Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
konika0
29 abonnés
778 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 11 février 2017
Ce qui fait l'humain, c'est le regard de ses semblables. L'homme invisible est une histoire adaptée au cinéma de manière récurrente, les uns y voyant un défi technique, les autres l'ingrédient idéal pour un thriller efficace et d'autres encore le matériau de prédilection pour explorer la face sombre de l'homme. Ici, l'homme invisible est un savant dont l'expérience a mal tourné. Souhaitant retrouver sa forme initiale, il s'enferme dans une auberge avec son attirail de Chimie 2000 pour travailler au calme. Le truc, c'est que les occupants de la dite auberge sont tellement casse-bonbons que ça va finir par franchement l'agacer. Dans ce film, il s'agit clairement d'un numéro de truquiste. Les effets spéciaux sont saisissants à tel point que cela donne à penser au bon vieux Méliès pour qui magie et cinéma ne pouvait qu'aller de paire. Le spectateur guettera la moindre faille dans ce numéro de prestidigitation et il ne la trouvera pas. Le rythme est dynamique et le pétage de câble de l'homme invisible est assez jouissif parce que drôle et parce que ses victimes sont de toute façon insupportables. Et c'est là la limite du film. Peut-être est-ce dû à la VF mais les personnages de l'auberge sont caricaturaux et passent leur temps à nous casser les oreilles en mono d'origine. On pourra également regretter que la profondeur du personnage principal ne soit pas assez traitée, délaissant du même coup les questions morales et philosophiques. Peu importe, le numéro technique est bluffant et l'aspect philosophique sera parfaitement traité 67 ans plus tard dans l'excellent Hollow Man de Verhoeven.
Même constat que pour les autres classiques de la Universal des 30's. Un film traversé par plusieurs fulgurances de mise en scène, ici la scène d'introduction et les SFX très impressionnants pour l'époque, mais qui a quand même vieilli. En souffre le jeu des acteurs très théâtral, des dialogues longuets et un tempo d'une autre époque. Mais ça reste un film voir, ne serait-ce que pour constater à quel point le remake de Vehroeven est intelligent et se rapproprie les bases du film pour tendre vers une œuvre à la modernité flamboyante qui revisite le mythe de manière très adulte et ambigu.
Début des années 30, c’est l’âge d’or du cinéma horrifique pour Universal qui achète les droits du roman d’Herbert George Wells et confit le projet d’adaptation à James Whale, qui venait tout juste de réaliser l’excellent Frankenstein (1931). L'Homme Invisible (1933) ouvre une nouvelle page dans l’Histoire du cinéma Hollywoodien. Prouesses techniques et visuelles, ils leur ont fallut inventer des nouvelles techniques pour pouvoir créer des SFX permettant « d’effacer de la pellicule » Claude Rains. L’année où sort The Invisible Man, le film dévoile au monde une nouvelle facette du cinéma fantastique grâce aux talents indéniables de John P. Fulton (à qui l’on doit les SFX). Ce film a certes pris un violent coup de vieux, il reste néanmoins une référence et un chef d’œuvre ultime du cinéma de genre, à la drôle et impressionnant. Les acteurs (tant au premier qu’au second plan) sont excellents (dont l’hilarante et adorable Una O'Connor). Indémodable, magique et époustouflant !
Deux ans après Frankenstein, James Whale réalise à nouveau un modèle de film de monstres. Adaptant assez fidèlement le roman de H.G. Wells, ce film doit en grande partie son succès public à l'extraordinaire qualité de ses effets spéciaux signés John P. Fulton (déjà responsable de ceux de Frankenstein et de La Momie). Ceux-ci sont toujours aussi impressionnants 80 ans après leur réalisation (à l'exception d'une ou deux imperfections minimes) et arrivent à rendre crédible cette histoire dépendant essentiellement d'eux. A cela s'ajoutent la réalisation parfaite de James Whale et un scénario ne laissant aucun temps mort. Enfin, l’interprétation est également d’un très haut niveau : Claude Rains réussit brillamment son challenge de jouer un personnage dont on ne voit le visage que dans le dernier plan et Una O'Connor est très drôle dans son rôle de patronne d'hôtel extravertie (type d'interprétation que James Whale lui redonnera dans La Fiancée de Frankenstein). Il faut d'ailleurs noter, à propos des acteurs, que le personnage de la fiancée de Griffin (absent du roman) est interprété par Gloria Stuart qui sera nominée aux Oscars, 64 ans plus tard, pour son rôle de vieille dame dans le Titanic de James Cameron. Cette conjugaison de talents font qu'une fois encore James Whale a offert à Universal un chef-d’œuvre du cinéma fantastique.
