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    Les deux Papes
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    traversay1
    traversay1

    3 669 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2019
    Perdu de vue depuis quelques années, le cinéaste brésilien de La cité de Dieu, Fernando Meirelles, revient avec Les deux papes, dont le scénario et le casting prestigieux auraient mérité une exposition dans les salles françaises, comme c'est le cas dans plusieurs pays. Tant mieux pour les abonnés de Netflix qui auront pu en quelques semaines voir les derniers Scorsese, Michôd et Baumbach, excusez du peu. Les conversations imaginaires entre un pape sur le point de renoncer à sa charge (Benoît XVI) et son futur successeur (François) constituent le plan de résistance d'un film qui utilise avec intelligence images d'archives et dialogues plausibles, eu égard à la personnalités des deux souverains pontifes. Et si Les deux papes est passionnant, c'est qu'il n'est pas qu'objet à rhétorique, traçant des portraits on ne plus sensibles d'hommes marqués par leur passé et leurs remords, en Allemagne et en Argentine, au temps des dictatures. Cependant, le film est beaucoup plus proche du pape actuel, revenant sur son passé quitte à prendre quelques libertés avec son histoire, et cette empathie se sent aussi dans le jeu de Jonathan Pryce, beaucoup plus libéré que celui d'Anthony Hopkins. L'affrontement entre deux visions de l’Église qui s'opposent diamétralement, comme deux points cardinaux, c'est le cas de le dire, nourrit la première partie du long-métrage, permettant de survoler les principaux thèmes de friction qui agitent toujours la communauté catholique. Mais le film est surtout réussi par son évolution vers la compréhension qui finit par se faire jour entre les deux papes, avec l'écoute qu'ils finissent par s'accorder, en dépit de leurs désaccords fondamentaux. L'aspect rigoureux du film, qui lui donne parfois une certaine sécheresse, est heureusement contredit parfois par la mise en scène, la musique et l'humour, caractérisé par une poignée de scènes savoureuses (la pizza, le football, la réservation d'un vol). L'occasion de montrer qu'au delà de ses sérieuses prérogatives, un pape n'en est pas moins un homme (presque) comme les autres.
    Yves G.
    Yves G.

    1 505 abonnés 3 526 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    2005. Jean-Paul II est mort. « Un nouveau pape est appelé à régner. Araignée ? Quel drôle de nom. »
    Oups… je m’égare.
    2005 donc. Le conclave se réunit dans la Chapelle Sixtine pour élire un nouveau pape. Doyen du collège des cardinaux, Joseph Ratzinger (Anthony Hopkins) est le grand favori. Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il incarne la continuité d’un pape très populaire mais aussi très conservateur. Pourtant, au sein du conclave, des voix s’élèvent en faveur de Jorge Bergoglio (Jonathan Pryce), un jésuite argentin aux positions plus progressistes.
    Sept ans plus tard, le cardinal Bergoglio, atteint par la limite d’âge, souhaite renoncer à son office. Ratzinger, élu pape sous le nom de Benoît XVI, le convoque dans sa résidence d’été, à Castel Gandolfo, pour le mettre dans la confidence d’un incroyable secret.

    La renonciation de Benoît XVI est un des actes les plus importants qu’a vécu la papauté ces dernières décennies, un des plus surprenants, des plus « disruptifs » de la part d’un pape réputé au contraire pour sa fidélité au dogme.

    Il était tentant d’en raconter l’histoire, quitte à en simplifier les enjeux. On aurait volontiers imaginé une pièce de théâtre, un huis clos mettant en présence les deux papes, comme Talleyrand et Fouché dans "Le Souper", ou Choltitz et Nording dans "Diplomatie". Le réalisateur brésilien Fernando Mereilles (qu’on avait connu plus audacieux dans ses précédents films "La Cité de Dieu", "The Constant Gardener", "Blindness", "360") n’ose pas opter pour ce parti pris radical. Si les face-à-face entre les deux hommes, à Castel Gandolfo d’abord, dans la Chapelle Sixtine ensuite, constituent le plat de résistance du film, il s’est senti obligé de les entourer d’amuse-bouche et de trous normands.

