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    L'Homme invisible
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    Danny Wilde
    Danny Wilde

    120 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2016
    L'argument du roman de H.G. Wells était un sujet en or pour le cinéma, il était donc tout désigné pour le studio Universal qui s'était spécialisé dans les films fantastiques au début du parlant avec le Dracula de Tod Browning en 1930. Réalisé en 1933 par James Whale peu après son Frankenstein, L'Homme invisible s'inscrit dans le même style, à savoir que ce cinéma des années 30 se caractérisait par ses éclairages travaillés, ses décors de carton pâte décoratifs, sa simplicité dramatique, et son pouvoir suggestif ; tout ceci sert à merveille cette histoire menée de façon très concise, puisque le film ne dure que 1h10. Un effet chasse l'autre, l'action est rapide, on ne perd pas de temps, et les Fx de John Fulton constituent une performance technique étonnante pour l'époque avec un festival de trucages stupéfiants, qui seront souvent imités par la suite, et qui sembleront datés aujourd'hui, mais voir une cigarette s'allumer toute seule, un vélo rouler sans personne dessus, un pantalon ou une chemise flotter dans l'espace, des bandelettes se dérouler sur du vide, des traces de pas dans la neige ou des acteurs feindre d'être étranglés par un agresseur invisible... représentaient une prouesse en 1933. On sourit devant ces situations et leur naïveté poétique, mais derrière ce merveilleux illusionnisme, se cache l'inquiétante montée de la folie qui habite le personnage du savant piégé par sa terrible invention responsable de son état irréversible. Le tour de force de Claude Rains consiste à faire sentir ce sentiment uniquement par la voix durant la totalité du film, puisque son visage n'apparaît que dans le tout dernier plan. Paradoxalement, c'est ce rôle qui lancera sa carrière. Voici donc un classique du fantastique qui aura forcément vieilli au regard des films modernes, mais qui garde encore une certaine magie.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Qu'on se le dise de suite, j'ai adoré "L'homme invisible" de James Whale. Mais ai-je autant apprécié que son "Frankenstein"? Presque ... Et je vais vous dire pourquoi. Logique, je le fais tout le temps. Bref. Premier film d'une longue franchise ( tant chez la Universal que la Hammer ), le film est inspiré d'un vieux bouquin ( très vieux ) du grand H.G. Wells. Vous connaissez son nom? Normal, "La Guerre des mondes", c'était lui. Loin de moi l'idée de comparer le film au bouquin : non seulement je ne l'ai pas lu, mais je n'ai pas l'intention de reposer mon analyse ( comme j'ai pu le faire pour Frankenstein ). Parlons plutôt là d'une oeuvre toute nouvelle, et indépendante à ses origines littéraires. Qu'en ai-je donc pensé, de ce petit film des années 30? Pour commencer, c'est loin d'être un petit film. Oui, j'ai fait exprès de me tromper; cherche pas, mon génie est apparent. Je plaisante, évidemment. Bref. Tout ça pour dire que l'oeuvre que l'on tient en la présence n'a rien d'un métrage mineur dans la grande histoire du cinéma. Car oui, j'ose le dire : "L'homme invisible" est une date dans l'histoire du cinéma, et en tant que tel, il faut que vous, cinéphile, preniez le temps de le voir. Vous ne le regretterez pas. A vrai dire, ce n'est pas tant le travail de mise en scène que la virtuosité technique des effets spéciaux qui impressionne le plus rapidement. Mais je commencerai par le travail de réalisation. Etrangement, je n'ai pas grand chose à lui reprocher; tout comme pour son "Frankenstein", Whale nous transmet une oeuvre pleine de classe et d'élégance, le genre sophistiqué qui fait clairement plaisir à la rétine. En ce qui concerne le jeu des acteurs, ainsi que leur direction ( cela va de soit ), c'est du tout bon, à l'exception du "héros", souvent dans l'excès, pour ne point avancer qu'il est terriblement cliché. Je ne sais pas si c'est tant un problème d'écriture que d'interprétation, mais j'aime à penser que c'est plus un mélange des deux qu'autre chose. Là pourra justement constituer le problème majeur du film : son grotesque assumé. L'on pourra aimer, comme il s'avèrera courant de détester la chose ( à juste titre, je le précise ). Moi même, j'ai adoré le film, le genre pas permis, mais devant le ridicule de la chose ( la faute à l'âge? Je ne saurai le certifier ), je n'ai pu qu'avoir un mouvement de recul. Bon, la déception n'était pas énorme, tant le grotesque manque d'importance dans l'oeuvre, mais c'est quand même plutôt refroidissant. Pour terminer, parlons de ce que je vous promets depuis le début : les effets spéciaux de l'oeuvre. Bon, là, je ne vais pas me priver : bluffants, impressionnants, magnifiques, ils constituent une véritable révolution dans le genre, le genre qui te marque à vie. Surtout pour l'époque, où "Frankenstein" et "Dracula" avaient déja fait des leurs; ils étaient bons ( très bons même ), mais pas autant que le métrage en question. Tout du long, j'ai pas pu m'empêcher de me dire "comment qu'ils ont fait, les gus?", sans jamais parvenir à trouver la solution ( quelques fois, j'y suis parvenu, parce que c'était évident, mais pour le coup du vélo qui roule tout seul, j'avoue que j'en suis resté sur le cul ). Et là, un constat s'est rapidement fait à moi : le film est sorti en 1933, et a mieux vieilli que "L'homme invisible" de Carpenter. C'est qu'il y a un problème, quand même ... Loin de moi l'idée de critiquer Big John : je l'adore, ce mec, alors cherchez pas de critique où il n'y en a point. Tout ça pour dire que j'ai adoré l'oeuvre, et que la virtuosité des images, doublée d'une technique irréprochable ( mon dieu, quand il enlève ses vêtements ... haha, ça sonnait différement dans ma tête ), ainsi que d'un jeu d'acteur convaincant, m'a complètement émerveillé. A noter, également, un humour très efficace et une écriture qui fait son job. On regrettera, néanmoins, un manque de personnalité de notre méchant, juste fou, rien de plus. A voir, un grand film.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    146 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Cela fait maintenant plusieurs semaines que je me rends compte que j’ai vu très peu de classiques de l’horreur en fin de compte. Au niveau des Universal Monsters je n’avais vu que Dracula et La Momie par exemple. Des films qui ne m’ont pas fait grimper au plafond mais que je trouve sympathiques. Et c’est malheureusement le cas aussi de L’Homme Invisible. Pourtant j’étais optimiste sur celui-ci avant de le visionner. J’ai cependant pas mal d’éloges à faire mais ils seront plus d’ordre technique qu’autre chose. Tout d’abord quelle photo mes amis, quelle photo ! Le Noir et Blanc est absolument somptueux et le travail fait sur l’éclairage vraiment admirable. A partir de là, tu sais que visuellement au moins tu prendras ton pied. Et à côté de ça, je pense qu’il n’est pas inutile de souligner l’incroyable qualité des trucages. Le film a plus de 80 ans aujourd’hui, une éternité quand même si on prend en compte le fait que le cinéma a environ 120 ans. Et ces trucages restent encore très efficaces même aujourd’hui, mêlant à la fois des superpositions de plans et du bricolage artisanal. C’est vraiment brillant pour le coup, j’imagine la terreur que pouvaient ressentir les spectateurs de l’époque. Mais pour autant je n’ai pas trouvé le film très effrayant, la faute à un climat paranoïaque pas forcément très convaincant à mon goût.

