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    Les Éternels (Ash is purest white)
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 avril 2019
    Quel film ! Voilà mon avis ; j’ai trouvé ce film assez époustouflant.
    Ce serait cuistre de ma part de dire que « ce nouveau film de Jia Zhang-Ke est incroyable, un vrai paroxysme de son œuvre… » : je n’avais pas vu d’autre film de ce réalisateur chinois apparement talentueux.
    Bref, l’histoire se déroule dans une large période spatio-temporelle où Qiao est amoureuse de Bin, qui fait partie de la pègre locale et qui l’emmène dans ses aventures. Un jour, alors qu’elle souhaitait simplement le protéger des rivaux, elle est envoyée en prison.
    Impartialité, droiture, loyauté, rigueur et fidélité.
    En restant fidèle aux valeurs de la pègre, Qiao jouée par Zhao Tao assure un film doté de la même puissance et de la même justesse.
    PL06
    PL06

    10 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2019
    Trois épisodes de la vie d’une femme chinoise (Quia) et de son compagnon (Bin), apparentés à la pègre locale chinoise. Première séquence : la vie facile brouillée par les règlements de comptes, dans une chine qui commence juste à s’éveiller. Seconde séquence : le rejet de Quia après sa sortie de prison, dans une chine en pleine transformation. Troisième séquence : sa sollicitude contre toute attente lorsque Bin a les jambes paralysées, dans une chine entièrement modernisée.
    Le scénario est lent pour un film long de 2h15, ce qui vaut au film de critiques parfois sévères mais que je ne partage pas. Le film contraint certes à un effort pour entrer dans des codes relationnels qui nous déroutent dès le début du film. On peut y voir une difficulté… ou une vertu, celle d’ouvrir notre esprit à cette différence et à la Chine. La symbolique du dialogue devant le volcan, qui donne au film son titre international « Ash is the purest white » est difficile à comprendre.
    Le film est servi par une actrice d’exception dans le rôle de Quia, Zhao Tao, et par un bon acteur dans le rôle de Bin (Liao Fan), par une mise en scène esthétique, par des images urbaines impressionnantes, par des visages expressifs qui parlent d’eux-mêmes, par des dialogues profonds dans les moments clefs : le réalisateur signe un grand film, fait pour parler à notre sensibilité.
    Le scénario allie donc un regard sans complaisance sur l’évolution de la Chine en moins de 20 ans, et une réflexion sur l’évolution des relations dans le temps. Je dis relations car il ne s’agit pas tant d’amour sentimental que d’amour-fidélité : la droiture de Quia dans l’épreuve est intangible au point de le payer de 5 ans de prison, sa fidélité inattendue pour tenter de relever Bin lorsque le voilà paralysé. Il y a peut-être un côté manichéen, Quia incarnant le bien au milieu d’hommes lâches et sans scrupules… Mais son portrait est tellement beau qu’on s’y accroche... car on a besoin de se raccrocher à quelque chose tant le reste se perd et nous déstabilise !
    Le scénario est lent pour un film long de 2h15, ce qui vaut au film de critiques parfois sévères mais que je veux relativiser. Le film contraint à un effort pour entrer dans des codes relationnels qui nous déroutent dès le début du film. On peut y voir une difficulté… ou une vertu, celle d’ouvrir notre esprit à cette différence et à la Chine. La symbolique du dialogue devant le volcan, qui donne au film son titre international « Ash is the purest white » est difficile à comprendre. Mais à mes yeux, ces quelques inconvénients ne sauraient ternir ce magnifique film.
    Marie Noel B
    Marie Noel B