    Et c’est bien dommage. Car le film aurait dû se focaliser sur leurs rencontres. Il aurait dû confronter leurs visions antagonistes de l’Église : un attachement irréductible et d’une imparable cohérence intellectuelle au Dogme chez Benoît, une visions d’une Église en mouvement, obligée de s’adapter au monde dans lequel elle vit, chez le futur pape François. Il aurait dû creuser les grands dossiers qui ont fait tomber Benoît qui ne sont mentionnés qu’en passant : les scandales financiers à la Banque vaticane, le silence gardé sur les abus sexuels commis par certains religieux, l’attachement forcené de la Curie romaine à ses privilèges…

    Le film s’égare dans des chemins de traverse. Des flashbacks sépia nous montre le jeune Bergoglio au mitan des années cinquante hésiter sur sa vocation apostolique dans une Buenos Aires sépia. On le voit ensuite, en couleurs, sous la dictature argentine, prendre des positions compromettantes qui le hanteront tout le reste de sa vie. on le voit enfin dans les années 2000 mener son sacerdoce au contact des plus pauvres dans les banlieues de Buenos Aires. Ces développements certes nous éclairent sur la personnalité du pape François et son passé ; mais ils nous éloignent du vrai sujet du film qui aurait dû être la confrontation entre els deux hommes.

    Mais nous sommes dimanche. Les cloches sonnent. La messe nous appelle. Il est temps de clore cette critique.
    ffred
    ffred

    1 735 abonnés 4 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2019
    Encore un excellent film à voir uniquement sur Netflix chez nous. Jonathan Pryce et Anthony Hopkins sont formidables respectivement en pape François et en Benoit XVI. Légèrement plombé par trop de flashbacks, Fernando Mirelles réussit malgré tout un film aussi intéressant que passionnant.
    Jorik V
    Jorik V

    1 281 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2020
    Fernando Meirelles s’était fait très discret depuis son ambitieux projet choral raté (« 360 ») et la mauvaise réception au Festival de Cannes de « Blindness » en 2008. Pourtant c’est le réalisateur acclamé de « La Cité de Dieu » et « The Constant Gardener », deux films majeurs. Le voilà qui grossit les rangs des grands noms du cinéma après, entre autres, Soderbergh, Scorsese ou Baumbach, qui s’essaient à réaliser un film indépendant dit haut de gamme pour le compte de la plate-forme Netflix. Et si la qualité n’est pas toujours au rendez-vous en dépit de la renommée des cinéastes précités (rappelons-nous l’épouvantable « The Laundromat » de Soderbergh), « Les deux Papes » est une excellente surprise sur un sujet passionnant avec deux acteurs au sommet de leur art dans un lieu pratiquement jamais montré au cinéma, en l’occurrence le Vatican.



    Inspiré de faits réels, car on ne saura jamais la teneur exacte des échanges de ces deux illustre hommes de la religion catholique, « Les deux Papes » s’avère à la fois intéressant et captivant. Dès les premières images, le script se pare d’humour avec ce pape qui essaye de réserver un vol en ligne. Et ce côté un peu iconoclaste bienvenu et tout à fait soluble avec le sujet se maintiendra par petites touches jusqu’à cette excellente séquence de conclusion avec nos deux papes (argentin et allemand) qui regardent la finale de la Coupe du monde où leurs deux pays s’affrontent. Une scène qui montre leur amitié malgré leurs différences et divergences et qui représente le cœur du film. On reprochera cependant que les joutes verbales entre les deux personnages ne soient pas plus poussées et matière à débat, les dialogues se focalisant plus sur la notion de foi, de sacrifice pour la tâche et de pardon. Mais tout cela reste brillamment écrits avec des dialogues en or massif. Et il faut avouer qu’il n’est pas toujours aisé de captiver le spectateur avec presque uniquement deux acteurs et de longues logorrhées théologiques, pourtant ça l’est. Et il n’en serait rien sans la force et l’investissement d’Anthony Hopkins et Jonathan Pryce qu’on préfère voir là, dans des rôles à la hauteur de leur talent, plutôt que de se brader dans ses séries B pour payer leurs impôts. Ils sont tous deux exceptionnels et parviennent à bien nuancer leurs personnages.