    En fait la présence du « monstre » ne se ressent pas par la mise en scène. Whale va juste expliciter la possibilité de sa présence par des dialogues, ce qui ne rend pas l’atmosphère aussi tendue que je l’aurais souhaité. Sans compter que le jeu plutôt sommaire des acteurs secondaires ne vient pas accentuer ça. A contrario si le cinéaste privilégiait davantage le son pour faire ressentir la présence de l’homme invisible, ça aurait pu être vraiment traumatisant. Imaginons une scène où un personnage bien visible est seul dans son salon et entende des bruits de pas ou vois des objets bouger sans crier gare. Brrrrrh…. Après il faut bien sûr remettre les choses dans leur contexte, c’est l’aube du cinéma parlant, les moyens techniques n’étaient pas les mêmes, la caméra difficilement amovible. Et il en va de même pour l’interprétation. Autant j’ai aimé la voix de l’homme invisible qui était inquiétante, autant le reste ne m’a pas convaincu du tout. Mention spéciale à la femme de l’aubergiste que j’ai insulté à plusieurs reprises en menaçant de l’égorger. Bordel ce surjeu atroce… Elle ouvre grand les yeux, elle hurle, elle ne sert à rien… Et le pire c’est qu’on la voit suffisamment à l’écran pour bien se briser les tympans. Insupportable.

