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    Un 22 Juillet
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    orlandolove
    orlandolove

    135 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2018
    Paul Greengrass poursuit son exploration des drames humains contemporains. En plus d'une présentation objective des faits (le massacre, le procès), le réalisateur s'attarde sur les émotions subies par les victimes. Sa caméra s'est assagie, et le film n'a pas tout à fait la même efficacité que Vol 93, Green Zone ou Capitaine Phillips par exemple. Cela malgré la prestation mémorable d'Anders Danielsen Lie.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    Un film multi-facettes qui réussit à mêler les points de vue et les enjeux sans s'y perdre ni nous déstabiliser. Paul Greengrass ne se focalise pas sur les attaques en elles-mêmes mais interroge à la fois politiquement et humainement les conséquences d'un attentat ainsi que ses causes, sans manichéisme ni simplisme. Aidé de sa maîtrise scénique et d'un casting irréprochable, le réalisateur mêle adroitement émotion, questionnement et divertissement. Excellent!
    gizmo129
    gizmo129

    96 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2019
    Un 22 juillet retrace l'histoire du massacre d'adolescents lors d'un camp de jeunes politique sur une île norvégienne. Porté par un réalisateur américain rodé aux films d'action et par des jeunes acteurs pas tous professionnel mais néanmoins talentueux, ce 22 juillet est un film qui marque. Si l'objet du film n'est pas de refaire vivre la tuerie au spectateur, cela ne serait que pur voyeurisme, la séquence est néanmoins présente et terriblement glaçante car cela s'est réellement produit. Les 2/3 restants du film sont les plus intéressants et montre comment les victimes se sont reconstruite, comment trouver un nouveau but dans la vie, quel est l'impact sur les proches des victimes, comment gérer un procès si particulier avec des règles générales et qui est cet assassin fou. Le film avec sa longueur assez longue reste captivant, on en apprend davantage sur cette histoire oubliée dans notre pays également marqué par les actes terroristes. Si les failles du système gouvernemental norvégien sont abordées, on ressent bien que le film n'est pas dans l'optique de la polémique mais plus dans la démonstration de la force du peuple et dans sa volonté de rester plus fort que la dictature de la pensée raciste.
    Flowcoast
    Flowcoast

    58 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    Netflix continue d'offrir des films sans saveur à son public. Le 22 Juillet est une date noire pour la Norvège, touchée en plein coeur par un attentat extrémiste. Dans ce film, en fait, la mise en scène est typiquement nordique (décor austère, grain assez vétuste), mais par contre, attaquez directement le film par les scènes terribles d'explosion et de tuerie n'aident pas forcément à la vie du film. Au fur et à mesure, on se rend compte du scénario catastrophe qu'ont subi les victimes et les rescapés. Le réalisateur, connu pour ses Jason Bourne (et pas forcément les meilleurs), ou encore le très vite fait Vol 93, loupe totalement le coche dans l'honnêteté de ce film et les approximations grossières spoiler: des Iphone dernière génération dans le film alors que les scènes se déroulent en 2011, un personnage d'Anders Breivik loin des standards qui auraient dû lui être donnés pour un film comme celui-ci
    . Un 22 Juillet est décidément facile à la bonne critique mais ce film perd vraiment en profondeur - heureusement que l'histoire des deux jeunes frères poussent le film dans plus d'humanité. Et décidément, plus le film avance, moins l'efficacité se voit - les témoignages, certes poignants ne font qu'aggraver la lourdeur et la profondeur superficielle de ce film.
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    60 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2021
    Un drame poignant, qui vient compléter encore un peu plus la palette de compétences de Paul Greengrass. 2h20 de film qu'on voit à peine passer, montrant avec justesse et réalisme les actes odieux d'un fanatique politique, ainsi que leurs conséquences sur les victimes, leurs familles et un pays tout entier. Une belle leçon de vie, un combat de tous les instants face à la froideur et l'absence d'empathie des extrêmistes. C'est juste, bien filmé et bien interprété. A voir.
    traversay1
    traversay1

