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    Les Éblouis
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    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2019
    Voilà un drôle de film sur une drôle de famille qui va se fourvoyer dans une drôle de communauté, que nous appellerons une secte, pour rester poli. Des gens soit sois bête soit faibles, sois plus probablement les deux à la fois, car pour se faire piégé à ce point il faut vraiment en vouloir. C’est donc l’histoire d’une famille qui se fait progressivement envoûté (le mot n’est pas trop fort) par une communauté religieuse, jusqu’à se faire dépossédé de leurs propres biens matériels. Tout cela à travers le regard médusé de Camille, leur grande fille, qui essaie tant bien que mal de sortir les enfants, ses frères et soeur, de cet engrenage infernal et commence à perdre pied. Quelques scènes semblent cependant surjouées et certaines situations sont un peu trop rapidement démonstratives. Mais dans l’ensemble ça tient la route. 4 étoiles
    Dominique Vogel
    Dominique Vogel

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2019
    Bon film
    On devrait aussi faire un film sur certaines autres religions actuelles ultra sectaires qui s'implantent de plus en plus en France!
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2019
    Camille (Céleste Brunnquell) a treize ans et une passion : le cirque. Elle est l'aînée d'une fratrie de quatre enfants. Elle vit à Angoulême. Son père (Eric Caravaca) enseigne sans passion le français dans un collège. Sa mère (Camille Cottin), comptable de profession, s'est arrêtée de travailler pour élever la petite dernière.
    Catholiques non pratiquants, ses parents vont se rapprocher de la Communauté de la colombe. Ils vont lentement tomber sous l'emprise de son chef, le Berger (Jean-Pierre Darroussin).

    Sarah Suco est une jeune actrice qu'on avait remarquée dans ses premiers rôles : "Discount", "La Belle Saison", "Orpheline", "Aurore", "Place publique", "Les Invisibles", "Guy"… Elle a passé son enfance dans une communauté charismatique et s'est inspirée de son expérience pour mettre en scène Camille, son double autobiographique.

    Alors que la pratique catholique ne cesse de diminuer, le cinéma français lui fait depuis quelques années la part belle : "Des hommes et des dieux", "L'Apparition", "La Prière", "Lourdes"… Il y aurait un article à écrire pour décrire le retour de cette thématique (on peinerait à citer un film semblable dans les deux décennies précédentes) et essayer d'en comprendre les causes.

    "Les Éblouis" décrit avec beaucoup de finesse le processus d'embrigadement. Il montre en quoi l'adhésion à une communauté répond à un malaise existentiel : offrir à des individus anomiques un sentiment d'appartenance et de fraternité. Rien de violent, rien de contraint dans cette emprise qui s'installe progressivement.

    Pour l'adolescente, par les yeux de laquelle l'histoire est racontée, la mue est particulièrement troublante. Il lui faut arbitrer entre plusieurs impératifs : le premier est l'amour filial qui l'unit à ses parents dont elle avait ressenti le mal-être et dont elle constate le rétablissement. Le deuxième est l'amour qu'elle porte à ses jeunes frères dont elle sent confusément le danger qui pèse sur eux. En même temps, ses camarades de classe lui renvoient l'image de sa marginalité qu'elle essaie de cacher en troquant sur le chemin du collège son uniforme pour des jeans-basket. Et ses grands parents s'inquiètent de son sort, provoquant en elle une crise de légitimité.

    "Les Éblouis" est très bien servi par une interprétation impeccable. Eric Caravaca est, comme d'habitude, d'une parfaite justesse. Après "Chambre 212", Camille Cottin est en train d'administrer la preuve qu'elle est une grande actrice dramatique. Jean-Pierre Darroussin est d'une suave ambiguïté dans le rôle d'un padre cauteleux. La révélation du film est la jeune Céleste Brunnquell aux faux airs de Simone Signoret jeune.
    cinono1
    cinono1

