Si on peut appeler ça un film .... pour moi, ce film est aberrant . Des querelles entre voisins dont on sait quasiment de suite d'ou en viennent la source ( aucun suspens donc ) et une façon de gérer les crises et conflits dignent d'enfants de 2/3 ans se chamaillant dans un bac à sable.
C'est vraiment au ras des pâquerettes et tous les conflits ne sont pas gérés en tant qu'adultes, de façon réfléchie et posée mais de manière impulsive et radicale sans la moindre explication et avec un effet crescendo dans l'absurde et l'horreur.
Heureusement que j'ai une carte illimitée car ça m'aurait géné de dépenser 10 euros pour ce film.
EXCELLENT FILM TRÈS RICHE EN IMAGES SAVAMMENT PRÉPARÉES ET RENDUES AU SPECTATEUR avec talent. Je me suis régalé à suivre cette histoire qui reflète le processus qui conduit des êtres humains à basculer dans la folie et la violence. Le scénario est fort bien conçu. Au départ, une cicatrice humaine mal fermée chez une mère de famille devenue acariâtre qui entraîne dans son mal-être, une famille entière. Les voisins en feront les frais. On pourrait trouver cela banal, tant ce genre de problème n'est pas exceptionnel. Mais au delà de ce drame de voisinage, le réalisateur nous fait prendre conscience et met en lumière le processus, somme toute assez banal aussi, qui conduit des être humains à se faire la guerre... Un très beau film. domi...
Pas une comedie comme presente. Un leger sourire a la fin dans la bagarre entre les deux hommes avec un cote absurde. Pour le reste , une montee en puissance de la betise humaine qui part d'une broutille au depart. Film sobre , sans rien d'exceptionnel , presque banal mais qui tient malgres tout en haleine jusqu'au bout.
Dispute entre voisin qui dégénère progressivement.
Le film a trois qualités il me semble par rapport aux autres films sur le même thème. 1/ il y a une dénonciation de la société actuelle qu il n y a pas toujours dans ces films. 2/ le film raconte une double dégradation, un double quiproquo: celui du couple et celui des voisins 3/ le film propose pour chacune des deux histoires, un origine, un facteur aggravant : uggi et les 7 ans de mariage (pour les sept sans ce n est pas dit mais cela semble crédible, d autant plus que cela peut ressembler à ce que décrit la bru à son beau père).
Le 2/ me semble mériter un peu plus d explication. Il me semble que le film esquisse discrètement des questions comme. La responsabilité conjointe dans un couple = entre autre, au retour de la clinique - la fin de la visite au voisin, que le conjoint ne voit pas ou fait exprès de ne pas voir où cache (la nuit suivante fait penser que le conjoint s’ est tu). Il y a aussi la question de la juridisation de la vie : les appels à la police pour la main courante, ce que dit esra à la police, la police qui appelle au sujet du coup de pied de colère. Dans tout cela, qu est ce qui est justifié et ne l est pas, ou se situe la limite, qu est ce qu un organisme tel que celui représenté par esra est supposé devoir accepter, quelle est sa place dans un conflit interne dans un couple, que doit-il faire lorsque les deux parents le mettent dans une position où il doit se positionner. Ce qui m a particulièrement plus, c est la question du voisin qui s imisce dans la vie de l autre (“cela n a jamais dérangé avant� et tout ce qu on peut supposer par rapport à cette phrase : jalousie, peur pour soi même que cela vous arrive, jugement d autrui, représailles injustifiées, ...)
