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Louis 2
4 critiques
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5,0
Publiée le 30 mai 2023
Comment parler d'un film qui raconte votre vie avec des acteurs si juste. Merci à ceux qui ont écrit et Merci à ceux qui ont parlé. Merci au Besson de ma jeunesse. Merci à ceux qui ont adapté cette histoire. Merci à "Lucas" pour la justesse de son interprétation. Merci pour le discour final. Combien sommes nous qui nous reconnaissant ont pleuré sur nos jeunes amours et le regard porté et le silence.
Le roman était peut-être attachant, le film joue trop la carte de la guimauve et de sentimentalisme. Les dialogues, maladroits, sont trop explicatifs ; et aucune inventivité dans une mise en scène de téléfilm. Reste l'implication des acteurs, réelle.
Il est toujours difficile de voir l'adaptation d'un auteur à l'écran lorsque l'on a lu et aimé le roman dont il est question. Mais la réalisation subtile et pudique du réalisateur, le jeu des acteurs investis, impeccables dans leur intériorité, font de " arrête avec tes mensonges" une réussite indéniable.
Merci Philippe ! Le film est à la hauteur du livre... La distribution des acteurs est remarquable... L'émotion est là. A quand l'adaptation au cinéma de la trilogie Paul Darrigrand ?
Arrête avec tes mensonges. Un écrivain revient sur les lieux de son premier amour. Au fil du film on n'a trop envie de connaître ce dénouement, c'est ni mou ni mauvais, mais une certaine platitude règne. Deux étoiles et demie.
Pour vivre heureux, vivons cachés ? Pas si sûr. 35 ans après son départ, Stéphane retourne dans sa ville natale pour un événement promotionnel. Il sait que ce retour va faire remonter de douloureux souvenirs et faire renaitre les fantômes du passé, mais il est loin d'imaginer qu'il va enfin pouvoir fermer une page importante de son passé. "Arrête avec tes mensonges" est un film sur la nostalgie d'une époque, mais aussi sur la nécessité de faire le deuil d'une relation avec Stéphane qui montre bien que cette blessure n'est pas cicatrisée. Il en va de même pour Lucas, le fils du premier amour de ce dernier, qui veut en apprendre plus sur son père qui s'est toujours gardé de révéler qui il était vraiment. Si la double temporalité est nécessaire pour comprendre leur amour, mais aussi les doutes de Thomas à une époque et dans un cadre rural où l'homosexualité était tabou, j'ai quand même préféré les scènes dans le présent avec Guillaume de Tonquédec et Victor Belmondo qui sont très convaincants. En somme, un joli petit film avec quelques moments d'émotion et de bons acteurs.
Un écrivain homosexuel qui "a réussi" est invité à Cognac, la ville proche des lieux de son adolescence. La machine bien huilée des célébrations bourgeoises se met en route. Mais l'histoire qui a marqué sa vie va soudain réémerger et tout bousculer. Une histoire d'amour, juste une histoire d'amour... L'amour c'est tellement fort, que ce soit entre homos ou hétéros, on s'en fout en fait. Tout ce qui compte, c'est cette énergie absolue, cette force d'attraction irrépressible qui renverse toutes les barrières même si elle ne peut se vivre au grand jour. Il y a d'abord lui, le gamin au visage fin et délicat, à la chambre remplie de livres. Et l'autre, le déjà taiseux, fils de vignerons charentais qui sait clairement qu'il devra reprendre l'exploitation un jour et qu'il n'a pas le droit de sortir des clous (surtout pas de photo !) Le choc érotique de leur rencontre. Tout est dit. Pas question de parler, de dire les mots d'amour tant attendus pourtant, quand la passion s'exprime par les corps. Parenthèse ou point d'orgue de vies dont la résonance ne s'effacera jamais. Mais il faudra un jour se séparer et affronter leur destin, jusqu'à la mort. Aller retour avec le présent de l'écrivain vieillissant qui n'a rien oublié et rencontre le fils de ce premier amour qu'il ne trahira définitivement pas. Un cadeau posthume, et le pouvoir de la vérité pourra enfin triompher du mensonge.
Adaptation du roman de P. Besson, cette histoire d'amour adolescente est à la fois magnifique et tragique. Teintée de nostalgie, entre présent et flashbacks, les fantômes du passé finissent toujours par ressurgir. Un drame troublant et touchant, avec un discours final d'une belle émotion.
