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THE-CHECKER
111 abonnés
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0,5
Publiée le 27 décembre 2008
Adaptation de la semi daube éponyme du roman de virginie despentes (raides),baise moi le film sacrifie malheureusement le meilleur du livre (soit le regard critique acerbe que la rebelle despentes porte sur une certaine catégorie de "femmes actuelles") pour se contenter de nous la jouer provoque en engageant pour le coup,deux ex du porno (dont une qui mettra fin à ses jours) sur fond de pamphlet pseudo écorché vif genre on est trop en avance sur la dure réalité de cette vie de MER-DE pour que vous puisiez comprendre quoi que ce soit.Lorgnant méchamment du coté d'american psycho de bret easton ellis (l'analyse sociologique en moins),baise moi le livre cumulait déjà les passages chocs (le meurtre de l'enfant) avec autant de crédibilité que le jeux des actrices du film. Cherchant désespérément à susciter le dégout chez le lecteur, (vous avez compris? Donnez moi le césar de la meilleure rebelle ou j'écris une scène d'inceste nécrophile avec le cadavre de l'enfant!!) au moins autant que celui visiblement ressentit par le CSA (qui en bonne institution conservatrice,censura le film,offrant par là même une publicité inespérée,pour un film qui au final ne vaut pas tripette!),baise moi le film est un gros nanard que ni sa provocation trop vulgaire pour être honnête,ni son absence cruelle de thématique ne peuvent sauver de la ramasse complète de fausse oeuvre subversive,dans la digne lignée des livres de son auteur!
Comme le dit Gaspar Noé, Baise-Moi dégage une énorme énergie. Malheureusement, elle ne parvient pas à cacher une mise en scène pitoyable qui sert un jeu d'actrice au sommet de la nullité. A éviter vraiment !!!
Filmé avec réalisme, Baise-moi est un film passionnant. L'interprétation est certes de bas niveau (encore que le hardeur HPG s'en sort très bien) mais on suit cette cavale avec interêt. C'est violent ce qu'il faut, porno ce qu'il faut, une petite réussite.
Deux paumées marginales se retrouvent en cavale, et dépouillent, tuent et/ou couchent avec tout ce qui leur tombe sous le nez. "Baise-moi" est avant tout connu pour le tapage médiatique qu'il a généré à sa sortie, subissant divers classements et interdictions, qualifié de pornographique par certains, de subversif par d'autres. Pourtant, avec le recul, cette version trash de "Thelma & Louise" n'a pas grand chose de choquant. Au départ, le style en caméra amateur laisse penser que l'on aura affaire à une immersion réaliste vis-à-vis de la condition féminine dans les banlieues. Mais rapidement, le film se veut trop ambitieux, et sa forme est bien trop brouillonne pour être crédible. La qualité de l'image est immonde, le montage complètement raté, la réalisation trop amateur, les dialogues lourds, et les acteurs absolument pas convaincants. Sans parler des séquences de meurtres pas crédibles pour un sou, et des scènes de sexe non simulées, qui tentent peut-être de dénoncer les standards de l'industrie du X (dont sont issus de nombreux acteurs du film), mais qui n'apparaissent ici que comme de la provocation gratuite. A oublier.
Un film formellement hideux, au propos vain et inepte. Visuellement, "Baise-moi" (2000) est en effet immonde. D'accord, filmer caméra à l'épaule et en lumière naturelle peut s'apparenter à un choix "esthétique" ; mais que dire du montage approximatif, de la direction d'acteurs inexistante, des effets visuels au rabais (hémoglobine factice et billets de Monopoly!)... Outre cet amateurisme criant, qui apparente cette adaptation du roman-choc de Virginie Despentes à un projet d'étudiants en école de cinéma, le film souffre d'un scénario redondant qui ne mène nulle part. Cette épopée vaguement féministe, aux relents punk et nihiliste, dénonce maladroitement les maux d'une société en crise ; mais les symboles de transgression faciles, la violence kitsch permanente et les séquences de sexe explicites décrédibilisent le propos davantage qu'ils ne l'étayent. Une majorité de scènes sont simplement sans intérêt. Les autres sont dévoyées par la platitude des dialogues et le jeu laborieux des comédiens, issus du X pour la plupart.
