Exercice de style pour Michel Blanc, qui fera son apparition à la fin pour conclure le propos de ce film choral. Des histoires de vies petites bourgeoises liées, compliquées, dissimulées souvent mais pas à tous, dont les cartes seront plusieurs fois rabattues devant le spectateur. Par les angoisses existentielles (du moins pour les personnages qui en ont car certains n'en ont justement aucune !) il y a un petit côté de "La crise" (1992) mais sans atteindre le même niveau de charge caustique. Ça reste gentillet. Des personnages qu'on suit, qu'on observe mais qui n'attirent aucune empathie. Finalement, c'est comme si le spectateur se moquait de ce qui leur arrive dans leurs petites vies somme toute bien rangées.
Avec cette réalisation, Michel Blanc nous propose à nouveau de voir évoluer ses personnages imaginés dans le film "Embrassez qui vous voudrez" sorti en 2002. Cette "suite" est encore présentée sous la forme d'une mosaïque d'instants choisis entre divers individus pour lesquels les destins finissent toujours par se croiser. On assiste donc aux bonheurs des uns et aux malheurs des autres et malgré un casting plutôt étoffé, on a du mal à s'intéresser à toutes ces petites histoires parallèles sans grand relief. Certes, certaines répliquent font mouche, mais j'ai eu le sentiment bizarre et désagréable d'assister à une pièce de théâtre dans laquelle la mayonnaise ne prend pas, le peu de rire dans une salle pourtant à moitié pleine en témoigne. Fade. --> Site CINEMADOURG <--
C'est moyen et c'est dommage. Avec des acteurs de premiers plans et surtout Charlotte Rampling et Jacques Dutronc en formes et toujours délicieux, le film se perds un peu en sur-rebondissements malgrès de jolis dialogues qui n'apparaissent pas aussi naturel que ça par moment. Au final, on regrette le scénario de Grosse Fatigue ou Embrassez plus nets et inattendus. Esthétiquement, le film accuse d'une photographie un peu datée et pas toujours soignée avec des décors aléatoires alors que Grosse Fatigue (encore lui) avait été exemplaire sur ces points. Michel Blanc est assurément un très bon acteur, scénariste, dialogue et réalisateur, sur ce film là, petite fatigue.
Pas vraiment emballé ni séduit par ce film caricatural d’une bourgeoisie blasée sur papier glacé sans tenant ni aboutissant, sans émotion ni profondeur. On s’ennuie ferme meme si quelques sourires nous échappent à moindre reprise.
16 ans après ''Embrassez qui vous voudrez'', Michel Blanc retrouve ses personnages (ainsi que quelques nouveaux) pour une suite où il continue de se pencher sur les aléas de la vie. Entre tromperies, mensonges, grossesse et crise de nerfs à gérer, Blanc n'a pas son pareil pour poser sur l'humain un regard lucide, parfois féroce mais souvent tendre. Chacun fait ce qu'il peut pour s'en sortir dans cette danse de la vie avec les outils en main et bien qu'on touche parfois le fond, il y a bien souvent des moyens de s'en sortir. Michel Blanc croque évidemment ses personnages avec bonheur, embrassant leurs névroses (Karin Viard et ses angoisses, Jean-Paul Rouve persuadé d'être suivi) tout en leur réservant des dialogues particulièrement cinglants et savoureux (''- elle me tenait par les couilles'', '' - pourtant il n'y a pas beaucoup de prise''). Si l'ensemble est fort charmant, on regrettera un petit peu les limites de cette suite, posée là sans avoir la force du premier film et sans forcément être aussi pertinente. Qu'importe, il serait dommage de bouder cette danse...
Voyez comme on danse est en effet un " vaudeville tourbillon" où on a le plaisir de trouver des acteurs de toutes les générations...et quels acteurs! Ils sont tous excessifs à souhaits et ils ont tous des problèmes de la pétillante Karin Viard jusqu'au flegmatique Jacques Dutronc en passant par un Jean-Paul Rouve aux aguets; Le jeu est parfois un peu théatral, caricatural mais on ne va pas s'en plaindre car on rit beaucoup et nous sommes gâtés par d'excellentes réparties, dommage qu'à force de vouloir faire bien, trop bien peut-être, la situation est tellement embrouillée que le spectateur lui-même s' y perd un peu.
Comédie sympathique qui lorgne vers le marivaudage avec une succession de rebondissements qui rythme le film .Une comédie bien actuelle avec son lot de personnages perturbés et des situations cocasses mais un peu convenues sauf lors des répliques de Karine Viard pleine d'énergie et gaffeuse qui entraine le groupe . 3.3 sur 5
Comédie comme je les adore : situations cocasses mais tout à fait plausibles. Très bonnes répliques et jeux de mots. Acteurs talentueux et convaincants. Pas une minute d'ennui, rebondissements nombreux, le seul hic dans la vie réelle où faut pas déconner autant de catastrophes en cascade tu te tire une balle 😂 . Mais fameux un vrai régale!
Presque seize ans jour pour jour que le dernier film réalisé par Michel Blanc est sorti. Pour son retour en tant que réalisateur je doutais quelque peu qu'il nous concocte quelque chose d'aussi drôle et caustique. Contre toute attente, j'ai eu tort. Voyez comme on danse est tout aussi réussi (peut être un petit cran en-dessous). Plus qu'une suite, c'est un nouveau chapitre de la vie des personnages découverts dans Embrassez qui vous voudrez. Les enfants ont grandi, les parents ont vieilli. Nouveaux boulots, nouveaux conjoints, nouvelles galères, nouvaux problèmes. Quelques nouveaux personnages aussi et donc nouveaux acteurs (Jean-Paul Rouve, William Lebghil...). Une fois de plus Karin Viard domine le casting cinq étoiles (déjà César du second rôle pour le premier film). Elle est absolument hilarante. Tous les autres sont très biens aussi. Dialogué aux petits oignons, bien rythmé, drôle, touchant, acerbe, émouvant. Bref, ce nouveau Michel Blanc (devant et derrière la caméra) nous fait passer un excellent moment. Divertissement assuré donc pour l'une des comédies françaises de l'année.
J'adore depuis toujours ce que fait l'intemporel Michel Blanc que ce soit en réalisateur ou en acteur, et ce film ne m'a pas déçue. J'ai passé un très bon moment grâce à ce casting très efficace !
Voilà une bien bonne comédie à la française avec un J.P Rouve toujours au top dans une comédie drôle et familiale. Une tranche de vie ubuesque avec des répliques marrantes, des personnages attachants et caractériels qui nous en font voir de toutes les couleurs. J.P. Rouve reste le personnage central de cette histoire, torturé et parano, le tout en rebondissements, on rigole bien c'est l'essentiel !
Pas enthousiaste du premier en titre et en dehors du titre, cette suite plutôt décousue garde la pâte de Michel Blanc, en dehors des clous et des ficelles de la comédie, on aime, on déteste où on salut le geste.