    5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2019
    La Chine nous est montrée sans ambages : immense, monumentale, très peuplée. On voyage avec Qiao (Zhao Tao) et curieusement le grand écran semble trop petit pour prendre ces paysages totalement en pleine figure. Les dimensions sont tellement hors norme qu'elles ne cadrent pas avec « l'humain ». Comment pourrait-on jamais réaliser vraiment ce qu'est le barrage des Trois Gorges .... C'est trop grand.
    Et les principes, les croyances très étriqués. Le brigand, menteur comme un arracheur, tout petit quand il s'agit de jurer sur la statue d'un dieu à longue barbe. Les jumeaux, qui ont massacré la rotule de Bin à coup de barre de fer, sont du signe du chien. Quelle drôle de question. Un autre truand se vantera d'être du signe scorpion … Contaminé par l'occident, ce que Qiao refuse d'être, même en dansant.
    Qiao pourrait être du signe du Chien, fidèle et loyale envers Bin, comme si elle se l'était juré pour la vie, s'obstine. Lâcheté masculine worldwide oblige ? elle sait que, jamais, il ne lui dira en face qu'il la quitte. Il est à elle, il doit être à elle, à la vie à la mort. Il se laisse aller à elle, il s'en remet à elle. Pas romantique mais c'est aussi ça l'amour ! Eh oui !
    Avant de l'admettre, on peut, éventuellement, être perplexe sur l'amour qui lie Qiao et Bin. Perplexe et distant car quand l'amour n'est pas passionné, ça ne passionne pas non plus. Pourtant, au fur et à mesure, on envisage la situation différemment, on progresse. Jusqu'à la scène finale de écrans de surveillance. Qiao a échoué.
    Les écrans de surveillance la filment. On dirait la vidéos surveillance d'une cellule carcérale. Qiao est abandonnée par l'homme qu'elle avait décidé d'aimer et c'est toute sa vie qui lui échappe.
    Les cendres de la Chine moderne ne peuvent pas recouvrir celles de la Chine ancienne.
    Elles se mélangent pour faire le nid des tragédies éternelles.
    Comment ça se fait qu'un film aussi dense aussi rempli nous laisse sur notre faim ? Le sentiment qu'il manque quelque chose. Pourtant le style est indéniable, la construction solide, les personnages existent.
    Jia Zhangke virtuose n'a, ici, pas trouvé le tempo.
    frederic T.
    frederic T.

    18 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2019
    Jia ZhangKe signe une nouvelle fresque romantique et noire sur la Chine d’aujourd’hui...
    Mais cette fois, le souffle de révolte s’est perdu dans un formalisme ou la magie n’opère plus entre passion, sacrifice, avidité et résilience...
    C’est finalement convenu et bordélique et un brun ennuyeux.
    Une vraie déception.
    Top of the World
    Top of the World

    71 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2019
    Le nouveau film de Jia Zhangke raconte plus de quinze ans de la vie d'une éternelle captive. Captive, Qiao l'est littéralement pendant cinq années, pour avoir sauvé Bin, son compagnon, en sortant une arme à feu dans une scène d'une violence et d'une virtuosité ahurissantes. Captive, elle l'est aussi de Bin, ou plutôt de son amour pour cet homme dont elle n'est pas dupe de la lâcheté et de l'orgueil, sans pouvoir s'en détacher. Elle l'est enfin de la Chine, ce pays immense qu'elle arpente en tout sens ou presque sans y trouver de réelle échappatoire (le passager du train, en avouant sa mythomanie, fait étalage de sa faiblesse) : il faut chercher dans des signes extraterrestres (d'éventuels ovnis dans une belle échappée, peut-être onirique) les moyens de se libérer de cette prison qu'est la vie, prison matérialisée par la caméra de surveillance qui filme Qiao dans un glaçant dernier plan (on remarque au passage l'importance des caméras de surveillance dans deux films sortis en ce début d'année, Glass et celui-ci, illustrant bien le fait que les thèses de Foucault sur la domination par la surveillance sont toujours d'actualité). Ces multiples formes de captivité sont incarnées par de nombreux changements de ton et de rythme qu'unifie l'intelligence constante de la mise en scène : l'euphorie provoquée par le YMCA de Village People est soudainement troublée par la chute d'un flingue qui annonce un avenir funeste ; quand Qiao se retrouve complètement démunie à sa sortie de prison, l'irrésistible ruse qu'elle déploie pour survivre en font presque une héritière chinoise du vagabond chaplinien ; des images de films antérieurs du cinéaste se mêlent à celles tournées pour celui-ci, sans que le spectateur puisse distinguer les premières des secondes. On regrette simplement que le retour final à la case départ perde en fluidité, même si cet aspect plus laborieux s'explique aussi par l'amertume et le désenchantement nés de l'interminable agonie d'une relation où l'amour ne peut plus advenir. Mais Zhao Tao est elle impériale de bout en bout, incarnant avec toute la force, l'émotion et la dignité requises cette héroïne prise dans un tourbillon romanesque mêlant le politique (l'histoire contemporaine de la Chine) à l'intime (les sentiments à l'épreuve du temps et des vicissitudes de la vie) avec une ambition et un talent follement stimulants. À voir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 avril 2019
    Un des meilleurs films de Réalisateur Jia Zhangke. Un film très riche sur le contenu, très intéressant sur la manière de présentation. Un grand changement de style par rapport à ses films du passé. L'actrice Zhao Tao a joué un rôle superbe !!!
    isakkk
    isakkk

