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    L'Homme invisible
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    85 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Le vieux chef-d’œuvre de l’invisibilité toujours pour le cinéaste de « Frankenstein » et « sa fiancée », grâce à la grande histoire littéraire de la science-fiction fantastique, dont il s’est inspiré en l’adaptant dans cette mise en scène. Rien de comparatif avec l’idée saugrenue de monsieur Verhoeven de rendre son personnage invisible tel un pervers sadique violeur, j’en suis estomaqué par la digestion trop moderne sortie en 2000 que par la maîtrise pas vraiment génial de son scénario. Le transit intestinal passe mieux ici, d’après les propos de la version en langue originale, dont j’apprends les cours d’anglais au fur et à mesure, les aliments ingurgités dans l’estomac ensuite éliminés, sont visibles derrière ses vêtements, bon appétit « Breakfast and Lunch » Sir ! Ce qui rend sa part d’humanité, le besoin d’assouvir sa survie après l’expérimentation scientifique irréversible, malgré ses intentions malintentionnées d’effrayer les villageois et ces alentours. Une raison frustrante le submerge d’esprit vu l’état de sa condition qu’il n’aurait jamais pu prévoir. Le « Dark Lord » est un malicieux frôlant la folie, ce côté burlesque sifflotant des chansonnettes populaires apportant sa sympathie, commentant des méfaits hors-la-loi et pour autant, profite de reprendre le rôle laissé vacant par « Robin des bois ». La banque bousculée par son pouvoir invisible plus fort qu’elle, sera en alerte maximale, la Police du pays en état d’urgence. Une superbe prestation d’acteur qui se fraye ce chemin transparent derrière son bandage effet d’optique raisonnable datant de 1933, bien meilleur que le Bacon 🥓de « Hollow Man » sans l’ombre d’un homme douteux en chair et en os.🦴Quand viendra le tour cinématographique de la femme déjà par-faite, elle se transformera en Fanta-Jessica Alba.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 973 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2010
    Les trucages de "The Invisible Man" de James Whale n'ont jamais ètè dèpassès et l'on n'oubliera pas de sitôt la tête de Griffin enroulèe de bandelettes qui, dèfaites, ne laissaient voir que le vide! Son visage ètait en fait recouvert d'un bandage et ses yeux ètaient cachès par des lunettes foncèes! L'homme ressentait le besoin de disparaître! Les mains gantèes dèfirent lentement le bandage! Mais rien n'apparut! Ou plutôt si, le mur blanc devant lequel le personnage, (inoubliable Claude Rains), se tenait! Un trucage parfait! Probablement le meilleur jamais rèalisè par John P.Fulton et qui, avec la complicitè de l'èquipe de l'Universal chargèe de rèaliser le film "The Invisible Man", sera longtemps secret! Inspirè de Wells, ce film est devenu depuis un classique du genre...
    Estonius
    Estonius

    3 484 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2013
    C'est vraiment très bon et très agréable à regarder d'autant que l'humour ne manque pas (ah, les vociférations hystériques de la patronne de l'hôtel) et que le réalisateur s'amuse des possibilités du scénario. La seconde partie (la traque) est menée tambour battant, la police en prenant pour son grade. Je n'ai pas eu l'impression que le réalisateur ait voulu nous faire un film inquiétant agrémenté de réflexions philosophiques sur les dangers de la science, il s'agit juste d'un divertissement fort efficace.
    Léa H.
    Léa H.

    34 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2014
    Parangon du film fantastique, « l’homme invisible » n’a rien perdu de son pouvoir de fascination : magnifiques décors expressionnistes, effets spéciaux toujours aussi impressionnants (et bien plus poétiques que les effets numériques d’aujourd’hui), noirceur du propos (libéré du vernis social, l’homme est submergé par ses pulsions), voix inoubliable de Claude Rains, mise en scène au cordeau : rien à jeter dans ce grand film de James Whale, aussi sec dans sa forme (1h08 !) que dans son geste : ici pas de happy end. « L’homme invisible » ou l’invention de l’anti-héros…
    Napoléon
    Napoléon

    146 abonnés 1 572 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 octobre 2021
    Un film n'ayant pas grand chose de spécial. Après reste de bons effets spéciaux pour l'époque et des situations comiques assez drôles. Sans oublier des dialogues assez recherchés.
    marv29
    marv29

