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Ce documentaire, filmé dos à la pelouse, ne raconte pas le rugby mais explore la possibilité du dépassement de soi par le psychotrope de l’adrénaline de groupe.
Delphine Gleize s’attache à montrer les coulisses de la vie de l’équipe, et ce qui relève du quotidien, davantage que les matchs – lors desquels nous ne verrons pratiquement rien de ce qui se passe sur le terrain, seulement les réactions des remplaçants et du coach. Ce parti pris s’avère très judicieux, instillant une tension prenante même pour un spectateur qui ne s’intéresse aucunement au rugby.
Si vous avez en somme aimé Le Grand Bain (2018), de Gilles Lellouche, vous ne pourrez qu’apprécier Beau joueur, qui en est comme la réplique en documentaire.
Delphine Gleize ne s’intéresse pas au rugby d’un point de vue sportif ; son regard est pleinement absorbé par les gladiateurs, pas par leur combat. Du coup, qu’importe le résultat : à la fin, une image demeure, par-delà les défaites et les victoires, une image ni héroïque ni tragique, simplement humaine.
On peut même se demander s’il y avait là assez de matière pour un film de presque deux heures. Reste que cette subjectivité assumée nous touche souvent par son attention désirante, son obstination quasi amoureuse.
La critique complète est disponible sur le site Libération
La Croix
Une excitante chanson de geste.
Le Journal du Dimanche
Ce documentaire, filmé dos à la pelouse, ne raconte pas le rugby mais explore la possibilité du dépassement de soi par le psychotrope de l’adrénaline de groupe.
Positif
Delphine Gleize s’attache à montrer les coulisses de la vie de l’équipe, et ce qui relève du quotidien, davantage que les matchs – lors desquels nous ne verrons pratiquement rien de ce qui se passe sur le terrain, seulement les réactions des remplaçants et du coach. Ce parti pris s’avère très judicieux, instillant une tension prenante même pour un spectateur qui ne s’intéresse aucunement au rugby.
Sud Ouest
Un cinéma fragile de l'émotion furtive, des corps qui se préparent au combat et reviennent cabossés.
Télérama
Un remarquable film au féminin singulier sur le masculin pluriel.
L'Express
Emouvant et singulier [...].
L'Obs
Même si on ne s’intéresse pas au rugby, le doc est d’une rare puissance humaine, et aurait pu s’intituler « l’Ame des guerriers ».
Le Monde
Si vous avez en somme aimé Le Grand Bain (2018), de Gilles Lellouche, vous ne pourrez qu’apprécier Beau joueur, qui en est comme la réplique en documentaire.
Les Inrockuptibles
Delphine Gleize ne s’intéresse pas au rugby d’un point de vue sportif ; son regard est pleinement absorbé par les gladiateurs, pas par leur combat. Du coup, qu’importe le résultat : à la fin, une image demeure, par-delà les défaites et les victoires, une image ni héroïque ni tragique, simplement humaine.
Libération
On peut même se demander s’il y avait là assez de matière pour un film de presque deux heures. Reste que cette subjectivité assumée nous touche souvent par son attention désirante, son obstination quasi amoureuse.
Ouest France
Le film reste à la surface des choses et ne capte jamais les véritables enjeux du sport.
Première
Un doc qui botte en touche.