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dragoyo
113 abonnés
766 critiques
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2,5
Publiée le 12 mars 2018
2,5/5 Moyen. Je n’ai pas accroché au choix artistique du dessin. A commencer par le costume de Batman. Le choix de transposer l’histoire au temps de Jack l’Eventreur passe assez bien mais Batman a suffisamment d’ennemis charismatiques dans son univers pour ne pas avoir besoin de ça. Et sortir une moto au milieu des calèches fait sourire (Batman a toujours un temps d’avance).
S'initier en plein fin d'années 1880 pour donner à Gotham une nouvelle identité visuelle, nouveau climat sombre et donner globalement à ses personnages, nouveaux look pour nouveau parler. Déjà DC à initier Superman en plein guerre froide (sans l'avoir vu) mais là, passer de l'époque moderne à la limite de la fin renaissance, c'est quelque peu violent. Sur le fond, le récit est clairement lent et n'offre que trop peu d'instant coup d'poing et n'est réellement actif que sur son final. Une aventure 100% policière à vitesse bien molle qui ne tient pas suffisamment en haleine mais qui permet agréablement de découvrir la version datée de nos héros respectif. Je regrette l'absence de Selina dans la tenue qu'elle arbore en affiche, cela aura clairement donner le réel côté félin de cette ténébreuse voleuse. Quant au chevalier, un trop gros rapprochement avec le costume de Ben Affleck lors d'une courte séquence de "B vs S" de 2016 qui ici, quasiment identique donc, enlève radicalement la beauté mythique du héros, bien que respectant évidement l'époque, mettre en scène un personnage majoritairement connu à une époque moderne dans une chronologie trop datée élimine à la fois le mythe et encore plus les noms des personnages qui sous entendrait qu'ils n'ont finalement, jamais exister dans le futur. Sur le final, il est franchement décevant et illogique de mettre Jim Gordon en responsable et donc, de l'avoir fait jouer l'éventreur. Je peux donc clairement dire que ce film fait bien plus parti d'un multivers que d'une nouvelle adaptation et reste en conclusion, un récit original totalement indépendant de tous le reste vu à ce jour. Dire que je n'étais pas convaincu de base, désormais, j'en suis certains.
Batman : Gotham by Gaslight m'a vraiment très peu convaincu. Je n'ai vu strictement aucun intérêt dans ce film : je ne comprends pas du tout pourquoi vouloir faire évoluer les personnages de l'univers de Batman en pleine ère victorienne. On sent vraiment le produit dérivé pour satisfaire les fans sans se forcer. Le parallèle entre les deux mondes est intéressant cinq minutes mais pas plus. Le film a le mérite d'un rebondissement final plutôt inattendu spoiler: (voir Gordon, devenant ici le grand méchant, va à l'encontre des comics) . L'animation est correcte (reprenant celle de la série animée) mais sans plus (je préfère celle des films d'animation DC plus récents). Le doublage (en version originale) est en revanche irréprochable (avec Bruce Greenwood qui campe le justicier masqué à la perfection). Bref, un film au final sans grand intérêt qui n'est là que pour combler le temps avant le prochain animé DC.
4 693 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 9 octobre 2021
Batman ; Gotham by gaslight je crois que c'est basé sur une BD mais je ne me souviens pas bien de l'interview alors soyez indulgent avec moi. Je suis désolé mais je ne suis pas du tout impressionné par ce film. Toute l'histoire était prévisible pour savoir qui était derrière les meurtres de ces femmes qui ont été tuées par Jack l'Éventreur. Je dois reconnaître que l'animation est de bonne qualité et que les voix étaient vraiment bonnes. En particulier c'était agréable d'entendre Bruce Greenwood chanter Batman. Au moins nous n'avons jamais eu de voyages bizarres comme Batman et Batgirl et Harley Quinn sérieusement Dieu sait à quoi pensait Timm quand il a fait ces films. Et maintenant ça même si Justice League Gods and monsters chronicles était foiré et a presque tué l'univers DC au moins le film s'est rattrapé. Ça d'un autre côté pour moi c'est juste un travail d'étudiant je veux dire sérieusement Jim Gordon est l'éventreur. Tim, Dick et Jason sont des orphelins qui courent les rues et sont élevés par un agresseur en acier Barbra Gordon est une psychopathe mais de qui se moque t-on...