    62 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2009
    un bon film de fantastique qui traite de l'invisibilité avec un certain humour et demeure une réussite grace à l'acteur principale dont la voix est très
    mystérieuse et surtout charismatique. un héro toturé et prisonnier de son handicap et donne du fil à retordre à la population.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2008
    Dans la mouvance des films d'épouvante de la Universal, «The Invisible Man» (USA, 1933) de James Whale ouvre une porte à l'épouvante d'élégance, à la mise en place d'une mythologie de l'horreur, basée sur les frayeurs communes à une époque et à un milieu géo-politique. Sur la traces de la crise financière de 1929, l'homme invisible détient d'ores et déjà toute les caractéristiques qui habitent le cinéma américain des années 2000. Ouverture totale des zones de craintes, effacement des frontières, mise en branle des flux, le cinéma US du début XXème
    peut trouver ses origines dans la seule personne, nécessairement abstraite, de l'homme invisible. Après une malencontreuse opération chimique, un docteur devient invisible et se livre à la folie. Dans une violence incontenue, où des corps sont projetés à bas des escaliers, des meubles lancés en pleine face, le personnage de l'homme invisible, caché derrière d'étranges bandelettes blafardes et portant une paire de lunettes noires, se verra sauver par l'amour. En respectant les codes usuels du film d'aventure, Whale ajoute en support de nouvelles donnes, celle d'un cinéma de l'horreur, qui effraie le spectateur par des artifices de maquillage (comme dans «Frankenstein») ou, comme dans ce cas, par des effets spéciaux aujourd'hui encore efficaces. Lorsque, pourvu d'une seule chemise, le monstrueux docteur se lance à la poursuite de ses assiégeants, seul un vêtement flotte dans les airs, épousant les formes d'un torse et dressant le poing comme le ferait un corps en action. Par là, Whale évoque directement l'imagerie médiévale, et donc européenne, du fantôme. Il peut-être plaisant de répertorier ainsi tous les faits qui rapprochent le film de la culture européenne, nécessairement ralliée à celle des Etats-Unis. La relative courte durée du film en fait une brève expérience sur la condition de l'anonymat dans un pays grandissant dont le risque, aujourd'hui avéré, est de perdre l'individu dans une masse englobante et aliénante.
    max6m
    max6m

    74 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 novembre 2008
    Une précision pour comprendre mon point de vue sur le film de Whale: les effets spéciaux au cinéma ne m'intéressent pas. Ils ne sont qu'un artifice à n'utiliser que lorsque cela est indispensable et qui doit se faire le plus discret possible. S'ils sont mauvais, cela peut nuire au film et s'ils sont omniprésents, tendant à la démonstration technique, le film n'a pas sa place dans un cinéma mais au Futuroscope... Je reste cependant un adepte des effets spéciaux "manuels" (a-t'on fait mieux que l'odyssée spatiale de Kubrick?)qui témoigne souvent d'une grande imagination et ont un potentiel suggestif et poétique bien plus vaste que le numérique. Les effets spéciaux ne peuvent pas, pour moi, être un critère de jugement d'un film, comme c'est souvent le cas avec "L'homme invisible" de Whale, d'autant plus qu'ils ont ici pris un sacré coup de vieux... L'invisibilité est une thématique qui pourrait permettre une approche cinématographique de la différence, de la vie en société et du pouvoir, intéressante. Bien qu'il soit ici avisé que le film traite de l'invisibilité comme d'une tare et d'une maladie plutôt que comme d'un super pouvoir, Whale ne fait qu'effleurer le sujet par quelques rares répliques des villageois. Quant au traitement psychologique de Griffin, le personnage nous est antipathique dès le début du film et manque de mystère et d'intelligence. Whale rate ici l'occasion de nous montrer l'évolution de son personnage en fonction de la découverte des possibilités que lui offre son nouveau pouvoir. Enfin, reste le côté burlesque du film qui en est son principal atout, en grande partie grâce à l'interprétation de Una O'Connor, les rires de Griffin étant parfois un peu de trop... "L'homme invisible" est un film de science-fiction honnête, surtout pour l'époque, mais qui n'a pas, à mon sens, les nombreuses qualités qu'on lui prête aujourd'hui.
    mistermyster
    mistermyster

