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    Joker
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    Marc T.
    Marc T.

    243 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Il faut un peu mettre de côté l'univers DC Comics afin de pouvoir pleinement apprécier ce Joker de Todd Phillips, car en effet ce film aurait très bien pu fonctionner de la même façon avec n'importe quel psychopathe. Sa force tient principalement dans l'interprétation du personnage principal par un Joaquin Phoenix époustouflant. Il nous fait parfaitement ressentir comment cet homme rejeté de la société en est arrivé à devenir un tueur bon pour l'asile. La montée crescendo de sa folie est impeccablement bien mise en scène et nous fait sans cesse nous demander quand et comment il va passer du côté obscur (ou du côté lumineux pour lui). Certaines scènes sont même tout simplement splendides, comme celle de la danse dans les escaliers reprise sur l'affiche du film. Et pour finir, hormis une bande originale collant parfaitement à l'image, il faut aussi souligner une photo de très très grande qualité, chaque plan est pensé avec une grande minutie.
    garnierix
    garnierix

    201 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2019
    Il y a indiscutablement un gros message dans ce film. Il n’y a d’ailleurs qu’un seul sujet et il est disséqué pendant deux heures, ce qui donne le temps de peaufiner. Synopsis : un humoriste de stand-up devient un tueur psychopathe, ou le portrait de l’ennemi juré de Batman –on rappelle que le Joker est un personnage de DC et que ça se passe à Gotham City. Sa mère lui a toujours dit qu’il "faut semer le rire et la joie". Lui, "espère que sa mort aura plus de sens que sa vie". Tragédie ? Comédie ? Il y a un gros message, c’est superbement joué et réalisé, lion d’or à la Mostra de Venise 2019, qui aura sûrement des oscars. Et pourtant. Pourtant, ça reste ambigu car on ne sait plus trop pourquoi on applaudit à la fin, mais on applaudit. C’est un film cajoleur, enjôleur, ensorceleur. Grâce ou à cause de la performance, l’idée, l’originalité, le message ? –La musique ? (elle a un rôle déterminant dans le film, nécessaire au personnage autant qu’à l’acteur). C’est un film politique, à n’en pas douter. Joaquim Phoenix, l’empereur Commode dans Gladiator, l’inoubliable gourou dans The Master, joue magnifiquement ce Joker, au rire irrépressible, qui tout-à-coup passe de l’anonymat à la célébrité, comme certains leaders aujourd’hui ; il y a aussi Robert De Niro, présentateur vedette bien nourri, qui pourrait tout aussi bien être Yann Barthès ou Jean-Marc Morandini. Mais derrière tout ça, il y a le mensonge, la solitude, la maladie mentale, l’effet de réaction en chaîne, la lutte des classes. Tout est très mélangé, ce qui fait que ce film est d’un genre inclassable, jouissif, dangereux, mais qui fait réfléchir. Et qui, étonnamment, manque d'émotion. A.G.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2019
    Joker, que dire de plus sinon que le film nous offre un voyage terriblement réaliste sublimé par la performance magistrale de Joaquin phœnix.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 181 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2019
    « Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… »

    Car oui, il fut un temps (pas si lointain) où l’exploration par le cinéma de l’univers des comics n’était pas forcément synonyme d’exploitation massive et standardisée ; où on pouvait voir s’exprimer des auteurs ; où on pouvait percevoir des démarches, des regards et des propos…

    C’est vrai qu’à force de m’être mangé jusqu’à l’écœurement des vagues régulières et ininterrompues de MCU et autres DCEU, j’avais presque fini par oublier les deux premiers « X-Men » de Bryan Singer, ou bien encore le « Hellboy » de Guillermo del Toro. Et quand aujourd’hui je me rends compte que le dernier « Batman » de Nolan ne remonte en fait qu’à 2014, ça me refile le vertige tellement j’ai l’impression que ce type de cinéma est révolu depuis longtemps…

    Et voilà que débarque ce « Joker »… En 2019.
    Comment ne pas s’imaginer qu’il s’agit là encore d’une exploitation ad nauseam d’une « licence » bien juteuse ?

