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Aulanius
196 abonnés
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3,0
Publiée le 11 mars 2019
Franchement, j'ai été agréablement surpris par ce film plutôt original. Autant la première partie est assez classique mais la seconde change vraiment tout. Le(s) dénouement(s) sont très réussis selon moi. Y a une chose qui m'a pas mal marqué tout au long de cette réalisation, c'est la B.O qui est au top. Les acteurs sont bons mais personnellement, j'aurai pas choisis François Civil. Ça fait un moment que j'avais pas vu un long métrage français de cette qualité et il faut le souligner. C'est bien beau de critiquer (ce que je fais assez souvent) mais il faut le dire quand c'est bien aussi ! On ne s'ennuie pas, il y a un peu de tout et en plus cela traite des réseaux sociaux et du virtuel donc en plein dans l'actualité. Après, je trouve un peu dommage que y ait certains passages un peu gros et comme je l'ai dis, la première partie est un peu en deçà du reste. Mais dans l'ensemble, je ne regrette vraiment pas d'avoir payé ma séance, ce qui est assez rare ces derniers temps. Je conseille assez vivement "Celle que vous croyez" car je pense qu'il va plaire à pas mal d'entre vous ! 13/20.
Ce film est d'actualité et reflète notre société connectée et les mauvais côtés qu'elle peut avoir. Il traite aussi de la psychologie et de la schizophrénie avec un scénario bien pensé et bien trouvé qui nous surprend jusqu'au bout !
Un film d’une intensité et d’une profondeur incroyable, la maîtrise du scénario est impressionnante et l’interprétation magnifique. J’ai malgré tout ressenti une petite baisse de tension qui pour autant n’altère en rien ce grand film. Impératif !!
Plutôt circonspect à la lecture du synopsis, force est d'avouer que je suis au final agréablement surpris. Ce film tient sa réussite en très grande partie à la performance époustouflante de Juliette Binoche dans ce rôle de femme manipulatrice. Si la scénario n'en demeure pas moins ponctués de menus rebondissements, il accuse cependant quelques longueurs. Dommage.
Une belle surprise que ce film. Une histoire intéressante et plutôt originale, une mise en scène réussie et un duo d'acteurs très bon. Pas de place à l'ennui avec ce film.
Juliette Binoche au sommet de sa carrière avec ce rôle de quinquagénaire mal dans sa peau, qui n’arrive pas à vivre ses 50 ans .... Un film au double sujet : la difficulté de vivre à 50 ans pour les femmes dans notre société qui voue un culte au jeunisme....d’un autre côté la place prise par les réseaux sociaux et les relations virtuelles... Un film fort....doublé d’un très bon scénario, bâti comme un thriller.....
La première partie du film est très lente et parfois soporifique. La seconde partie, avec ses rebondissements est plus prenante. Une très belle interprétation du Juliette Binoche qui fait étrangement penser à Julia Roberts. Pas mal du tout.
personnellement, j'en attendais pas tant. ce fût une jolie surprise; en effet, une très réalisation et mise en scène ainsi que très belle interprétation des acteurs tous parfaits dans chacun de leur rôle. une "juliette binoche" exceptionnelle dans son rôle de femme pris de cible par les réseaux sociaux pas toujours net malheureusement. il y a certes un petit peu de longueur par moments mais on passe un très bon moment cinématographique en salle.
Juliette Binoche est magistrale. voilà un vrai film, un film pour le bon cinéma. un scénario qui traite les aléas de la vie actuelle. les relations amoureuses avec des personnes nettement plus jeunes. les tricheries d'Internet et dans tout ça quand on croit que le film se termine, un 2eme souffle arrive (je ne dirai rien pour ne pas gâcher le plaisir des nouveaux spectateurs) un 2eme film arrive. ce qui m'a dérangé c'est les lunettes de juliette Binoche et de Nicole Garcia qui étaient inutiles et dérangeantes. .
