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    Les Éternels (Ash is purest white)
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    51 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2019
    J’ai beaucoup aimé le côté culturel de ce film, les acteurs sont talentueux, pour moi il manque quelque chose dans l’histoire et vers la fin j’ai trouvé le film un peu long.
    Ça reste un bon film à regarder 💯
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    43 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 février 2020
    On comprend bien les préoccupations sociales du réalisateur et surtout son portrait de la Chine profonde d'aujourd'hui en toile de fond. Rien de très glorieux, on s'en doutait, et on a le droit de ne pas être franchement passionné par la question! Au premier plan, par contre, il y a une femme fascinante et la possibilité d'une histoire d'amour. On n'aura pas droit à l'envolée des sentiments, ni à la beauté des plans que nous laissaient espérer les scènes en pleine nature où cette lente montée des marches qui mène à l'hôtel... on s'attardera plutôt sur la misère sociale et affective, la laideur des villes et des gens... Reste Zhao Tao, muse et épouse du réalisateur, qui porte le film sur ses épaules et qui impressionne par son talent, contrairement à tous ses partenaires! On se surprend à se demander si ce n'est pas le vrai sujet du film: Zhao Tao à l'image de la Chine, une perle couverte d'immondices qu'on empêche de briller!
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2019
    Dans son dernier film, Les Eternels, Le cinéaste et député chinois fraîchement élu Jia ZhangKe reste vigilant et critique par rapport à l’évolution de son pays et de son impact sur la trajectoire des hommes, en l’occurrence de celle d’une femme, Qiao, magnifiquement interprétée par la sienne, l’impeccable Zhao Tao.
    Critique à lire sur Le MagduCiné.

    Beatrice Delesalle
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    102 abonnés 2 932 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2022
    Ce film chinois contemporain est intéressant pour ses idées, ses vues sur la vie en Chine et le défilé de ces chinois avec quelques aspects de cette vie contemporaine mondialiste, coercitive, qui se rattache vaguement à des formules du passé révolues. Par contre il a tout les défauts d'un film d'Arte, film d'auteur, qui se veux provocateur, vaniteux, peu cohérent tel le titre en français juste prétentieux. Long et lent ce ne sont pas des défauts mais le gros défaut est qu'à la fin il n'y a rien à y comprendre sinon une histoire d'amour sans issues entre des personnages sûrs d'eux-mêmes mais qui au fond ne savent comme le réalisateur pas bien s'exprimer. Typique d'un film célébré par une intelligentsia cinéaste aussi limitée, vaniteuse, éphémère et parasitaire que l'atmosphère de ce film qui cependant en lui-même est un vrai film qui montrent des personnes réelles hormis les deux principaux acteurs.
    cortomanu
    cortomanu

    66 abonnés 405 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2019
    Des grandes qualités de mise en scène ppur raconter le tragique d'un couple que la vie sépare, en même temps que les changements à grande vitesse de la Chine. Un peut trop long dans la 2ème moitié, mais on découvre pleins de choses. Intéressant.
    Mellot J.
    Mellot J.

    42 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2019
    Avec ‘Les Éternels’ ( titre prémonitoire ?), Jia Zhang-ke, grand témoin lucide et souvent amer de l’évolution de la Chine, nous immerge dans l’empire du Milieu, dans un monde et une culture que nous ignorons, pour le grand nombre d'entre nous, au coeur des provinces chinoises reculées et délaissées, loin des grandes mégalopoles.
    La bande annonce est trompeuse ; il ne s’agit pas, comme on pourrait le croire, d’un film brutal et de scènes violentes qui raconteraient l’histoire de luttes de gangs au sein de la pègre chinoise (bien qu'il y en ait quelques unes), mais bien plus d’une histoire passionnelle entre la jeune Qiao, interprétée par la très talentueuse Zhao Tao, ’la fleur qui s’épanouit’, selon Jia Zhang-Ke, dont elle est l’épouse et la muse ; elle tombe amoureuse d’un chef de la pègre de Datong, Bin, interprété par Liao Fan.
    C’est un amour ardent, du style ‘je t’aime moi non plus’ : Ils s’aiment, la prison les sépare, ils se retrouvent et lui repart.
    Qiao a adopté l’idéal de ‘Loyauté et droiture’ cher à la pègre et que lui a enseigné Bin ; ce sera son fil conducteur, mais plutôt à ses dépends.