    Je ne voulais pas aller le voir ce film. Pour moi ça ne pouvait être qu’un ersatz de plus ; un ersatz qui allait m’écœurer encore un peu plus de cet univers que je chérissais pourtant beaucoup avant que le DCEU ne vienne s’en mêler. Mais peut-on vraiment passer à côté d’une performance de Joaquin Phoenix sans le regretter amèrement par la suite ? Alors j’ai pris le risque. Et là – surprise – j’ai vu quelque-chose d’inattendu. Inespéré.
    Du cinéma…

    Il a suffi d’un plan pour tout dire.
    Un visage. Un jeu d’acteur. Et surtout une mise-en-scène qui prend la peine de laisser le temps. Le temps pour exprimer. Le temps pour sentir. Le temps pour éprouver.
    En à peine quelques minutes, « Joker » donne le ton. Todd Phillips ne fera le faiseur. Le yes-man. Il est venu faire un film qui a quelque-chose à dire pour lui-même. Son Joker entend se lire à hauteur d’homme, dans la réalité d’une Gotham qui ressemble davantage à la New-York de James Gray qu’aux métropoles déjà dépeintes par Burton, Nolan ou Snyder. Les objets du quotidien et la typo vintage du titre ne trompent d’ailleurs pas. « Joker » sera un polar social à l’ancienne, n’en déplaise aux mangeurs de pop-corns et autre ayatollahs d’univers étendus.

    Qu’il soit respectueux d’une mythologie ou pas, au fond la question apparait vite secondaire. « Joker » respecte trop le cinéma pour qu’on puisse le juger illégitime. Ce respect du cadre qu’on pose et qu’on construit. Du temps qu’on donne aux choses. De la mesure qu’on prend quand il s’agit de montrer les gens. Tout est mis au service d’un personnage et d’une histoire qui n’ont même plus besoin d’une mythologie pour gagner du relief. Arthur Fleck se suffit à lui-même. Avant même qu’il ne soit Joker il est déjà une figure terriblement forte et subtile. Une humanité sur la brèche. Un individu qu’on broie en permanence et qui vacille. Le fébrile pantin d’une tragi-comédie triste à en pleurer. Cynique à en rire.

    Arthur Fleck n’avait donc même pas besoin d’être le Joker pour être un vrai personnage de cinéma. Mais il se trouve que le Joker, il l’est. Et pour le coup, cette aura emblématique qu’il traine derrière lui est clairement à double-tranchant. D’un côté, chaque instant qui nous fait deviner l’affirmation progressive du futur pensionnaire d’Arkham parvient à magnétiser de nombreuses scènes. Les premiers fous-rires ambigus. Les courses aux démarches clowesques ou bien encore les premières gestuelles chorégraphiques. Chaque étape de l’effondrement de cet homme n’en devient que plus fort car on sait qu’au bout se trouve le Joker ; cette finalité inéluctable. Ce fatalisme qui nous rappelle en permanence que la lutte sera, de toute façon, vaine. C’est d’ailleurs cette ombre lancinante du Joker qui rend cette déchéance de Fleck d’autant plus fascinante. On sait qu’au bout du tunnel, la folie sera une libération face au malheur et à la souffrance. On sait que des ténèbres jaillira une troublante lumière. La puissance séductrice du chaos face à l’ordre avilissant d’un monde rance dont on finit soi-même par souhaiter l’écroulement. spoiler: En cela, ce final où le Joker, libéré par les siens, se dresse parmi la foule et dessine avec son propre sang le sourire douloureux de la folie, a constitué pour moi une scène au pouvoir iconique très fort. Une scène à frissons. Peut-être même une des scènes de l’année.


    Seulement voilà, d’un autre côté, gérer un héritage identitaire aussi fort se révèle être aussi parfois un fardeau. On aura beau apprécier autant qu’on voudra la proposition formelle de Todd Phillips, le fait est que le Joker a son histoire, son identité et sa légende. Et c’est parfois difficile d’empêcher à un tel passif de ne pas venir parasiter notre ressenti à propos du personnage incarné par Joaquin Phoenix. Et pour le coup, plus l’identité du Joker s’affirme dans cette intrigue, et plus le choc des représentations s’opère. Moi, par exemple, j’ai eu du mal avec la scène spoiler: lors de l’émission de télévision. C’est la première apparition publique du personnage. C’est l’événement fondateur de sa légende. Sans tomber dans la surenchère, il aurait fallu qu’à ce moment-ci, Arthur Fleck incarne pleinement ce qu’allait être le Joker. De la folie. (Pour ça c’est réussi.) De la violence. (ça aussi ça marche). Mais surtout du détachement. Or, sur ce point là, ça a coincé. Sur la fin de sa complainte le Joker se met à chouiner sur son propre sort. Or, ça, chez moi, ça a bloqué. Joker est appelé à devenir une icône de chaos. Il ne peut pas apparaitre comme une individualité fragile qui se brise. Au contraire, il doit apparaitre comme un agent qui a sombré dans la folie pure. Il doit apparaitre comme l’incarnation d’un chaos généralisé.
    Dans un moment comme celui-là, je suis retombé. Comme quoi, la figure du Joker est vraiment parfois un fardeau trop lourd à porter…

