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Floréal1
1 abonné
1 critique
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5,0
Publiée le 5 novembre 2019
Excellent film sur un sujet formidable et pas assez traité en France. Mille bravos à Cécile de France qui habite littéralement son personnage, enfin une actrice qui ose tout. La réalisation est parfaite, fine, tendre, dense. Je le recommande chaudement
Magnifique et puissant, le film "un monde plus grand" réalisé par Fabienne Berthaud est une réussite, fin et intelligent sur un sujet atypique. Un film qui donne, simplement, des espoirs, des réponses, de la sagesse. Un voyage qui fait du bien, qui nourrit et qui donne la force d'aller plus loin, au delà des apparences et des petits boites hermétiquement closes. On en sort grandit et revitalisés. Un film pour la famille !
Magnifique transcription du livre de Corinne Sombrun. Les ambiances sont très bien exprimées ainsi que la transe chamanique. Beaucoup d'émotion ! Merci .
Fabienne Berthaud a troqué sa muse habituelle, Diane Kruger, pour Cécile de France et la réalisatrice n'a pas perdu au change. L'actrice est exceptionnelle et crédible, ce qui n'était pas gagné dans cette histoire de deuil et d'éveil chamanique qu'est Un monde plus grand. Mais comment fait-elle pour jouer la tristesse infinie, avec des cernes sous les yeux, et être aussi lumineuse ? Après trois longs-métrages un tantinet bancals, Un monde plus grand est le meilleur film de Fabienne Berthaud, adaptation entre document et fiction de l'expérience authentique vécue par Corine Sombrun dans les steppes de Mongolie, tout près de la Sibérie, un endroit où les rennes sont rois et les esprits omniprésents. Le film n'entonne pas (trop) la rengaine d'un monde rural et vrai de Mongolie diamétralement opposé à celui frelaté et superficiel qui est le nôtre, il suit plutôt le chemin d'une traversée initiatique très personnelle que l'on est relativement libre de juger à l'aune de nos propres convictions et/ou curiosités. Reste que l'immersion dans cet univers-là, où être connecté s'interprète différemment, sans internet s'entend, prend une dimension toute particulière dans un certain nombre de scènes sensorielles et intenses dont la rudesse nous confronte à l'invisible et à l'animalité qui sommeille en chacun d'entre nous. On a le droit d'être remué (bouleversé ?) et de s'exclamer : vive la transe ! Ou pas, selon sa sensibilité et sa part intrinsèque de cartésianisme.
magnifique film . Cécile de France en chamane malgré elle. voyage en Mongolie , à travers les paysages . vision et partage du monde des nomades des steppes.
Film d'une grande authenticité, qui rend lunivers chamanique mongole palpable, le jeu de Cécile de France est au plus près du monde intérieur de la chamane Corinne sombrun, les ciels à couper le souffle, les rennes, l'arbre majestueux qui accueille le rituel des allumettes, la musique envoûtante, les tsatans plus vrais que vrai, un grand bravo à la réalisatrice pour nous avoir fait vivre la transe et le lien avec cette nature et montré la vie de notre inconscient et des autres mondes.
Je viens de sortir de l'avant première du film à Lyon. film très beau sur un sujet peu connu Le Chamanisme avec des paysages magnifiques sur la Mongolie et la nature. A voir aussi pour l'interprétation de Cécile de France
Corinne, jeune femme ingénieure du son, vient de perdre son mari et vit un deuil très difficile. Un jour, elle est envoyée en Mongolie pour faire des prises de sons au sein d’une tribu chamane qui vit au milieu des rennes. Lors de la première cérémonie chamanique à laquelle elle assiste, Corinne entre en transe malgré elle et de manière très spectaculaire. spoiler: La femme chamane qui l’aide à revenir à elle lui explique que cette très vive réaction est le signe que Corinne est une chamane et qu’elle doit entreprendre un apprentissage au sein de la tribu.
Ce film est tiré du livre « Mon initiation chez les chamanes » qui raconte l’histoire vraie de son auteur, Corinne Sombrun. Le rôle de Corinne est formidablement interprété par Cécile de France qui fait vivre au spectateur une large gamme d’émotions, de la douleur d’avoir perdu l’être aimé, à la sérénité retrouvée, en passant par les doutes, le lâcher prise et l’espérance. On retrouve également dans ce film Ludivine Seigner qui campe la sœur de Corinne, sceptique et déroutée face au cheminement de Corinne. Les prises de vue et la lumière sont magnifiques ; on se croirait parfois dans l’émission « rendez-vous en terre inconnue de Frédéric Lopez ». En bref, une histoire vraie fascinante dans un décor magnifique, qui explore le thème du deuil de manière très subtile et celui du chamanisme sans tomber dans le ridicule ou la caricature, ce qui a priori n’était pas si facile.
Très beau film sur le chamanisme, loin des caricatures et autres effets spécieux. Cécile de France joue tout en délicatesse et en modestie, comme elle sait si bien le faire. Après Mademoiselle de Joncquières, où elle crevait l'écran, elle est ici à nouveau éblouissante de justesse. Le scénario est celui d'un film d'initiation, la manière de filmer est presque documentaire, tout en faisant avancer l'histoire sans temps mort. Deux mondes se regardent : le monde occidental, ses préjugés, ses peurs, ses fantasmes aussi, et le monde rural de la Mongolie, proche de la nature, du concret, ... et de l'esprit des lieux, des morts, du collectif. C'est aussi un doux film sur le deuil, plein d'humanité et d'espoir, que je recommanderai volontiers, et que je programmerai dans le cinéma pour lequel je travaille :-)