    Après le film est vraiment bien foutu et divertissant dans son ensemble car la progression du personnage invisible est captivante, on se demande jusqu’où il peut aller dans sa folie. Mais le film ne dure qu’1h10, ce qui est un réel handicap car Whale aborde des thèmes assez complexes qui auraient mérité approfondissement et réflexions. A la fois sur la folie d’un homme qui invente un pouvoir qui l’envahit mais aussi sur la menace invisible, comme celle qui se tramait en 1933. En ça L’Homme Invisible est un film intelligent, ça m’a d’ailleurs beaucoup fait penser à l’Invasion des Profanateurs de Sépulture. Sauf que le Siegel était plus développé que ça, avec une double-lecture intéressante, le rythme était plus posé et l’ambiance très travaillée. 20 minutes de plus n’auraient pas été de trop, avec davantage d’intensité et l’aspect métaphorique du contexte de l’époque plus développé. Enfin dans l’ensemble on a quand même là un film bien sympathique et assez marquant grâce à un « monstre » à la personnalité bien définie. Une bonne découverte tout de même, je m’attarderai volontiers sur les deux Frankenstein en plus des films de la Hammer.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2014
    Qui est donc cet inconnu qui débarque dans une auberge de la campagne anglaise sous la neige ? C'est ce que se posent tous ceux qui le voient, intrigué par son chapeau, ses lunettes, ses gants, ses bandages et son imperméable.

    Après les succès de "Dracula" et "Frankenstein", le studio universal continu dans cette voie-là et les films "de monstres". Il confie à James Whales, déjà à la tête de Frankenstein, le soin de mettre en scène l'homme invisible, où l'on suit un scientifique obnubilé par son travail et qui n'arrive pas à trouver l'antidote d'une formule qui l'a rendu invisible.

    Dès le début, c'est bel et bien l'homme invisible qui marque, intrigue et fascine, que ce soit par son look, sa posture ou sa voix qui à elle seule montre toute la psychologie du personnage. Peu à peu, James Whales dresse le portrait d'un homme incapable de trouver un antidote et qui devient de plus en plus violent et fou. De plus, Il bénéficie de l'excellente interprétation de Claude Rains ainsi que d'effets spéciaux et trucages stupéfiant et marquant à l'image de cette inoubliable scène où il allume une cigarette.

    Bénéficiant d'une écriture de qualité notamment au niveau des dialogues et personnages, James Whales alterne entre plusieurs tons, oscillant entre terreur et humour et n'hésite pas à user du cynisme et de l'humour noir. C'est notamment lors de la première partie du film que l'alternance est la plus flagrante, lorsque l'homme invisible est installé dans le bar et doit subir la réaction d'une foule dont Whales en dresse un portrait plutôt antipathique et, à l'image de Frankenstein, met en scène un "monstre" face à une société effrayée par ce qu'elle ne connait pas.