    59 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2024
    Claude Rains en haut de l'affiche a de quoi surprendre, car en effet, on est surpris de le trouver dans cette production de films de monstres, très en vogue chez Universal à l'époque. Mais en fait, c'est sa voix qui porte le personnage, son visage ne nous apparaitra qu'à la toute dernière minute.
    Dès les premières minutes le film nous captive, la scène de la Taverne, où les habitants sont réunis, jouant aux fléchettes, parlant fort, rient, nous montre des visages, des gueules dirais je, le silence se fait lorsque l'inconnu entre et laisse entrer le froid avec lui. On reconnait et on est aussi heureux de voir, Una O'Connor, actrice truculente, qui a été au côté de grands acteurs, dans de non moins grands films, et toute cette première partie est presque traitée comme une comédie, jusqu'au moment où l'homme invisible se montre sous son vrai visage, si je puis dire. Démarre une course folle pour échapper à la marré chaussée et dans sa fuite, il n'hésite pas à envoyer un vélo sur ces poursuivants, ou, renverser un landau, avec le bébé à l'intérieur, plutôt osé pour cette année 1933, la bienséance n'était pas encore de rigueur.
    Puis la folie gagne le personnage, comme le docteur Frankenstein et sa créature, ici, l'homme et la créature ne font qu'un, la folie devient de plus en plus profonde, et la démagogie du personnage devient incontrôlable.
    Autre prouesse de ce film, les effets spéciaux, réellement ingénieux pour cette époque, oserais je dire à la pointe, car même aujourd'hui, on e demande comment les équipes et le réalisateur James Whale a pu créer tant d'effets, et le tour de force, c'est qu'ils fonctionnent encore aujourd'hui.
    C'est vraiment un film référence, car il regorge de qualité, tant sur le plan de l'histoire, de ses interprètes et ses trucages.
    Dernier point qui ne manque pas d'intérêt, l'actrice Gloria Stuart, jouant ici le rôle de la petite amie de Claude Rains, sera la Rose de James Cameron dans Titanic.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 097 abonnés 3 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2011
    Je m'attendais à un truc génial, meilleur encore que les deux Frankenstein de son auteur, j'avoue avoir été un peu déçu. Je pense que ce qui me restera en mémoire sera plus d'autre technique que d'autre scénaristique. Je m'explique, les effets spéciaux, dont je ne sais pas trop comment ils ont réussi à faire ça, mais c'est génial, sont vraiment réaliste encore aujourd'hui presque 80 ans après. On a une très belle photo, une mise en scène bonne, mais peut-être pas autant que ce dont je me souviens dans Frankenstein et sa suite. Après c'est au niveau du scénario où je pense que le film pêche un peu, il y a pour une fois dans un film de monstre, à l'instar des deux Frankenstein une vraie personnalité au monstre, et ça c'est vraiment intéressant, je n'ai rien à redire là dessus, mais j'aurai aimé que ça soit traité d'une manière différente en fait, là je n'ai pas senti cette paranoïa autrement que par le dialogue : "il pourrait être dans la même pièce que nous", je n'ai pas l'impression que le réalisateur ait tenté de jouer avec ce suspens, c'est assez explicite à chaque fois, et même la peur des villageois je n'y ai pas cru véritablement. Pour moi il manque quelque chose que peut avoir par exemple l'invasion des profanateurs de sépultures, ou autres films à l'ambiance complètement paranoïaque. J'ai trouvé le film bien fait, mais en fait un peu plat, mes nerfs n'ont pas été à vif durant le film. Alors ce n'était peut-être pas le but non plus, mais du coup le côté drame ne m'a pas ému, alors que Frankenstein si.
    Du coup je suis assez partagé.
