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Alasky
346 abonnés
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4,0
Publiée le 11 février 2022
Ah, Montréal... Une ville que je porterai toujours dans mon coeur, car j'y ai vécu pendant un temps. Ce film est intéressant et important selon moi : il relate avec brio des pans de l'Histoire d'un pays fascinant, les périples de ces Hommes et de ces Femmes qui ont forgé l'Histoire complexe et passionnante du Canada. Superbes reconstitutions historiques et excellentes performances de la part de tout le casting.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 31 juillet 2021
C'est lent et vide quelque part comme beaucoup de films québécois et c'est ce qui plombe les films québécois ces dernières années. Les émotions et la lenteur la volonté d'être de l'art je suppose. C'est comme une règle ils sont tous en train de singer le cinéma de petit répertoire et c'est ce qui plombe certaines scènes. On ne veut pas regarder ce genre de films on préfère quand c'est plus dynamique. C'est quelque chose qu'ils ont perdu en route il y a environ 15 ans. Les films récents au Québec sont engourdis au plus profond. Pour moi on dirait qu'ils sont sous antipsychotiques et ils sont engourdis. Pas celui-là en particulier mais celui-ci a aussi ce problème. Le rythme est trop lent et il veut trop être profond mais ne l'est pas. Dans leur esprit l'identité québécoise doit être réprimée pour favoriser plutôt le mondialisme. Ils sont tous en train de murmurer leur identité en quelque sorte. En passant j'aime les Indiens j'aime les guerriers mais j'aime aussi les français c'est même ceux que je préfère...
La petite histoire dans la grande ou comment relater 5 siècles d'une histoire mouvementée! La façon d'aborder l'exercice est très originale, la mise en scène est sacrément bien maîtrisée et malgré des longueurs contemplatives inutiles on passe un bon moment et on en prend - il faut bien le dire!- pleins les mirettes!
Film historique très original et très émouvant ! Les paysages sont magnifiques, les histoires sont intrigantes et passionnantes, la fin est surprenante et vous donne le frisson et malgré quelques longueurs, on passe un excellent moment avec Hochelaga, terre des âmes !
J'ai subi un choc. Tant sur le plan cinématographique que sur celui de l'ethno-histoire. La structure du film est étonnante. Il enchaîne flashs back et flashs forward (d’une manière parfaitement lisible, même si je comprends que cela ait dérouté certains) avec une dextérité époustouflante (pour le détail, voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Hochelaga,_terre_des_âmes). Il passe d'une époque à l'autre en les présentant toujours avec une grande fidélité et un profond respect pour leurs différents protagonistes, qu'ils soient iroquois, algonquiens, afro-américaine, français, arabe (bon, pour les Anglais, un peu moins :) ). Je ne me souviens pas d’un film conjuguant une telle maestria cinématographique et telle rigueur ethno-historique. La scène de conclusion : les joueurs de football américain de l’Université McGill, tous descendants des protagonistes des différents épisodes historiques, qui les voient depuis les gradins du stade est lumineuse : la Montréal d'aujourd’hui est faite de leur chair à tous, ce que nous pouvons étendre à n’importe quelle ville du monde… Ma seule critique porterait sur la séquence initiale de la partie de football américain, un peu longue et dont on ne verra l’importance que dans la suite du film.
Le message est vieux mais implacable, la race humaine se sépare, se rejoint au cours des générations et les gènes se répandent partout. L'ancre reliant le tout est une fouille archéologique chanceuse dans un stade à Montréal. Super, réaliste, ironique.
Cela se laisse regarder mais au fil du visionnage, l'on perçoit le propos sous-jacent avec sa bonne grosse dose de moraline à haute teneur en multiculturalisme. Pffff... La conclusion ne laisse d'ailleurs aucun doute à ce sujet : tous différents, tous égaux, tous copains. Allez, ce qui surnage : il y a de jolis paysages, quelques scènes d'interaction entre acteurs bien senties et même un poil de vivacité (mais ça ne dure guère). Quant à l'identité québécoise, apparemment c'est la grande absente puisqu'elle semble s'être dissoute dans ce grand ensemble au concentré de niaiserie poisseux.
L'impression d'être devant un son et lumière, réalisation réussie, mise en scène très belle du fait des paysages, interprétations justes par contre, bien trop lent, des arrêts gros plans pénibles et en fin de compte, peu d'histoires retranscrites. Le contenu n'est pas suffisant ! 2.5/5 !!!
