Avis sur Takara, la nuit où j'ai nagé

J'aime beaucoup le cinéma japonais, je n'ai rien contre les films contemplatifs et poétiques plus tournés vers une démarche philosophique et intimiste, voire conceptuelle. Mais je dois avouer que je suis restée dubitative et mon amie aussi.
Le petit garçon est plein de fraicheur et est bien filmé, il y quelques jolis paysages. Mais malgré ce parti pris, j'ai trouvé le film long. Les 18 minutes ne sont pas nécessaires.
Certains plans sont vraiment lourds. D'accord pour faire passer une certaine émotion, vivre un peu l'instant comme le petit qui part dans une quête du haut de 5 ou 6 ans, mais trop de contemplatif tue le contemplatif. Surtout sans aucun dialogue. là non plus je n'ai rien contre, mais je ne sais pas si c'est bien exploité.
Je trouve certains passages du scénar un peu étranges, incohérents :
/!\ attention spoiler /!
On a du mal à comprendre que spoiler: le père semble absent ... tout le temps ?! Il se lève très tôt et revient trèèès tard. Et ne vois donc jamais sa famille. (euh même pas le weekend ?) Le passage où Takara finit par arriver au marché est difficile à cerner : les lieux sont déserts. Où sont les employés ? Travaillent-ils ailleurs ? Sont-ils en livraison? Sur des marchés ? Est-ce que cela a été fermé pour cause de neige ? Les voitures garées semblent être sur le parking du marché mais personne n'est là. L'enfant arrive à en trouver une ouverte pour s'abriter et un peu plus tard comme par hasard un des employé revient et le découvrira. Mais d'où il sort cet homme ? En plus, surtout ne réveillons pas le gamin, des fois qu'il aurait pu vivre un truc affreux... lui demander ce qui lui est arrivé. Le gars est assez cool en plus pour le ramener chez lui plutôt qu'appeler la police. Toujours sans le réveiller. Transition abrupte, Takara est dans les bras de sa mère qui ne pipe pas un mot ni à lui ni à sa sœur, sœur qui n'a jamais prit la peine de vérifier si son aventurier de petit frère suivait bien sur le chemin de l'école
.... Jamais vu ça.. (je vois tous les jours des gosses aller à l'école seuls accompagnant leur petit frère ou sœur et JAMAIS ils ne marchent comme s'ils n'avaient pas à veiller sur personne... au contraire, ils restent à côté ou leur tiennent la main

Je suis donc assez mitigée. Je comprends qu'on veuille nous montrer qu'un enfant de 6 ans raisonne sur ses pulsions du moment, qu'il parte juste parce que son papa lui manque, qu'il ne le voit jamais et veuille lui donner son beau dessin. Qu'il soit prêt à braver la tempête sans sourciller une seule fois, ni chouiner un petit peu parce qu'il s'est paumé, j'ai du mal à y croire. Encore moins que sa mère ne montre même pas un peu d'émotion quand elle le retrouve. (et cela même s'il ne faut pas le réveiller le pauvre, il doit être épuisé). Je veux bien comprendre aussi que c'est une autre culture, qu'on ne montre pas forcément ses émotions au japon. Mais là, on est à la maison entre une mère et son gamin de 6 ans.. Pas au boulot devant son pdg.
Je comprends aussi l'idée de ne pas nous dépeindre ça par le drama social poussif ou mièvre qu'on peut voir en occident mais je trouve qu'on passe à côté de quelque chose même si le concept et de nous faire vivre tout ça à travers les yeux de ce petit.

C'est vrai, c'est frais, c'est beau, c'est juste! Une vision particulière où l'on découvre et comprend un monde singulier. Le beau et tendre monde de l'enfance. Il n'y a qu'à se laisser délicatement porter...1h20 de légèreté !

