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Petra
1 abonné
41 critiques
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4,5
Publiée le 22 janvier 2019
J'ai adoré ce film pour son humour ,les excellents acteurs , tous les ingrédients qui reflètent un peu du puzzle de ce très beau pays - La Terre Sainte - Israël . Ceux qui ont eu la chance d'y aller savent combien ce pays aux multiples facettes et délicieux. Le film montre combien il est possible de vivre côte à côte avec des idées opposées , dans le respect , lorsqu'il y a l'intelligence et l'acceptation de l'autre . Très belle histoire également d'une famille où chacun peut reconnaitre un peu de sa vie .Je conseille vivement ce film HOLY LANDS. J'ai passé un excellent moment.Petra
Sublime. Des rires, des larmes, des acteurs formidables, une histoire magnifique. Tout est réuni pour que ce film soit un chef-d’œuvre ! A voir absolument !
Un film qui relate le destin des membres d'une famille à une période bien spécifique ou chacun se retrouve à une porte charnière de sa vie quasi au même moment. C'est un peu gros les coïncidences, et ajoutés aux clichés à tous les étages le récit devient vite lourd et boursouflé. Finalement le seul qui sort du lot est le rabbin qui n'est pas, bizarrement, à l'image habituel qu'on a du rabbin israélien. Le scénario s'éparpille donc sur trop de sujets sans franchement développé, que ce soit sur la question gay ou sur la religion juive on ne sait jamais vraiment où veut nous emmener la réalisatrice. Amanda Sthers signe un film très et trop posé, elle se regarde filmer pour une histoire familiale trop inégale jusque dans son rythme qui mène souvent à l'ennui. Site : Selenie
Un idée saugrenue , pour un scénario qui n'arrive pas à décoller, Beaucoup de bruit pour rien, des sentiments pas très justes et de personnages auxquels on ne croit pas . on ne comprend rien à cette relation père -fille., Trop juste pour faire un film.
Même si c'est de l'émotion facile, à l'américaine, comme on en a vu des dizaines de fois, le film est un petit film choral (tout petit) qui fonctionne vers la fin, car on peut enfin laisser quelques larmes s'échapper...Les images vont d'Israël (Nazareth, Jérusalem) à Manhattan et c'est plutôt agréable mais sans plus….Le cinéma américain est quand même depuis une vingtaine d'années, aseptisé...Il manque d'audace, dans le scénario bien souvent (c'est ici le cas) comme dans l'esthétisme (devenu très académique)…Bref ce film ne vous étonnera pas vraiment (les discours sur la religion sont eux aussi aseptisés, (ne voulant vexé ni juifs, ni palestiniens,) et l'histoire se suit sans vraiment d'émotion, mais sans non plus de déplaisir...James Caan porte le film sur ses épaules, sans lui il perd un peu d'intérêt...Je ne conseille pas au cinéma, au plus en vidéo..A vous de voir….
En adaptant son propre roman « Les Terres Saintes », Amanda Sthers s’est inspirée d’un article du Monde Diplomatique relatant qu’on élevait des porcs en Israël afin de rebuter les terroristes. « Holy Lands » suit un vieillard juif new-yorkais qui décide de s’établir comme éleveur de porcs à Nazareth. Les habitants du village et sa famille restée aux Etats-Unis ne comprennent pas ce choix. Bien que le synopsis soit intéressant, le long-métrage ne trouve pas suffisamment de souffle pour sortir de la simple dramaturgie familiale. Les comédiens tombent trop rapidement dans le pathos. Patrick Bruel et Rosanna Arquette semblent restés au début des années 2000 en délivrant une prestation datée. Jonathan Rhys-Meyer se défend bien mais « Holy Lands » ne passe pas le cap de simple chronique. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
5 035 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 10 juillet 2020
Si ce travail était basé sur l'histoire d'une famille réelle il aurait peut-être mieux résonné pour moi. Mais l'histoire d'Amanda Sthers est apparemment fictive et a tendance à manquer son but. Le style d'écriture est beaucoup trop difficile qui essaie d'être branché/moderne ainsi que trop souvent différent et cela a tendance à rendre Holy Lands plus ennuyeux qu'impliquant. Et tout d'abord pourquoi le personnage principal a-t-il choisi l'élevage de porcs en Israël ? Je me le demande encore sans doute pour me faire perdre mon temps. Avec une approche plus conventionnelle le film aurait pu être plus humain cela aurait pu être mieux. Regardez plutôt Le cochon de Gaza c'est un peu la même histoire mais en beaucoup plus amusant...
C’est un film bouleversant, émouvant, magnifique, plein de pudeur et de retenue, franchement j’ai adoré. Il est bien dommage qu’il soit aussi peu diffusé. Les acteurs et actrices jouent merveilleusement bien. C’est un film profond et sublime. Ne le ratez surtout pas ! Et les décors sont d’une beauté incomparable.
Amanda Stheers adapte son propre roman sur grand écran, ce qui, au choix, peut s’avérer tout à fait prétentieux ou encore périlleux mais aussi nécessaire pour une totale fidélité au matériel de base. Si « Holy Lands » n’est pas un ratage, il confirme clairement que tous les bons livres ne font pas de bons films. Même si on n’est jamais mieux servi que par soi-même, on a la désagréable impression que Stheers a voulu rendre à l’écran son histoire bien trop synthétique et simplifiée au point qu’elle en perde tout son sel, sa substance, tout son potentiel dramatique à force de raccourcis narratifs et psychologiques. En effet, plusieurs fois durant le film on se dit qu’il y a trop de raccourcis, qu’il doit manquer des scènes ou que les personnages et les relations qu’ils entretiennent ne sont pas assez approfondis.