    Par sa forte personnalité et ses comportements imprévisibles, aimante, dominante, téméraire, elle nous attache à sa personne tout au long du film ; c’est elle qui mène la danse.
    Il ne faut surtout pas s’étonner de la lenteur du rythme des échanges au cours des longs dialogues entre Qiao et Bin. Les chinois prennent leur temps, dans les relations amoureuses comme dans les affaires, ce qui peut que nous déconcerter, nous les occidentaux hyper-pressés, hyper-stressés.
    Mais c'est aussi l'occasion, et peut-être le vrai but de Jia Zhang-ke, de nous faire découvrir les transformations de la chine profonde, qui regarde passer les trains, loin des clichés sur le modernisme et le développement fabuleux des mégalopoles de ce pays.
    Dans ces provinces reculées et abandonnées par le régime, les habitants assistent impuissants et fatalistes aux grands travaux, comme le projet de barrage des Trois Gorges sur le fleuve Yangtsé (le plus grand barrage du monde), qui va détruire de nombreuses villes et villages qui bordent les Gorges, entrainant le déplacement massif des populations ; le 'politique' est omniprésent tout au long du film, laissant entrevoir peu de libertés ; c’est ainsi que Qiao va se retrouver en prison pour avoir tiré en l’air afin de défendre Bin, attaqué par des petits voyous ; le port d’arme est farouchement interdit dans tout le pays ! Nous sommes loin de notre libéralisme occidental.
    Ce film peut déconcerter par certains aspects, mais il nous apprend beaucoup sur la culture chinoise, ses coutumes, ses croyances, son fétichisme, son évolution désastreuse pour ces provinces, et peut se voir aussi comme un documentaire ; cela étant dit, les relations homme-femme là-bas comme ailleurs, sont bien partout les mêmes, et les femmes ne semblent pas avoir le meilleur rôle .. en cela, nous ne sommes pas dépaysés !
    Je continue à réfléchir, après avoir quitté la salle obscure sur le vrai sens de la citation associée au titre du film : ‘Ash is the purest white’, (la cendre est le blanc le plus pure), à mettre en corrélation avec la pensée de Qiao de la même essence, se trouvant face à un volcan aux côtés de Bin, et louant la cendre du volcan purifiée par le feu.. tout un programme.
    Jia Zhang-ke ne se contente pas de nous distraire : il nous adresse des messages forts : comment être et devenir ?
    C’est tout le destin de la Chine qui se trouve ici mis en équation, le destin de cette civilisation tant de fois millénaire.
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    39 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2019
    Pour apprécier pleinement ce film, j'aurais tendance à dire qu'il faut connaître la Chine, ou tout au moins l'aimer, tant il est vrai que le film exprime des choses profondes sur les mutations de l'Empire du Milieu au cours des 20 dernières années qui seront hermétiques au spectateur lambda. Sans ce fil rouge historique, certaines scènes seront difficiles à comprendre (l'OVNI..) et il restera une romance assez conventionnelle même si plutôt belle, mais qui devient beaucoup plus forte une fois que l'on en comprend les messages en filigrane. Comme souvent souligné, l'actrice principale est rien moins qu'impressionnante en parvenant à rendre son personnage parfaitement crédible sur une durée de 20 ans, et ce sans aucun artifice de vieillissement, trucage numérique ou prothèse quelconque: juste un peu de maquillage, quelques habits, et une énorme dose de talent.
    A.S. Powell
    A.S. Powell

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2019
    Marre des films ennuyants ! chiatiques ! Quel purge ce film ! Ennui mortel ! Lenteur effroyable ! Je ne sais pas, mais tous les films chinois de ces dernières années semblent horriblement longs et déprimants... cela doit révéler l'état moral du pays... Certes on peut apprécier le portrait que dresse Jia Zhang Ke de la Chine, qui représente les mutations du néolibéralisme qu'elle a connues, les dévastations humaines et environnementales entreprises par l'Etat pour développer tyranniquement l'économie ; certes on peut apprécier la force de ce personnage féminin, qui se maintient malgré la dureté des événements et la cruauté et la bêtise humaine ; certes on peut apprécier ces ellipses énormes que le scénario se permet de faire... mais je n'arrive pas à apprécier grand chose d'autres, en fin de compte... À part ça, le film ne dégage rien, rien d'original. spoiler: Le coup des ovnis ça m'a aussi salement interroger... je ne comprends pas bien en vérité...