    Il retranscrit bien l'atmosphère troublante et nocturne du film, sublimé par une belle photographie en noir et blanc. James Whales ne comment aucune faute de rythme durant les 70 minutes qui composent cette adaptation de H.G. Wells. En plus de Claude Rains, les autres interprétations sont bonnes et le côté parfois exagéré et théâtral (à l'image de la serveuse) donne un côté humoristique au film plutôt réussi.

    "L'homme invisible" traverse le temps sans encombre, que ce soit au niveau des effets spéciaux ou de l'ambiguïté des personnages. James Whales rend cet "homme invisible" aussi fascinant qu'intriguant et imposant, bénéficiant d'une prestation inoubliable de Claude Rains.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Fort de sa popularité acquise avec "Frankenstein" (1931), James Whale s'attaque cette fois à u autre grand titre de la littérature: "L'homme invisible" de HG Wells. La durée du film est courte mais le cinéaste ne perd pas de temps et l'ambiance se pose dès les premières minutes pour se maintenir jusqu'au final.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    C'est pas trop mon genre les vieux films comme "L'Homme invisible" et pourtant je n'ai pas du tout était déçu de ce policier fantastique des années 30, j'ai même adoré ce film ! Claude Rains joue très bien comme tous les autres acteurs. L'histoire est originale pour l'époque, mais un peu moins aujourd'hui. Un vieux film comme on les aime, parfois comique, parfois stressant malgré la durée très très courte (1h10). J'ai eu l'occasion de voir ce film un soir et j'ai passer un très bon moment, malheureusement un peu court.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mars 2014
    Deux ans après Frankenstein, James Whale réalise à nouveau un modèle de film de monstres. Adaptant assez fidèlement le roman de H.G. Wells, ce film doit en grande partie son succès public à l'extraordinaire qualité de ses effets spéciaux signés John P. Fulton (déjà responsable de ceux de Frankenstein et de La Momie). Ceux-ci sont toujours aussi impressionnants 80 ans après leur réalisation (à l'exception d'une ou deux imperfections minimes) et arrivent à rendre crédible cette histoire dépendant essentiellement d'eux. A cela s'ajoutent la réalisation parfaite de James Whale et un scénario ne laissant aucun temps mort. Enfin, l’interprétation est également d’un très haut niveau : Claude Rains réussit brillamment son challenge de jouer un personnage dont on ne voit le visage que dans le dernier plan et Una O'Connor est très drôle dans son rôle de patronne d'hôtel extravertie (type d'interprétation que James Whale lui redonnera dans La Fiancée de Frankenstein). Il faut d'ailleurs noter, à propos des acteurs, que le personnage de la fiancée de Griffin (absent du roman) est interprété par Gloria Stuart qui sera nominée aux Oscars, 64 ans plus tard, pour son rôle de vieille dame dans le Titanic de James Cameron. Cette conjugaison de talents font qu'une fois encore James Whale a offert à Universal un chef-d’œuvre du cinéma fantastique.
    Léa H.
    Léa H.