L'homme invisible est un film moyen.Le scénario est très mince et sans relief.Le principal point fort du film ce sont les effets spéciaux novateurs pour l'époque et qui restent toujours aussi étonnants aujourd'hui.La mise en scène est minimaliste et impersonnellle.Le film possède des cadrages influencé par l'expressionisme allemand et des plans très varié avec quelques beaux plans d'emsenbles(la scène d'ouverture)et de nombreux gros plans,à noter aussi quelques mouvements de caméra très fluides.Presque tous les personnages du film sont caricaturaux ou simpliostes.L'interprétation de Claude Rains est mitigé entre expressivité convenue et charisme impressionnant.Les autres acteurs surjouent nottament au niveau des cris.La photographie est soigné et les décors sont bien travaillés.Le film a globalement mal vieilli et est dénué de toute poésie avec en plus un humour navrant et une fin prévisible.
Incroyables effets spéciaux pour l'époque ! On en reste scotché à son fauteuil lorsque l'on voit pour la première fois la chemise blanche se dandiner dans la pièce toute seule, sans aucun et sans trucage apparent ! "Mais comment ont-ils fait ?!", c'est la question que je n'ai cessé de me poser durant tout le film dont l'époque était bien loin des fonds verts d'aujourd'hui, et sans les documentaires d'explications en bonus du DVD, je serai très certainement devenue aussi maboule que le personnage principal de l'histoire. Pour faire disparaître Claude Rains, il aura tout de même fallu tourner quatre à cinq fois le même plan pour les supersposer les uns sur les autres, et à grands renforts de bandelettes noires scotchées sur l'acteur devant un fond sombre, on arrive à un résultat tout bonnement éblouissant d'ingéniosité ! Le réalisateur, déjà connu des passionnés pour son cultissime Frankenstein, est bien sûr James Whale et ravit encore ses "fans" par ce film merveilleux, bourré d'humour souvent noir, de fantaisies en tout genre (la femme qui hurle toutes les deux minutes, très Grand-Guignolesque ! et le vélo qui roule tout seul... hilarant !), et de messages cachés (à vouloir être quelqu'un d'autre on devient un monstre, thème commun à Frankenstein). Bref, une réussite qui mérite d'être vue, vue et revue. Divertissant et vraiment très ingénieux !
Cela faisait déjà pas mal de temps que je n'avais pas vu un film de la série des Universal Monsters et j'attaque donc mon quatrième film de cet univers qui n'est autre que "L'Homme invisible". Réalisé par James Whale, sorti en 1933 et adapté du roman éponyme de H.G. Wells, ce film culte du fantastique est très bon. Le film parle donc d'un chercheur qui a trouvé comment rendre invisible mais il va malheureusement s'en servir pour faire le mal. Le scénario n'est donc franchement pas mal mais n'ayant pas lu le roman de Wells, je ne peux pas dire s'il en est fidèle ou non. Enfin, j'ai donc trouvé l'histoire très bonne et on ne s'ennuie pas, on regrette même presque que le film ne dure qu'à peine une heure dix. Si le scénario est bon, on retiendra surtout les effets spéciaux qui sont tout simplement fascinants pour l'époque ! Effectivement, même si certains ont quelque peu vieillis, c'est un coup de maître pour l'époque de réaliser de tels effets spéciaux, surtout quand l'homme invisible enlève petit à petit ses bandelettes pour n'y trouver que le vide à la place. Pour ce qui est de l'épouvante, même si le film n'a plus le même effet qu'à l'époque, il arrive tout de même à nous faire éprouver à quelques moments une sorte d'angoisse car on sait que l'homme est dans la pièce mais on ne sait pas où et c'est assez déstabilisant, surtout lorsqu'il bouge les meubles etc., les effets sont, encore une fois, très bien faits. Pour ce qui est des acteurs, nous avons principalement Claude Rains, Gloria Stuart, William Harrigan et Henry Travers qui jouent tous très bien. "L'Homme invisible" est donc un très bon film qui est l'un des meilleurs de la Universal Monsters.