    Mais surtout, encore une fois, j'insiste : je ne pardonne pas cette absence totale de rythme dans le film - achetez un monteur voyons ! le montage existe ! au moins 3/4h du film serait à amputer ! Bref, ne perdez pas votre temps ; regardez le JT de 20h et allez vous coucher.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2022
    Malheureusement je n'ai ni détesté, ni adoré ce film.
    C'est un peu entre les deux.
    Le fait qu'on puisse le voir en VO mais sans sous-titres (merci la Trois belge) force à le regarder en VF et c'est pas le mieux.
    Voir des Chinois parlé français, ça va fait bizarre.
    Ensuite l'histoire bien qu'elle soit intéressante est un peu vide, car on ne sait pas sur quel pied danser. A un moment, plutôt au début du film, on pense avoir affaire à une histoire de voyous, puis ensuite c'est plutôt un conte philosophique, une quête de sens.
    C'est un bon film mais il m'a laissé perplexe.
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2019
    "Les Eternels" se passe dans une Chine en pleine mutation et se décline en trois épisodes, de 2001 à 2018. La mondialisation est arrivée aussi dans l'Empire du Milieu où les discothèques jouent les mêmes tubes qu'en Occident. A cause d'un gros projet de barrage, des villes et villages seront abandonnés, les habitants déplacés. Les gens dans les trains sont fatigués, leur seule distraction est la cigarette ! La Chine telle que Jia Zhang-ke nous la montre ne fait pas rêver. Il n'y a rien d'optimiste.
    Même l'histoire d'amour est avortée et terriblement triste, il ne restera que le vide. Il n'y a plus d'amour ni de haine.
    Nous sommes assez d'accord avec l'avis du blog surlarouteducinema.
    Il y a comme un film dans le film. Le passage où l'héroïne, à sa sortie de prison, se débrouille pour retrouver son homme, est un moment très jouissif. Elle est volontaire, courageuse et se bat avec une incroyable énergie pour arriver par n'importe quel moyen. On reste admiratif devant sa force de caractère et son amour. La beauté impassible, presque figée, de l'actrice Zao Thao incarne cette ambiance où il n'y a pas de place pour l'expression des émotions. Elle reste fidèle à ses principes de loyauté et de droiture contrairement à lui, l'ex-caïd, un être lâche et faible qui s'abandonne à la résignation. L'homme fier du début est un homme brisé.
    Nous avions beaucoup aimé A touch of sin du même metteur en scène. Ce dernier film nous a moins enthousiasmées. Nous avons déjà vu cette Chine en pleine mutation qu'il a montrée dans ses autres films. Et puis, c'est long, les voyages en train sont interminables ! Néanmoins, la photo est très soignée, le portrait d'une société qui reste exotique pour nous, la description du milieu de la petite pègre chinoise et l'histoire du couple font que ce film reste un film à voir !
    Mais quel drôle de titre !
    http://www.matchingpoints.fr/2019/03/17/cinema-les-eternels/‎
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2020
    Le cinéma de Jia Zhangke trace imperturbablement son sillon depuis près de vingt ans, en posant les mêmes constats désabusés dans les mêmes histoires ancrées dans les mutations radicales que la Chine a connue ces dernières décennies. C’est à nouveau à l’aube du nouveau millénaire, alors que l’éveil du géant asiatique se prépare à bouleverser l’existence non seulement des citoyens ordinaires (la construction du barrage des Trois-Gorges et les expropriations qui en résultent constituent un motif de fond du scénario) mais aussi des petits chefs de bande locaux, trop habitués à être tolérés par le pouvoir en place, que prend place ‘Les éternels’. Emprisonnée durant cinq ans pour avoir sauvée la mise au parrain local, la jeune Qiao retrouve la liberté dans un monde qui a changé. Commence alors un long périple à travers le pays, pour retrouver l’homme qu’elle aime et tenter de trouver une place dans cette société qui file vers l’avenir sans reprendre son souffle. Les interrogations qui animent Jia Zhangke sont les mêmes que celles de tous ses autres films : que reste-t-il du pouvoir, des règles et des valeurs qu’on croyait immuables dans un monde qui rebat les cartes trop vite pour qu’il soit possible de s’adapter ? Surtout, comment les sentiments peuvent-ils subsister dans cette tourmente ? C’est ainsi que le mélodrame à grande échelle supplante assez rapidement le film de gangsters des premières minutes, mais c’est un mélodrame implicite, plein de pudeur, qui passe d’une scène à haute valeur symbolique ajoutée à une autre pleine de malice, et tient la distance tout au long de cette quête absurde, à travers un pays-continent, d’une femme qui cherche désespérément à se raccrocher à ce qui lui reste des jours glorieux d’autrefois. Comme tous les personnages de Jia Zhangke, la jeune femme fait partie des laissés-pour-compte du miracle économique, ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu sauter dans le train du Capitalisme conquérant, et qui n’ont plus que les souvenirs d’un autre temps, moins égoïste, moins agité, pour continuer à vivre.