    14 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2019
    Vu dans le cadre de Cannes à Paris, j’ai le souvenir de scènes dures et mafiesques mais le scénario global m’échappe aujourd’hui...
    Glym
    Glym

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 avril 2019
    Un pavé douloureusement long qui avait pourtant l’air prometteur sur le papier. Je me suis endormi à environ 1:20 du film (la moitié). Les silences de 3 minutes entre chaque réplique n’auront réussi qu’à me faire piquer du nez. La faute aussi peut-être à un manque d’exposition des personnages au début, conduisant à un manque d’intérêt pour eux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2019
    Une fresque de vie époustouflante.
    Je pense que les expériences ressenties lors du visionnage dépendront du vécu de chacun et que Les Éternels ne pourront convenir à tout le monde. Là où je sortais particulièrement touché de ce film, mon frère semblait perplexe.
    Un vrai chef d'oeuvre à mes yeux.
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    47 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2019
    Pour apprécier pleinement ce film, j'aurais tendance à dire qu'il faut connaître la Chine, ou tout au moins l'aimer, tant il est vrai que le film exprime des choses profondes sur les mutations de l'Empire du Milieu au cours des 20 dernières années qui seront hermétiques au spectateur lambda. Sans ce fil rouge historique, certaines scènes seront difficiles à comprendre (l'OVNI..) et il restera une romance assez conventionnelle même si plutôt belle, mais qui devient beaucoup plus forte une fois que l'on en comprend les messages en filigrane. Comme souvent souligné, l'actrice principale est rien moins qu'impressionnante en parvenant à rendre son personnage parfaitement crédible sur une durée de 20 ans, et ce sans aucun artifice de vieillissement, trucage numérique ou prothèse quelconque: juste un peu de maquillage, quelques habits, et une énorme dose de talent.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2019
    Un peu déroutée, sans doute, par le dernier opus de Jia Zhang Ke. Peut être parce qu'il attaque de façon moins frontale (quoique...) la situation politique et sociologique de la Chine, je ne le mettrai pas au même niveau que ses deux formidables précédents films. Si on classe "les Eternels", plutôt dans la catégorie "étude de psychologie amoureuse", on peut se demander si, compte tenu du caractère très introverti  du caractère chinois -on ne montre rien- Zhang Ke y est vraiment chez lui....

             Le film est porté par Zhao Tao, égérie et épouse du réalisateur, qui est de tous les plans. En cela, il est une formidable déclaration d'amour! Qiao est jolie, insouciante, et très amoureuse du parrain de la mafia locale, Bin, (Liao Fan). Elle ne se considère pas comme appartenant à la pègre. Comme la cigale de la fable, elle est là pour sauter, danser (sur YMCA: nos amis chinois ont quelques trains de retard...), chanter. Le chéri a un second, des hommes de main, il gère les discothèques et les jeux. Naturellement, il a un revolver, ce que le régime interdit absolument. Naturellement, il a des ennemis, des bandes de petits jeunes surexcités qui abattent son prédécesseur et le coincent un jour en voiture, le tabassent, lui et son chauffeur. C'est en cela que la sociologie n'est jamais loin: cette montée en puissance de la pègre, cette indifférence de la foule qui regarde deux hommes se faire massacrer sans réagir, c'est aussi un terrible portrait de la Chine d'aujourd'hui. Qiao tire, en l'air, pour sauver son amoureux. Elle est arrêtée, affirme que l'arme lui appartient, écope de cinq ans de prison. A sa sortie, elle va rechercher l'homme qu'elle aime, le traquant de province en province, ce qui est encore un moyen de nous montrer cette Chine qui avec le barrage des Trois Gorges déplace sans ménagement des centaines de milliers de villageois, cette Chine rurale si éloignée des munificences de Pékin.... Elle le retrouve, il est reconverti, avec son ancien lieutenant, dans des affaires légales, il a une nouvelle très jolie femme.... il n'a plus rien à faire d'elle. Qiao retourne alors dans le village de sa jeunesse, reprend le contrôle des jeux, suivant un scénario bien peu plausible que Zhang Ke se garde bien de nous détailler. Jusqu'au jour où Bin l'appelle au secours, devenu hémiplégique à la suite d'une attaque cérébrale... Tout cela se termine par une fin déroutante.