Il faut désormais compter avec le cinéma nordique. Ce n'est certes pas une nouveauté, mais le fait se confirme de semaine en semaine. Cinéma scandinave ou islandais : de petites perles cinématographiques ne cessent de nous interpeller sur les écrans français et nous ne pouvons que nous en réjouir. Le film qui nous est ici proposé est le fait d'un jeune cinéaste islandais, Hafsteinn Gunnar Sigurðsson, déjà remarqué par la critique internationale pour ses réalisations précédentes. Le scénario combine deux intrigues qui finissent par s'entremêler : d'un côté un jeune couple contraint à la séparation après un aveu d'adultère, de l'autre une histoire de voisins qui vont s'entredéchirer pour une affaire d'arbre dont l'ombre empêche une propriétaire coquette de bronzer comme elle le souhaite. Ce qui pourrait relever de la banalité la moins cinématographique va virer à un crescendo de haine, en particulier chez les voisins irascibles qui sont du reste les parents du mari infidèle venu se réfugier chez eux. Dès lors, tous les coups sont permis et l'apparente douceur de vivre - jolis pavillons proprets dans un quartier résidentiel de Reykjavik - va se transformer en un enfer qui culminera dans l'horreur absolue. Avec cependant l'essentiel qui permette d'entrer - si l'on peut dire - dans un tel jeu (de massacre), l'humour noir. Et quand on dit noir, il s'agit du noir le plus profond qui ne laisse aucune place à la moindre éclaircie. Peut-être est-ce cette suite de cruautés sans répit qui constitue les limites de ce film fort bien réalisé mais qui a, semble-t-il, le tort d'accumuler les situations horrifiques de manière un peu gratuite. Il n'empêche que "Under the tree" est un film qui ne saurait laisser indifférent et qui s'inscrit dans une lignée désormais établie de films nordiques qui secouent et dérangent le spectateur tout en lui assurant de beaux moments cinématographiques.
Excellent « Under the tree ». Sous l'apparente banalité de la situation, Sigurðsson traite de nos comportements les plus profonds et les plus communs. Rien de conformiste ici. Bien au contraire. Seuls les vaniteux refuseront de s'y reconnaître. Chacun nourrit sa vision du monde et ses angoisses à partir de ses propres projections. L'autre, ce bouc émissaire... ce qui conduit irrémédiablement à une guerre féroce, violente et sans fin. Le film nous parle de cet endroit tellement partagé où, parce que l'autre ne réponds pas à nos attentes, nous préférons nous construire une image à partir de nos seuls préjugés, de nos seules projections, pour mieux le détruire et ne surtout pas toucher à la sacro-sainte image que nous avons de nous-mêmes... Un résumé de l’histoire des comportements et des conflits humains depuis que le monde est monde. C'est vertigineux ! Personne n'est épargné ! Pas plus les femmes que les hommes, les couples que les voisins... seuls les chiens et les chats restent à l'écart de notre bêtise crasse... non sans mal ! On peut appliquer le dispositif à nos conflits les plus politiques. Il y a qui plus est quelque chose d’Hitchkockien dans la mise en scène… A voir absolument !
Accusé d'adultère, Atli est mis à la porte de chez lui par sa femme. Il retourne s'installer chez ses parents vieillissants, qui ne se remettent pas de la disparition mystérieuse de son frère aîné. Un arbre dans leur jardin fait de l'ombre à celui de leurs voisins. La querelle bientôt s'envenime.
Contrairement à ce que laisse augurer sa bande-annonce, "Under the Tree" n'est pas une version islandaise de la comédie américaine Nos pires voisins. Tout au plus quelques scènes d'humour noir y prêtent-elles à sourire. "Under the Tree" est plutôt un film angoissant habité par une tension permanente, remarquablement écrit. Les frictions entre les parents d'Atli et leurs voisins se succèdent et s'accumulent, d'une gravité croissante. Leur point de départ peut sembler frivole : le faîtage d'un arbre fait de l'ombre à la terrasse des voisins qui aimeraient pouvoir y bronzer (on imagine qu'en Islande les bains de soleil sont rares).
On a tous connu un jour ou l'autre avec ses voisins une situation comparable : des nuisances sonores, visuelles, olfactives. Des hauts talons qui claquent dans l'appartement des voisins du dessus. Un étage surélevé qui nous bloque la vue sur la mer. Des poubelles jamais rentrées qui empuantissent l'allée. Selon qu'on est plus ou moins sensibles, on en fait une jaunisse ou contre mauvaise fortune bon cœur.
"Under the Tree" montre comment les choses lentement dégénèrent. Il le ferait avec d'autant plus d'efficacité s'il n'était pas handicapé par deux défauts. Le premier est l'histoire d'Atli avec sa femme, sans lien avec la querelle de voisinage de ses parents et qui occupe pourtant un bon tiers du film. La seconde est son dénouement inutilement gore qui décrédibilise la minutieuse horlogerie qui le précédait. Dommage...
