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Céline D
21 abonnés
73 critiques
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2,0
Publiée le 17 décembre 2019
La mayonnaise ne prend pas pour moi. Aucune émotion....un personnage qui ne bascule pas dans la folie car il est déjà lourdement affecté au niveau psychiatrique, je m'attendais a une descente au enfer a laquelle le lambda aurait pu s'identifier mais non. Le rire...pourquoi ? Comment ? Dans quel intérêt ? Ça apporte quoi au personnage ? Le clown pourquoi? Pas plus de symbolique que le fait que ce soit son métier sérieux ? La cadence est très lourde, on s'ennuie. C'est mal placé dans l'époque, on ne comprend pas pourquoi ce pauvre type se fait tabasser a chaque fois, et pourquoi on s'acharne a le moquer....on ne sent pas le poids du désespoir et le point de rupture prêt a céder...c'est l'histoire linéaire un ted bundy en plus crétin. Heath Ledger était un joker brillant, très intelligent, pertinent, perspicace, ce joker est juste un pauvre type pas très futé, frustré et pathétique. L'image du joker est écornée pour moi avec ce film... aurevoir le charisme, aurevoir l'assurance, aurevoir la classe. Je m'attendais a un feu d'artifice décalé, loufoque, choquant, dérangeant et je m'ennuie depuis 58 minutes maintenant. Joaquim phoenix fait le taff...le physique aide. Une explication maladroite dun personnage pilier de la pop culture. Dommage
Probablement le film de l'année que j'attendais le plus à égalité avec "Once upon a time... in Hollywood" de Quentin Tarantino et seulement ma seconde incursion dans la filmographie de Todd Phillips après "Very bad trip". Pour son adaptation de la genèse de l'un des plus fameux antagonistes de l'histoire du comics, univers DC Comics et Marvel confondus, le réalisateur américain livre sur un schéma relativement classique la descente aux enfers d'un esprit égaré, psychotique pris dans les mailles du filet d'une Gotham City au coeur des années 80 d'une noirceur saisissante, étouffante qui rappelle le New York dans "Watchmen" de Zach Snyder mais aussi très référencée par des films de Martin Scorsese comme "Taxi driver", une critique sociétale qui trouve un écho autant dans l'Amérique de Ronald Reagan qu'actuellement dans les diverses crises financières ou encore dans la présidence de Donald Trump. Un ensemble terriblement magnétique malgré un rythme assez lent et une intrigue qui prend son temps pour faire monter lentement mais dans une maîtrise absolue la tension psychologique pour finalement aboutir sur un final grandiose, puissant, incroyablement impressionnant. Alors que la comparaison avec les précédentes incarnations du Joker sont inévitables, la prestation magistrale de Joaquin Phoenix se place dans un registre pesant, sombre entre la folle improvisation d'Heath Ledger et l'humour noir, décalé de Jack Nicholson ou Cesar Romero et a contrario aux antipodes de l'interprétation aseptisée, calculée et jamais effrayante de Jared Leto. Au final, un ensemble dantesque, d'une grande finesse psychologique qui s'avère être autant un immédiat chef d'oeuvre qu'un énorme coup de coeur. Promesse tenue.
Quel ennui... Et puis quel est l'intérêt de ce film surtout s'il ne se place dans aucune continuité scénaristique ? Pour finir je le trouve pathétique ce Joker.
Grosse claque. Phoenix arrive le tour de force d'égaler Heath Ledger sous les frais du Joker, sans lui faire pour autant ombrage. Ici on découvre un personnage encore plus traumatisé. Si bien qu'on en arrive à avoir de la compassion pour lui. Todd Philipps réalise un film très sombre qui relève plus du "biopic du maître des psychotiques" que du film de super (anti-)héros. Y'a de la statuette dans l'air ...
Vu en avant première, ce film est pour moi un chef-d'œuvre. Du décor à la réal en passant par la BO, l'acting, l'accessoirisme et la photo, tout est absolument génial. Le ton du film est un hommage parfait au personnage qu'endosse Joaquin Phoenix avec un talent sans nom. Le cynisme et la noirseur du film sont amenés avec une telle subtilité qu'on partage la folie du Joker avec une discrète empathie qui fini par s'emparer de nous. Bravo et merci à toute l'équipe du film.
4 541 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 1 août 2020
Dernières nouvelles : Les clowns tueurs sont de retour. Mais cette fois ce ne sont pas des farceurs imitant Pennywise pour effrayer les gens ce sont des clowns qui menacent d'abattre tous ceux qui choisissent de prendre leur rendez-vous dans ce film austère déprimant et dément. Si ce Joker était celui présenté dans Dark Knight merveilleusement divertissant de Nolan je doute que l'un des psychos maigres et solitaires drogués se précipiterai pour saluer ce gars comme son héros et son inspiration. Ledger's Joker le vrai est brillant manipulateur avec une confiance contagieuse et parfois charmante. Le Joker de Phoenix est stupide déprimant et peu sûr de lui. Ledger fait bouger les choses et des choses arrivent à Phoenix. Le Joker contrôle les événements dans Dark Knight. Les événements deviennent incontrôlables dans Joker. Il n'y a pas de plaisir dans ce film pas de grandes scènes d'action, aucune trace d'espoir ou d'optimisme. C'est un travail de deux heures à regarder un homme misérable se rendre fou jusqu'à ce qu'il commence à assassiner des gens. Puis apparemment tout le monde devient fou parce qu’ils en ont assez. Changez le nom de ce film en Arthur éliminez les très rares références à l'univers de Batman et je doute que vous pensiez que c'était une histoire d'origine du Joker que nous connaissons et aimons tous. Peut-être que ce Joker est le plus proche de ce à quoi le Joker ressemblerait dans le monde réel et c'est peut-être pourquoi ce film est si horrible...