"Gotham sous lampes à gaz" raconte l'histoire de Gotham à la fin du XIXe siècle, où Batman, qui débute son combat contre le crime, cherche à démasquer le tueur en série Jack l’Éventreur. On retrouve certains personnages de l'univers du Batman que nous connaissons dans différents rôles, parfois inhabituels. J'ai trouvé le style et le scénario assez originaux et intéressants.
Pour commencer l'un des méchants célèbre dans l'histoire de batman meurt dès le début et le role de james gordon dans cette histoire est INACCEPTABLE !! Digne d'un cochemar pour celui qui a toujours été au côté de batman UN SCANDALE !! Ps: Vous comprendrez si vous regardez le film. Nul cette histoire le héro de la police a été insulté
Le concept était cool et inédit mais au final ce film est très moyen, mal rythmé, laid graphiquement et le final décevant. Dommage la confrontation entre Batman et Jack l'éventreur aurait pu être grandiose et donner lieu à une enquête intéressante.
Enième film sur Batman pour Sam Liu qui cette fois-ci place la chauve-souris face à un ennemi étonnant en l'occurrence Jack l'Éventreur. Ce nouveau Batman est moins lisse et plus brut. L'univers est sombre avec déjà le tueur qui terrifie la population, la mise en avant de la pauvreté ou encore tous les vices que l'on peut retrouver la nuit avec notamment les prostituées, les bars, etc. Je ne suis pas un spécialiste de films d'animation, mais j'ai trouvé l'univers cohérent et bien rendu. On ressent bien l'ambiance et visuellement c'est plutôt pas mal. Le plus intéressant reste quand même cette traque et ce duel entre ces deux personnages charismatiques. Un duel qui se transforme parfois en 2 contre 1 avant l'apparition remarquée de Selina Kyle. Pour revenir sur l'histoire, elle est très bien ficelée, ce qui honnêtement m'a agréablement surpris surtout à la fin avec ce twist final que je n'avais pas vu venir concernant l'identité du tueur qui est bien dissimulée par de fausses pistes. Le film est très court donc bien rythmé, il y a pas mal d'action, dont des bastons violentes. Il y a tout pour se divertir et ce petit film m'a fait passer un bon moment.
Une véritable bonne petite surprise que cette adaptation d’un vieux classique des aventures de Batman datant d’une bonne trentaine d’années !
Loin d’être une adaptation fidèle, DC a décidé d’en conserver l’esprit mais de réécrire une bonne partie de l’histoire afin de laisser le doute sur l’identité de Jack l’Eventreur mais aussi et surtout d’apporter d’avantage de personnages classiques de l’univers de Batman !
Au final ? Le suspens est parfaitement conservé jusqu’à la fin et on y gagne réellement en profondeur, à tel point que l’on espère que cet univers « Elseword » sera réutilisé dans de futurs films !
Seul point noir ? Une animation assez primaire mais qui reste ceci dit dans la veine des précédentes séries DC et autres films animés qui en ont découlés jusqu’ici !
Directement inspiré du comics éponyme, Gotham by Gaslight plonge directement le spectateur dans une Gotham de l'époque Victorienne aux forts reflets de la Londres de Sherlock Holmes et de Jack l’Éventreur. L'on n'aurait pas été surpris de voir un Watson ou un Moriarty glisser son petit nez dans l'intrigue sympathique d'une enquête morbide, comme ils ont toujours l'habitude de le faire, en bien comme en mal.