    De toute manière, plus généralement, l’avènement du grand final appelle presque automatiquement chaque spectateur à raccrocher les bouts ; à rapprocher les univers. Et, c’est bête, mais autant d’un côté j’ai apprécié qu’on ait su aussi subtilement humaniser le personnage du Joker, autant d’un autre côté j’ai fini par légèrement ressentir cette impression d’incompatibilité gênante entre ce Joker là et toutes ses représentations passée. Parce que bon, prenons la peine de lister ces quelques points qui peuvent gêner. Le Joker qui a une romance ? Le Joker qui recherche son papounet ? Le Joker qui passe son temps à chouiner ? L’ayatollah qui sommeillait en moi a forcément fini par glisser à mon esprit : « mais c’est pas mon Joker ça. » Alors après entendons nous bien : non pas que je refuse au Joker le fait qu’il ait pu avoir des failles. Non, c’est juste qu’en fait j’aurais préférer ne jamais les connaître ces failles… Et en cela, le fantôme d’Heath Ledger reste tenace. Un Joker multi-face. Un Joker plein de zones d’ombre. Un Joker qui laisse dans mon esprit cette idée qu’au fond, ce n’était peut-être pas une si bonne idée que cela de faire ce « Joker » là…

    Mais bon… Ce bémol ne doit pas effacer tout ce que j’ai pu dire auparavant de ce « Joker ». Oui, « Joker » est un vrai film d’auteur, mené avec une réelle maitrise par Todd Phillips, et surtout remarquablement interprété par un casting cinq étoiles. Et les puristes auront beau dire ce qu’ils en voudront par rapport aux libertés prises sur le personnage, moi je trouve qu’il n’y a jamais d’hérésie quand l’univers traité l’est avec autant de goût et de maîtrise. De toute façon il serait peut-être temps de se rappeler d’une chose : si tous ces personnages de l’univers Batman sont aussi riches c’est aussi parce que chaque auteur qui a travaillé dessus a su se le réapproprier et le réinventer. Et si on veut que le Joker, Batman et tous les autres perdurent, il faudrait accepter qu’ils continuent de s’enrichir, notamment en les laissant aux mains d’hommes comme Todd Phillips…

    Car oui, le temps des auteurs pour traiter les comics n’est pas si lointain que cela.
    Et il serait peut-être temps qu’on s’en rappelle un peu plus…
    Mais bon.... Après tout, tout ça, ce n'est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça. ;-)
    Zoumir
    Zoumir

    62 abonnés 1 034 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Attendu puis espéré. Craintif et enthousiasmé. Le Joker. Le nemesis de notre cher Chevalier Noir qu'Heath Ledger sublimait dans The Dark Knight. Après une version plus édulcorée de Jared Leto, c'est au tour de Joaquin Phoenix d'endosser le "masque" d'un des méchants de comics les plus complexes, dont l'intelligence est proportionnelle à la folie. Oui, on tape inexorablement des mains, excité, avec un sourire démesuré et des yeux comme des billes, tant l'envie de voir cet acteur fantastique incarner ce clown névrosé sorti de l'esprit de Jerry Robinson, Bill Finger et Bob Kane nous a poussé jusque dans cette salle obscure. Et dire qu'il aurait du mourir après sa première apparition sur les planches en 1940 ! Une heureuse longévité récompensée dans les heures les plus sombres d'un personnage devenu emblématique.

    Todd Philips remet donc les conteurs à zéro...
    "- Attends quoi ?! Todd Philips, le "roi" de la comédie, le Todd Philips de Very Bad Trip, Date Limite et Starsky & Hutch ?
    - ... AH AH AH AH AH AH. Ok le seul point commun, c'est le rire mais quand même."