S’il existe bien un méchant ultime de l’univers de Batman, c’est bien le Joker. Il est donc étonnant de devoir attendre 2019, soit 79 ans après la création du personnage, pour voir un film lui être entièrement dédié. Heureusement, cette attente n’aura pas été vaine. Après les deux premiers Very Bad Trip, on savait que Todd Phillips pouvait être un bon réalisateur de comédies. Il montre aujourd’hui qu’il peut être un très grand auteur de films sombres et dramatiques. En effet, avec Joker, il signe une véritable plongée dans la folie passionnante de la première à la dernière image s’éloignant totalement des films de super-héros type Marvel qui remplissent les écrans depuis une dizaine d’années. Phillips offre un magnifique film réaliste (même s’il nous plonge dans la tête d’un personnage prenant ses délires pour des réalités), dépressif et violent. Il réussit à jouer avec les codes de l’univers de Batman en le rendant nettement plus subversifspoiler: (le généreux Thomas Wayne révèle ici un autre visage nettement plus ambigu et représentatif des mauvais côtés du capitalisme américain) . Joker est ainsi un film à l’ambiance révolutionnaire qui souligne que l’accumulation de laissés-pour-compte par la société pourrait un jour faire émerger le chaos. Pour ce qui est de l’ambiance du film, il est évident que Todd Phillips calque son Gotham City sur le New York des années 70 et 80 et sur le cinéma de cette même époque. On ressent ainsi clairement l’influence de films comme Taxi driver et La Valse des pantins sur le cinéaste. Il n’est d’ailleurs pas surprenant de voir que Martin Scorsese avait été un temps rattaché au projet et de retrouver au casting Robert De Niro dans un rôle opposé à celui qu’il tenait dans La Valse des pantins qui lui permet de revenir sur le devant de la scène (en attendant The Irishman de Scorsese) après une vingtaine d’années constituées de rôles moins marquants. Mais, si De Niro et les autres acteurs sont tous parfaits, c’est Joaquin Phoenix qui explose totalement dans la peau de ce personnage si iconique. On aurait pu penser que passer après l’incroyable performance de Heath Ledger dans The Dark Knight : Le Chevalier noir serait une mission quasi impossible à relever et pourtant Phoenix est juste sublime dans le rôle en offrant une facette totalement différente de ce méchant.spoiler: Il réussit ainsi à faire passer les différents retournements de situation liés à la folie du Joker.
En effet, Phillips se permet à plusieurs reprises de jouer avec le spectateur empêchant constamment ce dernier de savoir s’il assiste à la réalité ou aux fantasmes d’un Joker totalement mythomane. Ainsi, la dernière séquence peut même entraîner une interrogation sur la réalité de tout le film : celui-ci ne serait-il pas entièrement une invention d’Arthur Fleck qui ne serait jamais devenu le Joker ?
Ainsi, Todd Phillips a réussit haut la main ce pari totalement dingue et signe une très grande adaptation de comic book. Joker est ainsi un des meilleurs représentants du genre, tout en s’en détachant radicalement, et peut fièrement se situer aux côtés de The Dark Knight : Le Chevalier noir dont le méchant était un certain… Joker.
Ici, il s'agit d'une oeuvre unique. Une oeuvre qui propose une vision de cinéaste qui bascule les codes du genre, qui ne se laisse pas drainer par la mode du moment ou les envies des spectateurs et actionnaires de Wall Street. Une oeuvre qui offre un spectacle artistique hanté, sombre, mais sublime. Une oeuvre qui marque et qui questionne les esprits, ou le spectateur est invité dans la macabre chute de son héros. Un film puisant ou le personnage n'est pas là pour amuser la galerie, mais pour nous ouvrir les yeux. Joker est un film gris, très gris, dans lequel on se perd, dans lequel on est sans cesse bousculer par ce qui est montré (ou non) à l'écran. Joker est une merveille de technicité. La réalisation, la mise en scène, la photographie, la colorimétrie, la direction artistique vont prodigieusement sublimer un tout, complètement maitrisé. Joker est un film subtilement esthétisé, qui impressionne par son image, par son visuel architectural ou tout semble extrêmement droit et symétrique, mais ou son personnage avance de façon désarticulé, pour montrer qu'il ne convient pas aux normes de cette société qui le rejette. Joker est une oeuvre profondément politique, qui vise juste, sans en faire trop. On peut ne pas être en accord avec la proposition, mais on ne peut pas dénigrer la folie ambitieuse du projet. Joker est une oeuvre qui divisera une partie du public pas forcement prête à apprécier le projet à sa juste valeur, car trop habitué aux fictions édulcorées et lisses de Disney. Joker permet à l'immense Joaquin Phoenix de faire la performance de sa vie pour laquelle il aura normalement l'oscar en 2020, si l'académie fait preuve d'un minimum d'objectivité. Performance magique, indéfinissable et possédée, tout comme cette scène finale ou Arthur Fleck marche lentement, les pieds en sang dans ce long couloir blanc...séquence onirique qui me marquera à vie.
