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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Vous vous souvenez sans aucun doute de la chanson de Cocciante "Il mio rifugio"? Et bien c'était la B.O de ce film et je peux vous assurer qu'il est aussi beau que cette chanson! Rochefort est incroyable (comme d'habitude) Jugnot vraiment exceptionnel et la scène du "pétage de plomb" de Rochefort vaut le détour.. Ben oui c'est quoi ces gens qui regardent les autres passer sur les ponts au-dessus des autoroutes avec leurs vélos à la main?? Je ne vous en dis pas plus... allez le voir, louez le, achetez le! ça vaut le coup!
Un tandem d'acteurs qui fonctionne à merveille avec la musique qui va bien. Le film par contre est un peu monotome mais ça correspond bien à la vie des 2 personnages en tournée. La qualité du film se joue sur quelques scènes, un passage significatif mais très bref, quand Rochefort se fait photographier passant d'un visage sinistre à un grand sourire, superbe.
Le crépuscule d'un célèbre animateur d'un jeu radio qui vit ses dernières heures. Patrice Leconte réalise une tragi-comédie poignante, portée par un duo attachant (sublime Rochefort) et par la BO inoubliable de Richard Cocciente.
Un très bon moment de cinéma, avec Gérard Jugnot et Jean Rochefort, très convaincants, impeccables. Un film sensible, émouvant et très humain, à voir absolument. Ce road movie est selon moi un des meilleurs films français.
Très mélancolique, cette comédie ne fait guère rire, tout au plus sourit-on avec tendresse ou avec tristesse devant le road movie de ces deux hommes esseulés, en panne d'affection. Sans doute la réalisation très plate, monotone, ne parvient-elle pas à mettre en avant l'émotion contenue qui émaille tant cette histoire chagrine que l'interprétation pudique d'un solide duo de cinéma. Ainsi on perçoit l'intention mais sa mise en scène échoue à toucher, voire à intéresser. Doux-amer.
Loin de son genre habituel de comédies franchouillardes, P.Leconte nous claque un road movie sur le monde la radio tendre, attachant et pourtant plus dramatique que de prime abord. J.Rochefort excelle en star déprimé et en bout de carrière, quand à G.Jugnot il est un faire valoir génial humain et simple. Une belle histoire, de bons dialogues, un vrai bon film à voir.
Pas mal pour le superbe numéro d'acteurs que tout le monde aime, et pour cette ode à l'amitié indéfectible. Pour le reste, scénario tout de même très réduit, et climat de tristesse, voire d'amertume, tout de même pesant, surtout par les temps qui courent. Ne mérite en tout cas pas une deuxième vision.
un film un peu désabusé sur la vie nomade d'un animateur de jeux radiophoniques (qui ressemble à s'y méprendre au jeu des 1000 Francs de l'époque) et de son acolyte homme à tout faire, deux ratés de la vie, qui dissimulent comme ils le peuvent leurs faiblesses et dont le plus âgé -Jean Rochefort- malmenant son second -très bon Jugnot- en permanence, n'est qu'un pauvre bougre, malade, joueur et tricheur invétéré, qui fait encore semblant de croire qu'il est un monstre de la radio... Las, l'émission, devenue ringard va devoir s'arrêter. Le film nous promène dans une France profonde, en cours de mutation, de chefs-lieux de Cantons en Hôtels de représentants de commerce... Les personnages, attachants, les décors surannés mais si vivants, les dialogues bien sentis donnent à ce film de Patrice Lecomte une intensité émotionnelle inattendue et nostalgique pour ceux qui ont connu cette époque d'avant les ordinateurs personnels, les jeux télévisés et les stars du petit écran. Un hommage aussi à ceux qu'on ne voit pas et qui sont les chevilles ouvrières de l'audio-visuel
Bonne comédie dramatique d'époque, avec un duo sympathique. Film Qui reste un peu moyen, c'est sans doute pour cela qu'il est, de nos jours, oublié par la télévision. A redécouvrir tout de même. ----Octobre 2023----
Un film a l'opposé des comédies qui ont fait connaitre Leconte. Nous sommes dans la France grise des années 70, celle des pique-niques au bord de la nationale et des hôtels défraichis pour VRP. Jugnot égale Rochefort en tendresse pudique et humanité. Quel duo touchant et mélancolique! Toute ressemblance avec Lucien Jeunesse est hors propos. On retrouvera la même ambiance plus tard dans Quand j'étais chanteur de Giannoli. Pas de belles images, une mise en scène conventionnelle, tout le charme vient des acteurs. TV décembre 2020
J'avais rarement entendu parler de ce film et suis tombé dessus par hasard. Quelle heureuse surprise ! "Tandem" marque clairement un tournant dans la carrière de Patrice Leconte, mais aussi dans celle de Gérard Jugnot. Les deux commencent alors à se tourner vers des comédies plus subtiles, le second se rasant également la moustache. Et la transition est réussie puisqu'on assiste à une oeuvre très originale, à la fois douce et amère. Sorte de "Don Quichotte" avant l'heure pour Jean Rochefort d'ailleurs. Ce dernier est sublime dans ce rôle d'animateur radio has been, et son duo avec Gérard Jugnot fonctionne à merveille. Bref, un film magnifique à tous les points de vue.
