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    Une année polaire
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    3,7
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    55 critiques spectateurs

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    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2018
    Entre documentaire et reportage, ce réalisateur français nous fait découvrir un univers qui nous dépayse et nous intéresse.
    Quand l'instituteur danois arrive dans ce minuscule village du Groenland pour enseigner la langue à ces Inuits du Groenland....il n'imagine pas qu'il sera considéré comme un "colon" qui veut imposer sa culture....
    sa maladroite "générosité" provoque l'hostilité.
    Cet aspect m'a beaucoup intéressé...
    Esthétiquement le film est très beau: chiens, traîneaux, paysages,....
    On peut trouver que la conversion de notre instituteur, de "colon danois" à inuit intégré, est un peu brutale....
    La question reste posée: est il mieux pour les inuits de les "assimiler" à la culture danoise ou de perpétrer leur culture ancestrales.....
    Le progrès inexorable, est en marche....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Pas trop fan des films français à la base, j'ai trouvé le film super. Pas du tout prétentieux et très facile et agréable à regarder. Ca permet d'apprendre des choses sur des endroits qu'on connait pas au cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Une giclée d'humanité sur fond blanc et glacial, Une année polaire propose un format assez rare (docu fiction) et pourtant si agréable. Ici ou découvre l'humain dans ce qu'il a de plus simple et de plus beau. Pas besoin de strass, de paillettes ou de longues discussions philosophiques, on est dans le VRAI, dans la réalité d'une vie qu'on ne connait plus aujourd'hui spoiler: (chasser, se nourrir, transmettre, préserver les coutumes, s'entraider... survivre)
    . A ne pas louper
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Peut-on employer le mot d’« inculturation » pour définir le sujet de ce film ? Oui, pourquoi pas, dans la mesure, toutefois, où il est permis de l’utiliser sans se référer trop étroitement au christianisme (même si l’une des scènes du film nous fait assister à une leçon de religion, sur Martin Luther, assénée à des enfants qui, manifestement, s’en soucient comme d’une guigne !).
    Samuel Collardey s’est plus ou moins spécialisé dans la réalisation de films mettant en scène des protagonistes jouant leurs propres rôles. Et c’est le cas, à nouveau, dans cette nouvelle oeuvre dont on ne sait, par conséquent, s’il en faut en parler comme d’un documentaire ou comme d’un film de fiction (les deux à la fois, probablement). Toujours est-il qu’on a affaire, dans ce film, à un Danois prénommé Anders qui, alors qu’il pourrait bientôt se consacrer à l’exploitation de la ferme familiale, choisit, au contraire, de s’en éloigner le plus possible en allant exercer le métier d’instituteur dans un village groenlandais totalement isolé qui ne compte que 80 âmes.
    Or c’est cette expérience de déracinement radical qui, petit à petit, fait évoluer le regard d’Anders. Lui, à qui la femme qui l’avait recruté pour ce travail avait recommandé de ne pas apprendre le groenlandais afin de contraindre les Inuits à parler le danois, se trouve bientôt confronté aux pires difficultés, à commencer par celles que lui pose une classe d’enfants pour le moins turbulents. On a vite compris, dès les premières scènes se déroulant au Groenland, que, pour les Inuits, les Danois sont un peuple colonisateur ayant tendance à mépriser les autochtones. Et c’est un reproche auquel n’échappe pas Anders.
    Son chemin d’« inculturation », c’est donc de descendre de sa chaire d’enseignant pour vivre à la manière des Inuits, quitte à accepter que, pour un enfant de ce peuple, apprendre à chasser est aussi important, voire plus important, que d’aller à l’école. Pour changer son regard, il faut qu’Anders ose l’aventure du peuple inuit, celle, par exemple, de la chasse à l’ours blanc.
    On le devine, dans un tel film, on a évidemment droit à de superbes scènes de nature : à une aurore boréale, à des paysages encore sauvages, à des sorties en traîneaux tirés par des chiens, etc. Cela étant dit, malheureusement, on est en droit de rester un peu sur sa faim. L’approche du réalisateur, peut-être à cause de l’aspect documentaire du film, n’approfondit pas suffisamment les motivations des personnages. Et l’on a un peu le sentiment qu’il ne fait qu’effleurer son sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 mai 2018
    Une année polaire est un docu fiction d'une grande tendresse. Il raconte l'arrivée d'Anders, jeune instit, dans un petit village du Groenland qui résiste à la "colonisation" danoise. Il raconte l'intégration, l'incompréhension des deux partis "pourquoi ne sont-ils pas ouverts au changement" vs "pourquoi cherche-t-on à tout prix à nous enseigner l'altérité", ce qui donne des scènes poignantes et parfois coquasses spoiler: (Anders dans la cuisine qui ne comprend pas ce qu'on lui raconte, Anders qui se plaint à Julius)
    . Mais il raconte surtout la vie au Groenland, ses conditions climatiques extrêmes, et ce village un peu hors du commun, nourri de traditions et de légendes. C'est un film qui raconte une vraie histoire d'une partie du monde, comme on en croise de plus en plus rarement au cinéma.
    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2018
    Sans être un chef d'œuvre de l'émotion, le film est sympathique et ose certains messages. " La vie est plus importante que l'école" puisque celle ci bride l'affectif, et que sans affectif , l'élève ne peut ou veut coopérer....Peut être simpliste, mais le film le démontre à sa manière....Pour le reste le film est une succession de petites anecdotes (peut être pas très originales) mais qui permettent de rencontrer un ours blanc (scène magnifique et touchante) , de participer à des veillées innuites ( traditions chaleureuses ) de faire un constat affligeant sur les élèves groenlandais, de s'approcher des chiens de traineaux, et de mesurer l'éloignement grandissant de la société avec la nature. la technique du film est à la mesure des paysages de glaciers et d'étendues neigeuses . Le jeu des acteurs est frais et harmonieux. .L 'histoire est plus poétique que romanesque, le film a un format agréable ( 90 petites minutes ) et le dépaysement assuré. plutôt de bonnes raisons de voir ce petit film tout public et agréablement mis en scène;....Le conseille sans insister.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Un film qui fait voyager au sens propre comme au sens figuré. On s'extasie devant les paysages Groenlandais et ce petit village perdu, quasi irréel, mais on voyage aussi en découvrant ces personnages/personnes insolites. Le sujet qu'aborde Une année polaire est suffisamment rare pour être rafraichissant et instructif. Le réalisateur filme le tout avec une extrême tendresse et bienveillance. Un film qui convient à tout type de public.
    Juliette G
    Juliette G