    34 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2014
    Parangon du film fantastique, « l’homme invisible » n’a rien perdu de son pouvoir de fascination : magnifiques décors expressionnistes, effets spéciaux toujours aussi impressionnants (et bien plus poétiques que les effets numériques d’aujourd’hui), noirceur du propos (libéré du vernis social, l’homme est submergé par ses pulsions), voix inoubliable de Claude Rains, mise en scène au cordeau : rien à jeter dans ce grand film de James Whale, aussi sec dans sa forme (1h08 !) que dans son geste : ici pas de happy end. « L’homme invisible » ou l’invention de l’anti-héros…
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2013
    Deux ans après avoir réalisé Frankenstein, James Whale signait L'Homme invisible. Deux gros succès publics. Deux films qui sont aujourd'hui considérés comme des classiques du cinéma de SF ou fantastique, le premier tirant vers l'épouvante et l'horreur, le second présentant quelques effets comiques (sur le potentiel de l'invisibilité) avant de basculer dans le thriller (la chasse à l'homme). L'Homme invisible, c'est bien sûr l'adaptation du roman de H. G. Wells, associée, semble-t-il, à quelques éléments d'un autre livre, The Murder Invisible, de Philip Wylie. Le scénario et la mise en scène sont efficaces, ménageant d'abord le mystère puis le suspense. Mais ce sont surtout les effets spéciaux, très réussis pour l'époque, qui dopent la qualité du film et lui donnent sa singularité : les manifestations de l'invisibilité à l'écran sont vraiment étonnantes. C'est l'oeuvre de John Fulton, déjà auteur des effets spéciaux de Frankenstein et de La Momie. L'interprétation générale, quant elle, n'est pas forcément au cordeau, mais peu importe. L'idée de base et sa mise en images priment ; le fantasme se concrétise pour notre plaisir : voir sans être vu, emmerder le monde en toute insouciance...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 février 2014
    The Invisible Man, film réalisé par le grand James Whale, qui nous a également pondu le mythique Frankenstein quelques années plus tôt. Interprété par Claude Rains (où l'on pourrait penser que son rôle est ingrat), nous dévoile une des plus violente face de l'Homme. Il se hisse ainsi à la même hauteur que la créature de Frankenstein, Dracula, le Loup Garou, bref tous les "Universal Monsters"... Mais la où j'ai littéralement était frappé (ce n'est pas exagéré), c'est par la qualité et l'inventivité renversante des effets spéciaux. Nous sommes en 1933, dites vous bien cela. Personne ne peut contester la réussite visuelle du film ! Par exemple, dans la scène culte où l'homme invisible défait pour la première fois ses bandages : une chemise volante, des portes et des fenêtres qui claquent, un vélo qui roule tout seul, spectaculaire. Le film arrive à nous faire suggérer des choses que l'on ne voit pas, et ça pour l'époque c'est balaise ! Chapeau bas donc à The Invisible Man pour sa prouesse technique, chef d’œuvre !
    cris11
    cris11

    57 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2013
    Mis à part la vieille de la taverne au début du film (la même que dans la fiancée de Frankenstein) qui est particulièrement insupportable, (à tel point que je n'espérait qu'une seule chose, c'est que l'homme invisible la zigouille ), j'ai totalement adhéré à ce classique du cinéma fantastique. C'était un film très ambitieux pour son époque et l'histoire ainsi que le scénario est excellent. Un vrai plaisir de voir ce genre de film issu d'un cinéma d'une autre époque certes, mais qui sont réellement des pionniers. Si le cinéma a évolué, il n'en demeure pas moins vrai que ce sont ces films anciens qui ont inspiré tout ce qui est venue après.
    dougray
    dougray