On attendait du Joker un personnage charismatique, puissant, spirituel mais dans ce film on nous sert un personnage affligeant, déséquilibré, et ultra violent. Les scènes se succèdent et on se demande quand le spectacle du rire insupportable va cesser et laisser le personnage se révéler. Et bien, il faudra attendre la toute fin pour voir enfin le Joker mais celui-ci n'est qu'un pauvre attardé violent. Et cela suffit de faire de lui un héros... C'est dommage, la performance de J.Phoenix est excellente.
Sans Joaquin Phoenix, "Joker" n'aurait pas le même intérêt. L'acteur réalise en effet une performance habitée à souhait, peut-être un peu trop regardante vers l'Oscar mais on lui pardonnera. Si on le préfère largement chez James Gray ou Paul Thomas Anderson, il constitue l'ossature du projet. Voilà pour l'acteur ; le film en lui-même, c'est vraiment autre chose. Réalisateur sans âme, Todd Philipps a signé un film sans âme, reposant exclusivement sur son interprète principal. Le cinéaste peine à dégager de son propos une quelconque personnalité. Démesurément sous influence scorsesienne, "Joker" constitue ni moins qu'un mélange entre "Taxi Driver" et "La valse des pantins" à l'image de De Niro jouant le présentateur télé. Un film qui se suit sans déplaisir mais sans réel enthousiasme non plus.
La légende du « Joker » nous est enfin dévoilée... et je dois dire que le résultat est largement à la hauteur de toutes les attentes (pourtant particulièrement fortes en la matière). Bien que l'intrigue se déroule largement avant l'arrivée du « Batman », il faut reconnaître que l'ambiance sombre et désespérée de Gotham City est parfaitement respectée, ce qui rassurera définitivement les fans du super-héros. C'est dans cet univers étrange que « le Joker » voit le jour et que se dessine, peu à peu, le destin du plus dangereux psychopathe de l'univers DC comics. Le réalisateur Todd Phillips (« Very bad trip ») prend le parti de la sobriété en construisant un film presque totalement dénué de scènes d'action. Il privilégie donc la psychologie de son personnage et s'appuie pour cela sur l'étonnante prestation de Joachin Phoenix, profondément « habité » par son rôle. Le résultat, visiblement calibré pour les Oscars, se révèle peut-être un « poil » trop académique mais l'intrigue est passionnante de bout en bout. Le succès tant critique que populaire est d'ailleurs au rendez-vous, le film remportant un véritable triomphe au box office mondial. Démoniaque et génial !
On va commencer par le plus gros point positif, il s'agit bien évidement de l'énorme composition de Joaquim Phoenix, magistral dans ce rôle d'homme torturé, basculant peut à peut dans une charismatique folie meurtrière, se transformant ainsi en Joker. Un gros travail étant fait sur les décors et la photographie, donnant un aspect aussi sombre qu'énigmatique, présentant des scènes déjà cultes. Todd Philips fournit à son film une BO saisissante, donnant une force à ses séquences violentes et esthétiques. Bref une belle réalisation technique et visuelle. Seul petit point négatif dans le montage, parfois lent, accumulant quelques scènes pas forcément utiles pour dévoiler la naissance du Joker. Un film psychologique maîtrisé, qui revisite avec originalité la création d'un des plus brillants méchants de l'univers DC Comics. Un chef d'oeuvre violent et poétique.
Mais que c'est long, pénible, surjoué et sans intérêt ! J'y suis allé très séduit par la bande-annonce, persuadé que Joachim Phenix allait enfin me plaire... Ben raté... Aucun scénario, 3 idées sur-exploitées, ralentis à n'en plus finir pour faire la bonne durée, aucune empathie possible avec le personnage qui, contrairement à ce que fait croire la bande-annonce, n'a aucun intérêt, aucune épaisseur. Les seconds rôles sont de simples silhouettes, personne pour donner la réplique. La musique originale est lourdingue et souligne les effets avec une épaisseur à la limite de l'insultant pour le spectateur. Reste juste les musiques additionnelles mais ça ne fait pas un film. Allez, pèpère a joué pour l'Oscar, comme d'autres en leur temps, le film s'efface devant ce qu'il est de coutume d'appeler "la performance de l'acteur" . Il y a des petits fours dans l'air, on va se congratuler. Mais dans la salle, c'était soupirs et gens qui partent avant la fin. Et pas parce qu'ils sont mal à l'aise comme je l'ai lu... Parce qu'ils s'ennuient copieusement !