Avec ce personnage détestable, difficile de s'identifier à l'hommage invisible. James Whale adapte le bouquin de H.G. Wells, que je trouve déjà pas si génial et le film ne m'a pas fait changer d'avis. J'ai même préféré sa revisite SF signée Paul Verhoven (Hollow Man) Néanmoins le film réussi là où est attendue, nous livrant une vraie leçon philosophique sur les penchants de l'être humain.
L’Homme Invisible est un film de 1933 adapté de l’œuvre de H.G.Wells et réalisé par James Whale, qui 2 ans auparavant avant marqué la planète cinéma par son Frankenstein. D’une durée courte d’environ 70 minutes comme beaucoup des films du genre horreur/fantastique de l’époque, le film est assez réussi malgré un certain manque de tension dans la narration. Les effets spéciaux sont toujours très efficaces et ont bien sûr grandement contribués à la popularité du film, surtout à l’époque de sa sortie. L’image de Claude Rains arrivant dans une taverne grimé d’un imperméable et d’un chapeau noir avec un visage caché derrière des bandages et des lunettes noire est assez marquante. Ironie du film, Rains n’apparaît « réellement » qu’en fin de film et devra donc faire passer sa performance surtout par sa voix. Comme pour pas mal de film de la même période, je regrette qu’il n’y ait pas de bande originale plus présente qui aurait amenée une dimension supplémentaire au film. Un film sympa à découvrir en tout cas.
Cette version de 1933 est remarquable de part ses ingenieux trucages autant que la performance de Rains dans un role bien ingrat du moins visuellement parlant.A noter que ce sont les ronflements de Griffin et les chutes de neiges qui seront a l'origine de son arrestation ,pas glorieux comme fin pour un homme qui revait de dominer le monde ! Rains que l'on ne voit physiquement que durant les dernieres secondes du film (apres la mort de son perso) realise une belle perf en incarnant avec beaucoup de justesse ce professeur rendu completement fou par les produits qu'il s'est injecté tandis que le reste des comediens assurent correctement les seconds roles (mention speciale aux hurlements etourdissants de la femme de l'aubergiste) Pour l'epoque les effets speciaux sont particulierement reussis et participent grandement a l'interet de cette oeuvre signé du realisteur de Frankenstein quand meme.
Assez fidèle au livre de Wells, le film propose des trucages qui restent convaincants compte tenu de leur âge. Ils marquèrent d'ailleurs durablement les esprits à l'époque. James Whale entoure son héros d'une aura mystérieuse, prenant par exemple le risque de débuter son histoire alors que le personnage est déjà invisible, empêchant une identification trop marqué du spectateur. Sa véritable apparence ne sera finalement dévoilée que lors de la scène finale. Whale n'hésite d'ailleurs pas non plus à faire de son méchant le véritable protagoniste de son film. C'était déjà le cas dans son Frankenstein, mais la créature était filmée comme un enfant craintif inconscient de ses actes. Içi le savant, certes rendu fou par son expérience, provoque des catastrophes et se livre au meurtre avec une véritable jouissance.
L'Homme Invisible est un classique du divertissement d'horreur assez sympathique à regarder. Le film ne fait malheureusement pas peur du tout, la faute aux effets spéciaux qui sont incomparables à ceux d'aujourd'hui (même s'ils sont d'excellentes qualité) et au monstre qui n'a par définition ironiquement pas d'apparence monstrueuse. Néanmoins, James Whale a réussi à faire du livre de Wells un bon divertissement cinématographique. Claude Rains est impeccable. C'est très agréable.
Carl Laemmle Jr et la Universal s'attaquent cette fois au classique de H.G. Wells, confiant une nouvelle fois le bébé à James Whale suite au succès de son "Frankenstein". Exit les décors gothiques et les monstres difformes, place à la science-fiction et au génie criminelle, Whale nous offrant un personnage mémorable de sociopathe mégalomane rendu fou par sa condition d'homme invisible, ce qui était tout de même gonflé pour l'époque. Si l'on n'échappe pas à un certain verbiage et aux passages obligés (on se coltine une fois de plus la fiancée inutile du personnage principal), Whale et ses scénaristes parviennent toute fois à rendre le film fascinant, à la fois tendu et drôle (le jeu outrancier de Una O'Connor est à se tordre de rire), en grande partie grâce à des effets spéciaux révolutionnaires pour l'époque (et qui fonctionnent toujours) et au jeu habité de Claude Rains (dont on ne distingue le visage qu'à la toute dernière minute), éblouissant dans un rôle envisagé au départ pour Boris Karloff et Colin Clive.