    Todd Philips, malgré son bagage humoristique avec tout ce que ça sous-entend comme craintes, remet donc les conteurs à zéro pour disséquer la genèse du Joker. Oubliée la cuve de déchets toxiques. Ici la transformation est progressive et intime, elle mûrit doucement dans le terreau de l'incapacité du personnage à reprouver ce rire incontrôlable, signe de ses dommages neurologiques, terreau arrosé par les affres de l'oubli dans une ville malade, au bord de l'implosion.

    Et pour donner vie à cet antagonisme expressif simultanément marqué sur un visage creusé et déformé, entre expression d'une joie mensongère et signes éphémères d'une douleur bien présente, Joaquin Phoenix !
    Encore une fois, l'acteur est éblouissant de résignation et de tristesse sous couvert d'une folie pernicieuse engendrée par son vécu intime, sa condition, et la façon dont la ville de Gotham l'abandonne petit à petit. Arthur Fleck, comédien de stand-up raté, clown travesti en slogan publicitaire, semble porter le poids d'un monde dans lequel il n'a pas sa place, sur des épaules bien incapables de le soutenir, rappelant la folie squelettique d'un Christian Bale dans The Machinist. Un corps qui évoque à chaque plan la douleur d'une âme meurtrie, presque esseulée.

    Car avant tout, Joker est une descente aux enfers, celle d'un homme qui ne semble pas avoir de prises sur sa propre existence, cantonné au miroir de sa loge, criblé d'impacts, qui ne cesse de se fissurer sur son reflet craquelé comme autant de failles incurables. Certes, les raisons sont parfois maladroites et Todd Philips peine à justifier la conclusion puissante de son film lorsqu'ils nous entraîne vers de fausses pistes sensationnalistes dans le passé de son "héros", mais pardonnons car derrière ce retour aux sources, le réalisateur réussi à entrer en résonance avec un climat social en effervescence, sur fond d'une révolte qui vient briser adroitement le quatrième mur.

    Sa mise au banc de la société, la perte de ses derniers repères, sont autant de verrous approximatifs qui ne tiendront pas face au mal-être refoulé d'Arthur. Et lorsque la bascule s'opère, lorsque le drame et la comédie qui cohabitaient sur son visage embrassent pleinement ses actions, il devient contre son gré le bras vengeur d'une frange grandissante de la population, porte-étendard maquillé des laissés-pour-compte. Gotham gronde et Arthur Fleck meurt à petit feu.
    Son salut ne viendra pas d'un divertissement audiovisuel dans lequel un présentateur star qu'il idolâtre, Robert De Niro sur papier glacé, réplique de ce que la télé a de plus misérable à nous offrir, officie. Bien au contraire. L'effervescence enflammée de la rue vient accompagner la renaissance révoltée d'un homme qui n'a plus rien à perdre. Arthur Fleck est mort à petit feu, sa vie était un drame qu'il tentait de masquer par la comédie.

    Arthur Fleck est mort. Vive le Joker !

    Le Joker est né, dans la douleur des marginaux, suscitant l'effroi d'un public complice. Le drame est une comédie. Le chaos est là, autour d'un personnage connu pour l'incarner.
    Le piège peut se refermer sur nous car les derniers mots d'Arthur Fleck finissent de nous rallier à sa cause. Notre empathie pour lui est totale lorsqu'il s'éteint, fatigué. Mais de là à porter en triomphe un assassin ?

    C'est sur ce malaise que Todd Philips nous abandonne presque, dommage d'ailleurs qu'il ne le fasse pas. Quoiqu'il en soit, le chemin fut différent, complètement désolidarisé de l'univers dans lequel il s'inscrit pour un film qui se suffit presque à lui même en transcendant les limites de Gotham City. Un film qui fait tristement référence à notre temps, à un homme malade dans une société qui l'est tout autant, magnifiquement illustrée par les pas de danse d'un clown, dans des escaliers, sous la musique du titre "Rock and Roll, Part 2" de Gary Glitter, condamné en 2015 à 16 ans de prison pour pédophilie. Un clown qui danse, dans l'air (de folie) du temps.
    bobbyfun
    bobbyfun

    32 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2020
    Quand Phoenix stratosphérique embrase l'antre de la folie, son Joker redistribue les cartes du mythe de manière flamboyante.
    islander29
    islander29