Merveilleux univers comme seul le cinéma japonais sait faire. Images pastels ambiance feutrée A découvrir de toute urgence

beaucoup de qualités dans ce film court ( une heure vingt), d'abord la paix retrouvée, il n'y a pas de dialogues, ensuite le sourire avec ce petit garçon de six ans, qui fugue son école, pour voir son papa;...beaucoup se seraient perdus en route...c'est joliment filmé, et je n'ai pu m'empêcher de sourire souvent devant l'innocence du petit, qui vit sa vie, et il a bien raison;...Une leçon de philosophie en quelque sorte et il n'y a pas d'Age pour être autonome...Rafraichissant, cela m'a fait penser au chef d'œuvre de Kitano, l'été de Kikujiro ( à voir absolument)...Un film plein de fraicheur et qui vous fait lâcher prise c'est plutôt rare, autant en profiter, Mon regret, ne pas l'avoir vu en salle, je m'en serai souvenu.....On a pas tous les jours six ans.....Il ne neige pas tous les jours non plus....

Au fur et à mesure du film, la salle s'est vidée progressivement. Il faut dire qu'il faut vraiment s'accrocher devant ce film terriblement ennuyeux. Accepter certains plans fixes très longs, l'enfant joue, l'enfant se repose, l'enfant veut traverser la route, ..., sans dialogues en plus, s'avère difficile, surtout que l'image n'est pas toujours belle et qu'on ne comprend pas, dès le début d'ailleurs avec la soeur, comment l'enfant peut se retrouver seul !

J'aime beaucoup le cinéma japonais, mais aussi le cinéma asiatique et le cinéma dans son ensemble mais ici je dois avouer que je suis restée dubitative et je ne sais pas quoi penser de ceux film du bien ou du mal ?, J'ai trouvé le film long. et il ya 18 minutes qui ne sont pas nécessaires et pour un long métrage c'est juste énorme encore plus pour un drame c'est même castrophique pour un drame.
Certains plans sont vraiment lourds. J'ai eu du mal à rester concentrée, les plans longs, un peu trop abstrait à mon goût et finalement n'apportant pas grand chose. Pourtant c'est beau mais je ne suis pas allée au delà de cela, je me suis ennuyée de long en large . désoler si je n'ais pas bien compris l'oeuvre que le scénariste ainsi que le réalisateur on essayer de me raconter ici je n'accroche absolument pas c'est bien dommage car je pense que le message devait être beau . tant pis le prochain film de ma filmographie sera meilleur. Et pour finir le garçon joue très bien le reste du casting c'est plutôt mitigé.

Je ne sais pas pourquoi cet enfant ne pouvait pas s'endormir car moi je pouvais à peine garder les yeux ouverts. On dirait que les auteurs ont eu une journée d'hiver libre une caméra et un garçon silencieux et maladroit qu'on leur a demandé de le garder. Nous n'avons pas de scénario mais que diable nous l'inventerons en cours de route ont dit les auteurs. Ce n'est pas un film entièrement mauvais mais c'est un film extrêmement ennuyeux. Parce que non seulement il n'y a pas d'intrigue mais aussi pas un seul personnage sympathique. Le garçon bouge et se comporte comme un somnambule et à la fin il tombe en catalepsie totale et sa maison n'est guère en meilleur état. Ce n'est qu'à la 50eme minute lorsque le garçon regarde des photos qu'une sorte d'explosion se produit. A ce moment-là on voit ce que le film pourrait être si les auteurs avaient quelque chose à dire. Mais l'explosion s'avère faible et silencieuse la poussière retombe et tout revient à une errance endormie...

Très joli film sensible et lumineux. Simple et efficace. Loin des films aux intrigues complexes et aux multiples rebondissements, cette oeuvre singulière témoigne d'une vraie maîtrise de l'empathie et d'un sens du cadrage indéniable.
L'enfant est magnifiquement dirigé par les metteurs en scène.

