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Bertrand Barbaud
201 abonnés
395 critiques
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1,5
Publiée le 25 novembre 2019
Un film français de plus qui n'échappe pas au formatage télévisuel, malgré son sujet, malgré les grands espaces de Mongolie. Cécile de France est très investie dans ce rôle mais le scénario n'est pas convaincant ou la mise en scène ne rend pas ce scénario assez convaincant. On flotte toujours à côté des personnages et on finit par complètement s'en désintéresser.
Un sujet intéressant mais mal traité rien de spirituel et l on s ennuie vite à voir l exasperante bobo traiter son deuil avec énervement dans un espace d éleveurs de Rennes rustiques et superstitieux
Très beau film sur le chamanisme et particulièrement "la transe chamanique" qui, grâce à l’expérience de Corinne Sombrun qui a inspiré le film, est maintenant étudiée en neurosciences, à suivre…. Cécile de France s’est merveilleusement bien accaparé le rôle. Belles images de Mongolie. Je recommande.
Je suis en train de lire le livre que je trouve tellement plus profond ! Je trouve regrétable que le scénario ait mis de côté toute la partie recherche neuro-scientifique qui à mon sens apporte véritablement un plus profond à l'expérience. J'ai conscience de la difficulté d'adapter un livre au cinéma, cependant la réalisation aurait méritée un peu plus de profondeur à tous les égards. Je mets 3 étoiles pour le jeu, toujours très pertinent, de Cécile de France ainsi que pour la beauté des paysages.
Un long métrage signé Fabienne Berthaud qui est une histoire vraie, je me disais que c'était une fiction mais c'est bien réel !! Pas besoin d'injecter plusieurs millions d'euros comme l'a fait maladroitement Jan Kounen avec "Blueberry l'expérience secrète" en 2004 qui a été une de mes pires séancescinématographique, quand on a une bonne histoire a raconter et c'est le cas avec "Un monde plus grand", ça marche. L'héroine, la mine desespérée et abattue moralement par le décés de son mari, prend conseil d'un ami d'aller en Mongolie pour un travail sur le son, elle accepte mais sur ce voyage , sur une séance de chamanisme, elle va entrer en trance au point d'avoir des visions en Mongolie et en France qui l'inquiète ainsi que sa sœur et ses proches consultant des spécialistes en médecine mais au fil du temps, peut ètre que le chamanisme peut l'aider au point de retourner là-bas. On ne s'ennuie pas une seconde devant ce film, au contraire, le sujet est passionnant a suivre. On apprend beaucoup sur ces pratiques de chamanisme, les visions de l'héroine servie par Cécile De France remarquable et habitée de même que les seconds roles comme Ludivine Sagnier par exemple. Bon travail de mise en scène aussi. Je le recommande.
Un monde plus grand est un très beau biopic, racontant l'expérience intérieure auprès des chamanes mongols d'une Belge preneuse de sons. L'histoire est tirée d'un livre de Corinne Sombrun Mon initiation chez les chamanes.
Sans partis pris, simplement et avec beaucoup de talent la réalisatrice déroule le récit de l’Europe à la Mongolie. Proche du documentaire mais avec une intrigue, on partage la vie des Tsaatans, éleveurs de Reine, nomades.
Cécile de France était certainement le meilleur choix pour se glisser dans la peau de cette femme blessée qui a fait son deuil en se reconnectant avec la nature et surtout avec elle-même.
Une intrigue fondée sur une question que nous nous posons tous : existe t'il un monde esprits, un monde parallèle, ou pour reprendre le titre, un monde plus grand que celui que nous voyons ? Le film pose à la fois la difficulté d'accéder à ce monde, individuellement, et de faire accepter l'idée même de la croyance dans les esprits à ceux qui n'y croient pas. En effet, pourquoi passe t'on pour fou si l'on dit croire aux esprits et pas lorsque l'on croit en Dieu (je ne crois en aucun des deux mais chacun a le droit de croire en ce qu'il veut). Pourquoi cette différence de traitement ? Bien que ce ne soit pas explicitement le sujet du film, le contexte actuel de débats autour de la laïcité incite à se poser la question. A part ça, évidemment, ce n'est pas le film le plus excitant et les fans d'action passeront leur chemin. Cecile de France est convaincante tout en restant sobre. Un film conseillé pour ceux que la thématique de la transe intéresse (d'autant que c'est une histoire vraie).
Fabienne Berthaud nous transporte littéralement en Mongolie . Son récit est juste et le peuple tsaatan est présenté avec respect. Cécile de France est certainement l'une des meilleures actrices françaises, chacune de ses expression transmet une émotion, chacun de ses regards fait avancer l'action, elle est magique. Le va et vient entre la Mongolie et la France n'est en rien artificiel, le sourire de la Belle revient se poser sur son doux visage, le deuil se fait progressif, au gré de ses voyages . Superbe!
Fabienne Berthaud raconte l’histoire vraie de Corinne Sombrun, finement interprétée par Cécile de France.
Corinne est veuve depuis peu et a du mal a exercer sa profession en France. Son patron l’envoie en Mongolie, au coeur d’une tribu d’éleveurs de rennes pour effectuer un reportage sur la spiritualité de ce peuple.
