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Yves G.
1 466 abonnés
3 491 critiques
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1,5
Publiée le 15 octobre 2018
Entre sa femme (Carole Bouquet) et sa maîtresse (Sara Martins), Julien (Jean-Paul Rouve) ne sait plus où donner de la tête. Son fils Alex (William Lebghil) vient d'apprendre qu'il allait être père. Son amie Eva (Jeanne Guitet) a dix-sept ans seulement. La mère d'Eva (Karin Viard) prend très mal la nouvelle. La marraine d'Eva (Charlotte Rampling) la prend, elle, plus sereinement alors même que son mari Bertrand (Jacques Dutronc), sous le coup d'une enquête pour fraude fiscale, est sur le point de la quitter.
Michel Blanc invente une suite à "Embrassez qui vous voudrez". Son film était inspiré de "Vacances anglaises", un roman de Joseph Connolly qui en avait écrit une suite intitulée "N'oublie pas mes petits souliers". Mais celle-ci, qui reprenait les mêmes personnages, se déroulait six mois après seulement. "Voyez comme on danse" n'a donc plus qu'un lien ténu avec les personnages de Joseph Connolly, mélangeant les acteurs de la première génération (Dutronc, Rampling, Viard et Blanc lui-même) avec d'autres qui n’apparaissaient pas dans le premier volet (Rouve, etc.).
Même si le souvenir s'en est brouillé avec le temps, j'avais ri aux éclats à "Embrassez qui vous voudrez". Au point de me ruer sur le livre de Joseph Connolly - que Points Seuil avait opportunément ressorti avec l'affiche du film en couverture. Ce souvenir est pour beaucoup dans ma hâte à aller voir cette suite.
Hélas, j'ai été affreusement déçu. Est-ce parce que la suite est mauvaise ? Sans doute. J'aurais du me méfier de cette affiche où chaque personnage est photographié dans la pause caricaturale qu'il est censé incarner : Karin Viard a le sourire coincé de la quarantenaire dépressive, Jean-Paul Rouve la mine interloquée du mari surpris en plein adultère, Carole Bouquet le regard suspicieux de l'épouse à qui on ne la fait pas, etc.
Mais n'est-ce pas aussi tout simplement que le premier volet n'était pas aussi bon que le souvenir que j'en ai gardé ? Ou plutôt que les ressorts sur lesquels ils fonctionnaient (le récit chorale, les dialogues ciselés, les hommes adultères et les femmes célibattantes) ne fonctionnent plus ? "Voyez comme on danse" aurait été drôle s'il avait été tourné à l'époque et dans la foulée de "Embrassez qui vous vous voudrez". Mais ce cinéma là, en 2018, a tout bonnement perdu sa raison d'être.
franchement cela faisait longtemps qu'on avait vu une comédie aussi écrite….merci monsieur Michel Blanc….Les dialogues sont pétillants bien souvent (ce ne sont pas de grosses blagues) et le rythme du film nous emporte. allègrement….On notera des clins d'œil jouissifs (Lulu et Michel blanc) à d'anciennes comédies du Réalisateur (il le dit lui même)….Notons aussi la distribution, un casting de Rêve côté féminin ( Carole Bouquet, Charlotte Rampling, Karine Viard) et des hommes plein de maladresses dans les rapports amoureux ( Jean Paul Rouve) ( Et décidément que le monde est petit ( le jeune homme du fameux "première année" jouant encore un étudiant William Lebhguill ) (ça m'a fait sourire)...le scénario est amusant, ce sont des histoires de lassitudes amoureuses, de couples plus ou moins jeunes, avec pas mal de gentils rebonds jusqu'à la fin, plutôt prévisible, mais ce n'est pas essentiel au film…..Au total, on ne s'ennuie pas une seconde, on prend une bol d'oxygène parisien (oxymore), du vaudeville urbain enjoué, et une caméra qui ne fatigue jamais….Un film qui fait du bien……Je conseille
Brillant exercice de style merci à Michel Blanc , tout les comédiens son excellents, autodérision ,humour, gags, bons mots bref tout y est et les comédiens se sont visiblement bien amusés comme moi
Carine Viard dans toute sa splendeur. Ce film est drôle du début à la fin et il n'y a aucune fausse note les dialogues les personnages sont tellement drôles que toute la salle rigole de bon coeur et ça fait du bien de parler des ennuis de la vie avec un tel humour et détachement on ressort apaisée et optimiste
Une suite très longtemps après « Embrassez qui vous voulez », qui est à la hauteur du premier opus. Dans ce film choral, ce sont les actrices qui s’accaparent la meilleure part, Charlotte Rampling et Carole Bouquet imposent leur autorité en usant de leur charme, et Karin Viard est décidément excellente dans tous les registres, c’est bien elle la meilleure ici. Les hommes se contentent des restes, car c’est à peine si l’on voit Jacques Dutronc dans un rôle peu glorieux de malfrat en col blanc, et Michel Blanc ne s’est réservé humblement qu’un mini-rôle d’éternel looser à la fin du film. Quant à Jean-Paul Rouve, il a la chance, si l’on peut dire, d’avoir un rôle plus important mais c’est dans un rôle ignoble. On ne peut donc pas taxer Michel Blanc de misogyne ! Ceci dit, j’ai aimé ce film et j’avoue avoir passé un bon moment même si j’estime que dans la vraie vie, les femmes ne sont pas si formidables ni les hommes si monstrueux !
