John David Washington ne m'a pas non plus comblé dans son jeu que j'ai trouvé un peu facile. Laura Harrier en symbole de la lutte Black Panther est beaucoup plus intense naturellement. Pas inoubliable, Spike Lee raconte de façon attrayante cette aventure un peu exceptionnelle qui a bien mérité son biopic. Pas un grand film pour autant, d'ailleurs je trouve l'intro bof bof. Inutile non ? Là où le film est sympa, c'est dans sa mise en scène, les plans ont une utilité à chaque fois. L'alternance entre le black power et le KKK au travers de naissance d'une nation à la fin est très bien mené. Pour finir, je dirais pas dingue mais à voir.
BlacKkKlansman est un film de spike Lee lui permettant de revenir au devant de la scène avec un retour au source au niveau des ses thèmes de predilection qui reposent sur la place du peuple noir dans la société Américaine. En effet on avait déjà eu affaire à cette vision à travers le film Malcolm X avec le grand Denzel Washington. Ainsi apres avoir joué avec cette icône, Spike Lee a décidé de jouer avec le fils qui aura ici le premier rôle Jhon David Washington dans le rôle de Ron Stallworth, un jeune policier noir qui entre dans la police de Colorado Spring et qui a pour but de gravir les échelons au plus vite afin de pouvoir aller sur le terrain et montrer que les noirs ont aussi leur place dans l'école de police, et pour cela il decide de mettre fin à l'une des organisations les plus connus le Kux Klux klan en l'infiltrant et pour cela il sera aidé d'un autre policier Flip Zimmerman joué par Adam Driver qui est d'origine juive. Ce film est une comédie dramatique et Spike Lee a su utilisé les bons instruments pour éviter de tourner les personnages dans l'autoderision et pour cela je lui dit bravo car la majorité des blagues fonctionnent et ceux grâce à une bonne approche dans les dialogues qui font souvent mouche telle que spoiler: la scène du téléphone entre Ron et David Duck où le débat tourne autour de la différence entre l'accent d'un noir qui parle au téléphone et celui d'un blanc . Ainsi le personnage joué par Adam Driver est peut être le personnage le plus aboutit puisque durant la majorité du film, on va suivre son évolution dans le Klan mais ce qui fait la force de son jeux et la confrontation de son personnage avec celui de Félix Kendrikson où ce dernier a des doutes sur les origines juives de Flip provocant ainsi une des scènes les plus hilarantes et certainement la plus tendu qui spoiler: est la scène du détecteur . Ainsi entre ces deux personnages, la confrontation est extrêmement bien mis en valeur par Spike Lee qui arrive à nous faire un festival de créativité lors des 20 dernières minutes qui sont justes jouissives et où on retrouve toute la patte scenaristique de ce réalisateur avec la mis en place de travelling et des jeux de couleurs qui ont commencé à devenir intéressante. Toutefois, lors de tout le film, j'ai eu l'impression que certains personnages ne servaient strictement à rien et qu'ils étaient posés dans ce contexte pour créer une confrontation entre le Black Power et le white power, Sans y participer réellement puisque ces personnages sont mal décrit et donc nous sommes mal renseignés sur leurs origines enlevant donc cette crédibilité lors des manifestation comme le rôle de Patrice joué par Laura Harrier. De plus ormis les 20 dernières minutes avec la montée en puissance en terme de créativité, tout le reste était assez simpliste voir mou au niveau de la mise en scène où on a perdu la patte du réalisateur et donc son univers assez osez dans la mise en scène et je trouve cela dommage. Mais le plus gros point fort du film ce situe dans la musique qui est sublime et qui rend chaque scène juste splendide. Ainsi nous avons affaire à un film très bon dans le fond avec une histoire qui tient bien la route malgré quelques personnages passifs mais qui se plantent contre le mur au niveau de la forme car il n'y a presque plus d'originalité et peu de mise en scènes jusqu'au 20 dernières minutes. Voilà ce film n'est donc pas le chef d'œuvre absolu mais qui vaut tout de même le détour.
Grand prix à Cannes 2018, ce Policier mis en scène de main de maitre par Spike Lee, nous relate la lutte aux États Unis dans les années 70, du "Black Panther Party", mouvement révolutionnaire de libération du peuple afro-américain. Ce Biopic passionnant nous conte l'étonnante histoire de Ron Stallworth, le premier policier noir de la ville de Colorado Springs. Le joli casting nous offre les belles prestations de : John David Washington assurant le rôle principal de Ron Stallworth, d'Adam Driver dans la peau de Flip Zimmerman l'infiltré doublure "blanche de Ron. Les rôles annexes sont également bien assurés avec Jasper Pääkkönen (Felix chef de bande) ou Ryan Eggold (Walter Breachway le recruteur de " l'organisation " du KKK qui combat, les juifs, les noirs, les communistes...)
Filmé comme à l’époque des grands cinéastes vivants en 1978, c’est le plus beau film jusqu’à présent de Spike Lee, il y a mis tout son coeur et son talent. Passionnant et stressant de bout en bout, Spike Lee à réussit à dégager une extrême violence sans jamais tomber dans le racolage et la facilité qui consiste à la montrer. Il n’y aura aucun mort dans le film : une véritable rareté pour un tel sujet. En dehors de l’infiltration de ‘’l’organisation’’ quasiment historique car autobiographique, Lee ajoute une autre histoire fictive mais romantique qui augmente le plaisir des spectateurs avant tout cinéphiles. L’immense mérite de ce grand film est de renvoyer dos à dos les deux groupes extrémistes. Le racisme est une excuse ou un prétexte pour ne pas corriger les défauts naturels des hommes. C’est une sorte d’addiction qui ne lâche pas facilement prise, elle peut toucher tout le monde à n’importe quel âge, se guérit par des grâces (l’amour dans le film) et se prévient par le développement de l’intelligence, des connaissances et de l’éducation. J’ai rarement vu un film aussi utile pour le bien de tous ceux qui cherchent à comprendre les diverses manipulations subies ou infligées. Nous sommes tous concernés.
Un film engagé et militant qui s’inspire de faits réels et qui est traité comme un thriller avec une large part d’humour malgré les faits dramatiques relatés. C’est une réussite. Spike Lee est toujours dans l’coup !
Pour son retour derrière la caméra avec BlacKkKlansman, Spike Lee a remporté un Grand Prix bien mérité lors du dernier festival de Cannes. Adapté du livre de Ron Stallworth publié en 2014, le nouveau film du réalisateur américain est un véritable uppercut. BlacKkKlansman a beau embarquer le spectateur dans les années 70, l’histoire et les problèmes rencontrés par notre duo de policiers nous plongent en pleine actualité. Grâce au poids des mots et des images, Spike Lee nous rappelle qu’en 50 ans, rien a bougé ou presque. Son film est une...
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on peut regretter que les personnages de ce thriller soient très caricaturaux et que Spike Lee ne "fasse pas dans la finesse" pour faire passer son message anti-trump. Mais le comique de situation, les dialogues, la personnalité des acteurs donnent à ce film une légèreté qui permet de supporter la tension inhérente au contexte politique, contexte que l'on perçoit bien cependant. Ce n'est pas une conférence ni un documentaire sur le ku klux klan, mais c'est une "histoire vraie" intéressante, qui donne lieu à un film globalement réussi.