Plus qu’une comédie-dramatique, c’est un drame qui a de l’humour ! En effet, les situations et dialogues sont souvent drôles, mais on est loin de l’humour potache de nombre de road movies ou buddy movies. Jamais on n’a vu Jean Rochefort dans un rôle aussi pathétique (dans lequel il est extraordinairement agaçant et bouleversant à la fois), celui d’un homme vieillissant devenu une caricature de lui-même, qui s’accroche à sa création tout en affichant un certain mépris pour son public (cruelle scène de l’autoroute !). Quant au pauvre Rivetot, c’est son souffre-douleur, mais aussi l’Auguste de ce Tandem, car sa loyauté est inversement proportionnelle au respect que Mortez lui témoigne. Ce dévouement désintéressé grandit ce personnage qui aurait pu être un loser comme un autre dans la filmographie de Gérard Jugnot, qui trouve ici un de ses premiers rôles dramatiques majeurs, bien loin de l’image « beauf » des personnages iconiques qui ont fait son succès dans des films (néanmoins inoubliables) comme Le Père Noël est une ordure ou Les Bronzés. En bonus, la chanson Il mio rifugio, version italienne de la chanson Le refuge de François Bernheim et créée spécialement pour le film, qui traverse le film de part en part et lui donne une atmosphère plus mélancolique encore.
A l’approche de la quarantaine, Patrice Leconte s’éloigne de son mode de prédilection, la comédie pour gagner d’autres horizons qui bizarrement bien que peints dans la France profonde de 1987, évoquent tout aussi bien l’absence, l’abandon que les perspectives tout en fuite des grands espaces américains. Un regard scénographique original pour un récit qui ne l’est pas moins. A l’époque, 1987, c’était « Le jeu des 1.000 francs » sur France-Inter. 1.000 € aujourd’hui .Le réalisateur reprend l’idée de ce jeu radiophonique et surtout son présentateur vedette incarné par Jean Rochefort et son technicien que joue Gérard Jugnot. Deux êtres égarés dans des conditions rocambolesques, totalement abandonnés à l’illusion de leur succès quotidien, furtif. Mortez n’a jamais raté une émission, il ne vit qu’à ce moment-là et si son factotum n’a pas forcément le même engouement, il lui est dévoué corps et âme, perdu lui aussi dans d’étonnantes chimères. Leconte ne filme pas un road-movie, mais une fuite en avant. Dramatique et magique à la fois, par la grâce d’une composition scénique originale, d’une interprétation au plus près des mots et de l’émotion qu’ils dégagent. Trente ans après Leconte est bon, comme toujours ! AVIS BONUS Leconte et Rochefort aux avant-postes pour commenter le film et le tournage. Du bonheur ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Très bon film. Un Rochefort magistral, un Jugnot dans un de ses meilleurs rôles. Une belle histoire et une chanson envoutante. D'une grande sensibilité et d'une grande intelligence. Du cinéma français comme j'aime !