    297 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Sarah Suco raconte une histoire à fort parfum autobiographique, ou comment une famille va tomber sous l'emprise d'une communauté religieuse. Récit à la première personne, là ou le film est réussi, c'est qu'il parvient à donner quelque chose d'attachant, d'attractif à cette "communauté de la colombe", ou les adultes espèrent panser les plaies de la vie, ou pour reprendre Alain Souchon, "il y a tant d'anti-douleur dans ces jolies cantiques". La lumière est d'Yves Angelo qui réussit une jolie photo cuivrée. Le film aurait pu prendre plus d'ampleur si son récit avait été moins prévisible, et ce malgré le talent des deux ainées des enfants, et surtout sans un final trop expéditif.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Très beau film qui peut servir pour faire de la prévention contre le danger dans les dérives sectaires en particulier dans l,'église catholique. Super interprétation
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    Un film sur les dérives sectaires d'une communauté catholique qui devrait beaucoup plaire à Télérama, La Croix ou le Pèlerin. C'est trop écrit, scénarisé, dramatisé, emberlificoté, trop avance sur recettes. On sent bien qu'il y a une scénariste qui tire toutes les ficelles d'un film qui veut parler de questionnement individuel et de crise idéologique. Le gros problème, c'est qu'il ne dégage aucune magie, aucun mystère, aucune hypnose, aucun trouble, aucun envoûtement (un comble car le sujet est justement la fascination, l'embrigadement, la croyance aveugle, la dépendance). Les comédiens jouent le jeu et sont corrects mais on reste sur sa faim et on s'ennuie vraiment.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Sarah Suco réalise un premier film dont manifestement l'empreinte autobiographique est majeure. Elle se projette dans cette petite fille de 12 ans, Camille, une artiste en herbe, que les parents vont entraîner avec ses frères et sœurs dans l'enfer de l'embrigadement sectaire. Mais pour une fois, le sujet, s'il a déjà été traité maintes fois sur les écrans, concerne une communauté catholique française, extrémiste, sans doute en contre-point des stéréotypes qui circulent contre d'autres religions par les temps qui courent. Mais voilà, le film souffre des qualités de ses défauts. La mise en scène, profondément démonstrative, enlise ses personnages dans des caricatures de l'univers chrétien. On peut imaginer que les scènes s'inspirent des souvenirs que la réalisatrice a cultivés, mais ils semblent si grotesques, si excessifs qu'ils en perdent toute crédibilité.

    L'autre problème demeure le choix de la jeune actrice. Elle est sensée incarner une adolescente de 12 ans. En fait, le traitement temporel du récit précipite les années, et on ne saisit plus l'âge de la jeune-fille. Elle paraît si mature que son enfance s'efface. On la voit certes douter, certes afficher sa loyauté affective à ses parents. Mais elle finit par prendre la mesure du destin terrible qui s'abat sur sa famille et s'engage dans une lutte tout aussi maladroite qu'invraisemblable. L'attitude des pouvoirs publics est totalement incompréhensible et le spectateur peine à croire à la façon dont la fratrie se tire de ce cauchemar. On ne parle pas de certains personnages comme ce garçon de 18 ans, ou même les parents de Camille qui se perdent dans des comportements ridicules, si énormes qu'ils semblent parfaitement invraisemblables.

    "Les éblouis" ne répond pas aux attentes laissées par un tel sujet. Peut-être est-ce lié à un marquage trop fort dans le récit et la mise en scène de l'enfance de la réalisatrice, qui l'empêche de prendre la distance et la hauteur nécessaires pour mener son scénario.
    BIBI07
    BIBI07

