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Fêtons le cinéma
705 abonnés
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5,0
Publiée le 20 août 2018
Ce qui heurte lorsque l’on visionne L’Homme Invisible, c’est la fascination qu’exerce l’œuvre de 1933 sur un spectateur pourtant habitué aux effets spéciaux et aux récits de transformation. Subtile adaptation de l’œuvre de Wells qui privilégie l’action – ayant ici une forte dimension psychologique, grâce notamment à la puissance visuelle déployée – et réduit judicieusement les scènes de purs dialogues, le film mêle avec finesse épouvante, mystère et humour (le film est très drôle) au service d’une mise en scène dynamique qui va crescendo, traduisant l’entrée en folie de son protagoniste principal. Une date dans l’histoire du cinéma fantastique et, plus largement, dans l’histoire du cinéma. Chef-d’œuvre.
Un pouvoir jouissif ! Avec des effets-spéciaux de très bonne qualité pour l'époque et une histoire prenante, James Whale nous livre un nouveau film sur une créature culte après son très remarqué "Frankenstein". Entraînant, et même marrant, "L'homme invisible" est un bon film fantastique, mais aussi un incontournable de la série des Universal Monsters.
L'Homme Invisible est un classique du divertissement d'horreur assez sympathique à regarder. Le film ne fait malheureusement pas peur du tout, la faute aux effets spéciaux qui sont incomparables à ceux d'aujourd'hui (même s'ils sont d'excellentes qualité) et au monstre qui n'a par définition ironiquement pas d'apparence monstrueuse. Néanmoins, James Whale a réussi à faire du livre de Wells un bon divertissement cinématographique. Claude Rains est impeccable. C'est très agréable.
A l'instar de "Nosferatu" de F.W.Murnau et de son vampire arpentant le pont du bateau, j'ai toujours gardé en mémoire cette image de "L'homme invisible" au moment où il retire ses bandages avec un rire démoniaque. Même si l'ensemble a forcément beaucoup vieilli, un film qui reste prenant grâce notamment à une excellente atmosphère paranoïaque et des effets spéciaux tout à fait impressionnants et ingénieux pour l'époque.
Datant de 1933, L'Homme invisible était une véritable prouesse technique pour l'époque. Faire disparaître certaines partie du corps de façon aussi précise et aussi bien faite relevait d'un véritable exploit. Mélangeant habilement horreur et humour noir, L'Homme invisible est un incontournable du cinéma d'horreur porté par Claude Rains qui, bien que dépourvu de visage, arrive à faire passer toutes ses émotions à travers sa voix. Un très bon film donc qui, je trouve, vieillit plutôt bien malgré ses 85 ans.
Cela faisait déjà pas mal de temps que je n'avais pas vu un film de la série des Universal Monsters et j'attaque donc mon quatrième film de cet univers qui n'est autre que "L'Homme invisible". Réalisé par James Whale, sorti en 1933 et adapté du roman éponyme de H.G. Wells, ce film culte du fantastique est très bon. Le film parle donc d'un chercheur qui a trouvé comment rendre invisible mais il va malheureusement s'en servir pour faire le mal. Le scénario n'est donc franchement pas mal mais n'ayant pas lu le roman de Wells, je ne peux pas dire s'il en est fidèle ou non. Enfin, j'ai donc trouvé l'histoire très bonne et on ne s'ennuie pas, on regrette même presque que le film ne dure qu'à peine une heure dix. Si le scénario est bon, on retiendra surtout les effets spéciaux qui sont tout simplement fascinants pour l'époque ! Effectivement, même si certains ont quelque peu vieillis, c'est un coup de maître pour l'époque de réaliser de tels effets spéciaux, surtout quand l'homme invisible enlève petit à petit ses bandelettes pour n'y trouver que le vide à la place. Pour ce qui est de l'épouvante, même si le film n'a plus le même effet qu'à l'époque, il arrive tout de même à nous faire éprouver à quelques moments une sorte d'angoisse car on sait que l'homme est dans la pièce mais on ne sait pas où et c'est assez déstabilisant, surtout lorsqu'il bouge les meubles etc., les effets sont, encore une fois, très bien faits. Pour ce qui est des acteurs, nous avons principalement Claude Rains, Gloria Stuart, William Harrigan et Henry Travers qui jouent tous très bien. "L'Homme invisible" est donc un très bon film qui est l'un des meilleurs de la Universal Monsters.
Vu a 8 ans avec mon école, ce film m'a traumatisé. Je n'ai jamais eu autant peur devant un film. Ça peut faire rire mais à l'époque je prenais ce film au premier degré et certaines scènes m'ont marqué au fer rouge la scène du déraillement par exemple ou même la scène ou l'homme invisible retire ses bandages! Le jeu de Claude Rains est tellement puissant que les images devennaient saisissantes! Le pire étant la scène de la mort de l'inspecteur lorsque l'homme invisible l'attache dans sa voiture, coupe les freins et rigole pendant que le malheureux dévale une gigantesque colline en HURLANT et en s'écrasant en bas la voiture étant en plus en feu. Sans déconner j'ai encore du mal a voir cette scène aujourd'hui. Mais lister les choses qui m'ont traumatisés dans ce film reviendrait a le résumer, je pourrais ajouter que la scène ou le cadre est vide sous la neige puis soudainement des pas apparaissent est un très bon moyen pour rendre un enfant cardiaque.
Néanmoins un chef d'oeuvre, aussi marquant que traumatisant.