    Enfin lorsqu'on voit ce qu'ils ont fait avec La Momie à la même époque, je me dis qu'il ne faut pas se plaindre et qu'après tout c'est un film très sympa, mais je m'attendais à mieux de la part de cet auteur.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 085 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Qu'on se le dise de suite, j'ai adoré "L'homme invisible" de James Whale. Mais ai-je autant apprécié que son "Frankenstein"? Presque ... Et je vais vous dire pourquoi. Logique, je le fais tout le temps. Bref. Premier film d'une longue franchise ( tant chez la Universal que la Hammer ), le film est inspiré d'un vieux bouquin ( très vieux ) du grand H.G. Wells. Vous connaissez son nom? Normal, "La Guerre des mondes", c'était lui. Loin de moi l'idée de comparer le film au bouquin : non seulement je ne l'ai pas lu, mais je n'ai pas l'intention de reposer mon analyse ( comme j'ai pu le faire pour Frankenstein ). Parlons plutôt là d'une oeuvre toute nouvelle, et indépendante à ses origines littéraires. Qu'en ai-je donc pensé, de ce petit film des années 30? Pour commencer, c'est loin d'être un petit film. Oui, j'ai fait exprès de me tromper; cherche pas, mon génie est apparent. Je plaisante, évidemment. Bref. Tout ça pour dire que l'oeuvre que l'on tient en la présence n'a rien d'un métrage mineur dans la grande histoire du cinéma. Car oui, j'ose le dire : "L'homme invisible" est une date dans l'histoire du cinéma, et en tant que tel, il faut que vous, cinéphile, preniez le temps de le voir. Vous ne le regretterez pas. A vrai dire, ce n'est pas tant le travail de mise en scène que la virtuosité technique des effets spéciaux qui impressionne le plus rapidement. Mais je commencerai par le travail de réalisation. Etrangement, je n'ai pas grand chose à lui reprocher; tout comme pour son "Frankenstein", Whale nous transmet une oeuvre pleine de classe et d'élégance, le genre sophistiqué qui fait clairement plaisir à la rétine. En ce qui concerne le jeu des acteurs, ainsi que leur direction ( cela va de soit ), c'est du tout bon, à l'exception du "héros", souvent dans l'excès, pour ne point avancer qu'il est terriblement cliché. Je ne sais pas si c'est tant un problème d'écriture que d'interprétation, mais j'aime à penser que c'est plus un mélange des deux qu'autre chose. Là pourra justement constituer le problème majeur du film : son grotesque assumé. L'on pourra aimer, comme il s'avèrera courant de détester la chose ( à juste titre, je le précise ). Moi même, j'ai adoré le film, le genre pas permis, mais devant le ridicule de la chose ( la faute à l'âge? Je ne saurai le certifier ), je n'ai pu qu'avoir un mouvement de recul. Bon, la déception n'était pas énorme, tant le grotesque manque d'importance dans l'oeuvre, mais c'est quand même plutôt refroidissant. Pour terminer, parlons de ce que je vous promets depuis le début : les effets spéciaux de l'oeuvre. Bon, là, je ne vais pas me priver : bluffants, impressionnants, magnifiques, ils constituent une véritable révolution dans le genre, le genre qui te marque à vie. Surtout pour l'époque, où "Frankenstein" et "Dracula" avaient déja fait des leurs; ils étaient bons ( très bons même ), mais pas autant que le métrage en question. Tout du long, j'ai pas pu m'empêcher de me dire "comment qu'ils ont fait, les gus?", sans jamais parvenir à trouver la solution ( quelques fois, j'y suis parvenu, parce que c'était évident, mais pour le coup du vélo qui roule tout seul, j'avoue que j'en suis resté sur le cul ). Et là, un constat s'est rapidement fait à moi : le film est sorti en 1933, et a mieux vieilli que "L'homme invisible" de Carpenter. C'est qu'il y a un problème, quand même ... Loin de moi l'idée de critiquer Big John : je l'adore, ce mec, alors cherchez pas de critique où il n'y en a point. Tout ça pour dire que j'ai adoré l'oeuvre, et que la virtuosité des images, doublée d'une technique irréprochable ( mon dieu, quand il enlève ses vêtements ... haha, ça sonnait différement dans ma tête ), ainsi que d'un jeu d'acteur convaincant, m'a complètement émerveillé. A noter, également, un humour très efficace et une écriture qui fait son job. On regrettera, néanmoins, un manque de personnalité de notre méchant, juste fou, rien de plus. A voir, un grand film.
    Eselce
    Eselce