    3 575 abonnés 4 862 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2018
    Deux films sortent (pour l'un, c'est uniquement sur Netflix) cet automne sur le massacre du 22 juillet en Norvège. Celui d'Erik Poppe (sortie le 12 décembre), Utoya, 22 juillet, est une immersion totale sur l'île de la tuerie, en temps réel, montrant ce qu'ont vu ceux qui se trouvaient sur les lieux. C'est un film de terreur sourde, qui met mal à l'aise car s'apparentant à un exercice de voyeurisme rythmé par la répétition des impacts mortels. Un 22 juillet, de Paul Greengrass, ne consacre qu'une trentaine de minutes à l'explosion de la bombe à Oslo et au parcours sanglant du tueur à Utoya. L'ambition de Paul Greengrass est de montrer "l'après" attentats, en suivant en parallèle le retour à la vie d'un grand blessé, sa famille, le procès du terroriste, le comportement de son avocat et même les faits et gestes du premier ministre. Le réalisateur de Bloody Sunday est à son affaire dans ce type de film qui oscille entre émotion et information. Il peut ressembler parfois à une sorte de fiche wikipédia sur ces événements mais le cinéaste a le bon goût de ne pas surcharger tous les liens narratifs, même s'il est proche de la limite dans le dolorisme. Mais on ne peut pas reprocher au film de négliger Breivik, le tueur, et ses nauséabondes théories. Il est bien évident que là, Un 22 juillet a des vertus pédagogiques pour ceux qui ne se sont intéressés que de loin à ce massacre. Le film de Greegrass est plus grand public et plus "manipulateur", d'une certaine façon, que celui de Poppe. Voir les deux permet en tous cas de réfléchir et sonne comme un avertissement sur la fragilité des démocraties. Ce n'est pas nécessairement le type de cinéma que l'on a envie de voir tous les jours mais son utilité est indéniable, au-delà de ses qualités ou défauts formels.
    Pascal I
    Pascal I

    758 abonnés 4 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Saisissant ! Scénario précis et rythmé. Mise en scène sans filtre, interprétations touchantes, factuel dans la documentation. Un drame laissant une forte part à l'émotion, multiples angles d'analyse. Une réussite (merci Netflix). 4/5 !!!
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2022
    Au prélude d’un long-métrage consacré à « Utoya, 22 Juillet », Paul Greengrass porte également un regard sur les attentats de 2011 sur le territoire norvégien. Outre Jason Bourne, le réalisateur est passé par « Bloody Sunday », « Vol 93 » et « Capitaine Phillips » notamment, illustrant avec crédibilité l’hommage rendu aux victimes d’événements dramatiques. Il parvient à capter notre attention en isolant des individus et leur personnalité, qu’ils soient marginaux ou non. On traite ainsi des traumatismes d’un pays, qui passe devant le tribunal que le terrorisme convoque de manière sanglante et attristante.

    Militant d'extrême-droite, Anders Behring Breivik (Anders Danielsen Lie) est un fanatique qui inspire à transmettre ses motivations par la terreur. Il y parvient sur de nombreux points en provoquant une explosion à Oslo, puis un massacre de jeunes militants travaillistes sur l'île d'Utoya. Le réalisateur ne se prive pas de citer cette personne, froide et pourtant consciente de ses actes, pour appuyer le discours qui orne son passage sur ces drames. De ce fait, nous n’échappons pas à une première demi-heure sans pitié, où l’on se promène aux côtés du tireur. On y suit ses actes abominables dans une sobriété déconcertante, afin de poser le contexte. Mais tout le développement du récit réside dans le procès à venir, ainsi que les retours d’un pays en deuil et en colère.

    Nous assistons à un assortiment de mises en scène maladroites, insistant sur le décalage post-traumatique des survivants de la fusillade, dont Viljar Hanssen (Jonas Strand Gravli). Son témoignage, sa volonté de rester sur ses deux jambes, tout comme son duel de regard et de morale face à l’entité qu’il essaye d’apaiser sont futiles. Sa présence dénote un développement familial qui se tient, mais qui n’insiste pas sur les bons traits, ou du moins on les amplifie et on traîne régulièrement sur le même niveau, sans entrevoir une évolution nette avant le dénouement. Il manque un soupçon d’empathie qui échappe complètement au contrôle du réalisateur sans le vouloir. Peut-être que cette version américanisée pousse à entrevoir des possibilités quant à l’approche du terrorisme une fois identifiée, mais lorsque le mal a frappé, il est question de débattre sur la stabilité du système dominant, celui qui tient le dernier mot et qui ne montre pas de signes de fatigue ni de fractures. On cherche à se placer à l’échelle humaine pour structurer une narration de qualité, mais qui manque de cette intensité propre à un état d’esprit colérique et qui naïve par suite d’une expérience angoissante.