Avis : Superbe première apparition de L'Homme invisible au cinéma adapté du roman de H.G. Wells. J'adore toutes les adaptations faites à son égard et de terminer (du moins je pense avoir vu toutes ou presque les autres adaptations) par le premier là où tout a commencé cinématographiquement parlant est extra. Remonter aux origines est toujours une bonne chose que ce soit en bien ou en mal ça reste toujours intéressant. Ici dans cette première apparition de ce mystérieux homme invisible, le réalisateur James Whale grand maître du macabre de l'époque nous sert une adaptation qui tombe directement dans l'horreur et maîtrise son sujet de bout en bout. Les effets spéciaux sont tout à fait remarquables car même en le voyant aujourd'hui on a du mal à voir que l'on est en 1933 tant c'est déjà très ingénieux avec un rendu excellent. Le casting fonctionne bien et l'acteur principal Claude Rains que l’on ne verra finalement que réellement à la fin offre une très bonne interprétation.
Un mot sur la BO : Bonne mais qui n'a que très peu de présence un peu comme beaucoup de films de l'époque et pour cela on ne leur en veut pas. Ma note : 8/10 !
Franchement je ne trouve pas le film particulièrement génial, si ce n'est techniquement parlant (les effets spéciaux sont très réussis), un peu court et sans trop d'enjeux scénaristiques pour créer des péripéties, mais le personnage de l'homme invisible est quant à lui juste énorme, très audacieux de mettre en avant un type qui n'a rien d'un héros, mégalo et odieux au possible, pour finalement le rendre sympathique, relatif à ce pouvoir qui révèle ce qu'il y a de plus vicieux chez l'homme, je défie quiconque de vouloir l'utiliser à des fins vertueuses. Et même si le film décuple le négativisme de son comportement vers la fin où c'est l'escalade perso il m'a fait délirer, on s'intéresse vraiment à sa folie qui n'a un moment plus aucunes limites, même l'amour de sa femme, en fait il est là le réel enjeu, celui de savoir qui peut l'arrêter. Et le dernier plan, bien qu'un brin conventionnel dans le discours, a sa signification dans le gadget visuel, jusqu'au bout de l'idée de la forme au service du fond. Un bon film.
Incroyables effets spéciaux pour l'époque ! On en reste scotché à son fauteuil lorsque l'on voit pour la première fois la chemise blanche se dandiner dans la pièce toute seule, sans aucun et sans trucage apparent ! "Mais comment ont-ils fait ?!", c'est la question que je n'ai cessé de me poser durant tout le film dont l'époque était bien loin des fonds verts d'aujourd'hui, et sans les documentaires d'explications en bonus du DVD, je serai très certainement devenue aussi maboule que le personnage principal de l'histoire. Pour faire disparaître Claude Rains, il aura tout de même fallu tourner quatre à cinq fois le même plan pour les supersposer les uns sur les autres, et à grands renforts de bandelettes noires scotchées sur l'acteur devant un fond sombre, on arrive à un résultat tout bonnement éblouissant d'ingéniosité ! Le réalisateur, déjà connu des passionnés pour son cultissime Frankenstein, est bien sûr James Whale et ravit encore ses "fans" par ce film merveilleux, bourré d'humour souvent noir, de fantaisies en tout genre (la femme qui hurle toutes les deux minutes, très Grand-Guignolesque ! et le vélo qui roule tout seul... hilarant !), et de messages cachés (à vouloir être quelqu'un d'autre on devient un monstre, thème commun à Frankenstein). Bref, une réussite qui mérite d'être vue, vue et revue. Divertissant et vraiment très ingénieux !
Ce qui fait l'humain, c'est le regard de ses semblables. L'homme invisible est une histoire adaptée au cinéma de manière récurrente, les uns y voyant un défi technique, les autres l'ingrédient idéal pour un thriller efficace et d'autres encore le matériau de prédilection pour explorer la face sombre de l'homme. Ici, l'homme invisible est un savant dont l'expérience a mal tourné. Souhaitant retrouver sa forme initiale, il s'enferme dans une auberge avec son attirail de Chimie 2000 pour travailler au calme. Le truc, c'est que les occupants de la dite auberge sont tellement casse-bonbons que ça va finir par franchement l'agacer. Dans ce film, il s'agit clairement d'un numéro de truquiste. Les effets spéciaux sont saisissants à tel point que cela donne à penser au bon vieux Méliès pour qui magie et cinéma ne pouvait qu'aller de paire. Le spectateur guettera la moindre faille dans ce numéro de prestidigitation et il ne la trouvera pas. Le rythme est dynamique et le pétage de câble de l'homme invisible est assez jouissif parce que drôle et parce que ses victimes sont de toute façon insupportables. Et c'est là la limite du film. Peut-être est-ce dû à la VF mais les personnages de l'auberge sont caricaturaux et passent leur temps à nous casser les oreilles en mono d'origine. On pourra également regretter que la profondeur du personnage principal ne soit pas assez traitée, délaissant du même coup les questions morales et philosophiques. Peu importe, le numéro technique est bluffant et l'aspect philosophique sera parfaitement traité 67 ans plus tard dans l'excellent Hollow Man de Verhoeven.
Extraordinaire, pour un film de 1933 ! Toujours très drôle, le personnage principal et les effets spéciaux qui découlent de son invisibilité sont parfaitement réussis. L'acteur joue à merveille, même si les secondaires ne sont pas toujours bons, ils contribuent à l'humour d'une très bonne façon, surtout la tenancière. L'histoire est excellente, les méthodes pour retrouver l'homme invisible sont astucieuses et de bon sens (Lui jeter de l'encre, le chercher sous la pluie, etc.) J'apprécie aussi les contraintes de l'homme invisible lorsqu'il mange, descend les marches et autre. Le réalisateur et son équipe offre une brillante version de l'homme invisible dont le personnage sera souvent repris mais ici les explications de ses expériences, les détails de son masque, son histoire... Tout est bien présenté, pas de fausse note ni d'ennui.