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    Everybody knows
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    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2018
    Laura, sa fille adolescente et son jeune fils arrivent d’Argentine dans un village viticole d’Espagne, à l’occasion du mariage d’une de ses soeurs. Ce sont les retrouvailles avec la famille et d’anciens amis. Laura et ses enfants sont hébergés dans l’hôtel d’une autre soeur.

    La fête commence et bat son plein, lorsque survient le drame. Les uns et les autres sont bouleversés, le passé resurgit de plein fouet, chacun cherche des solutions, sollicitant les autres au passage.

    De grandes figures du cinéma hispanique sont présentes dans ce film (Penelope Cruz, Javier Barden, Ricardo Darin) et donnent beaucoup d’intensité et un caractère prononcé à leurs personnages.

    J’ai retrouvé tout l’art du suspense d’Asghar Farhadi, qu’il tisse comme l’araignée fabriquant sa toile. J’avais vu « le client », « une séparation » et « à propos d’Elly ». Si l’intrigue dans « everybody knows » est moins complexe, elle y gagne en émotion, faisant peser tous les non-dits avec brio. On retrouve un côté étouffant dans ce thriller en vase-clos, centré sur le drame et non le circonstanciel, comme dans d’autres oeuvres de Farhadi.

    Vraiment un grand cinéaste.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2018
    L’iranien Asghar Farhadi est devenu un auteur qui compte dans le paysage cinématographique international. A son actif, de très grands films ayant fait le tour du monde et reçu des pluies de récompenses. Le cinéaste semble vouloir faire comme son confrère Woody Allen et faire la tournée des pays européens. En effet après avoir tourné en France avec des stars françaises pour l’excellent « Le Passé », le voilà qui s’en va filmer en Espagne avec Penélope Cruz et Javier Bardem « Everybody knows », film qui fait l’ouverture du Festival de Cannes en compétition. Durant la première demi-heure, on a du mal à retrouver la patte du cinéma intense, psychologique et profond de Farhadi. On assiste à des retrouvailles familiales à l’occasion d’un mariage et tout cela ressemble plus à une telenovela hispanique (de luxe certes) qu’aux beaux drames auxquels il nous avait habitués. Sympathique et coloré mais pas vraiment ce à quoi on s’attendait.

    Puis, le film prend un tournant tout à fait différent avec un kidnapping qui va faire ressortir des secrets de famille enfouis et cristalliser les rancœurs de tous les personnages. C’est là que le film prend véritablement son envol bien que son premier tiers ne soit pas déplaisant. On navigue en plein dans le thriller familial, genre dans lequel on n’attendait pas vraiment le cinéaste mais dont il s’acquitte avec réussite. On n’a pas le temps de s’ennuyer et on est pris par cette intrigue sinueuse en se demandant quel est le fin de mot de cette histoire. La bande d’acteurs est excellente et l’ambiance rurale espagnole est très bien rendue, s’affranchissant de nombreux clichés dans lesquels le film aurait pu sombrer. Mais, surtout, « Everybody knows » réserve de nombreux rebondissements, certains attendus et d’autres beaucoup moins, qui dynamisent le film.

    En effet, la tension monte crescendo jusqu’à un retournement de situation étonnant et crédible mais, en revanche, le film se conclut de manière très brève laissant beaucoup de zones de flou dans l’intrigue. Ces parts d’ombres sont quelque peu frustrantes, le long-métrage ne donnant pas toutes les réponses qu’on aurait aimé avoir. De plus, Farhadi sacrifie la psychologie et l’émotion sur l’autel du suspense. Dans ces précédents films, on était pris par les tourments des personnages, l’écriture permettait une description fine et rare des circonvolutions psychologiques des protagonistes. Ici, le rythme et l’intrigue en forme de thriller prennent le pas sur le reste. Mais « Everybody knows » reste tout de même du cinéma haut de gamme fait avec soin. Ce sera néanmoins peut-être un long-métrage mineur dans la carrière de son auteur de par ses qualités intrinsèques moins reconnaissables de prime abord.

