Derniers Avis : Baise-moi - Page 2

Une très belle uniformité dans la médiocrité : acteurs, dialogues, réalisation : tout est à l'unisson. C'est un vrai cas d'école!

Je n'avais pas lu les critiques avant de le voir. J'ai perdu 1h15 !! Oui les violences sexuelles sont dénoncées mais après ça, qu'elle est la morale du film si ce n'est la folie humaine ?! Il y a peut-être un message... ou peut-être pas, en tout cas le buzz a marché. 👎

Mal joué, mal mis en scène, pas plus scénarisé qu'un vulgaire porno, Baise-moi n'a absolument aucun intérêt. C'est glauque, sale et racoleur et ça ne sert à mon sens aucune cause louable. Au final ce n'est qu'un enchainement de viols et de meurtres sans aucun fil conducteur et cela s'avère d'un ennui mortel. Aucun commentaire sur la photographie absolument immonde, bon beh un commentaire quand même finalement ... Une pellicule à oublier, voire même à enterrer.

Depuis toujours, dans les films interdits aux moins de 16 ou 18 ans, il n’y a aucun problème à montrer du sang, des boyaux, de la rate et du cerveau. Rien de neuf.
Mais montrer un sexe, féminin ou masculin, reste « choquant », honteux, … Le sexe caractérise-t-il l’humain moins que la violence ?
Bref, les films abordant visuellement la sexualité de façon réaliste sont souvent stigmatisés et leurs acteurs risquent de voir leur carrière terminée. Jane March dans l’Amant, Déborah Revy dans Q, … des acteurs pas mauvais du tout.
Je pars donc du principe que ces films méritent l’attention. D’autant que V Despentes est un écrivain (écrivaine pour rester féministe ?) que j’apprécie, aussi pour son coté trash.
Certains de ces films sont tout à fait regardables, comme les films de G Noé, la vie d’Adèle, … notamment pour leur réalisme visuel, mais aussi pour la qualité de l’histoire et des personnages, et leur qualité technique.
Dans Baise Moi, on n’a rien de tout ça, et j’avoue avoir vu des films pornographiques de meilleure qualité. D’ailleurs Karen Bach, actrice pornographique hélas décédée, est non seulement très belle et jouait pas trop mal dans ses films pour adultes. Ici elle-même joue mal, très mal, mais moins mal que les autres « acteurs », recrutés un mardi matin dans un bistro du coin.
Faut-il parler du montage à l’opinel rouillé, de la caméra VHS de seconde main, de l’éclairage au phare de voiture ?
Alors oui un film féministe et violent peut être une bonne chose et utile, mais Baise Moi est bien trop mauvais pour faire honneur à la moindre femme. Elles méritent bien mieux que ça.

"Baise-moi", un film de Virginie Despentes de 2000, adapté de son roman éponyme.
Un film cru, sombre, sale, sordide et crade. A première vue mal filmé "Baise-moi" parvient malgré tout à nous donner envie de suivre ce road-movie. Des chansons et musiques assez moches contribuent à l'ambiance citée précédemment. La belle Karen Bach, actrice de films porno qui fait ici une reconversion dans un cinéma plus conventionnel fait une belle prestation, elle se suicidera, hélas, 5 ans plus tard à l'âge de 35 ans en 2005.
Le film "La Cérémonie" de 1995 de Claude Chabrol, moins hard et au discours plus politique et au message plus social, mais qui met aussi en scène un duo de filles en révolte, offrira peut-être plus de profondeur et de teneur à ceux qui ont été déçu par "Baise-moi".