    243 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2013
    Cette adaptation du classique de H.G. Wells (un des grands précurseurs du roman fantastique) est, sans doute, l’une des meilleures productions horrifiques des Studios Universal avec "Frankenstein". On ne s’étonnera pas que les deux films aient été mis en scène par le même réalisateur, l’excellent James Whale qui démontre, une fois de plus, ses talents de visionnaire. Car, outre un rythme intéressant pour un vieux film et une excellente BO, on retiendra avant tout de "L’Homme invisible" ses effets spéciaux avant-gardistes. Les spectateurs des années 30 ont dû être littéralement scotchés sur leur fauteuil en voyant cette scène hallucinante où le héros retire ses bandages pour dévoiler sa nature à ses assaillants. Mais ses effets spéciaux n’auraient sans doute pas été aussi marquants sans la prestation extraordinaire de Claude Rains qui, pour ses débuts sur grand écran, frappe un très grand coup alors qu’il n’apparaît quasiment pas. Privé de son image, l’acteur ne peut compter que sur sa voix et éblouit par sa diction si particulière (avec des accents hitlériens dans l’autoritarisme et la mégalomanie de ses monologues) et son rire diabolique. Le personnage est d’ailleurs d’une complexité épatante pour l’époque puisque le réalisateur ne tente jamais de le rendre sympathique (son attitude à l’auberge, sa considération pour ses semblables, ses projets de conquête du monde…) mais n’oublie pas pour autant de le rendre humain, notamment à travers sa relation avec sa fiancée (Gloria Stuart, un peu cruche et totalement soumise) et sa terreur de ne jamais pouvoir trouver d’antidote à son invisibilité. La force de l’intrigue réside, d’ailleurs, dans les questions qu’elle soulève puisque les aspirations de l’Homme Invisible quant à l’utilisation de son pouvoir paraissent terriblement réalistes (difficile de ne pas être tenté par le voyeurisme ou encore la criminalité lorsqu’on est un esprit fragile et qu’on s’imagine pouvoir agir en tout impunité). Ce questionnement est brillamment mis en exergue à travers le costume terriblement effrayant du héros (son arrivée à l’auberge, avec ses bandages, son long manteau et ses énormes lunettes, est glaçante), ce qui rend le film gentiment angoissant aujourd’hui encore. Comme à son habitude, Whale n’oublie pas de faire la part belle à l’humour noir, à travers les dialogues plein de cynisme de l’Homme invisible et des réactions qu’il provoque (le pantalon qui court tout seul résume parfaitement cet état d’esprit)… même si le réalisateur impose, une fois encore, la monstrueusement cabotine Una O’Connor qui en fait des tonnes en aubergiste hystérique. Le reste du casting est plus discret (et moins marquant) à l’exception de William Harrigan en collègue traqué. On pourra toujours reprocher au film de s’achever comme tous les autres films de monstres Universal (avec la mort du monstre immédiatement suivi du panneau "fin"), mais c’est bien insuffisant pour priver le film de son statut de formidable réussite et d’œuvre fondatrice de tout un pan de la science-fiction au cinéma.
    Redzing
    Redzing

    1 148 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2013
    Parmi les films fantastiques produits par Universal dans les 30's, cette première version du roman "Invisible Man" a conservé beaucoup de charmes. Même si l'ensemble n'est pas aussi fascinant que "Frankenstein", du même réalisateur (on n'y retrouve pas la même touche expressionniste), l'ambiance est prenante. Claude Rains, jouant à travers des bandelettes ou uniquement vocalement, est assez jouissif dans son rôle de savant fou devenu mégalomane hyper-agressif et sociopathe. On regrette simplement que le scénario, assez court, dévoile ses pouvoirs très vite. Le même film, tourné de nos jours, aurait sans doute pris plus de temps pour poser le personnage. Mais cela a l'avantage d'être efficace, d'autant plus que les effets spéciaux, excellents pour l'époque, ont très peu vieilli, et que le design du personnage habillé est assez classe. Un classique.
    Estonius
    Estonius

    3 484 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2013
    C'est vraiment très bon et très agréable à regarder d'autant que l'humour ne manque pas (ah, les vociférations hystériques de la patronne de l'hôtel) et que le réalisateur s'amuse des possibilités du scénario. La seconde partie (la traque) est menée tambour battant, la police en prenant pour son grade. Je n'ai pas eu l'impression que le réalisateur ait voulu nous faire un film inquiétant agrémenté de réflexions philosophiques sur les dangers de la science, il s'agit juste d'un divertissement fort efficace.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 janvier 2013
    C'est juste le meilleur film que j'ai jamais vu, même si je change souvent de film préféré. Les effets spéciaux pour un film de 1933 sont plus que géniaux, son invisibilité est hyper bien faite. C'est grandiose ce film je vous le conseille à tous à avoir absolument vu au moins deux fois parce qu'une fois c'est pas assez tellement c'est sensationnel.
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