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    dtu007
    dtu007

    10 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Début prometteur et captivant. Hélas la deuxième partie du film ronronne autour de l’intrigue et devient vite fatigante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 mai 2018
    De très bons acteurs, des expressions de mère en détresse très bien interprétées par Pénélope Cruz. Un Javier sûr de lui et indestructible très rassurant qui m’a fait penser à Antony Queen. En revanche l’histoire nous plonge dans les drames de rapt d’enfant pendant un mariage familial qui se devait d’être heureux. Quel français ne pense pas à la petite Maeliss. ? Le scénario ne laisse que peu de place à l’intrigue privilégiant la détresse de la mère et l’attente. Franchement ce film ne vaut le déplacement que pour les acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mai 2018
    Everybody knows ? Are you sure ? Je n’en suis pas si sûr vu les critiques mitigées parues ça et là ( Inrocks de malheur). Une nouvelle fois , je suis tombé dans la marmite de Farhadi à pieds joints. Est-ce que je suis sous l’emprise d’un enchantement ? Mon objectivité est-elle réduite à néant devant la colossale impression laissée sur le dernier film de ce prodige oriental ? Bien sûr tout n’est pas parfait dans le film mais dans l’ensemble c’est très bien maîtrisé, on sent le même coup de patte génial dans les coups de caméra, dans les changements d’angles ou de lumières, dans les gros plans de visages hagards … Avec Farahdi, tremblez mortels ! Comme d’habitude, les non-dits, les faux-semblants, les hypocrisies de masse sont triturées à l’extrême. Fuyez , humains qui croient vainement cacher leurs tares enfouies en les taisant! Introvertis de tous poils, vous êtes mijotés à petit feu, le Passé (film précédent) vous rattrape funestement et vous laisse pantois. Quel film peut balayer, traiter et massacrer avec autant de maestria tant de thèmes aussi divers que l’amour tout court, l’amour paternel, l’amour maternel, la sacro-sainte famille que d’aucuns jugent incassable, la jalousie, l’adolescence, l’adultère, les rapports de lutte des classes et le maître du monde, celui qui commande tout, l’argent ? Quel film peut se vanter d’autant de richesses thématiques et en même temps ( expression macronienne) être dans la vraie justesse, dans l’air du temps et dans une grande rigueur cinématographique ? Quel film vous plonge à la fois dans l’Espagne moderne et classique dans un réalisme foudroyant ? Et pourtant Farhadi est loin d’être espagnol ! La première partie est proche de l’excellence : par des couleurs chaudes, des déplacements incessants brusques de caméra, Farhadi nous plonge au cœur du pueblo . On y est, on est invité au mariage, on virevolte on boit le pinard gouleyant avec Paco l’ extra-terrestre . . . Toutes les techniques visuelles sont utilisées à bon escient même le drône partie intégrante de l’histoire est de la fête. Le suspense lourd est omniprésent … Everybody knows qu’il va se passer quelque chose de tragique, mais quand ? Le cinéaste multiplie les fausses pistes pour imprégner son rythme à l’histoire mais je n’en dis pas plus … La tension est à son comble, remarquablement cadencée par le montage subtil de Farhadi et le jeu quelque peu phénoménal des acteurs. Un couple magique déchire l’écran : Penelopé Cruz ne surjoue pas ( qui a proféré cette bêtise ?), elle magnifie la douleur d’une façon dantesque, pas maquillée, aux abois, c’est la vraie femme ruisselante de sensibilité que l’on sent à l’écran. Quant à ce monsieur Javier Bardem, c’est un monstre, c’est un géant, c’est un acteur immense, il sublime l’œuvre. Il joue à la perfection, c’est l’homme dans toute sa splendeur avec toutes les qualités de ses défauts. Un acteur inclassable, au sommet de son art, pour moi incontestablement une prestation exceptionnelle … En ce qui concerne les faiblesses du scénario, on voit venir très rapidement la suite, pour moi ce n’en sont pas. C’est plutôt un pied de nez du réalisateur par rapport au titre : Everybody knows ! Donc logique que le scénario coule de source …
    Juste la fin est un peu bâclée, un peu facile et manquant cruellement d’émotion je trouve mais jusque là, on prend son pied, pas de longueur inutile, on avance sans regarder sa montre, on pourrait se croire dans sa famille, on s’identifie à ces pauvres humains vivant la condition humaine tout simplement … Il y a quelque chose de pourri au Royaume ...d’ Espagne, tout n’est pas si blanc, tout n’est pas si noir, cela s’appelle la vie et ses dératés et Farhadi jongle avec ça avec un brio rarement égalé. Mr Freud aurait bien aimé comme Mr Farhadi finalement le met en exergue tant les sujets brûlants de la psychanalyse sont présents dans l’œuvre. Rien ne s’efface, tout est palpable, un événement peut mettre le feu aux poudres et raviver les haines dans notre société brinquebalante : le réalisateur nous démontre ce phénomène de façon hyper concrète et avec un savoir-faire impressionnant. Nous n’assistons pas à un drame d’une manière éloignée, nous sommes des témoins presque actifs mais terriblement impuissants face à la trame orchestrée par ce diable d’ iranien. Ajoutez une pincée épique d’acteurs faramineux, une plongée en crescendo chez les Ibères d’ hier et aujourd’hui et vous obtenez une toile tourmentée mais tellement étoffée qui peut vous élever par instants.