En ce qui concerne l'adaptation, c'est très réussie. On retrouve l'ambiance gothique et dark de son personnage principal, qui vient s'opposer au glauque profondément sale d'un Jack l’Éventreur très bien représenté à l'écran : on pourrait croire que leurs deux univers sont complémentaires, et ils le sont d'une certaine manière, mais c'est lorsqu'il s'agit de représenter la violence sanguinaire que le chevalier noir est largué.
L’Éventreur apporte la violence, la cruauté et des litres de sang à l'univers pourtant complexe et déjà torturé de l'homme chauve-souris; en témoigne le premier meurtre d'une abominable brutalité, où l'on verra un personnage de référence se faire massacrer d'une horrible manière. Une petite référence en début de film qui pose déjà le cadre de ce qu'on y trouvera par la suite : des horreurs, de multiples références à l'univers du chevalier, croustillantes et inattendues, et des retournements de situation imprévus.
Une fin qui en jette viendra, par ailleurs, bouleverser ce qu'on attendait de la rencontre des deux personnages; excellent plot twist qui surprend autant qu'il satisfait, autant vous dire que la surprise de taille laisse pantois. Quand on connaît l'identité du tueur, on ne peut qu'applaudir l'intelligent travail d'intrigue exécuté.
On ne fera pas d'éloges sur la mise en scène ou l'animation, toutes deux très bonnes mais n'apportant rien de plus que le cahier des charges des adaptations animés de comics réussies. L'on voudrait que cet énième Batman sorte des sentiers battus, qu'il innove un tant soit peu sur son travail de forme (alors que la représentation poisseuse de la Gotham de l'époque était des plus réussies), en plus de son travail de fond.
Dommage qu'il soit réussi mais pas extraordinaire, on aurait pu y tenir un nouveau grand film d'animation made in DC Comics. Ne reste plus qu'à se contenter d'admirer le fond du film, son écriture et son travail d'adaptation, et ce même si quelques dialogues pêchent par simplicité. Mais de manière générale, c'est un excellent petit animé peut-être un poil trop court.
Les films d'animation DC sont globalement de bonne facture et ce n'est pas ce Batman : Gotham By Gaslight qui prouvera le contraire. En basant son histoire dans le Gotham du XIXème siècle, Batman doit faire face à Jack l’Éventreur. J'ai trouvé que le fait de transposer les personnages de Batman à l'époque victorienne était une excellente idée. L'enquête est bien menée, l'animation est correcte et on ne voit pas passer une seule seconde devant le film tellement c'est captivant et très bien monté. De tous les films d'animation DC, ce Gotham By Gaslight est un excellent cru et j'ai hâte de voir Batman Ninja qui s'annonce déjà extrêmement épique et déjà culte.
Gotham City se transforme en Londres du 19e et Batman affronte le tueur de Whitechappel, le mystérieux et terrifiant Jack l'Eventreur. Voilà un postulat de départ très original. On constate avec joie que le résultat est des plus réussi. L'ambiance est sombre, angoissante, la reconstitution est géniale et les références abondent.
A l’origine de ce Batman : Gotham by gaslight il y a le roman graphique sorti en 1999 que l’on doit aux auteurs Brian Augustyn & Mike Mignola. Il est toujours intéressant de voir tout un univers familier propulsé dans une réalité alternative et celui-ci ne fait pas exception. On retrouve ainsi tout l’entourage de Bruce Wayne et si certains d’entre eux ne sont que de simples transpositions, d’autres vont se révéler avoir des rôles bien plus étonnants. Le ton est aussi bien plus adulte puisqu’on évoque quand même l’histoire de Jack l’éventreur, tueur implacable démembrant ses victimes. Si du côté des graphismes et de l’animation, on retrouve le savoir-faire habituel de Sam Liu, ce film apporte aussi un vent de fraîcheur pour tous les fans du chevalier noir !
