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    Les Éternels (Ash is purest white)
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    59 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2019
    J’ai beaucoup aimé le côté culturel de ce film, les acteurs sont talentueux, pour moi il manque quelque chose dans l’histoire et vers la fin j’ai trouvé le film un peu long.
    Ça reste un bon film à regarder 💯
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2019
    Quel beau film !
    J'ai énormément apprécié cette histoire en trois parties.
    On nous peint un magnifique portrait de femme amoureuse, combative, courageuse, intelligente.
    Je le prendrai quand il sortira en DVD.
    Superbe !
    btravis1
    btravis1

    112 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 mars 2019
    Comme à chaque fois avec ce réalisateur, je ne comprends pas les critiques élogieuses. Son film est d'un profond ennui, l'intrigue tient sur 2 lignes et aucune empathie pour les personnages. Certes, on comprend qu'il met en images la Chine avec ses transformations économiques d'un côté et ses coutumes ancestrales de l'autre. Mais au lieu de refaire toujours le même film ennuyeux, qu'il fasse un documentaire sur le sujet. En plus ici, certaines scènes musicales sont vraiment atroces à écouter !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 mars 2019
    Soyons francs: 2h15, c'est long, on sent un peu le temps passer...Mais la "fresque" sur ces personnages hors norme, nous touche et nous captive. Le scenario est parfois un peu tiré par les cheveux, quoiqu'en disent "Libé" et "Telerama". L' intepretation sauve l'ensemble.
    Emanuel D.
    Emanuel D.

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2019
    d'un ennui mortel et prétentieux...et encore une fois (cf Touch of Sin) une rupture de ton dans le récit qui n'apporte rien et vient tout mettre en l'air comme un château de carte...les critiques de ciné n'ont décidément plus rien à se mettre sous la dent...autant faire un bon documentaire sur la société chinoise et son rapport à l'urbanisme et à la nature...
    Jrk N
    Jrk N

    41 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2019
    C'est un film de deux heures vint en trois parties qui raconte le délitement d'un immense amour. L'héroïne est incarnée par l'épouse du cinéaste, une très grande actrice. Comme le cinéma est la rencontre des êtres dans l'espace et le temps, le réalisateur a voulu nous montrer son très grand pays : le Nord neigeux et froid et le Sud beaucoup plus chaud. Il a voulu aussi nous montrer le temps qui s'écoule à travers les trois parties. Dans la première le couple se présente et se confronte à la réalité. Dans la seconde l'épouse recherche son mari spoiler: et dans la troisième, ils se perdent
    .
    Il s’agit de la dernière oeuvre du grand cinéaste chinois Jian Zangke joué par son épouse Zhao Tao ( Qiao dans le film), Les Eternels.
    En 2001, Qiao, fille d'un vieux syndicaliste mineur de Datong ans le Nord Ouest de la Chine, est une danseuse devenue patronne d'un cabaret-tripot populaire avec son compagnon Bin. Bin est surtout le chef d'une petite bande mafieuse régie par un code d'honneur construit à l'image de celui de la pègre de Hong-Kong et Canton.
    A Datong, on ferme les mines et on transfère les mineurs trois mille kilomètres à l'ouest : le charbon n'a pas d'avenir. La ville va se transformer. Dans tout le film, Zangke nous montre cette mutation rapide des fondements économiques de la Chine qui désoriente tout le monde, qui détruit des vies, instabilise le pays tout entier.
    Grâce à l’automatique 11,43 de Bin, Qiao le sauve d'une attaque par une bande rivale (sans doute attirée par le fromage immobilier). Qiao prend cinq ans de prison et lui seulement un an. Fin de la première partie.
    Quand elle sort de prison en 2006, Qiao cherche Bin qui ne lui a pas rendu visite ; il est parti à Fengjie, deux mille kilomètres au sud. Elle remonte le Yang-tsé jusqu’aux Trois Gorges, entre Datong et Canton, là, la ville de Fengjie va être envahie pas les eaux de la retenue du barrage et ses habitants migrent pour le sud. Là, à Fengjie, Bin est devenu un homme d'affaires dans le business "légal". On ne raconte pas la suite et le retour à Datong en 2018. Mais notons simplement que la ville de Datong, dix-sept ans après est méconnaissable et totalement en chantier.
    Il s'agit donc d'une grande histoire d'amour romantique et désespérée, magnifiquement interprétée et photographiée, sans temps morts,où la musique est celle de l'époque, occidentale et étrangement vieillie pour nous qui décrit vingt ans de modifications violentes du pays. Le cadre mafieux est symbolique comme dans l'Opéra de Quat'sous de Brecht (Pabst, 1931) : la pègre représente le capitalisme.
    Zangke, un des plus grands cinéastes chinois, signe là une oeuvre grande, violente, émouvante, une véritable épopée.
    Le titre originel est très poétique "Les Enfants des lacs et des bois" (signifiant les hommes et femmes en marge de la société) et le sous-titre anglais est "Ash is purest white", faisant allusion à la ballade habituelle de Qia ou Bin près du volcan de Datong dont les cendres sont les plus pures parce que brûlées aux plus hautes températures.
    Mellot J.
    Mellot J.

