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Un visiteur
5,0
Publiée le 15 septembre 2008
Un film efficace, troublant, qui tient du film de fantôme, joue sur des codes d'inquiétude et de fantastique, notamment lorsque Rains se défait de ses bandelettes et de fait se délite sous les yeux ahuris de son ex-collègue, entamant ensuite une sorte de danse macabre d'un effet saisissant. Des images aussi dont on se souvient, telle celle de l'arrivée de l'homme invisible à l'auberge, fendant la tempête de neige. Une réalisation de premier ordre.
Début des années 30, c’est l’âge d’or du cinéma horrifique pour Universal qui achète les droits du roman d’Herbert George Wells et confit le projet d’adaptation à James Whale, qui venait tout juste de réaliser l’excellent Frankenstein (1931). L'Homme Invisible (1933) ouvre une nouvelle page dans l’Histoire du cinéma Hollywoodien. Prouesses techniques et visuelles, ils leur ont fallut inventer des nouvelles techniques pour pouvoir créer des SFX permettant « d’effacer de la pellicule » Claude Rains. L’année où sort The Invisible Man, le film dévoile au monde une nouvelle facette du cinéma fantastique grâce aux talents indéniables de John P. Fulton (à qui l’on doit les SFX). Ce film a certes pris un violent coup de vieux, il reste néanmoins une référence et un chef d’œuvre ultime du cinéma de genre, à la drôle et impressionnant. Les acteurs (tant au premier qu’au second plan) sont excellents (dont l’hilarante et adorable Una O'Connor). Indémodable, magique et époustouflant !
La première version de l'homme invisible, étonnante, visionnaire, remplie d'effets spéciaux bluffants pour l'époque et un scénario noir laissant place à l'humour (les crises de l'hôtelière sont hilarantes). A voir!
C'est toujours assez émouvant de voir les classiques des films d'horreurs.Les trucages sont assez réussis et Rains rend à merveille la folie de son personnage.A voir comme une série B des années 30.
Cette version de 1933 est remarquable de part ses ingenieux trucages autant que la performance de Rains dans un role bien ingrat du moins visuellement parlant.A noter que ce sont les ronflements de Griffin et les chutes de neiges qui seront a l'origine de son arrestation ,pas glorieux comme fin pour un homme qui revait de dominer le monde ! Rains que l'on ne voit physiquement que durant les dernieres secondes du film (apres la mort de son perso) realise une belle perf en incarnant avec beaucoup de justesse ce professeur rendu completement fou par les produits qu'il s'est injecté tandis que le reste des comediens assurent correctement les seconds roles (mention speciale aux hurlements etourdissants de la femme de l'aubergiste) Pour l'epoque les effets speciaux sont particulierement reussis et participent grandement a l'interet de cette oeuvre signé du realisteur de Frankenstein quand meme.
Un film revu plusieurs fois en étant toujours émerveillé par la profondeur et la justesse psychologiques de cette histoire. Un homme d’autant plus mégalomane et haineux qu’il est opaque à son prochain et qui provoque un mouvement de psychose collectif : une représentation simple et limpide de la paranoïa.
C’est aussi un film réalisé par un anglais, qui se déroule en Angleterre, l’année même de l’accession de Hitler au pouvoir, quelques années avant le Blitzkrieg. La mégalomanie du personnage central évoque celle d’un dictateur, la paranoïa celle d’un temps d’espions et de cinquième colonne…
Ajoutons que la construction dramatique est remarquable, que les effets spéciaux sont bons et qu’il nous est offert une belle brochette de trognes de l’Angleterre profonde.
Bon film de SF avec des effets spéciaux étonnants pour l'entre deux guerres. Avec un scénario qui distille une ambiance bien sombre et qui ne ménage pas nos cousin d'outre-Manche.