    13 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Une année polaire est un vrai vent de fraicheur sur le cinéma français. Samuel Collardey nous embarque au Groenland pour nous en mettre plein les yeux avec de grandes étendues glacées et immaculées. Le film fonctionne comme une succession de tableaux de la nouvelle vie d'Anders, l'instituteur fraichement arrivé à Tiniteqilaaq, un petit hameau de 80 habitants. On découvre, en même temps qu'Anders, les us et coutumes des inuits, les inquiétudes et les projets d'avenir de chacun, l'adaptation, parfois difficile, des uns aux autres et on se laisse attendrir. On est rapidement immergés dans cette réalité nue et simple, filmée sans artifice ou ornement. C'est la sincérité de ce film qui fait sa force. A voir ABSOLUMENT sur grand écran, pour voyager et apprécier comme il se doit.
    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2018
    Il y a un peu plus d'un an, Sébastien Betbeder nous proposait d'embarquer pour Le voyage au Groenland. Ma foi, le périple méritait le détour. On y retourne volontiers avec Une année polaire de Samuel Collardey, un cinéaste habitué à réaliser des fictions nourries de forts éléments documentaires, à moins que ce ne soit l'inverse. Bienvenu donc au Groenland, donc, dans les bagages d'un instituteur danois venu instruire les jeunes autochtones d'un village isolé de 80 habitants. Sachant que les différents personnages jouent leur propre rôle, le cinéaste a écrit un scénario inspiré de moments vécus par des enseignants débarquant en terre inconnue. Où l'on s'aperçoit que les vieux réflexes colonisateurs n'ont pas vraiment disparu et que l'acculturation des populations inuits n'est pas un vain mot. Il n'y a pas de réelle surprise dans le film mais un vrai sentiment d'authenticité dans la lente adaptation du danois aux moeurs et à la langue de cette contrée lointaine. Pas mal de malice et d'humour aussi et des images splendides d'une nature et d'animaux de plus en plus menacés par le réchauffement de la planète. On prend un certain plaisir à cette nouvelle expédition auprès d'un peuple qui résiste tant bien que mal à toutes les tentatives pour le débarrasser de sa singularité.
    DAVS25
    DAVS25

    4 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2018
    Un très beau film sur la transmission et l'éducation dans une contrée colonisée hors du temps, a mi-chemin du documentaire et du film naturaliste. De splendides paysages en prime.
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