Au cours d’une cérémonie chamanique, Corinne connaît une transe. D’après la chamane mongole, Corinne serait aussi une chamane.
Cette particularité, ce don improbable, conséquence du deuil ou atout pour traverser le deuil, mène Corinne à la frontière entre psychiatrie et monde des esprits.
Les images sont souvent fugitives, l’histoire racontée de façon impressionniste. Le film permet un voyage exceptionnel en Mongolie, au sein d’une réelle tribu mongole, et au-delà vers « un monde plus grand » grâce au chamanisme.
Le pourquoi et le comment du chamanisme restent des questions effleurées. Malgré ce côté peu explicite le film parvient à hypnotiser, Cécile de France et les villageois y sont pour beaucoup.
Une parenthèse de magnifiques paysages et d’étrangeté qui fait du bien.
Fabienne Berthaud a troqué sa muse habituelle, Diane Kruger, pour Cécile de France et la réalisatrice n'a pas perdu au change. L'actrice est exceptionnelle et crédible, ce qui n'était pas gagné dans cette histoire de deuil et d'éveil chamanique qu'est Un monde plus grand. Mais comment fait-elle pour jouer la tristesse infinie, avec des cernes sous les yeux, et être aussi lumineuse ? Après trois longs-métrages un tantinet bancals, Un monde plus grand est le meilleur film de Fabienne Berthaud, adaptation entre document et fiction de l'expérience authentique vécue par Corine Sombrun dans les steppes de Mongolie, tout près de la Sibérie, un endroit où les rennes sont rois et les esprits omniprésents. Le film n'entonne pas (trop) la rengaine d'un monde rural et vrai de Mongolie diamétralement opposé à celui frelaté et superficiel qui est le nôtre, il suit plutôt le chemin d'une traversée initiatique très personnelle que l'on est relativement libre de juger à l'aune de nos propres convictions et/ou curiosités. Reste que l'immersion dans cet univers-là, où être connecté s'interprète différemment, sans internet s'entend, prend une dimension toute particulière dans un certain nombre de scènes sensorielles et intenses dont la rudesse nous confronte à l'invisible et à l'animalité qui sommeille en chacun d'entre nous. On a le droit d'être remué (bouleversé ?) et de s'exclamer : vive la transe ! Ou pas, selon sa sensibilité et sa part intrinsèque de cartésianisme.
magnifique film . Cécile de France en chamane malgré elle. voyage en Mongolie , à travers les paysages . vision et partage du monde des nomades des steppes.
Au-delà d’un récit, d’une histoire, ce type de scénario est censé permettre de découvrir une culture, des rites, une autre approche du monde, de la Création, de la Divinité, des forces obscures… que celle de notre civilisation judéo-chrétienne. Et puis aussi de chahuter notre esprit cartésien ! C’est le résultat attendu, mais il n’est pas atteint ici. Sur le même registre de l’exploration des rites et croyances qui ne sont pas majoritairement les nôtres ni celles de notre environnement quotidien, un film comme Little Buddha (1993), aurait pu servir de modèle et conduire à un résultat davantage grand public. Au lieu de ça, par manque évident de vulgarisation, le spectateur est trop laissé à lui-même comme s’il était censé savoir et comprendre déjà ou tout au moins avoir les bases. Comme dans un documentaire raté ne servant pas assez de documentation, le sujet central (c’est quoi ces « esprits », ça vient d’où, quelle est la base scientifique de toutes ces situations, s’il y en a une ?) ne sont pas explorés. On retiendra seulement, ce qu’un médecin (d’ici) dit en substance à sa patiente : si le son du tambour lui fait tout ça, c’est qu’il y a un problème dans sa tête ! On voudrait bien croire que non, mais la démonstration, la vulgarisation restent à faire. Cartésiens que nous sommes… ce n’est pas un film pour nous.
Un très beau moment ... captivant , enivrant de toute beauté . Interprétations et réalisation exceptionnelles paysages somptueux , nous restons encore plusieurs heures dans l’incandescence du monde des Chamanes
J'ai beaucoup aimé. Pourtant j'ai été voir ce film comme à reculons. Tous les sujets du genre chamanisme, spiritisme ou ovnis sont tellement caricaturés et ridiculisés en nos médias que je me méfiais. Eh bien non pour une fois. Plus le film avançait, et plus il était visible que la personne qui avait réalisé ce film connaissait le sujet. Et pour cause, il s'agit d'une histoire vraie. Notons la performance de Cécile De France, très inspirée, touchante et crédible. Il ne me reste donc plus qu'à acheter le bouquin et à le lire maintenant. Un très bon film donc, à conseiller.
Je suis pourtant ouverte d'esprit et le sujet de la transe chamanique m'intéressait autant qu'il peut intéresser la science . Néanmoins , je me suis ennuyée à mourir. Le sujet n'est pas bien traité et à part deux scènes de transe complètement grostesques durant lesquelles Cécile de France se met à pousser des hurlements de loup , je n'ai pas eu le plaisir de voir ce que sont réellement les rites chamaniques de Mongolie , où ils prennent leurs sources et à quoi ils sont destinés. Bref , une vraie perte de temps que cette séance de cinéma.