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    Les Éternels (Ash is purest white)
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    95 critiques spectateurs

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    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2019
    Après "Au Delà des Montagnes" et "A Touch of Sin" qui ne nous avaient pas laissé une très bonne impression, à force de vouloir trop en dire, "Les Eternels" nous réconcilie avec ce réalisateur qui, cette fois, a su limiter son propos à une histoire simple, linéaire et bâtie sur des émotions - l'amour, la gloire, l'honneur, le vice - que le spectateur occidental peut ressentir. La Chine qu'il nous montre - on voyage de long en large dans cet immense pays et sur une période de près de 20 ans - n'est pas celle de l'office du tourisme. Sans doute plus réaliste, elle appuie là où ça fait mal, sur les conséquences de la modernisation rapide d'un pays longtemps endormi (on repasse même près du barrage de "Still Life" ) dans une léthargie économique et sociale et qui "s'éveille" à une vitesse phénoménale. Comme toujours, Zhao tao, la principale interprète (et aussi épouse du réalisateur) est excellente que ce soit en femme amoureuse ou en figure de la pègre, au sommet de la gloire ou dans la misère. Au final, il faut peut-être voir ici une approche presque sociologique de la Chine des provinces méconnues des Occidentaux davantage qu'un film sur la petite pègre, un film "réactionnaire" sur la nostalgie d'un monde qui disparait plutôt qu'un constat sur l'état du pays aujourd'hui. Mais le réalisateur étant actuellement un entrepreneur et un député chinois, pouvait-il critiquer le système contemporain ?
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2019
    Dans "Ash is purest white", Jia Zhangke conte une histoire d'amour tortueuse sur plusieurs générations dans lequel se jouent en filigrane les mutations de son pays. On y retrouve notamment son intérêt pour le barrage des Trois Gorges, véritable jalon de la Chine contemporaine traité dans "Still life". "Ash is purest white" met surtout en valeur son actrice fétiche Zhao Tao qui livre une belle composition. Le duo qu'elle forme avec Liao Fan constitue le moteur du film. Pour le reste, le long-métrage alterne entre des situations inspirées et d'autres qui le sont moins, accumulant toutefois pas mal de longueurs. Les admirateurs de Jia Zhangke seront ravis.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2019
    Un peu déroutée, sans doute, par le dernier opus de Jia Zhang Ke. Peut être parce qu'il attaque de façon moins frontale (quoique...) la situation politique et sociologique de la Chine, je ne le mettrai pas au même niveau que ses deux formidables précédents films. Si on classe "les Eternels", plutôt dans la catégorie "étude de psychologie amoureuse", on peut se demander si, compte tenu du caractère très introverti  du caractère chinois -on ne montre rien- Zhang Ke y est vraiment chez lui....

             Le film est porté par Zhao Tao, égérie et épouse du réalisateur, qui est de tous les plans. En cela, il est une formidable déclaration d'amour! Qiao est jolie, insouciante, et très amoureuse du parrain de la mafia locale, Bin, (Liao Fan). Elle ne se considère pas comme appartenant à la pègre. Comme la cigale de la fable, elle est là pour sauter, danser (sur YMCA: nos amis chinois ont quelques trains de retard...), chanter. Le chéri a un second, des hommes de main, il gère les discothèques et les jeux. Naturellement, il a un revolver, ce que le régime interdit absolument. Naturellement, il a des ennemis, des bandes de petits jeunes surexcités qui abattent son prédécesseur et le coincent un jour en voiture, le tabassent, lui et son chauffeur. C'est en cela que la sociologie n'est jamais loin: cette montée en puissance de la pègre, cette indifférence de la foule qui regarde deux hommes se faire massacrer sans réagir, c'est aussi un terrible portrait de la Chine d'aujourd'hui. Qiao tire, en l'air, pour sauver son amoureux. Elle est arrêtée, affirme que l'arme lui appartient, écope de cinq ans de prison. A sa sortie, elle va rechercher l'homme qu'elle aime, le traquant de province en province, ce qui est encore un moyen de nous montrer cette Chine qui avec le barrage des Trois Gorges déplace sans ménagement des centaines de milliers de villageois, cette Chine rurale si éloignée des munificences de Pékin.... Elle le retrouve, il est reconverti, avec son ancien lieutenant, dans des affaires légales, il a une nouvelle très jolie femme.... il n'a plus rien à faire d'elle. Qiao retourne alors dans le village de sa jeunesse, reprend le contrôle des jeux, suivant un scénario bien peu plausible que Zhang Ke se garde bien de nous détailler. Jusqu'au jour où Bin l'appelle au secours, devenu hémiplégique à la suite d'une attaque cérébrale... Tout cela se termine par une fin déroutante.