Le film-choc qui avait retourné le festival de Cannes en an 2000 est certes trash, parfois gore, vulgaire et rempli de mauvais goût mais hélas dépourvu d'ambition. En somme, Baise-moi est un film-choc qui ne choque finalement pas. Avec son casting d'acteurs et d'actrices porno s'essayant au cinéma dit "normal", le long-métrage s'avère très rapidement navrant, les interprètes jouant tout naturellement sans charisme ni conviction, balayant ainsi toute crédibilité au film. Des scènes de baise explicites par-ci par-là, des meurtres horriblement mal faits, un scénario écrit à la va-vite basé sur le livre éponyme d'une Virginie Despentes ici très maladroite derrière la caméra : l'exaspération est le mot d'ordre... Mettant en scène des acteurs non-confirmés autour de dialogues ridicules et de scénettes inutiles, Baise-moi se veut choquant mais a l'effet d'un simple pétard mouillé, le film tournant continuellement en rond sans message ni logique. En fin de comptes, le long n'est qu'un film pornographique bourré de meurtres sanglants et d'une multitude de dialogues vains, rendant le tout aussi amateur que diablement inintéressant. Ainsi, à force de vouloir faire un film d'auteur trop sérieux, les deux réalisatrices se mettent les pieds dans le plat, livrant un film tout bonnement insipide et ridicule, auquel on ne s'attache pas un seul instant, n'attendant qu'une seule chose : que tout ce désastre se termine vite.
C'est bizarre comme d'un film à l'autre, des thèmes comme la violence et le sexe, peuvent être plus ou moins intéressants... Et là... Que dire... Juste nul, ridicule et d'un niveau cinématographique vraiment pire que médiocre. Je l'est regarder jusqu'au bout par respect pour celui qui a crée le film, mais je me suis dis que lui il nous avait pas vraiment respecter.
Je le reconnais, comme beaucoup d’entre nous, j’ai regardé « Baise-moi » à cause de la réputation sulfureuse qui est la sienne depuis qu’il est sorti au cinéma. En ce qui concerne ce film, je m’étais fait mille et une idées quant au contenu. Mais je ne m’attendais pas du tout à ça. Au programme du film de Viriginie Despentes: sexe, sang et violence gratuite. Un film qui est donc ouvertement provocateur et subversif. Mais faudrait-il encore que cela ait un minimum d’intérêt. Je sais bien que c’est le genre de choses qu’il faut prendre au millième degré mais tout de même. On peut se servir du sexe et de la violence pour dénoncer, pour pointer du doigt un ou plusieurs phénomènes de société. Ce que ne fait pas la miss Despentes qui se contente seulement de proposer un film mi-porno, mi-road movie sans le moindre fond, sans une once de créativité. Et pourtant, ce « Baise-moi » aurait pu être un tout autre objet s’il y avait eu des actrices jouant mieux que ça, une réalisation d’une qualité cent fois supérieure et surtout une histoire avec un minimum de consistance. Mais il y a deux points positif: le premier est que l’on ne se fait pas chier, si si je vous le jure. Et le deuxième étant qu’il faut le voir. Deux solutions s’offrent à vous: soit vous serez complètement conquis ou vous resterez sur le carreau. Dans tous les cas, ce film ne vous laissera pas indifférent.
Provoquer, pourquoi pas. Encore faut-il avoir un propos qui tienne la route. Nul doute que "baise moi" est rempli de haine, le problème étant que celle ci reste stérile du début à la fin. Image laide, son laid, provocation de supermarché (de la drogue, du sexe, de la violence, on a rarement fait plus bateau). Les scènes de sexe qui auraient pu constituer le ferment du film à travers le propos pseudo féministe de virginie despentes restent bêtement porno bas de gamme. Bref, ce film ne me laissera qu'une légère nausée et un mauvais souvenir.