    A recommander con fuerza !
    Matching P.
    Matching P.

    15 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2018
    Everybody Knows" fait partie de la compétition officielle du 71e Festival de Cannes, dont il fait l'ouverture. On peut avant tout s'étonner du choix d'un titre anglais pour le film d'un iranien qui se passe en Espagne avec un casting espagnol ?
    Ça commence comme "À propos d'Elly", un des films d'Asghar Farhadi que nous préférons. Des personnages se retrouvent pour passer une bon moment ensemble. Week-end au bord de mer pour Elly, mariage pour Everybody Knows... puis quelqu'un disparaît et tout bascule. La fête tourne au cauchemar, les jalousies, les rancœurs, les non-dits montent à la surface. On s'aimait, on se déchire.
    Alors que dans Elly le mystère de la disparition reste entier, ce qui est un des charmes du film, ici on sait à la fin qui a fait le coup et c'est même un peu téléphoné, presque dès le début, ce qui en fait un thriller beaucoup plus banal. Le couple-star Penélope Cruz-Javier Bardem a tendance à surjouer, surtout au début. L'argentin Ricardo Darin, un acteur que nous apprécions beaucoup, parait sous-employé.
    Pourtant les images du directeur de la photo José Luis Alcaine sont très belles, la bande-son et les danses reflètent bien l'ambiance d'un mariage espagnol dans un petit village de campagne. Le monde paysan et son ancrage à la terre,  en partie responsable du drame, donnent de la profondeur au récit.
    Asghar Farhadi explique qu'il a choisi l'Espagne car les espagnols sont très proches émotionnellement des iraniens, cependant nous continuons à préférer les films qu'il a tournés en Iran.
    Fans d'Asghar Farahdi déçues !
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2018
    Très bon film, avec de bons acteurs (notamment Javier Bardem) qui malgré plus de 2 heures se laisse regarder sans aucun ennui.
    On se surprend même à espérer une fin moins rapide tant il y aurait encore moyen de développer l'intrigue.
    L'ambiance festive autant que dramatique qui suit l'enlèvement de la jeune fille sont bien restituées.
    Du bon cinéma donc, avec une belle photographie.
    Bernard D.
    Bernard D.