             Mais Zhao Tao incarne magistralement le passage de cette jolie fille aux tenues voyantes à ce qu'elle est devenue, dix ans plus tard, une femme sans age, sans coquetterie et sans maquillage. Pour elle, et pour ce tableau au noir du pays (presque) le plus puissant du monde, il faut cependant voir Les éternels....
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2020
    Superbe fresque romanesque en trois actes. Grande histoire d’amour, histoire d’un transfert de pouvoirs, documentaire sur la Chien moderne, le film est bouleversant, captivant, impressionnant par sa force et sa pureté scénaristique. Interprétation grandiose de Zhao Tao qui a en permanence le ton juste et le regard de la situation. Un très grand film.
    djams
    djams

    37 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2019
    Intrigue intéressante basée sur la définition de l'Amour. Un peu trop racontée de manière monotone à mon gout mais elle pointe une réflexion nécessaire sur ce qui nous définit et ce qui nous motive dans la vie.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2022
    Avec sa dernière production, Zhangke affine son parcours, trace son sillon dans la continuité des films précédents auquel il fait parfois référence (les scènes autour de la construction du barrage des trois gorges, par exemple). Moins spectaculaire et décapant que Touch of sin, il ne plaira pas à tout le monde. Plus lent, introspectif, il nous emmène dans un environnement qu'il a connu indirectement dans sa ville d'origine Fenyang. Celui de la petite pègre chinoise - et provinciale- de années 2000. Il entrelace le récit d'une histoire d'amour éternel (d'où le titre français, qui a mon sens tombe un peu à plat). Zao Thao domine de la tête et des épaules l'histoire en incarnant une Quiao, intransigeante et inébranlable dans son entêtement spoiler: à tendre la main à celui qui l'a abandonné sans vergogne
    . Son engagement est devenu aussi inébranlable que celui d'un homme de la pègre vis-à-vis de son clan. "Tout mafieux est destiné à mourir de mort violente" dit Bin, paraphrasant ce que Roberto Saviano racontait dans le livre Gomorra par exemple. Curieux croisements de destins que nous a concocté Zhangke.
    Le metteur en scène continue de décrire, à l'aide de mille détails, lesquels échapperont au spectateur distrait, le gigantesque bond en avant de ce pays qu'est la Chine au cours des deux dernières décennies. Aujourd'hui élu politique et figure culturelle dans son pays, Zhangke n'attaque jamais frontalement le régime, mais plus subtilement il nous fait parvenir quelques-unes des clés nécessaires pour comprendre un tout petit peu cet empire et les défis qu'il nous pose frontalement. Nous sommes si différents d'eux historiquement, et si proches à la fois parce que nous partageons une culture mondialisée et l'usage d'objets technologiques identiques. Les éternels n'est pas un film racoleur, on peut passer à coté ou même peiner à raconter pourquoi la projection fut un beau moment d'une profondeur réelle . L'air de rien, ce film qui parait mineur, est probablement en réalité une pierre essentielle à l'édifice cohérent bâti par Zhangke. Une pierre qui seule perdrait beaucoup de sa valeur. cinéma1-mars 2019
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2019
    La fin du film vient troubler une bonne heure et demi qui vous tiennent accrochés à cette nouvelle description du far-west sauvage qu'est devenue la Chine avant que les aventuriers de la marge prennent le pouvoir financier du libéralisme sauvage et déshumanisé qui y règne. Quelques invraisemblances ou facilités du scénario également sont à reprocher. De bons acteurs et une réalisation de qualité sauvent malgré tout largement le film de cette chute un peu faible.
    didbail
    didbail