    1 421 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2016
    Extraordinaire, pour un film de 1933 ! Toujours très drôle, le personnage principal et les effets spéciaux qui découlent de son invisibilité sont parfaitement réussis. L'acteur joue à merveille, même si les secondaires ne sont pas toujours bons, ils contribuent à l'humour d'une très bonne façon, surtout la tenancière. L'histoire est excellente, les méthodes pour retrouver l'homme invisible sont astucieuses et de bon sens (Lui jeter de l'encre, le chercher sous la pluie, etc.) J'apprécie aussi les contraintes de l'homme invisible lorsqu'il mange, descend les marches et autre. Le réalisateur et son équipe offre une brillante version de l'homme invisible dont le personnage sera souvent repris mais ici les explications de ses expériences, les détails de son masque, son histoire... Tout est bien présenté, pas de fausse note ni d'ennui.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Fort de sa popularité acquise avec "Frankenstein" (1931), James Whale s'attaque cette fois à u autre grand titre de la littérature: "L'homme invisible" de HG Wells. La durée du film est courte mais le cinéaste ne perd pas de temps et l'ambiance se pose dès les premières minutes pour se maintenir jusqu'au final.
    7eme critique
    7eme critique

    540 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2018
    Un pouvoir jouissif !
    Avec des effets-spéciaux de très bonne qualité pour l'époque et une histoire prenante, James Whale nous livre un nouveau film sur une créature culte après son très remarqué "Frankenstein". Entraînant, et même marrant, "L'homme invisible" est un bon film fantastique, mais aussi un incontournable de la série des Universal Monsters.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    Après « Les Anges de l’Enfer », James Whale passe très vite dans le côté sombre des genres horrifiques, préférant les contes gothiques et autres influences. Il débuta avec « Frankenstein » qui s’ajoute à l’Universal Monsters et poursuit sur « La Maison de la Mort » avant de poursuivre dans la lignée des monstres. Il y développe les vices d’un homme sans ombre, invisible aux yeux de tous, bien qu’il admette des faiblesses.

    Le Docteur Jack Griffin a percé un secret qui le contraint à rester ainsi, afin qu’il paye pour ses ambitions démesurées. Le cas du savant fou est réutilisé à maintes reprises, mais c’est ce qui souligne ce genre de récit qui tend à se justifier scientifiquement. Claude Rains lui prête une gestuelle de qualité, en plus de dialogues pétrifiants. Sa performance est toujours aussi bluffante, sachant en plus que les effets associés ne lui rendent pas tout à fait justice. Sans visage, sans expressions, nous devinons tout de même les traits de cet homme qui convoite un pouvoir divin. La folie s’empare de lui, comme le burlesque qui l’accompagne souvent dans sa manœuvre d’effrayer la population qui l’entoure.

    Le mal ou la force invisible constitue alors une véritable métaphore de ce qui ronge les sociétés à travers le temps et les époques. Attaquant sans raison, avec un mépris gratuit et parfois sans fondement, des images peuvent choquer par leur brutalité et la radicalité d’un discours qui vise le monde entier. L’intrigue se concentre ainsi sur ce qui est visible et palpable à l’écran, avant de mesurer le fantastique et l’incompris de l’histoire. La foule qui s’entasse sur l’individu est caricaturée pour la compréhension globale. La confusion est l’indice qui conduira les victimes à se révolter et à s’unir pour vaincre ce qui doit être arrêté à tout prix. Le hors champ et le jeu d’acteurs insistent sur la menace réelle d’un personnage qui repose sur la peur avant même d’évoquer la violence qui finira par traverser les villages, l’un après l’autre.

    Ainsi, la mégalomanie de « L’Homme Invisible » aura raison de toutes les époques grâce à un discours universel, mêlant toutefois la petite pincée de rationalité qui conduit à la lecture de la conscience humaine à différents niveaux. Les effets visuels bluffent encore aujourd’hui, car l’atmosphère cynique règne et s’installe à chaque prise de parole de Griffin. Il semble omniscient et parvient à semer la terreur par là où il passe et par là où on ne l’attend pas. S’inscrivant dans une noble lignée de l’horreur fantastique, cette créature du mal est voilée par des ambitions humaines trop prétentieuses pour prétendre au rang divin qu’il convoite et la tragédie n’est jamais loin de son sillage.
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