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tixou0
696 abonnés
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1,0
Publiée le 20 mai 2023
"Stéphane Belcourt" et "Thomas Andrieu" ont 17 ans tous les deux et sont en Terminale dans un établissement de Cognac, la sous-préfecture charentaise du célèbre breuvage. Ils se lancent dans l'uranisme pratique, le premier en convaincu, le second (qui prend pourtant l'initiative) en honteux. Après une fin d'année scolaire "torride" (illustrations nombreuses à l'écran, plus qu'explicites), séparation des tourtereaux. SB pense revoir TA durant l'été, mais celui-ci est parti s'établir en Espagne sans crier gare : fin de la "romance". 35 ans plus tard, SB, qui a toujours eu une riche imagination (« Arrête avec tes mensonges », avait coutume de l'admonester, enfant, sa mère) est un écrivain reconnu. Il accepte l'invitation d'une maison de cognac à venir célébrer ses 200 ans, et écrit une nouvelle vantant la boisson "ambrée" à cette occasion. C'est la première fois qu'il revient à Cognac depuis des lustres. Heureusement que le rôle principal (SB adulte) est assuré par le solide Guillaume de Tonquédec (à contre-emploi) ! Il est bien le seul atout de cette bluette nostalgo-militante, pratiquant à outrance le "flash back" comme seul "effort" stylistique. On notera aussi une Guilaine Londez (la touche féminine) plutôt pas mal, et même le petit-fls de, Victor Belmondo, en rejeton inattendu de TA, moins inconsistant qu'en improbable Vadim pour les Thompson sur petit écran. Le casting mis à part donc, rien à dire (et encore moins à louer) dans cette soupette bien-pensante.
Il y a toujours une crainte que l'adaptation cinématographique d'un excellent roman soit décevante . Ce n'est pas le cas ici , l'adaptation faite par Olivier Peyon qui reconstruit la narration du roman est particulièrement intelligente , centrer le film sur la relation du fils de Thomas ,Lucas avec le romancier Stephane Belcourt donne vie à l'histoire qui devient autre qu'un simple récit d'amour adolescente. Le film y gagne en vérité et en émotivité. J'ai vraiment beaucoup aimé . Les acteurs sont à la hauteur de l'attente ,mention à Guillaume de Tonquédec et Victor Belmondo qui apportent la véracité nécessaire à l'histoire. Bravo
Je m'attendais à être déçu au vu de certaines critiques mais j'ai au contraire été prise de bout en bout par l'intrigue. C'est un film touchant, sensible, qui évite les poncifs de films d'adolescents gays (type coming out difficile, brimades dans les couloirs du lycée etc....). En fait les choses semblent plutôt simples pour ces gamins des années 80 dans leur bled de Charente. Ils sont d'une maturité et d'une clairvoyance bien surprenante. En dehors de ces détails l'histoire est prenante, les acteurs convaincants, on est surpris émus, contents d'avoir vu ce film.
Amour impossible, quoi de plus terrible ? Surtout quand on a à peine 20 ans, qu'on naît différent, petite commune et qu'on ne comprend rien à la vie (Pas sûr que je comprenne mieux la vie à 45 remarque).
Film douloureux. Film magistral. Film essentiel. Gros retour en arrière hier soir, faisant resurgir de profondes blessures, de profondes douleurs, bien cachées, bien enfouies.
Il ne faut pas oublier qu'être P*, jusque dans les années 80 est la pire des insultes pour un homme. Il faudra attendre presque la fin des année 90 pour qu'on commence à peine à en parler positivement.
J'avais à peine 15 ans pour ma part lors de mon premier amour impossible. Il avait 6 mois de plus que moi. Sincèrement, j'ai bien cru en crever lorsqu'il est parti avec une fille avec qui, il a eu des enfants. Plus facile. La norme, la parfaite "normalité" de l'époque. Et puis lui il pouvait, pas moi. Le tout sans aucun mot. Sans aucune explication. Indifférence finalement ? Des années à s'en remettre. Pas sûr que je m'en sois vraiment remis vu mon état depuis hier soir.
Je crois que cela faisait longtemps que j'attendais un film comme celui-là. Comme quoi.
Arrête avec tes mensonges, adaptation cinématographique réussie par Olivier Peyon, du livre de Philippe Besson. Dans les deux rôles principaux, Guillaume de Tonquédec et Victor Belmondo, absolument brillants, tout comme les autres acteurs. J’avais beaucoup aimé le livre, j’ai éprouvé le même plaisir à voir le film. Des émotions vives sont venues me cogner. Celles d’abord dûes à la puissance de la passion m’ont submergée. Toute personne amoureuse reconnaît ces instants précieux, hors du temps, hors du monde. Ce vertige qui renverse, cette douce brûlure irradiante, ce sang battant à fleur de peau. Puis j’ai ressenti la douleur de ces deux jeunes garçons, une béance liée à un amour non assumé par l’un, présumé interdit. Le réalisateur a brillamment respecté l’esprit du livre tout en apportant avec délicatesse et subtilité, sa patte, sa signature. Il a choisi une temporalité différente du roman. A savoir qu’il a délibérément axé le point de vue du film à partir du présent versus le roman qui propose la vision des réminiscences du passé. Pourtant les questions restent les mêmes. A savoir, que reste-t-il de nos premières amours ? Comment vivre sa propre vie ? Doit-on forcément faire des choix ? Et pour qui ? Ce film a tout du livre mais sans l’être réellement. Aucune des deux œuvres n’est dénaturée, l’une ne dément pas l’autre et les deux s’imbriquent parfaitement. Un très bel hommage à l’amour perdu, à l’absent.