             Mais Zhao Tao incarne magistralement le passage de cette jolie fille aux tenues voyantes à ce qu'elle est devenue, dix ans plus tard, une femme sans age, sans coquetterie et sans maquillage. Pour elle, et pour ce tableau au noir du pays (presque) le plus puissant du monde, il faut cependant voir Les éternels....
    janus72
    janus72

    48 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 mars 2019
    Les Eternels.... soit l'évolution exponentielle des téléphones portables ou la vacuité des ressentiments.
    Tout ça pour ça !
    Alors que faut-il donc écrire sur "Il était une Fois en Amérique" ou "le(s) Parrain(s)" ?
    Lorsque avec un tel pays - de telles contrées, un metteur en scène n'est même pas foutu capable de nous en mettre plein la vue, ne serait-ce que sur quelques plans !
    Ce trop long Pensum de 2 heures 20 minutes qui juste transforment les 2/3 des spectateurs en ronfleurs égarés...
    Mais il en faut sans doute pour tout le Monde.

    Sinon juste Bravo au maquilleur !
    William Dardeau
    William Dardeau

    34 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2019
    Admirable film qui peut dérouter parfois. Mais cette saga amoureuse qui , on peut le supposer, aurait dû durer au moins quatre heures, reste en mémoire . Que de scènes d'anthologie: la première promenade près du volcan, l'attaque de la voiture par un gang, la prison pour femmes, le retour en bateau., la création d'une start-up dans le train.Zhang-Ke ne nous ennuie jamais, grâce à des petits rebondissements qui n'ont rien d'anecdotique. Ne pas s'y méprendre: il s'agit d'une histoire d'amour à sens unique. Zhao Tao est une femme forte, amoureuse et droite qui ne se résoudra pas à la traîtrise, la lâcheté, la médiocrité. Elle n'a manifestement pas choisi le compagnon idéal, qui devra admettre qu'il n'est pas à la hauteur. Bien évidemment le film a aussi une dimension politique, sur l'évolution de la chine moderne. Qe de chemin parcouru (artistiquement) par le réalisateur de Xia Wu artisan pickpocket, qui ne laissait pas vraiment augurer d'une telle maîtrise future. J'ai déjà envie de revoir cette oeuvre majeure (et pourquoi pas une sorte de directors cut ?)
    Aulanius
    Aulanius

    200 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2019
    Difficile à juger ce film. Sa force première réside dans le fait qu'elle possède énormément de plans séquences et qu'ils sont très réussis. Les environnements et paysages sont vraiment impressionnants et donne une force à la chose. Les acteurs et en particulier l'actrice principale est d'un naturel rare, c'est l'atout plus de ce long métrage. Après, pour ma part, j'ai vraiment trouvé trop long et un peu répétitif. Par moment, on tourne en rond et ça manque clairement de poigne. La scène de la bagarre sort du lot et sauve l'honneur de ce côté là. Je pense également que l'on se perd un peu dans le temps au courant des deux heures. C'est dommage car selon moi, c'est assez important. La bande originale est digne de ce nom et il faut avouer qu'elle est parfois même surprenante. Et puis, autre gros point noir, le scénario qui est trop classique. C'est du vu et revu. Y a certains passages qui m'ont mit mal à l'aise. Enfin bref, je pourrai en écrire des lignes et des lignes mais on va s'arrêter là. J'ai pas spécialement accroché mais il faut reconnaître le talent du réalisateur et de son équipe dans son ensemble. 10/20.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mars 2019
    Film à l'ampleur littéraire, gigantesque pavé contant l'histoire de personnages sur 17 ans en 7500km. La Chine est magnifique : c'est ici un voyage vu d'un regard acéré, captant des détails de l'existence avec une précision impeccable. On regrette parfois le montage et son rythme peu maîtrisé, mais de toute part assailli de sensations véritables.Là, le réalisateur rejette la fabrication théâtrale pour filmer à travers de longs plans séquences des instants de vérité. Surtout, c'est la substance des personnages qu'on admire, leur parcours et leur évolution au sein de ce poignant témoignage du présent. -
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