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La Java Bleue
3 critiques
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2,0
Publiée le 17 mai 2018
Film décevant qui n’est pas à la hauteur des autres films de Asghar Farhadi. En dehors du mariage, et encore !… Le film sonne faux. On se croirait dans un soap opera. Au début, nous nous laissons prendre par la main pour découvrir la multitude de personnages, nous ressentons la tension qui se dégage malgré l’ambiance festive, nous allons droit vers le drame mais quel genre de drame ? La sortie des mariés sur le parvis de l’église fait étonnement penser au film de Truffaut « La mariée était en noir… » Nous nous attendons au meilleur, mais très vite tout ce qui suit malgré une très belle image, est très artificiel. Les émotions sont surjouées et les révélations tombent à plat les unes après les autres. Toute la subtilité qui se dégageait du film « Une séparation » a disparu… Le thriller est complètement loupé, on est très loin au niveau ambiance de films tels que « Dans ses yeux » de Juan José Campanella ou de « La Isla Minima » de Alberto Rodriguez . Les acteurs quant à eux essayent de faire au mieux mais la direction de Asghar Farhadi les conduit parfois aux limites du ridicule ! Trop, c’est trop ! A quand un film à la hauteur du talent de Javier Bardem et Penélope Cruz .
Chef-d’œuvre de construction dramatique et de scénario ! Chef-d’œuvre de réalisation ! Chef-d’œuvre de jeu et de direction d’acteurs ! Plus complet et abouti qu’A propos d’Elly. Moins glauque et plus dépaysant que Le Passé. D’une finesse identique à celle d’une Séparation, ce film est une véritable œuvre d’art, un bijou cinématographique comme on en contemple rarement. Bravo !
Avec "Le passé", il y a 5 ans, le réalisateur iranien Asghar Farhadi avait déjà rejoint le cinéma européen, mais sans complètement couper les ponts avec son pays d'origine. Dans "Everybody knows", film espagnol se déroulant dans l'Espagne profonde mais dont Farhadi est le scénariste, le seul élément qui puisse faire penser à la situation iranienne est le personnage incarné par Ricardo Darin, un homme qui pense que tout, dans notre vie, est décidé par dieu. Sinon, on ne peut qu'être bluffé par la façon dont Farhadi décrit l'Espagne et ses habitants, alors que sa culture d'origine est toute autre. Manifestement, ce qui l'a avant tout intéressé, ce sont les relations entre les très nombreux personnages et on a l'impression qu'il n'a pas vraiment cherché à peaufiner le rebondissement final. Globalement, le film est intéressant mais on a le droit de préférer ses films iraniens, même les moins connus comme "La fête du feu" et "A propos d'Elly".
On attend à plus quand on va voir ce film. Il est léger ou plutôt le n’excellent ash jar n’a pas excellé dans ke scénario. La durée du film aurait pu être raccourcie ou supprimer certaines scènes en faveur d’une autre comme la révélation du secret Pénélope. Dans l’ensemble une histoire familiale assez compliquée bien jouée
Intéressant thriller de par l'atmosphère et le milieu dans lequel se déroule l'intrigue. Le début avec les retrouvailles et le mariage au cœur d'un village espagnol est parfaitement réussi. Les secrets de famille et les jalousies enfouies émergent progressivement. Si les personnages principaux sont bien décrits, ça se gâte avec les nombreux personnages secondaires et on a du mal à savoir qui est qui. Le dénouement m'a semblé bâclé par rapport au reste précisément du fait de ce flou au sujet des protagonistes. On reste sur sa faim... Dommage. Un grand bravo à Javier Bardem pour sa prestation tout en finesse.
Ce grand cinéaste ne gagne rien à tourner dans un pays et une langue étrangers. Après des grands films comme A propos d'Elly et Une séparation, il réalise des oeuvres sans inspiration en France avec Le Passé puis en Espagne avec Everybody Knows. Ici, le scénario est parfaitement grotesque. Le plan du ou des ravisseurs ne supporte pas une analyse a posteriori qui en révèle très facilement les invraisemblances. Le film n'offre qu'une succession de scènes d'explications ou de révélations entre les personnages déjà connues par le spectateur, d'où un manque d'intérêt et d'empathie. Le personnage joué par Riccardo Darin est bien trop transparent, on se demande ce qu'il vient faire dans l'histoire. Bref, à force de grosses ficelles et de rebondissements artificiels, le film s'enlise. Dommage.
