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Marc L.
42 abonnés
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3,5
Publiée le 21 juin 2020
Après quelques seconds rôles remarqués, l’actrice Sarah Suco passe à la réalisation pour une histoire librement inspirée de sa propre expérience d’enfant au sein d’une communauté chrétienne charismatique. Sans jamais forcer le trait, la réalisatrice observe l’ingérence permanente de cette Communauté qui s’insinue dans chaque aspect du quotidien et expose les règles et les interdits absurdes qui infantilisent peu à peu les membres, notamment ces bêlements de groupe glaçants pour “appeler le berger”, titre que se donne le prêtre-gourou. Ce sont surtout les enfants qui retiennent toute son attention, ceux qui sont trop jeunes pour ne pas subir docilement ce lavage de cerveau spirituel mais aussi ceux qui, sans pouvoir comprendre ce qu’est une dérive sectaire, ressentent plus ou moins confusément que quelque chose n’est pas normal dans les choix que leurs parents ont fait pour eux, tout en étant tiraillés entre leur loyauté envers le cercle familial et l’envie de vivre une jeunesse normale. Si la réalisatrice finit par sortir l’artillerie lourde pour justifier la prise de conscience et le choix de partir, elle aura fait jusque là un sans-faute dans le créneau pourtant encombré des productions consacrées aux sectes.
Un film qui décrit l'emprise sectaire avec beaucoup de précision. Camille Cottin joue extrêmement bien ce rôle de mère fragile, en proie à la secte. Merci à la réalisatrice Sarah Succo pour ce beau film, qui nous fait réfléchir.
Très bon film sur la question des sectes, de leur emprise, qui passe en revu les différents aspects de cette emprise et destruction psychologique. Scenario un peu attendu, manque parfois de relief. Jean-Pierre Darroussin est parfait et très crédible.
Un superbe film pour raconter les horreurs d'une secte intégriste dans un paysage charentais, un décor angoumoisin. Des acteurs exceptionnels, petits et grands.
Un très mauvais téléfilm avec une qualité d'image déplorable, un scénario indigent et du dialogue insignifiant et bavard comme dans tout téléfilm. On croirait un interminable épisode de Plus belle la vie, c'est éprouvant et pas cinématographique du tout.
Il faut revenir sur le scénario puisqu'il s'agit d'une communauté religieuse dont le dogme et les pratiques sont clairement, sans le moindre doute possible dans la mesure où c'est censé se dérouler en France, évangélistes. Or non. Ce qui est montré à l'écran, ce sont des catholiques or, même chez les intégristes les plus intégristes de chez intégriste, ce scénario n'a pas le moindre sens. L'histoire vise donc à dénoncer les catholiques en visant les évangélistes ou le contraire, on s'y perdrait, une mère chatte n'y retrouverait pas ses petits. Mais si les évangélistes ne sont pas ciblés physiquement mais les catholiques, c'est notamment parce que si on avait visé les évangélistes, pour lesquels ce scénario serait à peu près cohérent, c'est que, en France du moins, les évangélistes sont des Noirs-Africains çà une écrasante majorité et que ça aurait été raciste de dénoncer leurs pratiques (contre lesquels je n'ai pas grand-chose à dire, même si je ne partage en rien leur foi).
Le résultat de ce gâchis pénitent est n'importe quoi et même pas bon cinématographiquement. Saint Père Hitchcock, priez pour nous et épargnez-nous de ce mal que sont de tels "films" !
Très bon film qui peut s'apprécier de deux manières Soit en ne connaissant pas forcement l'univers des communautés eucharistiques et en se prenant pour le "sauvetage" de cette fratrie, a ce moment la film tient en haleine et on veut que ce cauchemar se termine. Soit en connaissant un peu des communautés eucharistiques, a ce moment la le film prend une toute autre dimension avec beaucoup de scènes qui sont très proche de ce que le spectateur connaît et la, la ce film se transforme en tourbillon d'émotions, une spirale vers l'éblouissement, une explosion du cercle familiale. Très touchant tout en restant juste et précis, heureusement je n'ai pas vécu une telle chute dans ma propre vie, ni famille!
Un film qui vous lobotomise autant que ce qu'il cherche à critiquer bêtement dans son histoire. Loin de moi la volonté de défendre ces endroits sectaires, mais tout dans ce film est caricatural, grossier, pas fin ni réfléchi. Les ficelles sont tellement épaisses qu'elles perdent tout leur intérêt. On connaît déjà la détresse psychologique des personnes enrôlées dans ce genre d'endroit, il aurait été intéressant de trouver un autre axe d'attaque, ici ça n'apporte strictement rien, intérêt 0. Et cette manière malsaine et voyeuriste de traiter les questions de l'adolescence et de la découverte de soi sur écran géant aux yeux de tous. L'excellence de la prestation de C. Brunnquell en tant que jeune actrice n'aurait pas été amoindrie sans ces scènes perverses complètement dépourvues d'intérêt. Absolument honteux
Un film qui prend aux tripes du début jusqu'à la fin avec ce climat de plus en plus gênant qui s'installe progressivement. On se sent tellement impuissant, d'autant plus que les acteurs jouent à la perfection (mention spéciale pour Camille Cottin qui prouve qu'elle sait définitivement s'adapter à absolument tous les rôles!) Je recommande, d'autant plus qu'il s'agit de l'histoire de la réalisatrice, mettant ainsi en lumière de la plus poignante et réaliste des façons le sujet peu connu de la dérive sectaire
J'ai apprécié la qualité du casting avec une actrice principale éblouissante. Le scénario est vraiment réaliste et permet d'approcher la désocialisation des individus dans les sectes. Déstabilisant.