    781 abonnés 2 286 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2019
    Vraiment étonné par la qualité du film...On frôle sur divers plans, la perfection….Il faut souligner la superbe interprétation de Joaquin Phoenix, il est vrai servi par une qualité de la mise en scène rarement atteinte..la photographie et la lumière dans des tons chauds existent à chaque plan, la musique n'est ni trop ni pas assez présente, dosé magiquement tout au long du film...ET puis il faut dire que e clown est envoutant sur d'autres plans, ses rires , ses petits pas de danse, justes sublimes, ses expressions déprimées, da tristesse infinie, son sentiment d'abandon sont d'une audace folle, d'un réalisme parfait, plus humain tu meurs !!!! il faut le dire le personnage JOKER dépasse en intensité et en couleur tout ce que la série Batman a inventé au cinéma...Quelle intensité, quel chef d'œuvre….Nous sommes avec le plus beau psychopathe de Gotham, envoutant et hypnotique…..Vous en reprendrez bien une petite dose …Le Joker c'est aussi l'homme moderne, condamné et méprisé par les élites???Cela bout….L'humanité du scénario appelle à la transcendance du spectateur…New York est la ville lumière indéniablement, là où naissent les modes et les langages...Le langage cinématographique est grand vu comme ça...On en redemande...Ce film est un régal pour les yeux, l'esprit et le cœur...Bondissez vous aussi et pourquoi pas quelques petits pas de danse en sortant...OUahhh Quelle claque !!!!!
    Alain D.
    Alain D.

    513 abonnés 3 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2019
    Grande réalisation de Todd Phillips : la mise en scène est fabuleuse, bien soutenue par une BO grandiose. Coécrit avec Scott Silver, son excellent scénario original nous propose une histoire fantastique, bien menée avec une progression constante et un suspense continu. Pas de temps mort dans ce film captivant qui mérite amplement sa distinction par un Lion d'Or à Venise cette année.
    Contrairement à Robert De Niro que l'on voit juste un peu pour justifier son nom sur l'affiche, la cerise sur le gâteau provient de l'extraordinaire composition de Joaquin Phoenix, fantastique dans la peau d’Arthur, ce clown seul et incompris vivant avec sa vieille mère.
    Ce film violent, tant dans l'esprit que dans les faits, a pour cadre Gotham City, la ville de tous les délires. Un film pas si délirant que cela tant il délivre un vrai message social.
    CDRIX C.
    CDRIX C.

    38 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2019
    Joaquin Phoenix est habité. C'est évident ... l'acteur performe. Dès la première scène, Arthur Fleck est au bord du précipice. Comment pourrait-il donc plus mal qu'il ne l'est déjà ? Bien au-delà du simple bizarre, il n'est pas que névrosé. Il est aussi amoureux, toqué, puis extravagant, passionné, aliéné et finalement dément. Le film est certes puissant grâce à son acteur principal ... mais pourquoi l'avoir appelé Joker ... si ce n'est pour le vendre au plus grand nombre ? Ma question est la suivante : le film aurait-il moins bankable si on l'avait titré "Arthur" ?
    elbandito
    elbandito

    319 abonnés 947 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2019
    La force de "Joker" réside en deux points essentiels : la performance hallucinante de Joaquin Phoenix, dont la renaissance en Joker est la suite logique du troublant "A beautiful day" et la capacité de ce film dense et perturbant à enterrer vraisemblablement la franchise DC Comics une bonne fois pour toutes... enfin le retour à un vrai cinéma qui secoue et donne à réfléchir sur les troubles de notre société.
    cinesylvain
    cinesylvain

    28 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2019
    Véritable chef-d'oeuvre dans son genre, triomphe au box-office , une interprétation hallucinante de l'acteur principal, que rajouter de plus aux très nombreuses critiques dithyrambiques déjà publiées? Difficile à dire, sinon que l'ensemble est vraiment une totale réussite: un univers glauque et malsain, une vision des États-Unis loin des clichés habituels avec cette reconstitution de cette ville qui ressemble à New-York mais où se ressent un malaise ambiant permanent qui est prêt à virer à l'émeute , toujours cette lutte des classes sociales sous-jacente...L'ambiance ou plutôt l'atmosphère nous scotche au siège pendant près de deux heures jusqu'à la phase finale que l'on ne dévoilera pas. Une mention toute particulière à la bande-son et la musique qui contribuent largement à la réussite de ce film de super-héros sans super-héros, et décidemment pas comme les autres...
    HawkMan
    HawkMan