    49 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Avec ‘Les Éternels’ ( titre prémonitoire ?), Jia Zhang-ke, grand témoin lucide et souvent amer de l’évolution de la Chine, nous immerge dans l’empire du Milieu, dans un monde et une culture que nous ignorons, pour le grand nombre d'entre nous, au coeur des provinces chinoises reculées et délaissées, loin des grandes mégalopoles.
    La bande annonce est trompeuse ; il ne s’agit pas, comme on pourrait le croire, d’un film brutal et de scènes violentes qui raconteraient l’histoire de luttes de gangs au sein de la pègre chinoise (bien qu'il y en ait quelques unes), mais bien plus d’une histoire passionnelle entre la jeune Qiao, interprétée par la très talentueuse Zhao Tao, ’la fleur qui s’épanouit’, selon Jia Zhang-Ke, dont elle est l’épouse et la muse ; elle tombe amoureuse d’un chef de la pègre de Datong, Bin, interprété par Liao Fan.
    C’est un amour ardent, du style ‘je t’aime moi non plus’ : Ils s’aiment, la prison les sépare, ils se retrouvent et lui repart.
    Qiao a adopté l’idéal de ‘Loyauté et droiture’ cher à la pègre et que lui a enseigné Bin ; ce sera son fil conducteur, mais plutôt à ses dépends.
    Par sa forte personnalité et ses comportements imprévisibles, aimante, dominante, téméraire, elle nous attache à sa personne tout au long du film ; c’est elle qui mène la danse.
    Il ne faut surtout pas s’étonner de la lenteur du rythme des échanges au cours des longs dialogues entre Qiao et Bin. Les chinois prennent leur temps, dans les relations amoureuses comme dans les affaires, ce qui peut que nous déconcerter, nous les occidentaux hyper-pressés, hyper-stressés.
    Mais c'est aussi l'occasion, et peut-être le vrai but de Jia Zhang-ke, de nous faire découvrir les transformations de la chine profonde, qui regarde passer les trains, loin des clichés sur le modernisme et le développement fabuleux des mégalopoles de ce pays.
    Dans ces provinces reculées et abandonnées par le régime, les habitants assistent impuissants et fatalistes aux grands travaux, comme le projet de barrage des Trois Gorges sur le fleuve Yangtsé (le plus grand barrage du monde), qui va détruire de nombreuses villes et villages qui bordent les Gorges, entrainant le déplacement massif des populations ; le 'politique' est omniprésent tout au long du film, laissant entrevoir peu de libertés ; c’est ainsi que Qiao va se retrouver en prison pour avoir tiré en l’air afin de défendre Bin, attaqué par des petits voyous ; le port d’arme est farouchement interdit dans tout le pays ! Nous sommes loin de notre libéralisme occidental.
    Ce film peut déconcerter par certains aspects, mais il nous apprend beaucoup sur la culture chinoise, ses coutumes, ses croyances, son fétichisme, son évolution désastreuse pour ces provinces, et peut se voir aussi comme un documentaire ; cela étant dit, les relations homme-femme là-bas comme ailleurs, sont bien partout les mêmes, et les femmes ne semblent pas avoir le meilleur rôle .. en cela, nous ne sommes pas dépaysés !
    Je continue à réfléchir, après avoir quitté la salle obscure sur le vrai sens de la citation associée au titre du film : ‘Ash is the purest white’, (la cendre est le blanc le plus pure), à mettre en corrélation avec la pensée de Qiao de la même essence, se trouvant face à un volcan aux côtés de Bin, et louant la cendre du volcan purifiée par le feu.. tout un programme.
    Jia Zhang-ke ne se contente pas de nous distraire : il nous adresse des messages forts : comment être et devenir ?
    C’est tout le destin de la Chine qui se trouve ici mis en équation, le destin de cette civilisation tant de fois millénaire.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2019
    "Les éternels" partage avec le précédent film de Jia Zhangke ("Au-delà des montagnes") une construction en trois parties, un goût de la fresque qui s'étale sur une quinzaine d'années. L'ambition du projet est de raconter l'impossibilité d'un couple et l'abnégation d'une femme dans une Chine en pleine mutation. Le cadre choisi est celui d'une pègre locale à Datong : loin de réaliser un film de gangsters, Jia Zhangke utilise cet environnement pour décrire un certain nombre de codes et de règles (l'honneur et le respect entre gangsters, l'interdiction du port d'armes) dans un espace de liberté où l'on danse anonymement sur des musiques pop; cette première partie est minimale car elle évite les scènes de confrontations propres au genre, jusqu'à une scène de rixe magnifiquement chorégraphiée qui clôt le premier mouvement du film en même temps qu'elle amorce la chute d'un couple qui semblait pourtant idéal. Après cinq années d'emprisonnement, Qiao part à la recherche de Bin qui ne l'a pas attendue à sa sortie : au détour de voyages dans une Chine périphérique, Qiao va mettre en oeuvre sa malice pour survivre dans un pays où voleurs et brigands sont omniprésents; tour à tour mélancolique par sa manière de saisir la solitude de son personnage et plus légère dans les moments de ruse non dénués de comique, cette partie centrale est la plus réussie car elle parvient avec une acuité folle à enregistrer le contraste entre une femme d'honneur qui essaye tant bien que mal de se raccrocher à des changements de mentalités trop rapides et un pays dont l'évolution globale la dépasse. Le film déçoit pourtant par sa conclusion, le personnage de Bin n'étant pas assez incarné, on a du mal à être ému par des retrouvailles que l'on sait vaines. On ne ressent même pas l'urgence à filmer de nouveau ce clan mafieux recomposé, le cinéaste montrant si peu à son sujet, si ce n'est une scène d’humiliation qui tourne court. Moins accompli que les deux précédents films du cinéaste, "Les éternels" reste un moment de cinéma singulier, traversé par de belles fulgurances de mise en scène, à l'image d'une incursion onirique qui dit l'espoir d'échapper à une issue fatale, figurée dans un dernier plan implacable.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 mars 2019
    Je ne sais pas qui est l’imbécile qui a rédigé le synopsis, mais cela résume environ 80% du film. A cause de cela il n’y a aucune surprise, on sait exactement ce qu’il va se passer, et on attend que cela se passe pour avancer vers quelque chose de nouveau.
    Il reste donc 20min d’inconnu qui malheureusement ne raconte plus grand chose.
    C’est bien dommage, car sans cette erreur, cela aurait pu être un excellent film. C’est pour cela que je lui attribue tout de même la moyenne.
    Newstrum
    Newstrum

