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Alain D.
598 abonnés
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4,0
Publiée le 29 janvier 2020
Une comédie romantique emplie de charme et d’humour, écrite et réalisée par Woody Allen. Le scénario plein de surprises nous propose un Trip spirituel et drôle. Ses dialogues truculents nous donnent des répliques acidulées, des attaques à fleurets mouchetés écorchant les scénaristes, réalisateurs et acteurs sexistes, sans oublier de recadrer les snobs des milieux Bobos. L'excellente BO musicale jazz et classique est comme toujours très présente et bien placée. Le réalisateur New-yorkais nous distille quelques images magnifiques : l'horloge de musique au zoo de Central Park à Manhattan, ou l'intérieur du Metropolitan Museum avec les peintures de Pierre Auguste Renoir. Le casting de ce film est lui aussi une grande réussite avec, dans le rôle du "Réal", Jude Law que l'on voit trop peu et la jeune et attachante Selena Gomez. Pour le rôle central de cette histoire, Elle Fanning est véritablement craquante ; quant à Timothée Chalamet, il est tout aussi remarquable dans son rôle de "pittoresque romantique". Encore une très belle réalisation de Mr Woody, après les excellents Wonder Wheel (2017), Minuit à Paris en 2011 et le fantastique "La Rose pourpre du Caire".
Woody Allen nous livre encore une belle purge, comme trop souvent ces dernières années. Même sa fraicheur habituelle est ici aux abonnées absentes, tout est plat, mou, sans inspiration aucune. Les poncifs éculés s'enchainent dans le désintérêt le plus total. Le pire étant l'aspect visuel complètement bâclé, rien n'est cohérent dans l'image : la lumière est immonde et parfois illogique, et l'étalonnage, sans harmonie, semble avoir était fait avec les pieds.
A mi chemin entre MANHATTAN et CAFE SOCIETY : Un Jour de pluie à New York est certainement ce qui est arrivé de mieux chez Woody Allen. Moins sombre que ses précédents films mais plus classique : le réalisateur new yorkais retrouve ici la ferve qui avait fait le charme de MINUIT A PARIS, autre fois, avec il est vrai une certaine pointe de nostalgie. C'est vrai qu'on sent le déjà vu,mais cela est vraiment courant chez Woody Allen et en fait chaque long-métrage est un miroir du précèdent. Ce qui fait qu'on les délectes comme une longue série. L'intrigue est particulièrement bien trouvé et le scénario assez pétillant peut-être trop par moment. Quand aux acteurs : Timothée Chalamet est toujours excellent quoiqu'il fasse. Et nous joue une copie d'Allen plus jeune aussi réaliste et prenante que celle d'Eissenberg dans CAFE SOCIETY. Après : Elle Fanning est belle mais très sous-exploitée. En effet, elle fait la cruche pendant tout le film ce qui ne lui corresponds pas et surjoue en permanence, ce qui est bien dommage. Cela fait mal au cœur, parce que je pense qu'elle se serait parfaitement insérer dans cet univers mais sur un autre personnage. Toutefois la véritable surprise du film est Selena Gomez qu'on aurait jamais imaginé voir joué dans ce genre de film et qui se révèle brillante. Bref rien de nouveau dans ce nouveau long-métrage si ce n'est que Woody Allen prouve encore qu'il a de belles idées et qu'il reste le meilleur réalisateur du cinéma américain quoiqu'on en disent.
Sans être un excellent Woody Allen, cette petite comédie légère offre un personnage en or pour Elle Fanning qui explose à l'écran, maladroite et touchante en journaliste de lycée ambitieuse. Le scénario reste un peu trop léger, mais ce qui fait le cinéma du réalisateur se retrouve dans l'image, la ville et ses images d''Epinal. Plaisant sans être un grand film...
Un film sympathique , mais un Woody Allen moyen. La direction d'acteur est impeccable. L'ambiance est là, on a juste l'impression que Woody Allen fait des films uniquement par automatisme, sans avoir grand chose à raconter.
Un jeune d'étudiant décide de passer un weekend à New York. C'est un film léger sur le désir, les envies, la recherche d'un avenir. C'est la confrontation entre la jeunesse (21 ans) et les adultes, entre l'imaginaire et le réel. On pense un peu à after hours de scorsese ou à Rohmer. Le film est admirablement bien construit on suit les pérégrinations de nos 2 héros avec plaisir. Se dire que c'est un film de plus de 80 ans est en plus bluffant. A voir.