    157 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2019
    Joker : un film sur un des plus grands méchants du cinéma et des comics. Un rôle déjà porté au sommet par Nicholson et Ledger... mais voilà, ce personnage vient d'être joué par un des plus grands acteurs de tout les temps : Joaquin Phoenix. Que dire : une claque !!! Mais une claque monumental !!! Je suis sous le choc devant ce film si dur, si terrifiant, si maitrisé, si bien interprété dans la folie d'un homme qui deviendra de plus en plus dur envers les autres pour finir par devenir le plus grand ennemi de Batman.
    Pas de super scène d'action, pas de Batman ( spoiler: quoique... mais chut
    ) mais un scénario riche, un personnage fascinant et terrifiant...
    Bref : le plus grand film de l'année et un des meilleurs films de l'histoire !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 octobre 2019
    J'avais presque oublié que le cinéma pouvait provoquer de telles émotions. Joaquin Phoenix est d'une incroyable justesse.
    Jérémie
    Jérémie

    131 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2019
    Un tapage médiatique énorme et des critiques dithyrambiques, difficile de ne pas avoir d'attentes... et, malheureusement, on en ressort déçu.

    Un film clairement contemplatif. De longues scènes focus (parfois superflues) sur notre méchant préféré. L’environnement est là, les rôles et les interprétations sont justes et nous transportent. Mais, ça en reste là, il ne se passe plus grand chose.
    Un film qui se veut complexe et psychologique alors qu’il n’y a pas de réelle profondeur. Le seul intérêt réside dans cette fameuse descente aux enfers. Il faut avouer que cette dramaturgie dans le comique est exquise. C’est sûrement pour ce côté tragique jubilatoire que les personnes qualifient ce film de chef d’œuvre.
    Hormis ça, il n’y pas de prouesse scenaristique, ni même comédienne (et pourtant je suis un fan de Phœnix), et encore moins de psychologie travaillée sur le Joker.

    Remplir le vide par du rire. Un résumé paradoxal à double lecture, sur la détresse d’un homme... et la pauvreté de l’histoire.
    Chris46
    Chris46

    473 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2019
    " Joker " grand film de Todd Phillips .

    Le film nous raconte l’histoire de Arthur Fleck ( Joaquin Phoenix ) un homme méprisé par la société qui va se transformer petit à petit en un criminel impitoyable nommer le Joker ...

    Le réalisateur Todd Phillips connu surtout pour avoir mis en scène la trilogie " Very Bad Trip " a décidé de changer totalement de registre et de laissé de côté la comédie délirante pour mettre en scène un film d’un genre totalement différent en mettant en scène dans son propre film le personnage emblématique du Joker ce super-méchant déguisé en clown issu des comics ( b.d) de chez DC Comics qui est l’ennemi juré du super-héros Batman . Le joker est déjà apparu plusieurs fois au cinéma notamment en 1989 sous les traits de Jack Nicholson dans le film " Batman " de Tim Burton , en 2008 sous les traits de Heath Ledger dans le film " The Dark Knight " de Christopher Nolan ou plus récemment en 2016 sous les traits de Jared Leto dans le film " Suicide Squad " mis en scène par le réalisateur David Ayer . Le Joker était apparu plusieurs fois au cinéma mais toujours en tant que second rôle . Todd Philips a donc décider de lui consacrer tout un film avec lui comme personnage principal . Ce film est un film totalement indépendant qui n’a aucun lien avec les autres films sur Batman et le joker . Todd Philips a donc décider de mettre en scène une histoire totalement inédite sur le personnage du Joker et notamment en s’attaquant aux origines du joker en nous montrant comment il est devenu ce criminel impitoyable . Les films qui faisaient apparaître le Joker ne c’étaient jamais vraiment penché sur ses origines ( un peu dans le film " Batman " de Tim Burton où l’on voit sa transformation en joker au début du film mais c’était déjà un criminel à la base ) . Todd Phillips a donc fait une totale relecture des origines du Joker . Le film était donc assez intéressant sur le papier . Mais qu’en est il réellement ? Et ben que c’est un très grand film . Peut être même le meilleur film de l’année 2019 . Le film mérite vraiment son prix du " Lion d’or " à Venise , une récompense qui n’avait jamais été remis jusqu’à présent à un film de super-héros issu de comics c’est dire la qualité du film . Je peut dire en tout cas que moi sa fait un petit moment que j’avait pas été soufflé en allant voir un film au cinéma . L’histoire est vraiment prenante de bout en bout et nous retourne totalement . On suit donc l’histoire de Arthur un type sans histoire qui va se transformer petit à petit en ce criminel impitoyable que nous connaissons tous nommer le Joker . Et c’est vraiment prenant et intéressant de voir comment il va se transformer petit à petit en ce terrible criminel . On assiste à une terrible descente aux enfer à la fois dramatique et cruel de cette homme

