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CH1218
195 abonnés
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3,5
Publiée le 17 février 2019
Le 22 juillet 2011, la Norvège est victime de deux actions terroristes : après avoir fait exploser une camionnette piégée dans le quartier gouvernemental d’Oslo, un ultra-nationalitiste se rend sur l’île d’Utøya et ouvre le feu sur des dizaines de jeunes. On a connu Peter Greengrass plus incisif mais les faits sont peut-être trop bien traumatisants pour les relater aussi frontalement qu’à son habitude. Sans nous épargner quelques longueurs, cette reconstitution assez complète s’oriente surtout sur l’après, mettant en parallèle l’enquête, la psychologie du tueur ainsi que celle de son avocat, la reconstruction des survivants à travers l’une des victimes, jusqu’au procès. A noter l’interprétation glaçante d’Anders Danielsen Lie.
De l'attaque au procès, du drame à la guérison, cette reconstitution est aussi poignante que pour Vol 93. On reste suspendu au processus de Paul Greengrass.
Un très bon film dur et à la fois très émouvant. Ce fait divers atroce est filmé presque comme un documentaire est captivant. Les comédiens sont bons notamment le jeune qui fait le témoignage final . Bien écrit et documenté.
Tout le monde se souvient de ce fait divers particulièrement sordide : en 2011, un ultranationaliste norvégien, Anders Breivik, va commettre l'un des plus grands massacres post-1945 que l'Europe n'est jamais connue. Plus de 77 victimes essentiellement des enfants lors d'un camp de vacances sur une île à proximité d'Oslo. Tout cela au nom d'une idéologie raciste qui prône le retour à une identité culturelle indo-européenne et au rétablissement de la suprématie blanche. Un événement qui avait marqué durablement l'opinion publique et les médias. Après le temps du deuil, le cinéma s'est lancé dans sa propre interprétation de cet épisode dramatique. Regardons de plus près la vision de Paul Greengrass, un adepte des histoires vraies. Il suffit de jeter un oeil à sa filmographie pour s'en convaincre : Vol 93 dans le cadre des attentats du 11 septembre ou plus récemment avec Capitaine Phillips sur la dangerosité des océans et des mers en proie à une piraterie de plus en plus sauvage. Un 22 Juillet adopte ainsi une vision assez réaliste en adoptant un angle assez inédit : ici, le metteur en scène ne souhaitait pas s'attarder sur le massacre de cette jeunesse norvégienne mais sur les répercussions, les conséquences d'un tel drame sur une société endeuillée et dont le caractère inédit à totalement désorganisée une société qu'on peut qualifiée de plutôt pacifiste. Ainsi, Paul Greengrass va s'attarder davantage sur les aboutissements du procès et le caractère psychologique du tueur. Cette partie est une réussite combinant avec une autre facette plus classique autour de la reconstruction des victimes : rien de nouveau dans cet approche même si les passages douloureux sont vraiment poignants. Un casting exclusivement norvégien qui permet de mettre en lumière le talent d'Anders Danielsen Lie dans le rôle titre. Il est tout simplement fabuleux. Malheureusement, le film pâtit de quelques longueurs non négligeables qui coupent le rythme sans apporter une plus-value supplémentaire. Reste un récit effroyable plutôt bien orchestré.
Film intéressant sur les attentats d Utoya... Certains passages de ce drame historique sont poignants... Le film est en 2 parties... La première raconte l attentat et aussi la gestion des survivants de la tuerie... La seconde raconte le processus long et périlleux de rétablissement d'une des victimes du terroriste ultra nationaliste ainsi que son procès... On en apprend plus sur la psychologie et les idées politiques du tueur... L'ensemble est très factuel... Cependant je trouve le film trop long... Je pense que 2h aurait suffit... J'ai beaucoup décroché dans la seconde partie même si le sujet m'intéressait...
Un film documentaire qui revient sur le double attentat d'Oslo en 2011, avec tout d'abord la mise en scène des évènements puis le procès du terroriste et la lente et difficile guérison d'une victime. C'est donc à voir comme un documentaire factuel, plus que comme un drame historique, et cela intéressera ceux qui veulent se renseigner sur le sujet.
Un film qui retrace avec justesse l'attaque et l'après : le moment de la reconstruction des victimes et le procès du tueur. Paradoxalement ce film, très complet, s'avère trop long par moments.
Une première partie de film terrifiante et captivante puis ensuite j'ai trouvé le film mou et trop long à mes yeux.. Tout ça pour arriver au procès et qu'il soit condamné... Le raccourcir de 30 minutes ou étendre la première partie aurait peut-être permis à ce film de gagner en intensité et en rythme.. Dommage car la première heure nous fait vraiment ressentir toutes les émotions que ces personnes ont du vivre, tellement cruel.. 3/5
Les idéologies sont à la fois les choses les plus et les moins humaines... A l'heure où les violences d'extrême droite s' accentuent en France, ce film est d'autant plus d'actualité qu'il exploite la psyché d'un psychopathe néonazi. Néanmoins, les longueurs larmoyantes et le focus fait sur Viljar est larmoyant et anecdotique.
La reconstitution de l'attentat est impressionnante, l'acteur incarnant Breivik l'est tout autant, mais j'ai trouvé le film un peu long de par la grande importance qu'il a voulu donner à la psychologie des victimes, le parti pris fonctionne mais 15 minutes de moins n'aurait pas manqué.
Film tiré d'une histoire vraie, l'action se déroule surtout au début et tout le reste du film évoque le procès et les troubles des victimes. Cette mise en scène est très bien réalisée, les conséquences sont bien mises en avant.
Magnifique, franchement il y a pas grand chose à redire les faits sont relatés à la perfection le jeu des acteurs et bon les infos sont bien transmises il n’y a rien à dire.
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18 103 critiques
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2,0
Publiée le 15 juillet 2020
Un 22 juillet plutôt que d'être un film sur l'attaque terroriste elle-même passe la majeure partie de son temps sur ses conséquences. En raison d'un titre aussi trompeur je ne peux pas dire que le film a répondu à mes attentes même s'il s'agit toujours d'un travail remarquable. Quand j'ai entendu parler du Un 22 juillet pour la première fois je pensais que ce serait un autre thriller d'action se concentrant principalement ou exclusivement sur l'attaque elle-même. Le titre semblait le suggérer également. Lorsque à la fin des 30 minute la partie consacrée à l'attaque réelle s'est terminée je me suis senti un peu déçu. Environ les trois quarts du film se concentrent sur les conséquences de l'événement probablement pour le différencier d'un autre film qui traite également de l'attaque terroriste du 22 juillet. Mais il se concentre uniquement sur les événements survenus sur l'île. Ce choix laisse cependant une certaine profondeur au film et introduit des sous-thèmes politiques plus profonds qu'un film d'action-thriller n'aurait pas pu aborder. Un thème central du film, par exemple est l'extrémisme de droite un sujet très actuel en Europe et dans la société occidentale d'aujourd'hui. J'ai particulièrement apprécié le choix d'utiliser des acteurs norvégiens pour tous les rôles, un élément qui a ajouté du réalisme. En fait ce film est une déception pour moi...
le scénario ne s'attarde pas sur l'attentat en lui-même. mais plus sur l'après. notamment sur l'approche psychologique du tueur et d'un rescapé qui se bat pour réapprendre à vivre. bon film.