Film d'ouverture du Festival de Cannes 2018 (auquel j'assistais à la montée des marches), Todos los saben avait tout pour attiser la curiosité et l'envie (d'autant plus que les échos piochés sur place encensaient le film). Mais malheureusement ce film montre rapidement ses points faibles avec une longueur excessive qui les souligne tous : les théories sur l'enlèvement de la jeune fille qui ne sont pas toutes judicieuses ni même crédibles, et une résolution qui déçoit si ce n'est laisse perplexe. En effet, la première théorie que l'on nous lance est un peu "fort de café" et l'on n'y croit pas (spoiler: une bande organisée qui aurait sévit de nouveau après des années de calme, juste au moment du mariage que le film met en avant ? Un peu gros... ) puis une résolution qui déçoit (spoiler: il s'agissait de la sœur de Laura avec son mari soi-disant parti en Allemagne... Tout ça pour ça... ). Une fin trop facile qui laisse d'autant plus perplexe que l'on n'a pas la suite des événements, on nous plante sur une fin ouverte (procédé risqué qui fonctionne au quitte ou double, ici plutôt quitte) qui nous donne une impression d'impunité du crime (puisque l'on ne sait pas ce qu'il en sera) qui est assez immoral ou même désagréable. Néanmoins, le couple Bardem-Cruz brille à l'écran et porte à lui seul l'ensemble de l'intérêt du film, intelligemment interprété (on croit immédiatement au duo de vieux amants plutôt qu'au couple qu'ils sont réellement, une dissimulation de leur vie privée qui est impressionnante). La musique est bonne, la mise en images est un peu tremblotante par moments mais donne un certain style de réalisme, et l'intrigue se suit jusqu'au bout. Un peu dommage que la longueur du film ait conservé les théories peu crédibles ou la fin décevante, mais le duo Bardem-Cruz arrive à nous transporter dans ces histoires de famille dépaysantes et intrigantes. Vaut principalement pour ses merveilleuses têtes d'affiche.
Acteurs intéressants (les 2,5 étoiles sont pour eux), pour le reste, grosse déception... C’est lent, il ne se passe rien. Sur la bande annonce, le film est qualifié de thriller hitchcockien.. Franchement, c’est vraiment survendu...
Asghar Farhadi signe une fois encore un film magistral et implacable. Dans le microcosme d’un petit village viticole espagnol, nous sommes tour à tour transportés dans le tourbillon d’un mariage traditionnel avant la douche écossaise du drame qui s’en suit. Le cinéaste se met au service de ses acteurs en leur laissant le temps et le cadre pour développer leur personnage. Une excellente occasion de nous rappeler que la brillante distribution est avant tout composée d’acteurs de talent même s’ils ont tourné des films commerciaux américains.
Laura retrouve son village natal le temps du mariage de sa sœur. Un drame se joue qui fait rejaillir les secrets du passé. Un peu déçue par le fil de cette intrigue qui s’essouffle et se perd dans des sentiers où le spectateur se fatigue des rebondissements peu vraisemblables. La photographie est belle surtout lorsqu’elle donne à voir les masques qui tombent. Javier Bardem sauve le film par sa présence énergique, ainsi que la mère interprétée par Elvira Minguez qui détient à elle seule la clé.
Film très sympa, les acteurs jouent très bien. Javier Bardem à fond dans son rôle. Le film, bien qu'avec des longueurs reste très intéressant. Toute une histoire autour de mensonges familiaux.
Le nouveau film de l’Iranien Asghar Farhadi ne compte sans doute pas parmi ses meilleurs, mais on reste assez admiratif devant sa capacité à s’adapter à un autre pays, comme ici l’Espagne. Car, si l’on excepte peut-être la tendance ascétique du réalisateur (absence de musique extra diégétique par exemple), le métrage ressemble comme deux gouttes d’eau à un vrai film espagnol, tendance Carlos Saura, avec ses histoires de famille avec secrets lourds de conséquence et surtout luttes de pouvoir sur des domaines latifundiaires entre anciens et nouveaux propriétaires. Peut-être que l’absence de référence explicite au franquisme est le seul point de différenciation, encore que cela affleure à plusieurs reprises. Le cinéaste parvient à gérer assez judicieusement une durée un peu excessive, mais il faut bien avouer que l’on ne s’ennuie pas, d’autant que l’interprétation est uniformément excellente. Sans doute tout ceci manque un peu d’originalité pour qui a l’habitude de fréquenter le cinéma ibérique, mais cela ne doit en rien gâcher notre plaisir immédiat.