    spoiler: atteint d’une maladie mentale qui aimerait trouver sa place dans la société notamment en devenant un artiste comique mais qui est totalement rejeté par la société qui le méprise à cause de sa différence et qui va finir par se rebeller et se venger de cette société en se transformant en un criminel impitoyable

    . Todd Philips nous narre une tragédie grec contemporaine sur la chute de se personnage qui va se transformer petit à petit en un criminel avec la tension qui va monter progressivement , le suspense s’intensifier et le malaise qui va s’installer tout le long du film pour atteindre son paroxysme à la fin du film notamment dans quelques séquences mémorables teinté de violence et d’humour noir comme la fameuse scène

    spoiler: où Arthur tue son collègue devant son autre collègue


    . Tout au long du film j’ai ressentit énormément d’empathie pour le personnage de Arthur . Et plus le film avançait plus j’avais de la peine pour lui surtout qu’on connaissait tous l’issue final de cette et c’était triste à voir . Le film est vraiment très touchant par moment . Todd Philips a réussit à nous faire éprouver de la sympathie et de la compassion pour l’un des plus grands méchants du cinéma issu des comics et je trouve sa très fort . Ce que j’ai aimer c’est que le film n’est pas manichéen avec d’un côté les méchants et de l’autre côté les gentils . Non il nous montre des personnages très réaliste dans un contexte très réaliste qui ont tous une part d’ombre en eux qu’ils font ressortir ou pas selon la situation devant lequel ils sont confrontés à l’image du personnage de Arthur alias le Joker qui va faire sortir sa part d’ombre au fur et à mesure des événements du film . Le réalisateur a d'ailleurs réussit à inverser les rôles car les plus méchants dans l’histoire ne sont pas réellement Arthur même si il finit par faire des choses atroces mais

    spoiler: la société qui le méprise incarner notamment par le personnage de Thomas Wayne ( le père de Bruce Wayne alias le futur Batman ) qui se fait passer pour un gentil en disant qu’il va aider les rejetés de la société comme Arthur mais qu’ils méprise en réalité au plus haut point . Dans ce film le Joker serait plutôt le " héros " qui luttent contre le sytème incarner par le " méchant " Thomas Wayne

    . Todd Philips à revisité l’histoire du Joker et de Batman en changeant le point de vue sur qui est réellement le méchant et c’est intéressant . Comme dirait Dark Sidious dans " Star Wars " le bien et le mal n’existe pas , tout n’est qu’une question de point de vue ". Le réalisateur en profite d’ailleurs pour tâcler la société et ceux qui l’a compose ou l’on méprise les plus faibles , les plus pauvres .
    Le réalisme du film rend les choses encore plus crédible et intense car on y croit vraiment . On sent que pour écrire et mettre en scène le personnage du Joker Todd Phillips a puiser son inspiration dans certaines œuvres cultes du cinéma notamment dans le " Taxi Driver " de Martin Scorsese qui a quelques points commun avec ce film

    spoiler: notamment par rapport au personnage de Arthur qui n’est pas s’en rappeler le personnage jouer par Robert De Niro qui va finir par péter un plomb devant cette société abjecte et qui va finir par se transformer en un justicier meurtrier

    .
    Le film contient quelques rebondissements assez innatendu qui vont vraiment pimenter l’intrigue comme

    spoiler: le moment où l’on pense que Arthur est le fils de Thomas Wayne et donc le frère de Bruce Wayne alias Batman puis en fait non . Ou encore le moment où l’on comprend que Arthur à imaginer plein de chose dans sa folie comme sa relation intime avec sa voisine qui n’a en réalité jamais eu lieu avec la scène où il est entrer chez elle par effraction et elle se demande ce qu’il fait la où l’on ressent une tension et un malaise