Je me demande si Sarah Suco n’aurait pas eu avantage à raconter son histoire sous un format de série. Beaucoup de sujets sont traités en 1 h 30 (dérives sectaires, embrigadement, abus sexuels pour ne citer que ceux-ci). Selon moi, ces lourds sujets auraient pu bénéficier de quelques heures/épisodes supplémentaires pour être racontés de façon plus intense et approfondie. Au-delà des sujets abordés, les personnages également semblaient avoir beaucoup plus à dire : la mère en détresse, le berger grand manitou, les grands-parents impuissants, le père complètement effacé, le frère en peine et bien sûr Camille l’enfant adulte qui est perdue dans tout cela. C’est dommage, j’espère que Les Éblouis ne deviendront pas Les Oubliés un peu trop vite. Outre ce sentiment de hâte que j’ai pu ressentir surtout en deuxième partie, je dois dire que ce premier long métrage demeure réussi et plutôt encourageant pour la suite de la nouvelle réalisatrice. À suivre… N. B. Camille Cottin confirme son grand talent d’actrice en sortant des sentiers battus et nous propose ici quelque chose de tout à fait nouveau et c’est encore une fois réussi.
Film bouleversant qui traite du sujet de l'endoctrinement religieux de parents aveuglés par une communauté catholique, qui mettent leurs propres enfants en danger. Lorsqu'on salit qu'il s'agit d'un film clairement autobiographique de Sarah Suco, cela apporte une authenticité encore plus opressante. Un nouvel espoir du cinéma français à suivre : Céleste Brunnquell
Le postulat est intéressant et la sincérité de la démarche ne fait pas de toute puisqu'il s'agit d'une œuvre autobiographique. Mais la mise en forme des idées laisse à désirer, la lente dérive sectaire de cette famille peine à convaincre, la faute à un scénario qui manque de précision et de rythme pour espérer créer une réelle tension dramatique. Et hormis Camille, incarnée par l'excellente Céleste Brunnquell, aucun personnage n'est approfondi ce qui est rédhibitoire et d'autant plus étonnant sachant le casting réuni.
excellent film sur la dérive sectaire d'une famille face à une ado qui n'y comprend plus rien...c'est intéressant de voir camille cotin dans un rôle dramatique, en mère de famille ultra catho, un rôle original pour elle...et surtout un grand bravo à cette talentueuse jeune Céleste à laquelle on souhaite un grand avenir
Le scénario est tellement ridicule qu'on se demande sérieusement comment tout être doué du minimum de raison peut avoir envie de vivre cette aventure au sein de cette communauté, qui pousse des bêlements pour fêter l'arrivée du prêtre-gourou et vit des scènes d'hystérie, lors des cultes, dignes des malades du temps de Freud. C'est tellement grossier que je me suis demandée si c'est sensé être une comédie ou un témoignage ? Les jeunes jouent mal, tout (dialogues, situations) manque de finesse, de subtilité et donc de réalisme psychologique. Le propre et la force des sectes est la manipulation, ce qui est un mécanisme subtile, pas grossier comme toutes ces ficelles, pardon, ces cordes, utilisées dans le film. Regardez donc "Grâce à Dieu" et vous verrez ce qu'est la vraie vie psychique des humains et la manipulation.... ce film est ridicule.
"Les Eblouis" entre quasiment instantanément dans le vif du sujet à savoir la vie dans une communauté sectaire. Le thème interpelle, intrigue, tellement voir une telle communauté religieuse en 2020 parait presque anachronique. Même si l'adhésion au groupe est ici immédiat et que l'on ne voit pas l'emprise sur les esprits se faire progressivement, la nocivité de l'endoctrinement est bien mis en valeur, grâce à la prestation des deux parents Camille Cottin et Eric Caravaca mais surtout grâce à celle de Jean-Pierre Darroussin dans le rôle inattendu et à contre-emploi du "berger". L'ensemble est très bien amené par la réalisatrice Sarah Suco qui raconte ainsi ses souvenirs d'enfance et montre les pensées, les rites à l'intérieur du cercle mais aussi les regards extérieurs, inquiets, venant des proches (grand-parents, amis, policiers de la protection de l'enfance). Pour terminer, il faut noter la performance de la jeune Céleste Brunnquel, nominée aux César catégorie meilleur espoir féminin, qui spoiler: gardera l'esprit lucide face à l'intoxication psychologique de ses parents pour protéger ses petits frères et sœur.