Par exemple, le personnage principal joué par James Caan et le rabbin passent sans demie mesure de la haine à la plus profonde des amitiés. Et l’ellipse qui voit sa fille devenir enceinte d’un personnage dont on ne connait rien si ce n’est le visage est bien trop brutale. Comme si elle avait oublié de porter à l’écran des chapitres de son propre livre. Paradoxe étrange qui se poursuit jusque dans le traitement peu équitable des personnages. Ainsi le fils joué par Jonathan Rhys-Meyers semble déconnecté du reste et ses ressentiments difficiles à appréhender. Pourtant, c’est à lui que l’on doit la plus belle scène du film, une scène déchirante à travers une porte entre lui et Rosanna Arquette qui joue sa mère. De la même manière, il y a pas mal de jolies scènes alternant caustique et truculence avec pour contexte un choc des cultures en Israël dû à cet élevage de cochons en pleine Terre Sainte.
On peut reprocher également des tirades très littéraires, forcément en voix off, ainsi que des aphorismes sur la vie, la mort, le deuil, etc qui passeront plus ou moins bien selon l’humeur. Mais dans tout ça, certaines vérités touchent au cœur, notamment lors du final, et emportent l’adhésion. Il y a donc ici plein de belles petites choses noyées dans une histoire au potentiel dramatique énorme qui laissent une impression dommageable de frustration et de bâclé. Ce film d’une heure et demie aurait pu en faire un tiers de plus pour densifier les personnages et éclaircir leurs relations. Et si on passe au-delà de certains clichés sur la religion, la sexualité ou l’art (et la catharsis qui va avec), on passe un bon moment, émouvant sur la fin, mais qui n’exploite pas tout son potentiel dramatique.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
pour l'adaptation à l'écran de son propre roman, A. Sthers fait appel à un casting international surprenant. de New-York à Tel Aviv, ce récit explore les liens familiaux et la tolérance à travers le vivre ensemble malgré l'éloignement de départ dû à la religion… la correspondance et la narration ajoutent de l'épaisseur aux personnages, à leurs sentiments et, certaines scènes sont émouvantes. mais globalement, on peut toutefois déplorer un manque d'unité et une problématique de temps.
Je n’ai qu’un mot : BRAVO. Entre humour malin, personnages hyper attachants, famille très imparfaite et éclatée, et émotion garantie, nous sommes face à une œuvre d’art. Je n’ai pas lu le livre et le regrette mais j’ai été entièrement charmée par son adaptation à l’écran.
Outre le plaisir de retrouver l'excellent James Caan et la pétillante et trop rare Rosanna Arquette, "Holly Lands" entre comédie dramatique et comédie pure, réussit à nous parler de choses sérieuses tout en le faisant avec humour et sensibilité. Pour ceux qui connaissent la région, ( je rentre d'Israël et de Palestine il y a 2 mois), ce petit territoire qui abrite le berceau des trois principales religions illustre assez bien ses contradictions et ses problèmes de cohabitation. La scène de la fille souhaitant passer le check point du mur pour prendre des photos, arrêté par une militaire guère plus âgée faisant son service en est l'illustration criante. Les humiliations quotidiennes d'un côté, la peur continue de l'autre. Une incompréhension incompréhensible. Et au delà de cela, le film nous parles aussi, le la maladie, du deuil, de la communication entre les êtres. Un très joli film qui nous vrille entre rires et larmes pour peu que l'on fasse une place à cette famille cabossée et pourtant si crédible.
Les thèmes abordés sont intéressants : la famille à distance physique et sentimentale, l’amitié malgré la différence, la bêtise du fanatisme religieux. Traités tantôt avec humour, tantôt avec émotion mais aussi parfois avec facilité ou maladresse.
Un bon film où l’on peut se retrouver entre drame, incompréhension et difficultés d’échanger. Des paysages et des vues incroyables sur fonds de différences culturelles, religieuses ou de vie. A voir !
Une chronique qui ne mange pas de pain et dont on peut sincèrement se passer. C’est le genre d’arguments limite irrecevable dans la mesure où un grand nombre de films peuvent ne pas être vus. J’entends par « se passer » un film qui n’a pas tenu ses promesses ou au potentiel gâché - l’idée d’un éleveur de cochons en Terre d’Israël avait de quoi séduire - ; ou superficiel, survolé, sans consistance ; « bien sans plus ». Ça se laisse regarder comme siroter une boisson sur une terrasse ensoleillée. Et pourtant force est de reconnaître que les sujets abordés comme la mort, la maladie, la vieillesse, la religion et son fanatisme, l’incommunicabilité entre fils et père et fils et mère, la douleur d’être rejeté pour son homosexualité, entre autres avaient de quoi vous tenir au ventre. Par exemple les ellipses donnent une impression de survol ; la séquence où Annabelle discute avec une soldate israélienne au sujet du fameux Mur est amenée de façon artificielle ; ça sent la réalisatrice qui veut placer à tout prix la question palestinienne. C’est juste évoqué et vite évacué. Je n’ai pas décroché, j’ai parfois souri, je ne suis pas resté indifférent à certaines scènes surtout celle qui concernait l’adorable petit cochon. Une tragi-comédie qui manque sensiblement de chair.