    Le Premier ministre norvégien de l'époque Jens Stoltenberg (Ola G. Furuseth) et l'avocat de Breivik, Geir Lippestad (Jon Øigarden) font partie de ces hommes qui baignent dans un système trop fermé sur ses codes. On s’y enferme également dans cette intrigue qui nous mène vers un procès anecdotique, si ce n’est l’importance des échanges entrevus entre le bourreau et son pays « malade ». Et c’est en regardant Anders jouer avec le gouvernent que l’on se rend compte des faits, que ce soit dans l’absurde ou non. La fidélité est de rigueur dans ce « Un 22 Juillet » et son arsenal de scènes qui ont fait polémique. Greengrass rassure en ce point où il ne sombre pas dans l’éternel cliché d’un portrait stylisé et limité du mal. Il lui accorde un fondement symbolique, qui sera incomplet malgré tout. Le reste se lit en ouverture, derrière la montagne de cadavres et les cicatrices d’un monde qui tend à s’unifier, dans la chasse et dans la compassion.
    Marc T.
    Marc T.

    266 abonnés 552 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2019
    Tout d'abord je tiens à préciser que le massacre d'adolescents sur l'ile norvégienne ne représente que 10 minutes sur 2 heures 20 que durent ce film, donc si voulez voir ce film par simple voyeurisme, passez votre chemin. Ce film est justement excellent pour cette raison, Paul Greengrass ne s'attarde pas inutilement sur les actes totalement barbares de ce jeune ultranationaliste, il s'attarde sur l'après-attentat, et plus particulièrement sur Viljar Hanssen, un rescapé gravement blessé par balles. Il s'attarde aussi sur la psychologie du meurtrier et de son avocat. Et enfin, il s'attarde sur le procès d'Anders Behring Breivik, ce terroriste d’extrême-droite qui n'a jamais eu un soupçon de regret. Le film est glacial, quasi sans musique, et il marque les esprits de façon indélébile...
    eldarkstone
    eldarkstone

    219 abonnés 2 074 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2018
    un fait divers dramatique marquant juste sur les 40 premières minutes, s'attachant sur les faits même, le reste, pour la plupart assez long et parfois ennuyeux, s'attarde sur le proccés du tueur, qui certes montré les troubles du personnage, mais n'apporte rien d'exceptionnel au film. Pas mal.
    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 122 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2019
    2e film quasi simultané sur ces attentats. Le film est sérieusement réalisé mais il y a une sorte de manque d'intensité ou de point de vue qui en fait plus un simple documentaire sur un fait plutôt qu'un film à la signature et au point de vue de son réalisateur.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 février 2022
    L'intrigue tendait les bras à Paul Greengrass : les préparatifs, la montée en pression, le passage à l'acte, il n'avait qu'à mettre son talent au service de cette histoire pour faire un bon film. Difficile alors de comprendre son choix de se concentrer sur "l'après" quand on sait à quel point il sait créer de la tension en crescendo.
    Passées les trente premières minutes, de belle facture mais bien trop courtes, le soufflé retombe instantanément et on se retrouve plongé dans un long tunnel de presque deux heures d'approximations narratives dans un faux rythme propice à l'ennui. Dommage.
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2021
    Ce film de Paul Greengrass est fort. Il relate la tragédie et l'après au travers d'un personnage et de sa famille. Il est juste dommage qu'il n'y ait pas un travail plus approfondi sur la survivance et notamment le frère du jeune survivant.
    benitoberlon
    benitoberlon

    56 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2019
    Glaçant...ce genre de film (Paul Greengrass est d'ailleurs un spécialiste des films inspirés de faits réels), mettant en scène un attentat relativement récent me met toujours mal à l'aise...comme si certains surfaient sur les morts très récentes pour faire un maximum d'audimat/profit ...ici, point de voyeurisme, les 2 attentats sont traités en moins d'une demi heure, se concentrant sur le procès, la personnalité complexe de Breivik, et la reconstruction des victimes...les 2 acteurs principaux, Anders Danielsen Lie (déjà excellent dans "La Nuit a dévoré le monde") et Jonas Strand Gravli sont d'une justesse bouleversante...On nous dépeint ici un avocat qui fait uniquement son boulot, remettant magnifiquement Breivik à sa place, ce dernier étant un tueur méthodique, avec une personnalité complexe (cf son changement de défense au cours du procès)..un film retraçant l'attentat particulièrement terrible (et ce qui en découle) ayant frappé la Norvège en 2011, précurseur de ce qui touchera la France quelques années plus tard...Triste, dur, mais bien réel.
    laurentcmoi
    laurentcmoi

    18 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2021
    Le sujet est particulièrement sensible mais il est traité assez simplement et avec lenteur. La côté psychologique est mis en avant concernant un jeune rescapé mais peu d'émotion en ressortent. Enfin, l'idée de filmer caméra à l'épaule est juste exaspérant et vous donne la nausée. Même dans des espaces clos la caméra n'arrête pas de bouger, aucun intérêt.
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