Chez Woody Allen nous ressentons constamment cette force du destin qui appuie sur le cœur des personnages pour mieux les libérer d’un amour initial toujours imparfait et pudique par défaut – le couple formé par Gatsby et Ashleigh transpire la franche camaraderie, mais guère la passion amoureuse –, pour mieux leur substituer, par le biais de rencontres exigeant d’eux une plongée dans une mémoire tantôt individuelle tantôt collective (voir à ce titre la scène magnifique où la mère avoue à son fils sa profession d’origine), un amour par choix, résultat des chocs occasionnés par ces mêmes rencontres. Et quelle ville serait plus propice à la rencontre que New York, petite patrie du cinéaste et ici encore sublimée par la caméra de ce dernier ? S’orchestre dans la ville une vaste chorégraphie improvisée où les corps tournent les uns autour des autres avant de se perdre de vue, de pénétrer dans des milieux étrangers donc sources de fantaisies dont les images ricochent et finissent par frapper l’œil de l’autre, cet autre abandonné dans la ville de son enfance et qui, ainsi esseulé, se raccorde à ce qui constitue son âme profonde et vibrante. Le personnage campé par Timothée Chalamet apparaît comme tiré d’un âge suranné : telle une réincarnation dandy de la figure inventée par Fitzgerald, il arpente des rues qu’il connaît ou croit connaître, réactivant entre deux cigarettes une mémoire plus douloureuse qu’il n’y paraît, bien qu’Allen privilégie une tonalité plus légère. La couleur de Gatsby est celle du jazz, des vieux pianos de bar qui décorent malgré eux les appartements huppés des classes privilégiées. Il partage ainsi la couleur de Ryan Gosling dans La La Land ; et c’est toute la trajectoire dudit long-métrage qui semble se répéter ici, réinvestissant à l’identique le conflit insoluble entre deux cœurs engagés dans une dynamique opposée. Un Jour de pluie à New York réussit donc à peindre un moment de transition au terme duquel chacun aura délaissé ses rêves d’enfance pour, à la place, se rendre maître de son existence à venir. Woody Allen réalise une œuvre gorgée de vie et portée par une bonne humeur qui faisait cruellement défaut à ses précédentes productions : une éclaircie malgré la pluie à savourer sans modération.
Un week-end en amoureux à New York va se transformer en aventure pour Gatsby et Ashleigh qui, une fois séparés dans la ville, vont enchaîner les rencontres fortuites et vivre des situations insolites. Ashleigh va découvrir le milieu du cinéma qu'elle affectionne tant alors que Gatsby, qui est du coin, va renouer avec sa famille et d'anciennes connaissances. Avec comme décors une ville qu'il aime, Woody Allen nous fait vivre une journée mouvementée au cours de laquelle les péripéties s’enchaînent. On est vite pris dans ce rythme soutenu avec toutes ces rencontres qui font le beau et le mauvais temps du film. "A Rainy Day in New York" repose clairement sur ces échanges et rencontres. Pour cela, le réalisateur s'appuie sur un très bon casting et sur une galerie de personnages variés. J'ai aimé l'insouciance d'Elle Fanning qui est comme une petite fille face à ses idoles, mais j'ai surtout aimé tous les moments avec Timothée Chalamet, et encore plus ceux que ce dernier partage avec Selena Gomez. J'ai beaucoup aimé leurs échanges, leur jeu de "je te cherche, tu me cherches", leur complicité et alchimie. spoiler: Avec ça, je ne peux pas dire que j'ai été déçu du dénouement. Avec "A Rainy Day in New York", Woody Allen ne prend aucun risque, mais propose un film léger et bien agréable à suivre.
Woody Allen fait et refait du Woody Allen parce qu'il le fait bien et que lui seul le fait bien. Woody Allen filme à nouveau sa ville fétiche, utilise des standards de jazz et met beaucoup d'humour dans ses dialogues. Tout cela donne un charme suranné habituel dont les fans de Woody Allen, et j'en fais parti, ne se lassent pas. Une nouvelle fois, le casting est impeccable, les jeunes acteurs dégagent une certaine forme de naïveté qui rajoute au charme de l'ambiance. Joli vaudeville le temps d'un week-end pluvieux à New-York, hommage aux belles comédies sentimentales de l'époque du grand Hollywood, tous les atouts des grands Woody Allen sur la forme. Sur le fond, on a connu le cinéaste plus inspiré et plus audacieux, bémol bien léger face au plaisir nostalgique que procure le film.
Une romance allénienne comme on les aime. De retour dans notre New York pluvieux où un jeune couple se retrouve à traverser dans de drôles de situations, tiraillé par la vie active new-yorkaise. Agréable et rafraîchissant.