Je suis content d'avoir vu ce film qui décoiffe et souhaite déranger. En général, j'aime regarder les films censurés parce qu'ils expriment au final des choses que seul l'art sous toutes ses formes peut mettre en lumière. Cela reflète un instant T dans la société et les tabous qu'elle peut avoir. Néanmoins, je ne mettrais pas plus que trois étoiles car le film est ennuyeux au possible par la répétition des scènes pornographiques qui vers le milieu du film n'apporte plus rien à l'intrigue. On comprend vite qu'elles vont dans le mur, qu'elles veulent finir dans le chaos parce qu'elles sont décidé de quitter ce monde de règles et de conventions qui n'a pas su les préserver et les protéger. Donc, au début, l'attitude de revanche fait du bien quelque part, on ne peut jeter la première pierre. Mais elles dérivent et passent à l'excès pour chasser leurs démons. Le film est très en avance sur son temps en ce qui concerne le harcèlement et le viol. Cela pose vraiment la question de la victime et du bourreau où les langues se sont déliées que très récemment par les réseaux sociaux. Ce film est un cri évident, il met mal à l'aise, mais c'est bien qu'il le fasse. Il est bien sûr réservé à l'adulte et je serais tenté de dire d'abord aux hommes. Ceci étant, en tant qu'homme, j'ai été moins secoué que dans le film Antichrist. Cette haine de la junte masculine de type bourrin en rut est combattu dans Baise-moi plus par les armes, le meurtre, un peu l'humiliation. Le film est un crescendo qui tend notre corps car on se demande quand elles vont cesser cette dérive, cette hécatombe. ON en peut plus, personnellement j'en avais un peu marre vers les 3/4 du film, j'allais arrêter. A vouloir trop montrer les choses, on leur enlève leur expressivité. J'ai l'impression que le film aurait eu un autre accueil dans les années 2010. Il fut courageux et je reste convaincu que l'art cinématographique doit aussi savoir bousculer. Ce ne sera pas un excellent film mais un film qui m'aura poussé à réfléchir.

Le premier roman de Virginie Despentes avait été un petit succès médiatique et avait réussi grâce à cela à sortir du milieu underground, auquel un livre de ce type est généralement cantonné, pour toucher un public plus large. Pour son premier film en tant que réalisatrice, Despentes décide d’adapter le livre qui l’a rendue célèbre. Mais contrairement à ce que l’on pourrait s’attendre pour une sortie cinéma, elle choisit de ne pas édulcorer son livre (à l’exception d’un passage montrant le meurtre d’un enfant qui a été supprimé).
Elle signe donc un film où la violence, la drogue et le sexe sont omniprésents. La version cinématographique de Baise-moi offre donc de multiples plans assez gores et des séquences de sexe non simulées et contenant des plans hard. De plus, la filiation avec le cinéma pornographique est renforcée par le choix de sa coréalisatrice (Coralie Trinh Thi, une actrice arrivant à alterner cinéma traditionnel et cinéma pornographique) et de ses comédiens (Karen Lancaume et Raffaella Anderson, qui viennent d’arrêter leurs carrières pornographiques, tiennent les rôles principaux mais on retrouve aussi les acteurs de ce genre Marc Barrow, Ian Scott, Titof, Zenza Raggi, Sebastian Barrio, Rodolphe Antrim et HPG), sans parler du nom de la société de distribution (Toute première fois). Virginie Despentes offre donc un film personnel et, ayant eu un parcours de vie assez particulier, celui-ci est inévitablement choquant d’un point de vue moral spoiler: (les passages où Manu reste froide face à son viol et où Nadine se prostitue occasionnellement font directement référence à la vie de l’écrivaine-réalisatrice)
.
Tout cela amène le film à être fauché (6 millions de francs) et à s’approcher du cinéma underground. On se retrouve donc avec une image vidéo, un jeu d’acteurs assez approximatif voire faux, des dialogues visiblement peu travaillés ou improvisés et un scénario parfois peu crédible spoiler: (la rencontre entre les deux "héroïnes")
et allant souvent dans l’excès. De plus, le film se réfère clairement à ce mouvement alternatif en utilisant un extrait de Seul contre tous de Gaspar Noé (film peu luxueux également mais qui ne peut pas être classé dans la même catégorie grâce au génie de son réalisateur) et à la présence dans un tout petit rôle de Jean-Louis Costes, artiste multicatégorie adepte du trash et de la provocation.
Cette vision où le mélange de sexe et de violence sont constants spoiler: (la séquence où Nadine couche avec le réceptionniste de l’hôtel pendant que Manu fait de même avec le gars rencontré dans le bar est le seul moment où le sexe n’est pas associé à la violence ou à l’humiliation, vu que la séquence où les "héroïnes" couchent avec les deux gars rencontrés dans un autre bar se termine par l’exclusion sèche d’un des deux garçons)
, où les "héroïnes" sont tueuses en série adeptes des drogues et où la morale est quasi-absente spoiler: (seule la fin se concluant avec une Manu abattue et une Nadine arrêtée en apporte un petit peu)
, se contente hélas uniquement de choquer à tout prix sans amener une quelconque qualité artistique. Toutefois, si le film est clairement assez mauvais d’un point de vue objectif, certains spectateurs, adepte de cinéma déviant, pourront trouver un petit intérêt face à lui par son aspect extrême, faisant peut-être de Baise-moi le film le plus underground qui ait pu être porté sur les écrans français traditionnels (grâce à une classification aux moins de 18 ans créée pour l’occasion suite à bataille juridique où le film avait été purement et simplement interdit de ceux-ci après la plainte de l’association d’extrême-droite Promouvoir).