Dans l’ensemble, la relecture est passionnante et bien animée. Sam Liu et son scénariste se sont judicieusement inspiré du comic book, sans pour autant faire une adaptation copier/coller. Une démarche qu’il faut évidemment souligner, car certaines adaptations précédentes ne faisaient que calquer tout de la BD, sans rien lui apporter d’original.
La réalisation de Sam Liu est toujours aussi bien rythmée, même si certains aspects sont expédiés. Il vise avant-tout l’efficacité de l’intrigue. Cela nous donne une bonne animation, notamment sur le côté graphique du Gotham de l’ère victorienne. Il s’est inspiré des classiques traitant de cette époque (Sherlock Holmes, Oliver Twist, C’était demain). Des influences très appuyées, peut-être trop, et ne laissant pas la place à du neuf dans la réalisation. Les combats sont assez bien représentés, notamment celui dans l’abattoir. Je pense que la Warner va devoir demander à Sam Liu d’oser un peu plus de choses à l’avenir dans son animation. N’oublions pas qu’on a eu l’excellent The Dark Knight, Flashpoint et Red Hood,et en terme de réalisation c’était clairement plus attrayant et inspiré.
Au niveau de l’écriture, l’intrigue reste classique, et sans réelle surprise. L’investigation est assez plate, et ne parvient pas à donner le ton policier que l’on attend. Comme il a été souligné ci-dessus, c’est pour ça que l’identité de Jack, l’éventreur se devine assez vite. Il manque des tiroirs à cette intrigue, plus de développement dans les personnages aurait favoriser de l’ambiguïté et du mystère. Après, Jim Krieg a pris des libertés bien senties, ce qui rend l’histoire intéressante.
La bande originale de Frederik Wiedmann reste dans la veine de ce qu’on a pu entendre auparavant sur ce type d’adaptation. Rien d’incroyable, mais toujours aussi efficace.
En résumé, Batman : Gotham By Gaslight se veut original, mais ses intentions restent obscurcies par une réalisation classique et un scénario trop linéaire. Un bon film d’animation, mais très loin de s’inscrire parmi les meilleurs. Peut-être que Warner va devoir rafraichir ses équipes…
Adapté du comic book éponyme de 1989, Batman Gotham by Gaslight transpose l’univers de l’homme chauve-souris à l’époque victorienne avec l’affaire de Jack l’Éventreur en toile de fond. Si le scénario conserve le style policier habituel, le bond d’un siècle dans le temps est bien rendu et un certain nombre de personnages voient leur background modifié, comme Poison Ivy qui ne conserve que sa faculté de séduction comme danseuse en petite tenue (c’est déjà l’automne, on aimerait bien voir les feuilles tomber), Selina Kyle qui garde son caractère de femme forte mais perd ses facultés de combat et son costume, ou encore Leslie Thompkins qui s’est reconvertie en bonne sœur. En plus de Bruce et d’Alfred, on trouve également un Harvey Dent très sûr de lui vêtu de son haut-de-forme, un Bullock chef de la police, un Hugo Strange toujours aussi dérangé mais finalement assez faible niveau combat, et un James Gordon en apparence classique mais aux attributs assez recherchés. Il est aussi intéressant de noter que les trois petits délinquants à qui Batman donne une leçon s’avère en fait être Duck Grayson, Jason Todd et Tim Drake, les trois premiers robins.
L’ambiance sombre particulière fait toute la qualité du film et la trame scénaristique se laisse regarder entre meurtres, dialogues, enquête et action musclée. Assez sanglant et parfois glauque, Batman Gotham by Gaslight se permet même pour la première fois d’établir une identité des plus osées concernant son antagoniste. On peut cependant regretter que le background du personnage n’ait pas été davantage fouillé, car il y aurait eu moyen de frapper plus fort en justifiant davantage, un peu comme pour Lady Arkham dans le jeu vidéo de Telltale. Une fois de plus, un très bon animé qui se démarque !!