    En effet, au début on pense à une élégie pour le Pape François, plus réformiste, et une charge contre le Pape Benoît bien plus conservateur. Mais, au fil des minutes et de l’amitié qui se noue entre les deux, le regard se fait bien moins clivant. Ce qui empêche ce film au sujet passionnant même pour les non croyants d’être vraiment excellent, ce sont ses maladroits flashbacks revenant sur le passé du Pape François durant la dictature argentine. Ils nourrissent peut-être le personnage mais s’imbriquent bien mal dans le reste du film, que ce soit visuellement et même sur le fond tant ils paraissent maladroits. Dommage. En revanche, le fait d’investir le Vatican (sans cela le film aurait pu faire toc) est admirable et passionnant. Les décors de ce lieu mythique pour l’histoire de la religion chrétienne sont optimisés, de la superbe chapelle sixtine à la résidence d’été des papes, cela permet de découvrir et d’admirer ces murs saints. Un film qui met la lumière de manière astucieuse et passionnante sur une passation de pouvoir aux coulisses peu connus entre faits réels et fiction. Un très bon moment bercé par des échanges de haute tenue entre deux grands du cinéma.



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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 763 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 août 2020
    Une histoire intéressante et des acteurs de premier ordre dégénèrent en une simple corde à linge. Je suis athée et je pense que c'est un film assez houleux. Il dépeint une institution qui s'est historiquement opposée à l'idéologie de gauche en leur disant maintenant exactement ce qu'ils veulent entendre. Le pape François est comme le cousin Oliver de l'Église catholique. Des scénarios répétitifs signifient qu'un nouveau personnage est intégré au casting. C'est une tentative désespérée de contrôle des dégâts. Qu'est-ce que l'Église catholique a gagné exactement en mettant un marxiste au Vatican ? Les non catholiques et les athées ne vont pas s'inscrire au catholicisme simplement parce que le Pape est un gars sympa qui aime la pizza. Les catholiques ne trouvent pas attachant un pape qui dit que fondamentalement tout ce qui leur a été enseigné par l'Église est maintenant faux. Essayer de plaire à tout le monde finira par ne plaire à personne. Donc fondamentalement c'est une histoire "vraie" hautement fictive sur un conservateur croustillant joué par Hopkins. C'est un film qui fait en sorte que nous sachions que les murs ne sont pas chrétiens comme si les créateurs se soucient réellement de ce que signifie être chrétien. Mais pas tous les murs certainement pas celui qui protège le Vatican. Le seul mur maléfique semble être celui qui sépare les États-Unis et le Mexique. Le genre de film qui devrait être distribué gratuitement dans les églises car là est le public auquel il est destiné...
    Redzing
    Redzing

    1 155 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2020
    Peu de temps avant qu'il n'annonce sa renonciation, le pape Benoît XVI convoque à Rome un certain cardinal argentin, qui deviendra ensuite davantage connu comme le pape François. Au départ simple confrontation idéologique, cette rencontre débouchera sur quelque chose de plus important... "The Two Popes" ne brille pas forcément pas sa mise en scène. Bien que certains décors soient plutôt jolis (Vatican oblige !), la réalisation ne l'est pas toujours, et certaines images truquées sont moyennement convaincantes. Néanmoins, on note quelques petites audaces, dont un choix de musique étonnant pour le concile qui suit la mort de Jean Paul II ! Mais le plus intéressant dans "The Two Popes" est son scénario. Outre l'affrontement idéologique et théologique, outre le fait d'évoquer les rouages du Vatican, ce sont les dialogues entre les deux hommes qui offrent tout leur mordant au film. Entre deux touches d'humour et des jeux de pouvoir, les dialogues montrent également des personnages beaucoup plus subtils qu'ils ne le laissent paraître au premier abord. Ainsi, Ratzinger/Benoît XVI n'est pas simplement un conservateur renfermé et déconnecté, et Bergolio/François n'est pas simplement un réformateur populaire. Tout deux sont par ailleurs interprétés avec charisme et finesse par Anthony Hopkins et Jonathan Pryce. Bref, "The Two Popes" est une œuvre intéressante sur un sujet peu traité par ailleurs.
    Ufuk K
    Ufuk K

    525 abonnés 1 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2020
    " the two popes" nommé trois fois au oscar cette année est un drame historique très moyen. En effet le film doit tout à son tandem d'acteur Jonathan Pryce et Anthony Hopkins très habite dans leur rôle respective qui relate la passation de pouvoir entre Benoît XVI et le pape François en 2013, l'histoire réserve quelques moment intéressant mais l'ensemble est très bavard, souvent sans intérêt et long.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    705 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Les Deux Papes est donc une confrontation idéologique et spirituelle souvent passionnante.