Mauvais jeu d’acteurs, film vide et pseudopoétique pour aller chercher les gens sensibles qui n’ont aucun sens de ce que devrait être la qualité au Cinéma. Prémisse bidon pour raconter une histoire bidon, on se demande ce que l’auteur avait dans la tête. Les images poétiques vides pour faire vibrer les paresseux de la tête, un récit décousu et asynchrone, raconté ainsi, car sinon ce serait juste insupportable d’ennui (déjà que ce l’est un peu). Peu de valeur historique, très peu de valeur réflexive et bourrer de petites émotions, c’est un flop. Si vous voulez apprendre sur le Québec ou les Amérindiens, il y a d’excellents livres et plein d’autres films sur la question. Celui-ci, même pour le divertissement, est une perte de temps !
Un film pompier et solennel qui abuse de travelings et de ralentis pour tenter de créer une ampleur artificielle au récit. Le film se résume en une série de tableaux néo-classiques à la mise en scène très placée, ronflante et académique. L’histoire est policée, didactique, et possiblement orientée politiquement.
Mai 2018, je viens de regarder Hochelaga, terre des âmes. Le scénario est surprenant, intéressant et on suit l'histoire comme un suspense...une histoire parlant des premières nations arrivées sur ces terres depuis des milliers d'années qui finissent par croiser celle des français d'Europe qui arrivèrent comme des conquérants d'une terre appartenant de droit aux amérindiens...Cette histoire est naturellement et malheureusement amincie, réductrice car il y aurait tant à dire sur les premiers colons, les coureurs des bois, sur les religieux essayant d'évangéliser et de traduire les coutumes autochtones, sur les affrontements entre amérindiens et colons, entre nations amérindiennes, entre les français et les britanniques....Il devrait y avoir une série pour expliquer cette douloureuse et profonde histoire car c'est notre passé à tous...Malgré tout, le film m'a donné envie de replonger dans les livres d'histoire...
En s'appuyant sur une technique impeccable, ce film propose un scénario très audacieux, qui propose une reconstruction de notre histoire et de notre identité. Pour ceux que ça dérange, le film est jugé froid, parce que les émotions qu'il suscite sont bloquées par ce refus. Pour les autres, il nous propose un voyage très émouvant et très enrichissant.
Des paysages d’une grande beauté, un bon rythme et une réalisation qui nous fait traverser les siècles à partir d’un site au pied du Mont-Royal. Mais le réalisateur aurait dû consulter de bons historiens plutôt que de reprendre des clichés populaires et mettre à l’écran ses propres préjugés. Le chef iroquoien qui reçoit le crucifix des mains de Jacques-Cartier montre son dégoût pour les blancs qui idolâtrent la torture, alors qu’en réalité, celle-ci faisait partie des coutumes et même des valeurs des amérindiens. On voit une amérindienne ouvrant spirituellement ses bras comme une bouddhiste hollywoodienne tandis qu’un prêtre vocifère sa haine des hérétiques, des apostats, des mahométans et jette son mépris sur cette amérindienne qui s’est entichée d’un colon français. Celui-ci nous apparaît ouvert d’esprit parce qu’il s’est converti à la spiritualité amérindienne. Le réalisateur ignore que ce sont les missionnaires français qui, les premiers, ont vécu avec les amérindiens, appris leurs langues, rédigé des dictionnaires, et les ont protégés contre les commerçants qui abusaient d’eux. Ils ont soutenu les unions entre Français et Amérindiens jusqu’à former le peuple métis à l’ouest de l’Ontario.
Le film rétrécit la place des Québécois et de leurs ancêtres. On n’y voit que deux patriotes. Ils sont tués par les soldats britanniques malgré la bienveillance paternaliste des Walker qui, amis du Dr. Nelson, pourraient laisser faussement croire qu’une grande partie de la population anglophone de Montréal s’était rangée avec les francophones. Tout va dans le même sens, c’est banal mais l’équipe de Football de McGill, les Redman, auraient pu affronter les Carabins de Montréal ou les Rouge et Or de l’Université Laval, l’équipe le plus souvent championne au Canada. Mais non, le réalisateur choisit les Gaiters de Bishop pour affronter les Redmen. Le spectateur étranger aura l’impression que Montréal est une ville anglophone, partiellement habitée par des descendants de français colonisés qui ont résisté aux britanniques grâce au paternalisme Anglo-Canadian.