Ce film, réalisé par Virginie Despentes et Coralie Trinh Thi et sorti en 2000, est assez mauvais. C'est l'histoire de deux filles qui en ont marre de se faire malmenée par la société et les mecs et décident de se venger à coups de flingues. Bon, en gros c'est ça et le scénario aurait pu être bien plus intéressant s'il n'avait pas été aussi mal écrit ! Effectivement, je ne sais pas si le roman homonyme, écrit par Despentes, dont le film en est adapté est aussi mal écrit mais ce scénario est franchement un échec complet ! Nous sommes en effet devant une sorte de version porno et trash de "Thelma & Louise" mais qui n'a malheureusement pas de fond ! Et ce n'est certainement pas dans sa forme que le film va gagner en qualité. Ce n'est cependant pas le côté trash et porno qui me dérange, nous avions aussi ce côté-là dans "Love" de Gaspar Noé et c'était pourtant réussi, non c'est plutôt ici la manière dont c'est utilisé, à des fins purement provocatrices. C'est une bonne chose de provoquer le spectateur, de le faire sortir de sa zone de confort et de chambouler les mœurs mais lorsque ça ne sert pas à l'intrigue, je ne vois pas où est l'intérêt ! Du fait que ce soit très mal géré, on ne s'attache à aucun moment aux personnages, par ailleurs plus que mal écrits, et malgré la courte durée du film, on s'ennuie ferme pendant une heure dix ! J'ai lu cela dans plusieurs critiques mais je pense effectivement que si ce film n'avait pas eu toute cette censure qui l'a rendu célèbre, il serait passé complètement inaperçue car il n'a tout simplement aucun intérêt. La réalisation est quant à elle à l'image du film, c'est-à-dire très mauvaise, ce n'est pas parce-qu'on colle des gros plans toutes les cinq minutes que l'on arrive à faire un film d'auteur. De plus, l'esthétique et les couleurs sont mauvaises, dérangeantes et rappellent pour le coup fortement la qualité VHS des vieux films pornos. Je ne sais pas si c'est fait exprès ou non mais si la réalisatrice souhaitait réellement s'éloigner de ce côté porno, je ne vois pas l'intérêt de lui donner cette esthétique. En ce qui concerne le casting, nous n'avons que des actrices/acteurs pornos forcément dont Karen Bach et Raffaëla Anderson qui jouent très mal. "Baise-moi" est donc un film raté qui n'a pas grand intérêt.

Un film à la vision trash et totalement barré, qui se veut souvent dans la pornographie ; quant ce n'est pas dans la violence. Une histoire qui à la lecture, pose la chose et nous sommes donc averti (plus ou moins^^). LA mise en scène, et le jeu des acteurs / trices n'est pas top. Ce qui n'arrange pas la chose avec une photographie assez fade, faisant parfois penser au vieux films érotiques que diffusé M6 le dimanche soir en fin de soirée… Contrairement au film pornographique sans "histoire". Ici, le film pose une histoire ; simpliste mais une histoire qui nous entraîne avec les deux actrices dans un trip totalement fou mais qui aurait pu se poser dans un film d'horreur ou un film dramatique. Pas du porno totalement, mais pas de scène "hard". On suit le tout, jusqu'au bout aussi timidement que difficilement. L'ensemble n'étant pas très prenant une fois la rythmique comprise (et le jeu des acteurs n'arrangent pas). Enfin on reconnait la production française… Bref, vu je ne sais même pas pourquoi ; et si j'avais pu m'en passer ; cela ne m'aurait pas déranger. Rien d'exceptionnel, mise à part un fond d'histoire pour "expliquer" une part de la violence et du sexe. Mais dans l'ensemble, c'est assez vide.