    113 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2018
    « Everybody knows », présenté en compétition et en ouverture du festival de Cannes, est on ne peut plus espagnol : tourné en Espagne, en espagnol avec 2 monstres du cinéma espagnol - Pénélope Cruz (Laura) et Javier Bardem (Paco) - … sauf que le réalisateur n’est autre que l’iranien Asghar Farhadi dont c’est le 14ème film !
    A l’occasion du mariage d’une jeune sœur, Laura revient d’Argentine dans son petit village natal où réside Paco, un ancien amour, qui a racheté une bonne partie des terres de Laura avant son départ à l’étranger (pour une raison non expliquée) et qui est maintenant à la tête d’un domaine vinicole que l’ensemble de la famille de Laura et le village envient. Voilà que lors de la fête, Irène (la fille ainée de Laura) va être disparaître … et une demande de rançon d’arriver et de faire basculer l’histoire dans un thriller où tout le monde va finir par soupçonner tout le monde et dont le déroulement va faire ressurgir de vieilles histoires de familles.
    J’avoue ne pas avoir accroché rapidement car bien que raconté de façon très linéaire, le film est difficile à saisir au début vu la profusion de personnages très bavards avec des morphotypes pas assez tranchés ce qui avec la lecture des sous-titres fait qu’on a bien du mal à observer les réactions, les attitudes de chacun pour essayer de mener sa propre enquête. Je n’ai pas bien compris également l’intérêt de semer le doute sur les vendangeurs « étrangers » et la place apportée par la foi chrétienne du père d’Irène (qui n’est pas présent lors du mariage là aussi pour une raison obscure) … et mon Dieu (c’est le cas de le dire !) que cette histoire est bien lente et longue - un peu plus de 2 h - pour au final – et comme pour bon nombre de spectateurs je pense - ne pas bien saisir le fin fond de l’intrigue car la dernière scène où la mère de famille, manifestement au courant de tout, vient rebattre les cartes de notre propre cheminement « policier ». J’avoue ne pas avoir apprécié aussi la lourdeur d’une des dernières scènes où le service de voirie vient nettoyer la place du village comme si l’histoire de famille était maintenant totalement lavée … sans parler de la tête de zombie que présente Irène avant même de repartir en Argentine.
    Bref un film un peu Hitchcockien (le clocher de Vertigo, les mains gantées qui découpent des journaux, la panne d’électricité …) avec un clin d’œil à François Truffaut (Irène fait les 400 coups), avec des acteurs au top niveau - même si Pénélope Cruz en fait à mon sens un peu trop en termes de « mère douleur » - mais dans une histoire trop espagnole où il nous manque la malice qu’aurait pu y apporter Almodovar. SVP Monsieur Asghar Farhadi revenait au type de films auxquels vous nous avez habitué et ce avec votre grand talent.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Vous ne pouvez pas avoir raté la sortie de ce film, précédée d'un solide matraquage publicitaire. Moi, ce n'est pas pour cette raison que je me suis précipitée à la première séance du mercredi. C'est parce qu'au générique, il y a : Ricardo Darin, et quand je vois le nom de l'homme aux yeux revolver sur un générique.... je fonce.

           Las sans doute de devoir filmer des femmes discutant dans leur cuisine avec leur mari un foulard solidement fixé sur la tête, ou même dérivant très mortes dans les flots de la mer avec le foulard tout aussi résistant, Asghar Farhadi est devenu un cinéaste international. Cette fois ci, c'est en Espagne qu'il est allé chercher des actrices aussi belles que les iraniennes (mais sans foulard...) quoique ce soit une pitié de voir constamment  Penélope Cruz avec le nez rouge et les yeux bouffis... L'étonnant, c'est qu'en Espagne il a réalisé un film tout à fait..... mauriacien! Eh oui, les secrets de famille, les jalousies d'argent, les vignes..... et Dieu! Tout Mauriac est là! Sauf que Mauriac c'est bref et sec, et que Farhadi tire à la ligne. On y reviendra.