    . Le film est très loin des films de super-héros actuel . Ne vous attendez pas à un film bourrer d’action à la " Avengers " car vous risquez d’être très déçu . Non le film a très peu d’action et à même un rythme assez lent . Ce film est lent mais jamais ennuyant . On est vraiment captiver de bout en bout par l’histoire qui se déroule devant nos yeux . On est plus dans un film dramatique que dans un film de super-héros même si on est dans un univers de super-héros . Ce film casse vraiment les codes de tout les films actuels qui se situent dans un univers de Super-héros. Rien que le ton réaliste et sombre est totalement à l’encontre des films fun de chez Marvel par exemple . Tout au long du film le réalisateur instaure une ambiance sombre voir carrément malaisante par moment nottament toute les scènes

    spoiler: avec Arthur que se soit quand il est confronté à sa maladie , quand il souffre ou quand il pète un plomb et tombe dans la folie


    grâce notamment à une très bonne mise en scène. La musique est également très bonne et contribue fortement à créer l’ambiance sombre et malaisante du film . Le réalisateur a réussit également à mettre en place la mythologie de Batman l’ennemi juré du joker sans trop en dévoilé

    spoiler: notamment la séquence où l’on voit Thomas Wayne et sa femme les parents de Bruce Wayne mourir devant ses yeux à cause des émeutes provoqué par le joker ce qui poussera Bruce Wayne à devenir Batman pour combattre les criminels comme celui qui a tuer ses parents

    .
    Le film est porter de bout en bout par l’acteur Joaquin Phoenix qui nous livre une performance époustouflante dans le rôle du Joker . Les acteurs qui avaient interpréter le joker avant lui avait déjà mis la barre très haute notamment Jack Nicholson et Heath Ledger mais la je croit qu’on monte encore d’un cran car Joaquin Phoenix nous livre une interprétation du Joker plus complète et plus intense . Il nous montre plusieurs facettes du personnage qu’on avait pas vu dans les autres interprétations du Joker .

    spoiler: On a affaire à un personnage qui est plutôt sympathique à la base qui ne demande qu’une chose c’est de réussir comme comique , mais un personnage qui a une vrai souffrance car personne ne croit en lui car il souffre d’une maladie mentale et qui va donc peter un plomb et sombrer dans la folie face à cette société qui le rejette . Joaquim Phœnix nous montre donc à la fois un joker auquel on éprouve de l’attachement et de la sympathie, mais également un Joker qui souffre ce qu’on avait pas l’habitude de voir dans les autres films consacrer au personnage et qui va tomber totalement dans la folie et dans le crime


    . Il arrive à retranscrire à merveille toutes les différentes facettes et émotions du personnage avec une crédibilité déconcertante. Il est vraiment très crédible dans le rôle à t’elle point qu’Il arrive à totalement s’effacer derrière le rôle du Joker et au final on ne voit plus Joaquin Phénix mais Arthur alias le Joker . Il mérite vraiment de gagner l’oscar du meilleur acteur pour sa prestation dans ce film .
    Le reste du casting tient également très bien la route notamment l’acteur Robert De Niro qui joue parfaitement un second rôle intéressant celui d’un présentateur de télévision cynique qui ne va pas hésité à se foutre de la gueule de Arthur qu’il considère comme un comique raté

    spoiler: et qui va fortement contribuer à faire tomber le personnage de Arthur dans la haine de cette société méprisante


    .
    Les séquences finales du film sont vraiment intense et tendu

    spoiler: entre le moment où Arthur tue de sang froid le personnage de Robert De Niro et toutes les émeutes qu’il y a dans la rue avec Arthur acclamé par la foule qui se rebelle contre le système et qui est enfin le Joker qu’on connaît tous
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    La dernière scène du film est très énigmatique et n’a pas fini de nous interroger car elle laisse libre cour à l’interprétation de chacun .

    spoiler: où Arthur tue son collègue devant son autre collègue 0

    Chacun se fera son avis .

    Pour résumer " Joker " est un très grand film de cinéma prenant , choquant , touchant , dérangeant qui nous tient en haleine du début à la fin .
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