    Le manque de mise en scène est compensé par une écriture des personnages précise, et des dialogues efficaces, souvent drôles et élogieux.

    Le film doit beaucoup à ses 2 acteurs.
    elriad
    elriad

    441 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2020
    magnifiquement portés par Anthony Hopkins et Jonathan Pryce, troublants de ressemblance autant que de vérité, ce duo de représentants de Dieu, l'un Pape abdiquant et l'autre bientôt ordonné, offre une joute verbale passionnante et impeccablement écrite sous le ciel de la chapelle Sixtine. Dialogues ciselés et incisifs, tout ce qui oppose frontalement les deux hommes d'église finiront par les réunir dans un respect mutuel et l'un finira par s'effacer pour l'autre. Deux hommes, deux méthodes, deux visions pour un film passionnant.
    Cinememories
    Cinememories

    488 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    Les Hommes de Dieu sont nombreux en ce bas monde, mais que peut faire la foi pour ces croyants qui prient parfois sans conviction ? Le réalisateur brésilien Fernando Meirelles s’intéresse justement à une opposition singulière, car la foi a évolué et s’est métamorphosée. Étonnant donc, de le retrouver aussi proche du spirituel, après être passé par “La Cité de Dieu”, mais c'est justement cette audace que l’on salue et que l’on prendra la peine d’écouter. Et c’est sur Netflix qu’il trouvera la porte de la confession, en nous offrant un débat fictif entre le pasteur de toute l’Église et un cardinal, qui empruntent différents chemins de la foi, suivant leur passé respectif. De cette opposition, va naître une amitié et une nouvelle réforme de la papauté.

    Si le sujet peut en effrayer certains, le film se digère plutôt bien grâce à son dynamisme, ponctué par un air de Abba ou des Beatles, notamment. Si ce registre ne semble qu’être une sélection personnelle du réalisateur, il y a pourtant un désir de traverser des générations par le biais de la culture pop. Nous arrivons alors à une rencontre de courte durée, mais d’une richesse dans le manifeste de l'allemand Joseph Ratzinger, sous les traits du Pape Benoît XVI, d’ailleurs campé par un Anthony Hopkins toujours aussi séduisant dans son élocution et dans son rôle d’ermite, déconnecté de l’actualité. Face à lui, l’argentin Jorge Mario Bergoglio, futur pape François. Jonathan Pryce l’interprète magnifiquement, en plus d’admettre une certaine ressemblance. Lui, amène de la fraîcheur dans les échanges et c’est justement une trace d’humanité qu’il qui accompagne sa volonté de s’opposer aux traditions d’une Église, dont il a relativisé l’influence et l’implication. Il vole littéralement la vedette à Hopkins, car le traitement de ces personnalités est inégal.

    Le premier est donc très conservateur, car forgé dans une jeunesse Hitlérienne qu’on ne peut réfuter, mais dont le recul est nécessaire pour comprendre son traumatisme. Les fidèles sont des arguments dans un affrontement qui tend à préserver l’intégrité d’une foi qui a connu des controverses. Il suffit de s’attarder sur le passé de l'archevêque argentin pour se convaincre de la tâche ingrate que représente un homme de foi, face à la pureté de la haine humaine. Malheureusement, cette introspection n’est pas toujours pertinente ou se révèle redondante. La dictature semble constituer l’ennemi certain de ce que représentent ces hommes, seuls derrière une croix et derrière une structure qui est soumise à une force supérieure à la sienne. La vulnérabilité de la condition humaine est étudiée via ces flash-backs, mais également sur ce qui rassemble le peuple, avant même de les divertir. Le football, la musique, une pizza, ce sont des éléments simplets mais symboliques pour ce duo, dont on prend le temps d’apprécier.