La première moitié du film est réussie, la suite ne convainc pas avec un mort qu'on ressuscite pas moins de deux fois. Cette première partie est plutôt intéressante à une exception près qui manque de crédibilité, même si l'on comprend ce choix, la profession de Claire-Juliette Binoche, professeur d'université. Il n'est pas crédible qu'une personne avec un tel statut soit dans la situation d'abandon qui est celle de Claire, il n'est pas non plus crédible qu'une telle personne ait suffisamment de temps à perdre sur les réseaux sociaux à s'inventer une autre vie.Le premier mari de Claire n'est d'ailleurs pas non plus très crédible pour une professeur d'université, beaucoup trop populaire. On comprend bien ce choix qui permet de raccrocher au roman épistolaire de Choderlos de Laclos et à la décrépitude précoce d'une auteur de romans de gare célèbre ayant écrit L'Amant mais tout cela ne tient pas bien. Peut-être que dans un roman cela peut tenir, quoique l'on puisse douter de Laurens qu'elle soit capable de faire quelque chose de bon avec ça ou avec quoi que ce soit d'autre, mais mais au cinéma ça ne va pas très loin, c'est artificiel. Le film est un peu décousu - entre une première partie de bon ton et des suites qui ne sont scénaristiquement pas à la hauteur - etfinit par tourner en rond. La faute en est au synopsis qui n'est au fond pas très bon.
La première partie est assez convenue et sans surprise (tout est dans la BA que j’avais vu) mais le film trouve son ampleur, son émotion et son intensité dans la seconde partie. Il évite les écueils et il y a des belles surprises scénaristiques; . Juliette Binoche est impressionnante et semble habité par son rôle. Elle porte le film à elle seule qu’aiment. Son personnage de femme à la limite de la schizophrène est très attachant. Les scénes de confession entre elle et Nicole Garcia sont bouleversantes et celles qui m’ont le plus marqué. Les thèmes du temps qui passe, du désir de plaire quel que soit l’âge, de la quête amoureuse sont traités avec justesse et subtilité. Une très belle réussite selon moiEt une interprétation magistrale;
Malgré Juliette Binoche qui se donne à fond, je suis restée en carafe. j'e n'ai pas trouvé crédible cette histoire, elle sonne creux, avec trop de clichés, du superficiel, sans parler de l'aspect ultra clean et esthétique ridicule de l'ensemble. Il y avait mieux à faire avec ce thème intéressant; Raté.
Ah, si Hitchcock avait connu les entrelacs des réseaux sociaux, comme il aurait jubilé d'en tirer des scénarios pervers pour le plus grand plaisir de son public. Celle que vous croyez n'est pas digne de Sueurs froides, bien d'accord, mais la manière dont Safy Nebbou nous trimballe sans sommation dans les tréfonds de l'âme torturée de son héroïne quinquagénaire est assez passionnante même si pas toujours totalement maîtrisée. Celle que vous croyez ne parle pas seulement des ravages de Facebook and Co et développe des thèmes tels que le refus de vieillir, l'emprise amoureuse ou encore la peur de la solitude. Avec un certain réalisme, pendant une heure, avant de plonger corps et biens dans le romanesque avec un certain culot, comme si le film se réinventait une première fois, avant de le faire à nouveau peu avant la fin. C'est un peu osé et les mailles du filet un tantinet trop grosses mais il est assez plaisant de marcher quand même, le film assumant son caractère de fiction et ses soudaines accélérations ou décélérations. La mise en scène reste élégante tout du long avec quelques plans très marquants suggérant l'attraction du vide (Beaubourg, les falaises). Un peu de Vertigo, donc,, on y revient. Mais le film serait nettement moins brillant s'il ne bénéficiait pas d'une interprétation exceptionnelle de Juliette Binoche, capable de "faire son âge" dans une scène puis de ressembler à une adolescente dans la suivante (son visage évoque aussi parfois celui de Julia Roberts). François Civil et surtout Nicole Garcia sont de leur côté mieux que des faire valoir. Les rapports entre la thérapeute jouée par Garcia et sa patiente et leur "affrontement" feutré, l'une parle et l'autre écoute, est d'ailleurs l'une des réussites du film alors qu'il y a là un procédé que l'on aurait pu qualifier a priori de facile. L'ambigüité et la complexité de leur relation est à l'image d'un film qui se révèle excitant dans ses différents niveaux de lecture, y compris, évidemment, psychanalytique.
Dans le sixième long-métrage de Safy Nebbou, Juliette Binoche est une mère divorcée qui va se créer un compte sur les réseaux sociaux pour espionner un amant qui vient de la quitter. Sous sa fausse identité de jeune femme de 25 ans, elle va échanger avec le personnage de François Civil. Rapidement, les deux âmes virtuelles vont entretenir une relation amoureuse autour de leurs claviers et téléphones. “Celle que vous croyez” entend nous mettre en garde des dangers des réseaux sociaux, mais le thriller n’ose jamais se salir en s'annonçant toujours du point de vue unique de personnage de Juliette alors qu’il y avait matière à perturber davantage le spectateur. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com