    50 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2019
    Un film sur la fidélité d'une femme : à travers sa fidélité à un ancien amour, elle reste fidèle au passé. Dans ce nouveau film sur les changements à l'oeuvre en Chine depuis une vingtaine d'années, Jia Zhang-Ke passe par des lieux déjà visités et utilise certaines images de ses anciens films. Il reste aussi fidèle à Zhao Tao, sa femme et muse. Pessimiste mais intéressant. Voire mon analyse complète sur Newstrum : newstrum.wordpress.com
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2019
    Dans son dernier film, Les Eternels, Le cinéaste et député chinois fraîchement élu Jia ZhangKe reste vigilant et critique par rapport à l’évolution de son pays et de son impact sur la trajectoire des hommes, en l’occurrence de celle d’une femme, Qiao, magnifiquement interprétée par la sienne, l’impeccable Zhao Tao.
    Critique à lire sur Le MagduCiné.

    Beatrice Delesalle
    A.S. Powell
    A.S. Powell

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2019
    Marre des films ennuyants ! chiatiques ! Quel purge ce film ! Ennui mortel ! Lenteur effroyable ! Je ne sais pas, mais tous les films chinois de ces dernières années semblent horriblement longs et déprimants... cela doit révéler l'état moral du pays... Certes on peut apprécier le portrait que dresse Jia Zhang Ke de la Chine, qui représente les mutations du néolibéralisme qu'elle a connues, les dévastations humaines et environnementales entreprises par l'Etat pour développer tyranniquement l'économie ; certes on peut apprécier la force de ce personnage féminin, qui se maintient malgré la dureté des événements et la cruauté et la bêtise humaine ; certes on peut apprécier ces ellipses énormes que le scénario se permet de faire... mais je n'arrive pas à apprécier grand chose d'autres, en fin de compte... À part ça, le film ne dégage rien, rien d'original. spoiler: Le coup des ovnis ça m'a aussi salement interroger... je ne comprends pas bien en vérité...
    Mais surtout, encore une fois, j'insiste : je ne pardonne pas cette absence totale de rythme dans le film - achetez un monteur voyons ! le montage existe ! au moins 3/4h du film serait à amputer ! Bref, ne perdez pas votre temps ; regardez le JT de 20h et allez vous coucher.
    nadège P.
    nadège P.

    134 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2019
    Ce film chinois est d'une grande richesse humaine.
    Il est très réussi et intelligent et propose un très beau portrait de femme admirative, courageuse.
    Le film est un peu trop long mais sincèrement il en vaut la peine.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 647 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Entre 2001 et 2018, en Chine, une histoire d'amour, de fidélité et de trahison entre un mafieux et sa compagne. Film noir, mélo et tableau d'une Chine où il est question de mutations industrielles, de boom capitaliste et du rôle de la pègre. Jia Zhangke mêle tout cela avec une grande habileté narrative et de mise en scène. Il offre aussi un beau portrait de femme à l'actrice Zhao Tao (son épouse), excellente. Dommage que la dernière partie du film, en mode "je t'aime moi non plus", soit un peu longue et redondante.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Voilà un magnifique drame chinois.
    Tout est parfait, j'ai été captivée et passionnée par cette histoire tragique.
    C'est très beau et bouleversant.
    Je suis même étonnée, je ne pensais pas que cela me plairait autant.
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