           Les premières séquences établissent un climat oppressant. Des oiseaux affolés, pris au piège, se cognent contre les murs d'un clocher. Puis, une main gantée découpe des coupures de presse anciennes, relatives à l'enlèvement et l'assassinat d'une petite fille...

           Laura (Penélope) revient dans son Espagne natale avec ses deux enfants pour assister au mariage de sa soeur Ana (Inma Cuesta qui ressemble à Penélope.... comme une soeur!); elle a laissé en Argentine son mari Alejandro (Ricardo). Ce début est un bonheur, tant il traduit bien cette joie que l'on a lorsque l'on retrouve son village natal, ses parents, ses amis d'enfance; cette joie des mariages campagnards, des dîners sous les treilles, des délires.... alcoolisés d'après dîner. On s'y croit, sauf que là, déjà, Fahradi fait traîner. Bon, les fêtes et les noces des autres, ça devient vite barbant..... Peut être était nécessaire pour faire ressentir le basculement dans le drame? 

           Lorsque la fête bascule dans le drame, il y a Paco, le viticulteur, (Javier Bardem) qui prend les choses en main. C'est un ancien amoureux de Laura, et même un peu plus. Tout le monde le sait! Au point de mettre en péril le couple qu'il formait avec Bea (Barbara Lennie). Il y a aussi le beau-frère, Fernando (Eduard Fernàndez -tous les acteurs sont excellents) qui tire le diable par la queue avec un petit hôtel avec son épouse Mariana (Elvira Minguez). Et petit à petit, les blessures d'argent mal cicatrisées refont surface, via le grand père (Ramon Barea), un vieux grincheux à demi impotent qui perd la tête et pense que toutes ces terres qu'il a du vendre -en particulier à Paco, lui appartiennent toujours puisqu'il les a vendues à trop bas prix..... Et tous les petits secrets de famille refont surface aussi. Tout cela crée une atmosphère poisseuse, par moment vraiment angoissante, et à d'autres moments, cela se traîne....

           C'est pas mal -mais c'est banal. C'est du bon cinéma international, sauf qu'un américain sans doute ne flirterait certainement pas d'aussi près avec le mélo.....
    Philippe G.
    Philippe G.

    8 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2018
    Le film tient par la tension que sait maintenir le réalisateur , cela pouvait être tourné en corse ou dans les années 50 dans le sud de la France , cela manque un peu d’authenticité par rapport à ce qu’a déjà fait le cinéaste . Un petit côté Zorro dans certaines scènes de fin . Même si il manque le masque et l’épée à Javier Bardem et Il n’y a pas de muet même si le mari de Pénélope ( dans le film ) est peu bavard !
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    31 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mai 2018
    Un téléfilm en ouverture du festival de Cannes !, c'est quoi cette blague ?, j'ai l'impression d'avoir vu ce scénario plein de fois dans des feuilletons sur France Télévision...
    Le début est longuet, on voit Laura faire des câlins à tout le monde pendant que Paco prend une douche (ok, ça ne dure que dix secondes, mais il y a vraiment beaucoup de scènes inutiles dans ce genre...). Les répliques sont banales et peu intéressantes : "tu as grossi", "tu as vieilli", "tu as grandi"... Bon, après, le grand secret devient très vite évident, d'ailleurs, "tout le monde le savait", nous compris, alors, on se demande bien pourquoi on est en train de regarder ce film. J'ai trouvé Pénélope Cruz souvent gênante (et pas du tout touchante, elle en fait trop), son personnage n'a que deux teintes : quand elle est heureuse et maquillée, et quand elle désespère en jogging. On passera le moment où elle sursaute une demie seconde avant le moment prévu !
    Quand on subi ce scénario pénible, ces images atroces et ces personnages fades on espère au moins une récompense à la fin...Bah non en fait, le film s'arrête là où il aurait dû commencer, il prend fin au moment où toutes les portes sont ouvertes. On évite d'affronter l'enjeu scénaristique avec un sourire de Javier Bardem. ( spoiler: Il n'a plus de domaine, plus d'argent, plus de femme, plus de fille et on doit se contenter de le voir content !?
    ). Le réalisateur expédie aussi tout le réalisme spoiler: concernant l'enlèvement de la jeune fille
    , je veux bien comprendre que cet événement n'est pas le sujet du film, mais ce n'est pas une raison pour bâcler la vraisemblance, surtout quand le style du film est réaliste ! Je ne pense pas que le problème fondamental de ce film soit sa longueur, ce qui est gênant, c'est l'écriture (qui rend souvent les acteurs pitoyables et certaines scènes inutiles, comme toutes celles qui concernent le drone), et puis c'est parfois mal monté (on ne se rend pas compte de certains changements de séquences !, on ne comprend pas tout de suite l'enchainement entre deux plans, ou bien, on se rend compte qu'un acteur attendait immobile avant d'entrer dans une scène...), il n'y a pas de photo non plus, la mise en scène est banale et les espaces sont mal utilisés (la division en deux de la salle de l'horloge, par exemple, aurait pu être exploitée, ainsi que cette grande maison surpeuplée). C'est décevant de se dire que beaucoup de monde ira voir ce film parce qu'il a une bonne promo... C'est l'un des pires films que j'ai vu cette année, le cinéma à tellement mieux à nous proposer !
    Arsene31
    Arsene31