Lorsque dès le départ, on s'aperçoit que ce drame est tiré d'un roman autobiographique à succès (de Philippe Besson, 2017), on s'attend à un film de bonne facture. Et ça n'a pas loupé : le scénario est ciselé avec précision, les personnages sont superbement écrits, l'ensemble est d'une finesse et d'une justesse absolues. Le choix des comédiens est également excellent : Guillaume de Tonquédec dans le rôle de cet écrivain qui revient sur les traces de son passé à Cognac, Victor Belmondo dans la peau de ce fils d'un ancien amour de lycée, et Guilaine Londez dans le costume de l'organisatrice un peu fofolle de ce bicentenaire. Les 2 jeunes acteurs choisis pour jouer les années 1980 sont aussi remarquablement castés. L'histoire alterne présent et passé, afin de nous montrer comment cette idylle homosexuelle a pu naître au départ, puis grandir, pour en arriver 35 ans plus tard à cette nostalgie poignante. Voilà une adaptation pudique et touchante à découvrir sans hésiter, avec, de plus, de très belles images des vignobles charentais. Site CINEMADOURG.free.fr
Olivier Peyon trouve le ton juste pour retranscrire l'univers de Besson à l'écran. C'est fidèle et complémentaire à la fois. Le scénario est parfait. La réalisation est douce et puissante, la photo est d'une grande beauté avec des couleurs et des lumières somptueuses, la musique parfaire, enfin les acteurs sont d'une grande justesse. Tonquedec est subtil et fragile à souhait, Belmondo trouve ici un rôle qui lui permet de montrer l'étendue de son talent et c'est un bonheur de voir Guilaine Londez dans un rôle nourri. Cette histoire sur l'irruption d'un premier amour est universelle et nous livre le plaisir d'un film de cinéma.
Superbe réalisation pleine de sensibilité,c'est excellent, émouvant sans tomber dans le pathos...... Tous les acteurs sont superbes,mention spéciale pour Victor Belmondo magistral qui s'ouvre les portes d'une belle carrière !
Arrête avec tes mensonges est l’adaptation du livre éponyme de Philippe Besson. Le film se concentre davantage sur les retrouvailles de l’auteur avec le fils de son amour de jeunesse et offre une narration profondément touchante de cette histoire d’amour. Les comédiens sont fantastiques. L’histoire est toujours autant bouleversante.
Film adapté d'un roman de Philippe Besson que je n'ai pas lu. En fait, j'ai un peu laissé tomber cet auteur qui tournait un peu en rond (pas que moi qui le dis, mais aussi le personnage de Lucas – Victor Belmondo).
Ce film intimiste, douloureux, chargé d'émotions et de pudeurs, aborde de nombreux thèmes qui s'enroulent autour de la liaison secrète de deux adolescents début des années quatre-vingt, ses répercussions sur la vie de chacun d'eux, et la quête de vérité quelque vingt ans plus tard initiée par le fils de l'un d'eux provoquant sa rencontre avec l'autre protagoniste. Une œuvre en forme de catharsis, jamais pesante, ni maladroite dans le symbolisme ou l'analyse, mais plutôt émouvante et agréable, même si fondamentalement classique. Le scénario disserte également sur les sources d'inspiration d'un auteur, le mensonge dans la création littéraire, la fabulation et la distorsion des souvenirs dans la construction d'un roman. Le film est construit au présent avec de nombreuses scènes rétrospectives et des allusions à des moments passés douloureux. Si les scènes du présent sont plus nombreuses et de facture très classique, les analepses racontant ce premier amour adolescent sont une parfaite réussite. Elles sont le terreau du présent qui permet aux autres scènes d’exister et d’être touchantes, tout autant que pleines de sens. Cet amour adolescent est magnifiquement présenté par Olivier Peyron, notamment lors de scènes d'amour tout en retenue et pudeur, et magistralement interprété par Jérémy Gillet et Julien de Saint-Jean. L'intensité émotionnelle de ces scènes dégage un enivrant parfum de nostalgie. Le petit rebondissement inattendu en moitié de film (les raisons réelles de la présence de l'auteur dans sa ville natale) est également subtilement abordé et aboutit à une bouleversante scène de confrontation entre Stéphane (Guillaume de Tonquédec) et Lucas (Victor Belmondo). Un film d’une grande justesse, même si quelquefois la mise en scène reste un peu guindée, soutenu par un quintet d'acteurs haut de gamme, chacun parfaitement investi de son personnage : à commencer par Jérémy Gillet, d'une justesse surprenante, tout en tact et en finesse, dans le rôle d'un ado amoureux dont les sentiments sont mis à rude épreuve par les hésitations, les peurs, et la honte de son amant ; Julien de Saint-Jean lui donnant une réplique sans fausse note, habitant son personnage ravagé de culpabilité, écrasé par le poids du "qu'en-dira-t-on", mais finalement fou d'amour ; Guillaume de Tonquédec, assez classique dans un rôle qui le nécessite ; le prometteur Victor Belmondo dans un registre de jeu beaucoup plus subtil que son aïeul gouailleur , et Guilaine Londez, dont le personnage apporte une touche de fantaisie qui permet quelques scènes de relâchement
Arrête avec tes mensonges est une très jolie histoire qui met en parallèle deux époques, le passé expliquant le présent. Une belle histoire d'amour entre deux jeunes hommes à une époque où il était difficile de s'afficher. Les personnages sont chaleureux, crédibles et quelques twists nous donnent de l'émotion. Dommage que ce soit un peu trop tire-larme mais c'est un détail.
un grand film avec beaucoup d'emotion, des super acteurs et une belle histoire tres touchante qui donne a reflechir foncez voir ce film qui est tres beau, sortez vos mouchoirs film avec beaucoup de tendresse , non caricatural, et tres juste un vraiment moment de cinema ! j'ai ete touché par les acteurs qui sont d'ailleurs attachants , merci !