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Peter Franckson
52 abonnés
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4,0
Publiée le 19 avril 2020
Une belle illustration (aux décors réalistes) pédagogique des relations entre les mouvements d’opposition (« Black Panthers » car beltza signifie noir en basque)) ou venant de prendre le pouvoir dans les années 1960’ à travers le monde (Etats-Unis, Cuba, Mexique, Canada, Algérie, Espagne et France) et qui allie cours d’histoire et de géopolitique, avec humour, sexe et musique rock & roll.
En octobre 1965, une photo montre la troupe de géants de Pampelune défilant sur la Cinquième Avenue de New York. La légende stipule que dû au contexte de ségrégation raciale, le deux géants noirs ont été interdits de participer au défilé. C’est là où l’histoire de « Black is Beltza » commence. Ce film nous fait partir à la rencontre d’hommes et de femmes de Cuba à Mexico en passant par Alger et Montréal avec Manex un rebelle, qui loin de son Pays Basque natal, va se lancer dans une lutte pour les droits civiques. Entre fiction et réalité, « Black is Beltza » est un film d’animation qui nous plonge au cœur des émeutes raciales qui découlent de la mort de Malcolm X, de la rencontre avec Le Che, du mouvement des Black Panther, de la guérilla bolivienne, des drogues psychédéliques ou de la libération sexuelle…Autant d’événements guidés par des références aux grands noms de la culture musicale de l’époque. « Black is Beltza » est un film extrêmement vivant mais malheureusement trop commémoratif. A trop vouloir renvoyer le spectateur sur tel ou tel univers des années soixante, il peut finir par nous perdre en chemin. C’est fort dommage, car Fermin Muguruza réalise ici un patchwork d’une énergie bouillonnante. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com