Excellent film touchant et drôle. Foncez voir cette nvelle vague de cinéma indépendant, elle en vaut largement le détour

Takara est un film très intéressant qui nous plonge tout droit vers la psychologie de l'enfant. Tout d'abord par les plans, qui dès le début nous mettent dans l'ambiance du film. Avec ce silence et le cadrage choisi.
Nous comprenons très vite que ce film se tournera exclusivement sur ce garçon et que le film traitera de l'enfance.
Plusieurs choses nous y ramènent, tout d'abord les musiques, mais aussi cette solitude que nous pouvons ressentir, avec ces plans essentiellement cadrés sur l'enfant. On peut y voir ici la vision de l'enfant, quand nous sommes enfants, notre vision se tourne que vers les choses qui nous intéressent, nous animent, c'est pourquoi les plans sont très resserrés sur le garçon, parce qu'il ne voit pas plus loin que son imagination, il ne fait pas attention aux choses qui sont autour de lui, alors le plan va servir à ce que nous avons une vision moins large sur le décor et ce qui entoure l'enfant, puisque c'est lui le "maître" de l'histoire.
Le père joue un rôle important dans l'histoire puisqu'il est la quête principale, il est le but à atteindre. Tandis que la mère est beaucoup plus absente, nous la verrons qu'à la fin du film. Ce qui peut nous donner l'idée qu'il y'a un conflit entre les parents. Et ce qui par conséquent peut expliquer pourquoi l'enfant se sent seul, et qu'il a un "ami" imaginaire, comme nous pouvons l'observer avec la scène dans les escaliers avec ce reflet qui nous laisse penser qu'il s'agit de son "ami" imaginaire. Nous comprenons alors que l'enfant peut être perturbé par ce potentiel conflit entre ses parents.
Cela soulignerait aussi le fait que son père lui manque et que c'est pour ça qu'il a pris la décision de lui apporter ce dessin, parce qu'il a besoin de lui. On peut ressentir ce manque avec les photos qu'il regarde au restaurant, où il s'arrête plus longtemps sur la photo de son père que les autres photos. C'est lui qu'il veut. Il lui manque.
Pour en revenir au conflit entre les parents, il est d'autant plus souligné avec la sœur, il y'a un sentiment de malaise lorsque celle-ci est présente tout comme avec la mère.
Nous sentons que l'aînée est plus proche de la maman que le fils l'est. Le fils est proche de son père.
Alors quand le père est absent et que le fils se retrouve avec la sœur et la maman, un malaise se crée.

Pour conclure, Takara est un film qui nous plonge ou nous replonge dans les souvenirs/troubles de l'enfance. Le fils n'a qu'un seul but, rejoindre son père en fuyant l'école et le domaine familial. Le silence durant tout le film nous montre qu'un enfant blessé peut tout garder pour lui. Il exprime la solitude. Avec les plans resserrés, nous comprenons que nous sommes dans son monde et que rien autour ne le perturbe, puisqu'un enfant peut se sentir couper du monde lorsqu'il y'a un conflit entre les parents. Et enfin la scène final se répète de la même manière que la première scène où nous découvrons le père, peut être que finalement, ça n'est pas la première fois que le fils fait ça, ou que justement ça marque le début d'une période où l'enfant continuera de s'échapper pour rejoindre son père.
Le film nous rapproche de ce petit garçon et nous nous prenons d'affection pour lui tout au long de son périple.

Délicat et sensible, simple et profond, poignant et drôle avec un sens du cadre exceptionnel.
Rarement un enfant a été filmé avec autant de justesse - sans condescendance, ni apitoiement, ni émerveillement factice.

Le summum du minimalisme. Certes on y voit de la poésie, mais aucun dialogue et un scénario plus fin qu'une feuille de papier (blanche). Le budget devait être restreint. Quand on pense que ce genre d'œuvre reçoit l'aide de régions cela fait peur.

Découvert en festival... Un peu étrange....J'ai eu du mal à rester concentrée, les plans longs, un peu trop abstrait à mon goût et finalement n'apportant pas grand chose. Pourtant c'est beau mais je ne suis pas allée au delà de cela, je me suis ennuyée quoi...

Très beau film ! Le petit garçon nous emporte dans sa façon de voir le monde, faite de moments simples et fugitifs comme de la neige qui fond au creux de la main. Il faut se laisser porter par le rythme lent du film, qui est une véritable échappée par rapport à celui effréné de notre société. Si on y arrive, cela vaut vraiment le coup et c'est moins cher que des cours de méditation !!

Véritable petit haïku. Une heure et quelques dans la vie d'un enfant japonais, seul au milieu de la neige à la recherche de son père. Ce serait dommage d'en dire plus, je ne peux que conseiller d'aller le voir !