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2019
    Encore un titre français imbécile qui dénature l’esprit du titre original « Ash is purest white » (que l’on aurait pu traduire par « la pureté absolue des cendres ») qui correspond à la fois à une scène du film (les amoureux devant le volcan, dont ils ne savent s’il est éteint ou actif, comme leur amour) et à un idéal de pureté constamment ressenti.
    Le film est l’histoire de l’itinéraire, sur une vingtaine d’années, de Qiao, une jeune et belle femme, et en particulier de ses rapports avec Bin, son amoureux de jeunesse ; sur fond très intéressant de l’évolution sociale et technologique de la Chine pendant la même période.
    Le film se déroule en trois temps, sur trois moments de sa vie, en 2001, 2006 et 2018.
    Jia Zhang-ke a l’art du silence éloquent, du choix des situations et des plans recherchés, qui marquent la rétine. Les scènes d’intérieurs surpeuplés alternent avec des scènes où les personnages sont seuls dans d’immenses espaces vides qui font percevoir leur solitude et leur détresse.
    La scène de la rencontre dans le train est la plus expressive du besoin de l’héroïne, besoin universel de rêve et d’amour.
    C’est aussi l’histoire d’un sacrifice, et surtout celle du passage à côté d’un amour, que les protagonistes n’ont pas su, ou pas pu vivre.
    Encore un très beau film de Jia Zhang-ke sur les regrets, même s’il n’atteint pas tout à fait la puissance émotionnelle de son précédent opus, « Au-delà des montagnes ».
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 417 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2021
    un des meilleurs films de ce grand réalisateur de talent jia zhang ke (Pas le meilleur toutefois). Un des meilleurs films du festival de Cannes 2018 mais qui est reparti bredouille. Comme dans tous ces films, le réalisateur donne une vision désenchantée de la Chine. Meme si les conditions économiques ont changé après la transformation du pays, la tristesse et la dureté de la vie sont toujours présentes et aliénantes. Tous les films de Zia Zhang Ke, sans doute un des meilleurs réalisateurs du moment pourraient s intituler " sans espoir". Et pourtant avec cette morosité, il parvient à créer une œuvre magnifique et bouleversante. L intrigue compte peu chez l auteur et n est qu un prétexte. On dira que c est un film vaguement policier autour d un chef de gang qui est remplacé par sa femme. Tous les films de cet auteur sont à connaître. Les meilleurs étant sans doute " plateforme ", " still life" et " a touch of sin". Si vous n en voyez qu un seul, regardez ce dernier.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 mars 2019
    Avant le film, Jia Zhanghe vient nous présenter son œuvre, le temps que ça lui a pris, le sens qu’il a voulu lui donner, comme s’il craignait d’emblée nos réserves. Juste pressentiment ! C’est long, beaucoup trop long. Montage bâclé ? Dommage car tous les ingrédients étaient là pour faire un bon film : bon scénario, belle photo, bons acteurs, ....
    frederic T.
    frederic T.

    13 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2019
    Jia ZhangKe signe une nouvelle fresque romantique et noire sur la Chine d’aujourd’hui...
    Mais cette fois, le souffle de révolte s’est perdu dans un formalisme ou la magie n’opère plus entre passion, sacrifice, avidité et résilience...
    C’est finalement convenu et bordélique et un brun ennuyeux.
    Une vraie déception.
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