Déjà que le livre était d'une nullité sans égale. Un navet tourné comme un porno avec des acteurs pornos, une mise en scène amateur et une interprétation ridicule. Bien sûr, le film est édulcoré par rapport au film, heureusement... A éviter. Les critiques élogieuses de la presse spécialisées sont déplacées.

Si j'ai mis cette note c'est bien évidement en aucun cas pour la qualité esthétique du film, Virginie Despentes n'est en aucun cas une réalisatrice professionnelle.
A travers se film elle fait passer un message, elle dénonce la norme et elle met en lumière des femmes qui, de pars le ancienne profession ne trouvent aucune estime lors de leur retour dans la vie dite "normale"
En effet, Karen Lancaume (Nadine) et Raffaëla Anderson (Manu) sont deux ancienne hardeuse, Despentes mais d'ailleurs ici en scène le viol, chose qu'elle a elle-même subit dans sa vie, elle est d'ailleurs une ancienne prostituée. Elle explique justement tout ca dans son livre King Kong Théorie, elle explique qu'elle a réussis a dépasser son traumatisme du viol grâce à la prostitution, elle c'est réapropriée son corps grâce a ça.
Dans ce film elle dénonce donc la condition de la femme, sous différentes forme car chaque femmes vis cela différemment, par exemple Manu vit son viol de manière très futile, elle est je m'en foutiste et ce dis simplement que c'est sa condition de femme. Le message est fort, fortement grâce mais fortement vrai.
La seconde chose que Despentes vient soulever ici c'est la manière dont le porno est filmé, la seconde réalisatrice, Coralie Trinh Thi, est elle aussi une ancienne hardeuse est peut donc très sincèrement et légitimement parler de cela. Elles dénoncent ensemble cette manière absolument pas réaliste de filmer des scène de sexe dans le porno, en effet les scène de sexe dans ce films sont authentiques (même si elles finissent pas toujours bien), elles veulent montrer que la culture du viol dans les film pornographique est très présente et quand cela sort de son contexte sa choque alors que, si on forme notre éducation sexuelle via des films porno (ce qui est bien, mais il y a le bon et le mauvaise porno) comme ceux avec une culture du viol on sera tenté de le reproduire dans la vraie vie, car, peut)être cela nus excite, et ce n'est pas une critique, on peut être excité par le partenaire qui fait mine de refuser mais cela se fait avec quelqu'un de confiance et dans un cadre de jeux de rôles comme pour n'importe quel fetish.
Enfin voila, ce film est fort politiquement et socialement parlant, il ne faut pas le juger sur son esthétique mais sur le message qu'il fait passer, Despentes est féministe et puissante sur ça et je vous invite d'ailleurs à vous intéresser à elle et à ses autres oeuvres, notamment King Kong Théorie si vous être intéresser parce ce que l'on nomme aujourd'hui le "féminisme".

Même pas pu finir ce "film" un des plus mauvais que j'ai pu voir.
Alors il y'a de l'idée, ca part d'une bonne intention mais c'est telleeeeeeeeeeeeeeeement mal joué et réalisé que impossible d'aller au bout.
Puis ouais, ces scènes pornos beurk.
Et qu'on ne me sorte pas le pseudo argument "oui mais c'est un vieux film (déjà on a pas la même définition de vieux film) là en 2018 vous avez une vision décalé" rien à voir je regarde encore des films des années 60-80 avec lesquels je me régale.

Un très mauvais film du cinéma français dérangeant et mal écrit avec des acteurs ridicules, une mauvaise réalisation et un scénario mal écrit.

Ce film est il une blague ? Je m'attendais à un vrai film (même s'il est court, ce qui entraîne de la suspicion) pas une série de courts métrages faites par des lycéens. Rien d'interessant, et les seuls moments qui captent l'attention sont inappropriés par rapport aux attentes, (on va voir un film normal et pas un film d'adultes).
Je le déconseille aux moins de 13 ans.
1/5