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sandy M
1 abonné
3 critiques
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5,0
Publiée le 23 février 2023
J'ai adoré ce film que j'ai vu deux fois. La première, j'ai été happée par le film et ses personnages. J'ai pleuré et j'ai rit aussi surtout la deuxième fois. Je pense qu'il faut laisser une chance à ce film que l'on soit ou pas concerné par le sujet principal du film : une histoire d'amour entre deux garçons. Beau film. Merci pour ce bon moment.
ce film est le reflet de deux mondes : un qui s'affiche , l'autre qui se cache . Maintenant j'ai très envie de lire le roman de Philippe Besson . excellent !
Il y a une différence entre adapter un roman et le mettre en images. Ici, ce sont des dialogues mis en images, mais malheureusement pas en son : comme souvent, dans les productions françaises, les voix sont traitées en cabine avec force graves, ce qui les rend souvent peu audibles, et ce les déspatialise totalement. En conséquence de quoi, ce sujet manifestement, intéressant, au départ, génère une bonne dose d'ennui, hélas. On eût préféré une vraie adaptation, à laquelle l'écrivain -- dont ce n'est pas le métier -- n'eût pas pris part.
De Olivier Peyon (2023). le film serait une adaptation d'un roman autobiographique d'un écrivain (P Besson) qui aurait élu jeune un amour fou et puissant avec un autre ado . On pressent le vécu de cette histoire et la qualité du film tient à la façon dont est traitée cette histoire . A la fois avec, force et retenue voire une certaine pudeur . Au fur et à mesure que le film avance, on découvre les origines des blessures des différents protagonistes . Blessures enfouies pour certains au plus profond . C'est fort et ponctué par des retours à ce passé d'une passion foudroyante . Les va et viens entre le présent et le passé sont fluides et renforcent la compréhension de l'histoire . Les scènes qui traitent de la passion entre les deux jeunes adolescents est sobre , et d'une grande force . En tous points le film est émouvant avec en plus un Guillaume de Tonquédec inspiré , d'une conviction toute en retenue . Et bien sûr le jeune Victor Belmondo est sublime et vraiment émouvant . Le film nous réserve des moments forts notamment la fin , un véritable hymne à l'amour . Avec aussi la performance de Guilaine Londez pleine d'empathie .
Victor Belmondo rayonne, à la fois sombre et lumineux. Son ton est juste, son jeu sobre est profond, réfléchi. Guillaume de et Guilaine sont épatants. Le trio forme le vrai récit du film: un polar psychologique aux ressorts bien huilés entre tension et humour oxygène. Les jeunes Gillet et de Saint-Jean sont touchants et talentueux mais leur rôle nous fait revoir une histoire déjà tant de fois relatée, depuis Différents des autres avant la guerre 40, depuis les amitiés Particulières, les roseaux sauvages jusqu'à quand on a 17 ans, ou dernièrement Close, peut-être parce que ce tragique dénouement d'un amour entre deux garçons est universel. Ainsi, les allers-retours entre flashback et présent sont lourdement juxtaposés et le montage devient lassant. La tension eut été bien supérieure sans ce rappel au souvenir. On aurait adhéré à une évocation plus subreptice, quelques plans furtifs sans dialogue. C'est à dire demeurer dans le point de vue de Lucas. Car c'est lui le vrai personnage original du film et Victor Belmondo l'incarne en profondeur. Au demeurant,iIl y a un traveling circulaire superbe lorsque Stéphane attend en vain.
Stéphane Belcourt (Guillaume De Tonquédec) est un célèbre écrivain qui retourne le temps d'un week-end dans sa région d'origine. Quand il rencontre le fils de son amour de jeunesse, va se raviver chez lui des souvenirs enfouis. Le film repose beaucoup sur l'acceptation ou le refoulement de son homosexualité, le tout ponctué par des flashback de cet amour interdit à l'adolescence. Victor Belmondo, qui commence à se faire un prénom dans le milieu du cinéma, trouve le ton juste pour faire jaillir des émotions en cherchant à en savoir plus sur son père décédé. Bref, même si cette leçon de tolérance est assez aseptisée, il s'en dégage des ondes positives pour un ensemble porteur de bienveillance. Chouette film!
Magnifique histoire interprétée par Guillaume de Tonquedec Un ton juste pour un moment tragique, entre ceux qui peuvent être eux mêmes et ceux qui ne le peuvent pas ! Malgré deux routes différentes aucun n'a été heureux, chacun porte sa croix, l'un parce qu'il n'a jamais pu être lui même et l'autre parce qu'il n'a pas pu vivre son plus grand amour !
Un film sensible qui manie une réalisation sobre, une image sensorielle et une interprétation impeccable et engagée. Le résultat est réussi, bien qu'un peu frontal au début. La partie flashbacks, servie par deux acteurs talentueux, évoque Été 85 : même époque, même magnétisme des interprètes, même coloration dramatique. La partie contemporaine allie Guillaume de Tonquédec, qui ne dévie jamais de son sillon humaniste, bienveillant et enchanteur et Victor Belmondo, sobre et touchant. Reste une histoire troublante et tragique qui ne peut que susciter l'empathie du spectateur et l'aider à être plus compréhensif et tolérant.
C'est dommage, la mise en scène est belle, les acteurs parfaits et le récit d'adolescence sublime. Mais le scénario est mal fait. Il aurait fallu laisser plus d'espace (et de scènes) à la romance passée pour que l'on soit vraiment touché par le malheur présent.
Adapter d’un roman Philippe Besson : «Arrêtes avec tes mensonges» est un drame sentimental d’une belle sensibilité porter par des jeunes acteurs prometteurs à savoir d’un côté Jérémie Gillet parfait dans son rôle et Julien de St Jean, incroyablement charismatique. De l’autre côté nous avons Victor Belmondo qui se débrouille bien et surtout Guillaume de Tonquedec, récompenser aux Césars dans un rôle à contre-emploi qui surprends. Une adaptation classique dans sa mise en scène mais un bel écrin à performance. C’est là qu’est la grande force du film.
Profitant du passage de Guillaume de Tonquedec dans notre beau cinéma des Sables d'Olonne, ma petite femme m'emmène donc voir son dernier film. Bien lui en a pris car j'ai eu le plaisir d'apprécier une fois de plus ce bel acteur et de découvrir Victor Belmondo qui est bien plus qu'un nom, sans faire l'impasse sur les autres comédiens. Le film quant à lui est émouvant sans être larmoyant. Je vais d'ici peu lire le livre éponyme afin de plonger un peu plus dans la psychologie des protagonistes.