Le film est très touchant et sensible, la réalisation est plutôt cool avec des belles images, notamment dans les flashbacks, ces derniers qui sont absolument incroyables, la relation entre ces deux jeunes hommes est très bien retranscrite a l'écran, si le film n'avait pu être que ça, ce serait génial et bien meilleur car les parties avec Guillaume de Tonquédec sont moins bien sans être nul mais ça ne laisse pas le temps de bien développer cette relation. La BO est très bonne et bien utilisée et les lumières sont bien maîtrisés. Guillaume de Tonquédec est excellent, tout comme Julien De Saint Jean et Jérémy Gillet. Bref, un film très touchant plein d'émotions et bien réalisé.
"Stéphane Belcourt" et "Thomas Andrieu" ont 17 ans tous les deux et sont en Terminale dans un établissement de Cognac, la sous-préfecture charentaise du célèbre breuvage. Ils se lancent dans l'uranisme pratique, le premier en convaincu, le second (qui prend pourtant l'initiative) en honteux. Après une fin d'année scolaire "torride" (illustrations nombreuses à l'écran, plus qu'explicites), séparation des tourtereaux. SB pense revoir TA durant l'été, mais celui-ci est parti s'établir en Espagne sans crier gare : fin de la "romance". 35 ans plus tard, SB, qui a toujours eu une riche imagination (« Arrête avec tes mensonges », avait coutume de l'admonester, enfant, sa mère) est un écrivain reconnu. Il accepte l'invitation d'une maison de cognac à venir célébrer ses 200 ans, et écrit une nouvelle vantant la boisson "ambrée" à cette occasion. C'est la première fois qu'il revient à Cognac depuis des lustres. Heureusement que le rôle principal (SB adulte) est assuré par le solide Guillaume de Tonquédec (à contre-emploi) ! Il est bien le seul atout de cette bluette nostalgo-militante, pratiquant à outrance le "flash back" comme seul "effort" stylistique. On notera aussi une Guilaine Londez (la touche féminine) plutôt pas mal, et même le petit-fls de, Victor Belmondo, en rejeton inattendu de TA, moins inconsistant qu'en improbable Vadim pour les Thompson sur petit écran. Le casting mis à part donc, rien à dire (et encore moins à louer) dans cette soupette bien-pensante.
Adapter d’un roman Philippe Besson : «Arrêtes avec tes mensonges» est un drame sentimental d’une belle sensibilité porter par des jeunes acteurs prometteurs à savoir d’un côté Jérémie Gillet parfait dans son rôle et Julien de St Jean, incroyablement charismatique. De l’autre côté nous avons Victor Belmondo qui se débrouille bien et surtout Guillaume de Tonquedec, récompenser aux Césars dans un rôle à contre-emploi qui surprends. Une adaptation classique dans sa mise en scène mais un bel écrin à performance. C’est là qu’est la grande force du film.
Ah la :" j'aurais dû !!! ..." J'aurais dû ne pas écouter les excellentes critiques parce que lorsque la trame narrative n'est pour nous ...l'on doit s'écouter et passer à un autre film. Les critiques ont raison le film est bon, bien fait, mais tellement prévisible dans le genre : Acceptation de soi mais incapable de le faire au risque de rater sa vie. Le jeu de tous les acteurs est plus que bon, le rythme est soutenu...je ne me suis pas ennuyé mais je ne saurais jamais ce que l'auteur allait dire dans son monologue de la fin...je suis parti pour ne pas manquer mon autobus ...10 minutes contre une heure d'attente.
La chose de je suis content de ce film ...s'est m'avoir fait découvrir le jeune acteur, plein de promesses, Victor Belmondo ...petit fils de Jean-Paul Belmondo...il a toutes les qualités pour être un très grand acteur...
Stéphane Belcourt (Guillaume De Tonquédec) est un célèbre écrivain qui retourne le temps d'un week-end dans sa région d'origine. Quand il rencontre le fils de son amour de jeunesse, va se raviver chez lui des souvenirs enfouis. Le film repose beaucoup sur l'acceptation ou le refoulement de son homosexualité, le tout ponctué par des flashback de cet amour interdit à l'adolescence. Victor Belmondo, qui commence à se faire un prénom dans le milieu du cinéma, trouve le ton juste pour faire jaillir des émotions en cherchant à en savoir plus sur son père décédé. Bref, même si cette leçon de tolérance est assez aseptisée, il s'en dégage des ondes positives pour un ensemble porteur de bienveillance. Chouette film!
D'après le roman éponyme de Philippe Besson, le film est librement adapté, mais aussi séduisant que le livre. Les acteurs confirmant leur talent sont touchants, pétillants et d'une grande justesse dans leur jeu. On sort de la séance enchantés! Il est dommage que ce film n'ait pas eu plus de couverture médiatique, ni plus de séances dans les salles de cinéma, car il est véritablement méritant.