    31 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2019
    Un film magnifique. Jia Zhang-Ke nous offre un superbe portrait d'une femme de caractère et une plongée au cœur de la Chine de ce début de XXIe siècle à travers un cheminement psychologique, spatial (8000 km du nord au sud de la Chine) et temporel (de 2001 à 2018) filmé de manière très fluide. Un film sur l'amour, la dignité, la résilience, la fidélité et tant d'autres choses.
    A VOIR !!!
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2019
    La nouvelle fresque en 3 époques signée Jia Zhangke, après A Touch of Sin et Au-delà des montagnes, est relativement surprenante. Moins ambitieuse a priori, moins violente, moins ample et toute empreinte d'une certaine sérénité désabusée. Pour autant, le cinéaste chinois est fidèle à ses thématiques d'historien contemporain de son pays, enregistrant ses mutations dans une narration affutée qui ménage de très belles ellipses. En définitive, autant que l'aspect social, c'est le récit romanesque qui séduit dans Les éternels, mené de main en maître, avec subtilité, avec au passage un portrait de femme superbe tour à tour soumise, défaite puis émancipée (c'est un peu plus complexe que cela, mais c'est l'idée générale). Cette héroïne est incarnée par la propre épouse du réalisateur, Zhao Tao, époustouflante. Elle personnifie avec grâce, autorité mais aussi avec ses failles une Chine nouvelle, peut-être un peu rêvée, où le sexe faible remplacerait le fort, usé et défaillant. Par rapport à ces films précédents, Jia Zhangke semble faire preuve de davantage de maturité, s'affranchissant des excès scorsesiens qui impressionnaient mais faisaient un peu oublier la profondeur de son cinéma. Les éternels semble moins brillant en surface mais il a davantage de poids et de densité tout en continuant à émerveiller par sa virtuosité esthétique.
    Roub E.
    Roub E.

    986 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Un polar doublé d’une romance contrariée avec en toile de fond 20 ans de changements d’un pays c’est ce que propose les éternels. Porté par la prestation de son actrice principal qui soutient cet amour envers et contre tout, c’est un film assez désabusé qui semble refuser le bonheur à quiconque. Un film qui fait de sa crédibilité un leitmotiv, du coup il manque un peu de générosité.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2019
    Après le très beau "A delà des montagnes", le cinéaste chinois Jia Zhangké livre une fresque romanesque sur fond de pègre. Après une première partie prenante, la deuxième partie semble s'émousser, balayant plusieurs années en quelques minutes et nous laissant finalement indifférent au devenir des deux protagonistes. Une fois n'est pas coutume, le film de plus de 2 heures est trop court et méritait un meilleur développement. Reste par contre la présence de la superbe Zhao Tao qui sait faire passer un maximum de sentiments avec un minimum d'effet.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    60 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2020
    Film très intéressant et surtout très bien construit, quelquefois un brin lent mais dans l'ensemble agréable
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    43 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2020
    Après un début bienvenu, culminant dans une scène de rue spectaculaire, je trouvais que cela tournait ensuite (sur fond de : et-je te-quitte-et-je-te-retrouve) à quelque chose de morne et de gris, comme si le réalisateur commençait à tourner un peu en rond dans son évocation d’une Chine où les changements en cours laissent chacun à sa solitude irrémédiable face aux épreuves du temps, ce dont on s’était plus qu’un peu douté depuis le début.
    Les longueurs qui auront précédé ce final poignant, mais surtout l’usage maladroit de certaines ellipses, font de Les Eternels un film dans lequel il est aisé de se perdre. Pourtant, l’intensité du jeu de Zhao Tao est telle que l’on se plaît à rester auprès d’elle pendant plus de deux heures, partageant pleinement les espoirs et les désillusions de son personnage.
    Newstrum
    Newstrum

    50 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2019
    Un film sur la fidélité d'une femme : à travers sa fidélité à un ancien amour, elle reste fidèle au passé. Dans ce nouveau film sur les changements à l'oeuvre en Chine depuis une vingtaine d'années, Jia Zhang-Ke passe par des lieux déjà visités et utilise certaines images de ses anciens films. Il reste aussi fidèle à Zhao Tao, sa femme et muse. Pessimiste mais intéressant. Voire mon analyse complète sur Newstrum : newstrum.wordpress.com
    Fabios Om
    Fabios Om

    53 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    un film qui retrace la belle mais également tumultueuse histoire d'amour qui a commencer en 2001 jusqu'a 2017 on voit la vie du couple à travers différente époque dans plusieurs situation souvent triste . Un film sombre , triste , émouvant on permet egalement de voir diffrent beau endroit de la Chine malgré tout on a du mal à s'attacher au 2 personnage car on ressent de la sympathie pour l'un mais pas pour l'autre c'est même tout le contraire (je ne dirait pas lequel pour ne pas spoiler le film ) . Un film qui est bien mais quesce qu'il est lent . Quand on fait un film de cette durée on ne le fait pas être aussi lent car il ne se passe pas grand chose ou alors on fait cette durée mais on rajoute des scène qui bouge un peu plus malgré tout .
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