8 mois après "Heartstone", un mois 1/2 après "Woman at war", voici un autre film islandais très recommandable : "Under The Tree", un film qui se rapproche de ce qu'offre le réalisateur suédois Ruben Östlund, Palme d'Or 2017 avec "The Square" : une peinture acerbe des rapports humains qui peuvent prendre des tours tragiques en partant de broutilles presque insignifiantes. spoiler: Ici, un arbre qui fait de l'ombre sur la terrasse d'une voisine qui ne peut plus arriver à bronzer, puis la disparition d'un chat, suivie de celle d'un chien. En parallèle, un couple qui bat de l'aile, un autre dont les voisins se plaignent car leurs ébats intimes sont trop bruyants . Une mise en scène très soignée, un montage très intelligent avec des phases de "repos" entre des séquences qui deviennent de plus en plus éprouvantes. Parmi les comédiens, on retrouve Sigurður Sigurjónsson, déjà présent il y a 3 ans dans un autre très bon film islandais, "Béliers". Mais comment font-ils, ces islandais ? Comment arrivent-ils à briller au niveau mondial aussi bien en football qu'en handball, avec une population tout juste égale à celle de Nice ? Comment arrivent-ils à produire autant de bons films ?
A mes yeux, un petit film noir à croquer en en cas…….C'est réalisé au cordeau et le scénario est "truculent" …..Les querelles de voisinage ou de famille, dans les petits pavillons islandais peuvent conduire au pire...Le film est à mi chemin entre drame social et ironie funèbre sur les malheurs de la vie…Un film dans l'air du temps peut être , jubilatoire à certains moments et avec des pépites scénaristiques qui donnent presque envie de "vomir".....On est entre Festen et buffet froid, c'est dire l'éventail du film, qui reste un petit film, certes, mais où l'on ne peut rester indifférent....Petit reproche sur la technique et le manque de paysages, mais pour le reste, beaucoup de choses sont impeccables que ce soit le rythme, le jeu d'acteurs ou la pertinence des dialogues et de l'action… ceux qui iront le voir seront récompensés, je pense, et comprendront que le titre n'est pas innocent….J'ai aimé ce bon petit film de série B......
Il nous sera ainsi possible de dire que nous aurons vu un film islandais dans notre vie. Film totalement convenu aux rebondissements on ne peut plus prévisibles et sans le moindre non sense ou humour grandiloquent comme dans "La guerre des Rose". Un cinéma qui se croit cinglant et ravageur et qui n'est que bêtement conformiste.
Hafsteinn Gunnar Sigurdsson n'est pas tout à fait un inconnu puisqu'il nous avait gratifié, il y a trois ans, d'un Paris of the North, mélange assez paresseux de mélancolie et d'humour, rehaussé par les grandioses paysages islandais. Rien de tel dans Under the Tree, chronique de petites querelles de voisinage qui dégénèrent, dans une banlieue lambda, doublée d'une sous-intrigue assez banale sur la séparation d'un couple. La question en suspens est : s'agit-il d'une comédie noire ou d'un drame pur et dur ? A vrai dire, on rit peu, on ricane plutôt devant un tel étalage de méchancetés variées. Rien à redire sur l'interprétation, au cordeau, ni sur une mise en scène clinique qui ne fait pas les pieds au mur. Mais on reste simplement spectateur passif et parfois inconfortable devant une histoire menée de façon réaliste sans le sens de l'absurde (quoique les situations le soient) que l'on retrouve assez souvent dans les longs-métrages en provenance de Reykjavik. Il n'y a aucune empathie possible pour les personnages d'Under the Tree même s'ils n'ont pas été épargnés par les aléas de la vie. Le scénario, malgré son imprévisibilité, a quelque chose de mécanique dans son déroulement qui va crescendo, poussant le curseur jusqu'à un degré de malaise complaisant. Il manque un peu d'humanité dans cette noirceur trop systématique.
Film vu en Italie (vo), ce qui explique le fait que je puisse en parler, j'ai été plus qu'agréablement surprise. Il ne faut pas se laisser avoir par l'apparente banalité du synopsis, car ce film est tout sauf banal. Il s'attaque à des sujets tout à fait profonds, comme la dépression, la perte, la trahison ou encore les non-dits. Mais ce film a le don de toujours rester dans l'absurde, sans jamais devenir grotesque. C'est un petit bijou qui montre à quel point et jusq'où peuvent aller la lâcheté et les enfantillages de ceux qui se prétendent "adultes". À voir dès que vous pourrez !