    “Les Deux Papes” souligne également la responsabilité d’un poste ordinaire. Le leader se doit de guider des disciples vers un rassemblement autour de valeurs que tout le monde partage. Les idéaux entrent donc en conflit, mais on prend suffisamment de recul sur les conversations millimétrées, mais sans doute prévisibles une fois la structure narrative décortiquée. Presque anecdotique, nous aurions voulu en savoir plus et d’être davantage impliqué, émotionnellement, pour leur jeunesse traumatisante.
    Loïck G.
    Loïck G.

    342 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2020
    Dans cette histoire inspirée de faits réels, le pape Benoît XVI tisse une amitié improbable avec le futur pape François à un moment clé pour l'Église catholique. L’idée est très bonne, son application excellente. La subtilité des échanges est un régal, l’interprétation, une petite merveille. Anthony Hopkins et Jonathan Pryce. Le pape est en blanc, son cardinal en noir, opposition franche qui s’affirme dans cette amitié impensable qui se tisse autour d’un piano et de l’Histoire du monde. Fernando Meirelles entremêle les récits historiques et leur confère une portée aussi universelle que se veut être la parole papale. Paradoxalement son scénario est diabolique, mais magnifique. On le doit à Anthony McCarten qui fit aussi « Les heures sombres », rien que du grand cinéma.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Shephard69
    Shephard69

    342 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2020
    Après "La cité de Dieu" et "The constant gardener", ma troisième incursion dans la filmographie de Fernando Meirelles et je découvre là un film impressionnant de puissance narrative sur une histoire d'amitié à priori impossible entre deux êtres aux visions diamétralement opposées. En revenant sur un épisode que je méconnaissais de l'histoire récente du Vatican et cette transmission de pouvoir entre le pape Benoit XVI et l'archevêque Jorge Bergoglio futur pontife François, le réalisateur brésilien livre un très beau long-métrage qui est parvenu à me toucher malgré un sujet auquel je suis très extérieur au départ, un ensemble assez lent à l'instar de nombreuses oeuvres dont l'intrigue repose sur des dialogues dans un face-à-face. Une mise en scène très riche, subtile, une magnifique photographie mais surtout une rencontre exceptionnelle entre deux géants du cinéma contemporain, Anthony Hopkins habitué à ce type de personnages aux hautes charges de travail, de devoir apporte ici une nuance très intéressante de doute, de friabilité face à un Jonathan Pryce superbe d'humilité religieuse, de remise en question dogmatique. Une analyse sensée de la dictature militaire en Argentine dans les années 70 et une réflexion sur le rôle de leader, la conception des responsabilités entre traditionalisme et réformisme. Un grand moment de cinéma.
    Vador Mir
    Vador Mir

    263 abonnés 798 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    Une reconstitution impressionnante et des acteurs de grand talent pour ce double biopic soigné dans les coulisses du vatican.
    Au delà de l'aspect religieux, il constitue un divertissement sympathique, porté par des acteurs qui ont presque l'air de s'amuser.Du très bon Netflix.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    218 abonnés 2 871 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2020
    La croyance est grande et l'homme peut le devenir. Une relation bienfaitrice entre deux hommes, pour l'humanité, révélée par un homme de terrain. Mireilles se dépasse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    Peu versé dans les affaires de l'Eglise, c'est avec un mélange de curiosité mais aussi de distance que je me suis lancé dans la dernière production Netflix, qui narre les coulisses du passage de témoin entre les deux Papes les plus récents. L'occasion de découvrir deux personnalités très différentes, et également l'environnement de la Curie. Si l'on peut suspecter le film de présenter le néo-Pape Francois sous une lumière avantageuse, il faut noter que son passé peu glorieux (collaboration avec la dictature en Argentine) est abordé de manière très directe. Mais le sel du spectacle se trouve davantage dans les interactions entre les deux pontifes, sur des sujets éminemment sensibles. La deux acteurs principaux sont formidables, et contribuent de manière évidente à faire des "Deux Papes" une oeuvre à la fois instructive et plaisante.
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