Le concept n'est pas nouveau au cinéma : une "ronde" de personnages, reliés les uns aux autres par des liens sexuels et, ici, amicaux, parfois "à l'insu de leur plein gré". En y ajoutant une bonne dose d'humour et de répliques percutantes, Michel Blanc nous offre un grand moment de divertissement, porté par un casting de choc.
Ni queue, ni tête. Pendant tout le film je me demandais pourquoi je regardais... Aucun intérêt.Aucune empathie pour les personnages, on se fout royalement de ce qui leur arrive. Aucune intrigue,bref passez votre chemin! Tellement déçu par Michel blanc, moi qui avais adoré embrassez qui vous voudrez!
Le drame de tous les comiques, passé un certain âge, c’est de ne plus avoir le regard assez aiguisé pour nous faire rire en dépeignant nos contemporains. (ex: Claude zidi fait "les ripoux", et finit avec "la boîte"...Gérard OURY nous lègue "Rabbi Jacob", mais finit sa carrière en réalisant "le schpountz"...avec Smaïn...) Ça leur arrive à tous, donc je peux comprendre que ce soit le tour de Michel blanc qui nous prouve cette théorie une fois de plus. il nous a fait son SCHPOUNTZ. le film de trop. Repose toi un peu Michel, ou écris autre chose qu'une comédie. Ce sera mieux pour nous et pour toi. Courage
16 ans après l'excellent "Embrassez qui vous voudrez" (2002) l'acteur-réalisateur-scénariste revient avec une pseudo-suite, plus d'un spin-off. Pour faire court les hommes sont inconséquents, facilement déstabilisés et prévisibles tandis que les femmes sont intelligentes, battantes même quand tout va mal, pleine d'autodérision mais cela n'empêche pas l'amour sous toutes ses formes. Le vrai point fort du film réside dans un scénario cohérent et rythmé semé des dialogues ciselés jamais bêtes ou gratuits. Sourire garantit (rire peut être trop timide), il manque sans doute un peu plus d'émotion mais ça reste un film intelligent et rafraichissant. A voir. Site : Selenie
Michel Blanc signe là un film délicieux....aux dialogues et répliques percutants qui s’enchaînent les uns derrières les autres...jubilatoire..... Évidemment une brochette d’acteurs qu’on ne présente plus ´ y est pour quelque chose aussi....
Voilà une belle suite au film précédent, Embrassez qui vous voulez. Le casting est parfait et les comédiens sont drôles et nous passons un bon moment de détente avec ce film. Dialogue sur mesure et rythme soutenu pour ces personnages au destin entremêlé et pittoresque. La palme peut-être pour Karin Viard et son personnage déprimé qui fait vraiment rire. Par moment je me suis cru au théâtre pour une pièce vraiment réussie.
Les censeurs ont visiblement rien d'autre à faire que de modérer des critiques suffisamment étayées; je précise que des critiques insipides de deux lignes sont publiées donc je la republie telle quelle : Dans cette suite de "Embrassez qui vous voudrez", on retrouve (presque) les mêmes bobos moqués et visiblement toujours au bord de la crise de nerf... Toutefois, le résultat s'avère poussif et assez réchauffé, et ce malgré quelques bons passages...
Grosse distribution pour cette comédie réussie de Michel Blanc (d'ailleurs peut-être le moins convaincant dans son rôle). Un groupe d'amis, famille et connaissances se retrouvent tous embarqués au même moment dans des situations plus calamiteuses les unes que les autres. Peut vraisemblable sans doute, ce trop plein est quand-même source à bon nombre de scènes et répliques réussies. À conseiller à ceux qui traversent des moments de galère. Ça les réconciliera avec l'existence. Thérapie par le rire.