Dans ce film épuré, les romances enthousiastes et fragiles, ou plus réservées mais pleines d'idéaux enfouis, sont celles de jeunes dont les parents détiennent une richesse sans limite au point qu'un vertige nous saisit : c'est une autre planète. La jeunesse est-elle la même partout ? ... Mais oui ! Une jeune fille (Elle Fanning) dans un très beau rôle illumine tout : fille de milliardaires qui veut réussir par elle-même, amoureuse mais pas sentimentale, plouc mais voulant s'instruire - fonçeuse absolue, qui a pourtant les pieds sur terre - Les autres ne disparait pas pour autant sous son éclat, ils sont tout à fait à la hauteur : poésie et rêverie, désillusion impossible de la jeunesse apparaissent - au coeur d'un matérialisme aveuglant. Qu'en reste -il ? ce sentiment d'attachement, d'enchantement, et de malaise donnés par la tendresse et la cruauté d'un simple film.
Avertissement : cette plongée dans les abysses de la misère humaine risque de heurter les sensibilités même les plus endurcies.
Deux jeunes gens – nous les nommerons Gavroche et Cosette - issus de familles au bonheur contrarié par leur richesse embarrassante sont contraints de suivre des études ennuyeuses dans une université où pas un seul condom usagé ne traîne sur la pelouse.
Désireux de passer un week-end dans les quartiers sordides d’une ville où règnent l’insécurité et les personnes à peau sombre (heureusement on n’en voit pas un seul), ils sont d’abord frappés par un premier coup du destin : le Waldorf Astoria affiche complet et ils doivent se contenter d’une suite avec vue sur Central Park.
Au cours de cette interminable journée, ils vont de Charybde en Scylla. La jeune cruche doit porter une jupe trop courte et des chaussures si plates qu’elle semble marcher pieds nus et poser des questions intelligentes à un réalisateur de cinéma dépressif. De son côté, désoeuvré dans une ville où les musées n’offrent aucune réduction pour étudiant avant 10 heures du matin, le jeune homme est forcé, par contrat, d’afficher tout au long du film un visage fat, aussi expressif qu’un hareng saur et seulement éclairé par son regard où l’huître le dispute à la banane écrasée. Son frère, aussi riche que lui, lui annonce qu’il ne veut plus épouser Ivanka Trump car son rire est trop aigu et qu’elle refoule méchamment du goulot.
De plus, il pleut.
Gavroche est obligé d’aider au débotté un camarade qui tourne un film au budget si misérable que cinq minutes avant de dire « action », on n’a pas prévu d’engager des acteurs. Il doit recommencer plusieurs fois une scène de baiser : rien ne lui est épargné. Quand il joue au poker, il gagne plusieurs milliers de dollars qu’il doit jeter en tas plus tard sur une table de salon car ses poches en sont pleines et ça lui déforme son costume Armani.
Cosette, elle, séduit à l’insu de son plein gré trois hommes célèbres et riches. Elle n’en peut plus. Elle doit même errer dans New York en petite culotte sous un imper : décidément l’enfer ne connaît aucune limite.
Pour couronner le tout, on contraint nos deux amoureux à faire un tour de calèche dans les allées de Central Park ! Les neuf cercles de l’Enfer de Dante ont donc été traversés par les spectateurs lors de cette descente impitoyable dans la réalité sociale la plus crue, à côté de laquelle « Le Voleur de Bicyclette » de Vittorio De Sica semble être une apologie indécente du Cac 40.
Ken Loach peut aller se rhabiller avec son cinéma à l'eau de rose ! Merci, Woody Allen, merci de nous ouvrir – certes douloureusement, mais salutairement - les yeux sur ce milieu social que nul n’aurait pu soupçonner aussi misérable et inhumain. Après ce film, on ne vit plus, on ne dort plus de la même manière. Si on arrive encore à dormir.
Ce film est une petite pépite, on est plongé dans cette histoire avec des énigmes et du romantisme. On ne s'attend pas du tout à la fin. La sœur de dakota fanning joue vraiment bien ce film au côté des autres acteur tel que jude law...
Un jour de pluie à New York est un des meilleurs Woody Allen de ces dernières années du niveau de Blue Jasmine et supérieur à Café society. Sous ses dehors de bluette sentimentale, il s'agit d'une réflexion hardie sur l'amour et ses jeux, et sur le hasard. Le film ne respire en rien l'optimisme (on peut même le trouver quasi déprimant, selon le point de vue retenu). Curieusement aucun critique ne relève le singulier rapport de Woody avec la prostitution (il en est question dans nombre de ses films, les plus caractéristiques à ce sujet étant Maudite Aphrodite, et Harry dans tous ses états); mais c'est peut être dans Un jour de pluie qu'il en parle le plus clairement. Quoi qu'il en soit, Woody est en grande forme: il a choisi des acteurs épatants (Ellie Fanning tient là son meilleure rôle et de loin; elle incarne de manière magistrale une ingénue qui entend croquer la vie); New York est bien évidement magnifiquement filmée. On oublie pas Rainy day in New York; on a même envie de le revoir rapidement.