    2 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2018
    les plus:
    - très bons acteurs en général, surtout Bardem. Bizarrement Darin, génial habituellement m'a semblé en retrait, comme peu concerné par son rôle,
    - réalisation, prise de vue, montage et ambiance espagnole

    Les moins:
    - un scénario qui est intéressant sur les 2 premiers tiers, et malheureusement ça s'étiole et ce dernier tiers qui aurait pu s'enflammer, partir dans de vrais rebondissements ( spoiler: là, aucun: ils paient les preneurs d'otage et c'est fini
    ).
    Bref, au final, un film pathos, vu 1000 fois, sans envergure, ce qui très dommage, il y avait tant à faire.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2018
    Penélope Cruz et Javier Bardem sont au cœur du nouveau conte moral du cinéaste mêlé de thriller familial. Un brin schématique mais captivant.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2018
    Au cours d’un mariage qui permet de revoir la famille exilée en Argentine, un drame va se produire. On ne se l’explique pas vraiment, même si la famille est tacitement d’accord pour ne pas ébruiter l’affaire. A partir de cette omerta, les supputations vont gangréner la belle harmonie d’un clan dont les histoires du passé n’ont pas été entièrement réglées. On pouvait me semble-t-il attendre beaucoup d’un tel récit que le cinéma a par ailleurs dévoyé à plusieurs reprises. Mais malgré la vision patriarcale des événements, ils ronronnent très rapidement autour de situations convenues et maladroites dans le jeu des acteurs.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Nyns
    Nyns

    219 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2018
    Printemps 2018, la saison du retour en force du couple Cruz/Bardem. Après le très dispensable Escobar, ce Todos los saben semblait plus proche de ce que l'on pouvait espérer d'eux. Résultat, la déception est là. On a quand même une sacrée ribambelle de clichés qui s'accumulent ici et ne font qu'amoindrir le sentiment mitigé qui prédomine pendant le visionnage. Après le drame familial qui fait virer l'ensemble au thriller psychologique on rentre dans une sorte de schéma très classique et il est décevant de ne pas être surpris à ce point. J'adore l'idée qu'un événement tragique face exploser la soupape et remonter à la surface de vieilles rancœurs mais l'émotion ne prend pas dans cette famille. On dirait un peu une vieille série B espagnole niveau histoire et dialogue, la direction artistique et la photographie en plus en terme de qualité. Puis c'est pas comme si en France on avait eu fait-divers trop proche et trop récent. Pourtant Asghar Faradi a fait ses preuves dans le domaine. Comme quoi tout le monde fait des erreurs, celle-là on l'a quand même pas senti arriver. Dommage.
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