    86 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Vu au ciné "LES EBLOUIS", première réalisation de l'actrice Sarah Suco, une histoire inspirée de sa propre vie, de sa propre enfance, à travers le récit de cette famille embrigadée dans une communauté religieuse apparentée à une secte. Dès le debut du film on pénètre dans cette communauté (un peu trop vite d'ailleurs, il manque un peu d'explications) dirigée par une sorte de prêtre qui se fait appeler "le berger" (les membres bêlent à son arrivée!). Tout l'embrigadement va s'opérer, se développer à travers les yeux de la grande fille de la famille, une ado de 14 ans qui est à un âge difficile, un age où tout change, où l'on s'interroge, où l'on se rebelle aussi, et la jeune femme en devenir va voir toute sa famille s'enfermer avec elle et se renfermer, s'isoler( jusqu'à ne plus voir les grands parents suite à une manipulation mentale), jusqu'à ne plus pouvoir assumer sa vraie vie de jeune fille, elle va douter, revenir, se rebeller encore avec sa rage et sa douleur, sans pouvoir vraiment choisir, coincée entre sa volonté d'être libre et son désir de ne pas faire de mal ni de tort à ses parents, jusqu'à un terrible événement qui la fera basculer humainement et psychologiquement, ayant compris alors que tout est allé trop loin et qu'il en est alors de la vie de ses frères et soeurs et de sa propre survie. Si la mise en scène est très classique et sans surprise, si certaines imperfections sont là, l'ensemble est suffisamment fort et puissamment construit pour nous emporter et nous prendre aux tripes, il y a à la fois beaucoup de douceur et de douleur dans cette histoire intime, jamais caricaturale qui fait froid dans le dos et révolte, qui renvoie à de récents faits divers ou la famille explose, où une pseudo-religion peut aveugler, éblouir des familles fragilisées et qui sont alors sous emprise totale. Les interprètes sont tous très justes: le grand Jean-Pierre Darroussin (pour une fois en personnage pas sympathique) est une nouvelle fois extra, dans un rôle secondaire mais très important, primordial, en gourou pervers à l'ambiguïté à la fois inquiétante et fascinante, dans les rôles des parents Éric Caravaca -en père pleutre et dépassé -et Camille Cottin- formidable et méconnaissable en mère sous emprise- sont vraiment bien, comme le sont aussi les plus jeunes enfants, mais c'est surtout Céleste Brunnquell qui porte le film entier sur ses jeunes épaules, elle nous touche, nous bouleverse, comme dans sa scène de confession à la police, où elle veut dire l'indicible (la jeune actrice est justement prenominee comme meilleur espoir feminin), un premier film réussi pour un sujet dur et fort, étouffant et glaçant!
    lionelb30
    lionelb30

    434 abonnés 2 588 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Très bon film sur une communauté religieuse et sectaire , pléonasme , avec des comédiens tous très bien vu sous l'angle d'une jeune ado très juste devant gérer tous ces problèmes d'ado , amour , famille et enfer-mement religieux.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Plutôt efficace, cette dénonciation de certaines dérives sectaires au sein de l’Eglise catholique a le grand mérite de saisir le lent glissement d’une famille vers l’embrigadement. La réalisatrice sait de quoi elle parle et elle le fait avec beaucoup de pudeur et de recul. Elle s’appuie sur des acteurs excellents et sur un script solidement charpenté. Par contre, on peut regretter l’absence de vrai point de vue cinématographique dans ce qui ressemble furieusement à un téléfilm. C’est sans aucun doute la principale limite de l’exercice. Mais pas de quoi décourager ceux que le sujet intéresse.
    meunier h.
    meunier h.

    7 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Excellent film poignant et glaçant porté par d'excellents comédiens. Camille Cottin est parfaite en mère fragile et illuminée perdant petit à petit la raison et la jeune Céleste Brunnquell, de tous les plans, crève l'écran, toute en sensibilité et en justesse avec son regard bleu pénétrant.
    Plus qu'un film sur les déviances malsaines et hallucinantes des sectes religieuses, ce film est un film sur la rage de se battre, sur la soif de liberté. Superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Essentiel, touchant et maîtrisé ... Superbement interprété. Les seconds rôles sont exceptionnels...BRAVO!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    Un film poignant et intelligent, très bien réalisé, brillamment interprété et admirablement produit. Quand le cinéma français se fait l’apôtre d’une exception culturelle ! Quand l’art se met au service d’une histoire singulière ! À ne manquer sous aucun prétexte !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Comment raconter de manière lumineuse, porteuse d'espoir, l'histoire d'une famille qui se laisse enfermer dans un monde parallèle, sans s'en rendre vraiment compte et en partant de bons sentiments.
    Un film élégant et plaisant sur un thème dur.
    Robert D
    Robert D

    6 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    Film bouleversant qui traite du sujet des enfants à qui on a volé leur enfance. Filmer d’une façon très prude, il retranscrit pleinement ces communautés qui veulent paraître incontournables pour vivre une vie d'entraide et de solidarité mais qui ne devraient intégrer que des adultes consentants mais surtout pas des enfants. Malheureusement, ces dérives sectaires existent encore mais en parle mois.
    Un peu long peut-être mais c'est peut-être pour mieux nous faire comprendre ce que vivent les enfants de l'intérieur. Les enfants jouent très bien leur rôle.
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